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Louis - POV's:

C'est la rentrée, je n'ai vraiment pas envie d'y aller. Je suis dans le salon et....... je vais le voir..... lui. Je n'ai pas envie. Malgré que j'en ai très envie.

Oui, je sais, je suis très bizarre.

Je ne sais pas ce que je veux.

Je suis perdu. Complètement !

Quand j'ai appris qu'il l'avait fait, j'étais super content et fier de lui, mais après, ça s'est envenimée.

Il l'a tout perdu.

À cause de moi. À cause de ce que j'ai fait. De ce que je lui ai fait !

Je m'en veux, mais d'un autre côté, je ne sais pas si...... Non ! Je ne suis pas gay !

Je le sais que je ne suis pas gay. J'ai embrassé mon meilleur ami, Oli. Et je n'ai rien ressenti.

Alors pourquoi l'autre me fait...... envie ?

En plus, ces yeux sont magnifiques. Ils sont..... Ils sont...... la vie. L'espoir ! La lumière au bout du tunnel.

Je secoue ma tête, embrasse la joue de ma mère et mes sœurs. Je sors de la maison. Je prends ma voiture et je fonce au lycée.

J'aime bien arrivé tôt au lycée et comme c'est la rentrée, les élèves vont bouchées les entrées pour ne pas aller en cours.

Que des idiots dans ce lycée !

Je me gare sur un emplacement, loin du parking. Je n'aime pas qu'on voit ma voiture. Elle n'est pas très.... cool.

L'arrière est défoncée, les portières avant et arrière côté conducteur ne sont pas d'origines. Une est bleu, l'autre grise pour un voiture noire, ça ne fait pas très beau.

En plus, si je sens qu'on critique ma voiture, je crois qu'il va arrivé et s'en prendre aux autres. Et je ne veux pas ça.

D'ailleurs, je sens qu'il arrive !

Je me dépêche de prendre les informations sur le tableau des terminales B6.

Oh, la la ! Sérieux ?? COOL !!!!!

Merde, il arrive. Vite !

Je me cache dans les toilettes. Je respire fort.

Oh non ! Il arrive !

Je me plie en deux, tellement la douleur est insupportable. Je sens mes joues brûlées, puis mes membres et.......

- AAAAH !!!!!

Il fouille dans mon sac, il la prend et jette son contenu dans la cuvette, il tire la chasse. Il s'assoit sur la cuvette des toilettes, sans rien faire, comme d'habitude, il regarde la porte, les yeux grands ouverts.

J'entends du bruit. Une respiration saccadée. Un long souffle. Puis des cris, plutôt des appels. J'entends bouger, puis je n'entends plus rien. Il se met à parler avec l'autre personne.

Ce que je vois quand je sors de mon toilette, c'est son dos crispé.

Qu'est-ce qu'il lui a fait ?

Il m'empêche de partir et j'entends la sonnerie.

Non ! Je vais manquer le cours.

‹- T'es débile ou quoi, ils vont rien faire, c'est la rentrée, pauvre con !›

- A-Ah oui, c'est vrai.

Il m'emmène devant la classe et me fait me plier en deux. Je n'arrive plus rien à voir.

Il m'a enfermé, ici.

À la fin de la journée, je ne sais pas comment ça se fait, mais il a réussi à l'éloigner. Il m'a refait revenir. Je ne sais pas comment.

C'est.... c'est ses yeux !

Je n'ai plus parlé de la soirée, depuis que ses yeux l'ont fait partir.

Je rentre à la maison.

Maman me demande comment s'est passé ma journée.

Je n'arrive pas à parler. Je hoche juste la tête pour lui signifié que ça s'est bien passée. Je n'ai aucun souvenir de ce qui s'est passé, là-bas, de toute façon.

Elle me regarde tristement et m'embrasse la joue en me passant mon plateau repas du soir.

Je monte dans ma chambre. Je pose le plateau sur ma table de chevet et repense à ce qu'il s'est passée avec lui dans cette classe de cours.

