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*

Il l'embrasse. La brune se lève du lit.

- Attends, il est même pas encore minuit. Reste.

Il l'embrasse encore, elle partage le baiser.

- Si il ne me voit pas, là-bas, il va l'a disputer.

- Pourquoi tu ne pars pas, tout simplement ?

- Oui. Où ? Et avec quel argent ?

- J'ai un ami riche. Sa mère peut te donner du fric, si tu lui dis ce qui t'arrive.

- Non ! Je ne veux pas. Tu es le seul au courant.

- OK.

Il se met à bouder et la brune lui vole des baisers pour le faire sourire.

Ça marche !

Il l'attrape et l'attire contre lui, une main sur ses fesses.

- Stop ! Grogne-t-elle.

Sa main remonte dans le dos de la brune et redescend pour rentrer dans son pantalon.

- Non. Je vais être en retard.

- Juste cinq minutes.

- OK.

Ils s'embrassent quand une vibration se fait ressentir sur la table de chevet du brun.

Il prend son portable en retirant sa main du pantalon de la brune et lit le message de son ami.

À Lapin:

- Un problème ?

- C'est réglé. Un pote viendra reprendre sa console plus tard.

- Les mecs et les joujoux !

- Mon joujou préféré c'est celui-là, dit-il en appuyant sa main sur l'intimité de la jeune fille.

- Oh.... Un cinquième round. T'es sûr ?

- Oh, oui. Plus que jamais.

Il l'a renverse sur la longueur de son lit défait et l'embrasse en l'a déshabillant, une seconde fois.

- Je t'aime. Je t'aime tellement.

- Je t'aime aussi, Zain.

Harry - POV's:

Ce matin, elle n'est pas venue.

Elle n'est pas venue me chercher comme elle l'avait dit la veille.

"Attends moi à ta fenêtre, à 8h pétante", avait-elle dit.

Peut-être a-t-elle eu un empêchement ?

J'espère qu'il n'est pas grave.

Donc à force de l'attendre, je me suis tellement ennuyé chez moi, que j'ai fini par craqué et je suis allé en cours, mais à 10h, seulement.

Et c'est en permanence, que je me retrouve, puisque le prof de français n'est pas là.

Quelle putain de bonne idée !

Je souffle la tête dans ma veste, quand j'entends un tapotement à la vitre.

Je relève la tête.

Elle est là !

Comment est-ce qu'elle a fait pour monter jusqu'ici ? Je me lève. Le pion est occupé à écouter la musique de ses écouteurs.

J'ouvre la fenêtre.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Pourquoi t'es pas venue ?

- Je t'ai dis de m'attendre à ta fenêtre, pas dans ton canapé.

- Donc t'était là ?

- Ouais, j'attendais que tu comprennes, mais t'es parti en cours. La déception.

Je souffle.

- Tu ne vas pas la suivre ? Y a truc qui t'a marqué présent, dit Zayn.

- Je ne peux pas sortir, dis-je.

Elle sourit.

- D'accord. J'avais prévue de te révéler ce que tu voulais savoir, mais tant pis, un autre jour.

- Demain.

- Je ne serais pas là, demain, ni les jours suivants.

- Pourquoi ?

- J'avais l'intention de te le dire aujourd'hui, mais comme tu ne peux pas....

Elle hausse ses sourcils et soupire.

Je sais ce qu'elle fait. Et ça marche.

Je prends une chaise libre et monte pour passer le montant de la fenêtre. Zayn se lève et tente de me raisonner.

- Recule !

Zayn ne l'écoute pas.

- Ne m'oblige pas à te refaire encore le portrait.

- Laisse-le tranquille. Je ne sais pas qui tu es, et pourquoi tu m'as frappé, mais si tu cherches à lui faire du mal pour m'atteindre, c'est à moi que tu dois avoir affaire, pas à lui.

- Je préfère le pilote !

Zayn me regarde. Elle ferme la fenêtre. Elle se met devant moi.

- Ferme les yeux.

- Quoi ? Mais....

Elle met sa main devant mes yeux et se rapproche de moi. Je sens un vide autour de moi.

Je n'aime pas cette sensation. J'ai mal au ventre.

J'atteris dans un amas de feuilles. Je suis dans un buisson.

Putain, elle nous a fait sauter du premier étage. Je regarde la bordure de la fenêtre, où dépasse la tête de Zayn.

Je souris et elle me tire vers le bitume.

- Allez, dépêche-toi, on a de la route à faire.

- Où est-ce qu'on va ?

- Tu verras quand on y sera.

Elle a déjà mes clefs de voiture dans la main quand je les cherche. On passe une bonne heure en voiture.... sans parler.

- C'est quoi le problème avec Zayn ?