Je me couche et revois ces yeux, sur le plafond de ma petite chambre.

Je me perds dans le temps, je m'assoupis au fil des minutes que mon plateau refroidi.

‹- Tu croyais peut-être que j'allais le laisser faire !›

Il frappe mon visage, il prend le couteau en plastique sur le plateau et prend mon bras.

Il essaye de m'ouvrir, mais maman savait qu'il allait essayé de me le faire.

Merci, maman !

Il a malgré tout réussi à ré-ouvrir une ancienne plaie sur mon bras.

Ça saigne un peu, mais pas beaucoup.

Je m'assoupis fatigué. Je sais que maman me soignera sans demander ce qui s'est passé et où il est maintenant.

J'ai eu deux jours où je n'ai rien pu faire. Il m'a tout prit.

Je me cache dans les toilettes.

J'entends bouger et des plaintes contrôlées. Je veux sortir, mais il entre dans le même toilette où je suis et on se tape dedans.

- Oops ! Dit sa voix grave.

- Hi !

Hi !? Mais putain, tu parles la même langue que lui et tu lui parles en anglais ? Non, mais t'es frappa-dingue, toi, ma parole !!!

Oui, mais j'ai parlé, alors la ferme !

Je baisse la tête à son tee-shirt un peu relevé sur son ventre. Merde !

- T'es blessé ?

- Non. C-C'est une piqûre de moustique.

Je fronce les sourcils.

Il baisse son tee-shirt et cligne des yeux en me regardant. Je ne savais pas qu'il avait des tatouages. Un papillon qui plus est. J'adore les papillons !

Je les trouve magnifique. Ils sont pleins de couleurs et ils meurent quand on les touchent. Sans douleur. Plus de douleur. Plus rien. Ça fait rêver !

Mais là, je m'égare du sujet. Il ment. Je l'avais déjà remarquer, l'année dernière à la bibliothèque, que quand il ment, il cligne des yeux d'une certaine façon. Il y passé ses journées, à le faire quand il était avec ses petite-amies. C'est là que j'ai su !

- Une piqûre de moustique ? Ça ressemble plutôt à des coups.

Et ce qu'il me répond me fait froid dans le dos.

Moi, homophobe ???

Je sors vite fait des toilettes. Elle m'attend devant la porte, j'entre.

Putain, mais qu'est-ce qu'il a fait pendant ses deux jours ?

Qu'est-ce qui se passe, ici ?

- Louis !!

- Oui ?

- Je t'ai appelé plusieurs fois. Dis-moi tout !

Je commence à lui parler de ce que je ressens depuis trois jours.

Les trucs qu'il fait/a fait sur moi...... et que je déteste.

Puis je lui parle de..... lui.

Je la vois froncé les sourcils, puis elle hoche la tête en la penchant sur le côté.

- Donc qu'est-ce que tu ressens à propos de ce.... Harry ?

Elle a une certaine façon de dire son prénom qui ne me plaît pas.

Qu'est-ce qu'elle sait que je ne sais pas ? Qu'est-ce qu'elle cache ?

Je fronce les sourcils en la regardant. Et là, je sais.

Oh, non !

Ce n'est pas son amie qu'il accompagne, ici, c'est pour lui-même qu'il vient à la clinique psychiatrique.

Je me lève et je sors de la pièce. Edna m'appelle, mais je ne réponds pas.

Je cours vers l'ascenseur, je m'y engouffre. Elle me rate de peu.

C'est à cause de moi ! Je suis responsable de son mal-être ! Tout est de ma faute !

Pourquoi j'ai fait ça ? Pourquoi putain ?

Nooon !!!!!

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Avez-vous une idée de ce qu'à fait Louis à Harry ?

À votre avis qui est le type qui fait du mal à Louis ?

N'est-ce pas ça un peu bizarre ?

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Sam(i) 💚💙

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