- Il te frappe, t'insulte, il a failli t'envoyer au cimetière et toi, tu lui ouvres tes bras en lui disant que ce n'est pas grave. Hors, c'est très grave. Regarde tes bras !

- Mais il s'est excusé....

- Et le jeune garçon qui s'est tiré une balle dans la tête, l'été dernier.

Arthur.....

- Il était homosexuel. Il se faisait frappé parce que ton Zayn avait découvert qu'il sortait avec le beau-fils de Bruher. Tu crois que pour sa famille c'est facile de pardonner ? Son père l'a découvert dans sa chambre avec la cervelle qui recouvrait sa tapisserie.

- J'ai étais à son enterrement. Sa mère était effondrée. Sa petite sœur de un an ne comprenait pas ce qui se passait autour d'elle. La pauvre.

Elle arrête la voiture.

- C'est ici.

On sort de la voiture. C'est désert et il y a de la verdure séché.

On descend sur plusieurs mètres pour s'installer au bord d'une clairière.

Je ne savais même pas qu'il y avait une clairière à Londres. Ni dans les environs de Londres.

- Où est-ce qu'on est ?

- Quelque part dans l'espace temps.

- Alors, qui es-tu ?

- Je m'appelle Astate et je suis New-Yorkaise. J'ai perdue mes parents dans un incendie. Je me suis enfuie en Angleterre. J'ai vécue dans la rue pendant plus de quatre ans. Puis j'ai décidée d'aller en foyer. On m'a transféré dans un orphelinat où je me faisais battre pour ce que j'étais vraiment. Je me suis enfuie avec des gens, puis j'ai rencontré des personnes qui m'ont aidés à me sortir d'une période difficile.

- Louis est venu me voir cette nuit. Il m'a dit de te croire, mais.... Ton prénom est un élément chimique périodique....

- Je ne peux pas te dire mon prénom.

- Pourquoi ?

- Il n'existe plus. Il n'est plus valable. Il ne veut plus rien dire. Il est.... vide.

- Qu'est-ce que ça veut dire ?

- Et toi ? Ton vrai prénom ? On en parle ?

Je la regarde, ses lèvres bougent et le prononce.

- AAAAAAAAH !!!!!!!!!

Je couvre sa voix pour ne pas qu'il soit entendu.

- Il ne doit pas être entendu ! Il ne doit pas être entendu ! Non ! Non ! Pas maintenant ! Je n'ai pas fini ! Noon ! Il ne doit pas être entendu ! Non ! S'il vous plaît, je n'ai pas fini ! S'il vous plaît, encore un peu de temps !

Ses bras m'enveloppent. Je craque. J'en ai marre de l'entendre. Il est sans cesse en boucle dans ma tête. Il faut qu'il sorte ! Il faut qu'il sorte.

- Je suis.... Je suis.... Je suis.... Harold Edward Styles ! Harold Edward Styles ! Harold Edward Styles ! Harrrold Edwaaard Styyyles !!!

Elle me serre dans ses bras et j'essaye de reprendre une respiration normale.

J'ai tellement crié que j'ai mal à la gorge.

Une vibration dans ma poche de veste, me sors de mes pensées.

- Zayn a appelé ta mère.

- Comment est-ce que tu le sais ?

- Je l'ai vu sortir son portable quand on est sorti de la haie.

- Elle va être en sacrée pétard contre moi.

- Désolée.

- Tu l'es vraiment ?

- Non.

Elle rit et nous rentrons chez moi. Je lui dis de partir quand je vois ma mère sortir avec Zayn de l'appartement.

La brune me retient par le bras, me prend le visage et s'arrête à quelques centimètres de ma bouche.

Elle se recule, me regarde et me cligne de l'œil. Elle part en courant glissant sur le capot d'une voiture stationné sur le trottoir d'en face.

- Tu nous expliques ?

- Tu sors avec elle ?

- Euh, possible !

- Possible ?

- Oui, tu sais comme toi. Je suis peut-être bi, moi aussi.

- Cette folle m'a frappé !!

- Calme-toi, Zayn, lui dit ma mère: Rentrons.

- C'est la mort de Louis qui te met dans cet état.

-- Première erreur, parlé de Louis.

-- Deuxième erreur, le fait que Zayn en parle.

Je m'approche dangereusement de lui. Ma mère recule, peureuse.

- Oses prononcé encore une fois son nom et je t'éclate. Clair ?

- Oui.

- Harry, il ne....

Je n'écoute plus rien et marche pour rentrer chez moi.

La semaine se passe bien. Je n'ai pas eu de nouvelles de la brune et je ne parle plus à Zayn, ni aux autres.

Je suis au self entrain de manger de la mauvaise polenta, quand mon portable vibre. Je le sors, c'est la maison.

- Oui, maman ?

- Harry....

Au son de sa voix, je sens que ça ne va pas. Je raccroche. Je lâche tout et va la rejoindre.

Quand j'arrive à la maison, je la vois entrain de monter les escaliers de mon appartement. Elle se retourne....

- Merde !

Je la rattrape de justesse quand elle tombe, épuisée. Ses yeux se révulsent. Merde de merde !

- Hey, reste avec moi.

Je la monte à l'appartement. Je l'installe sur mon canapé. Je vais chercher la trousse de secours. Je prends un gant que j'humidifie et essaye de la soigner.

Ses blessures sont profondes.

- Pourquoi tu ne m'as pas appelé ?

- Il était trop fort pour toi. Il n'est pas encore mort, je ne l'ai blessé que très légèrement.

Son teint est très pâle. J'ai peur pour elle. Je prends son pouls régulièrement et il ne faut que diminuer.

- Harry ?

Je regarde par dessus mon épaule pour voir Niall et les deux autres.

Qu'est-ce qu'ils foutent là, eux ?

- Qu'est-ce qui s'est passé ?

- Elle a été agressé.

Sa main se pose sur ma joue.

- On n'a pas beaucoup de temps. Je n'ai pas eu le temps de tout te dire. Je suis désolée.

- Tu me le diras quand on sera à l'hôpital. Je ne peux rien faire de plus.

- Je ne pourrais pas tenir.

- Mais si.

- Elle sent la mort, Harry, me dit Niall.

Ses yeux se ferment petit à petit.

- Je l'ai déjà perdu, lui, tu ne vas pas mourir, toi aussi. S'il te plaît, j'ai besoin de toi.

- Approche.

Je me baisse à son visage. Sa bouche touche mon oreille.

- Je sais qui tu es vraiment, murmure-t-elle.

Des larmes perlent aux coins de mes yeux.

Elle s'affaisse dans le canapé et ferme les yeux.

- Non, s'il te plaît, ne meurs pas. Je veux pas être tout seul. S'il te plaît.

- Attends, elle n'est pas morte. Elle respire encore, dit Niall.

Quelques heures plus tard, son état ne s'améliore pas. Niall et Liam sont partit. Il ne reste plus que Zayn et moi. Ses yeux s'ouvrent directement quand Zayn éponge son front de sueur.

- Tu pourras te réjouir de ma mort, très bientôt.

- Je ne te sens pas. Je ne te déteste pas, ce n'est pas pareil.

- Je veux qu'il parte.

- OK.

Zayn s'en va. Elle me regarde.

- Je ne t'ai pas menti sur mon âge.

- Attends ! C'est vrai !?

- Oui.

La sonnette d'en bas retentit.

- Je reviens.

- Prends ton temps, dit-elle avec le sourire.

**

- Coucou Sami.... Oh, mon Dieu !

Découvrant le corps, sans vie, allongée dans son lit d'hôpital. S'effondrant de sa mort et la criant.

J'arrive en bas et ouvre la porte.

- Salut, Harry !

- Excusez-moi, on se connaît ?

- Ça a marché.

- Pardon.

- C'est moi.

Je regarde ce mec qui doit avoir moins de vingt ans à tout cassé.

- Pardon ?

- Ta super idée, eh bien, ça a marché. Je suis là.

- Euhhh....

- Je sais que ça fait bizarre, mais c'est moi, c'est vraiment moi.

J'ai peur de Tony et ce gars arrive de nulle part et elle a besoin de moi, elle est entrain de mourir, là-haut. Il faut que j'y aille.

- Allez-vous en !

- Mais....

- Dégagez !!

Je ferme la porte en la claquant grossièrement. J'allais monter la rejoindre quand.... j'entends....

"I have loved you since we were 18
Long before we both thought the same thing,

To be loved and to be in love."

- Non !!?

J'ouvre la porte. Il relève la tête, une larme coule sur sa joue.

- Oh, mon Dieu ! Oh. Mon. Dieu !!

Je fonce dans ses bras ouverts et m'effondre en pleurs.

- Enfin, t'arrive. Bon, mon travail est terminée en ces lieux. Je repars chez moi.

- Est-ce que tu vas enfin me dire ton prénom ? Dit Louis.

Elle nous sourit, nous dépasse et part.

Je sens ses lèvres sur les miennes. Je me recule.

- Mais.... son visage !?

J'ouvre la porte et sors, il n'y a personne dehors. Je rentre, je le regarde.

- Elle....

- Ne vaux mieux pas poser de questions.

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* Quelque part dans l'espace temps.

** Quelque part dans l'espace temps.

Qui est ce jeune garçon qui a embrassé Harry ?

Quelle est la vraie histoire du vrai prénom ?

Qui était la fille dans l'espace temps avec le jeune Zain ?

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Sam(i) 💚💙

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