28😏

*

- Je t'en prie, pose cette arme.

- Non !

- Laisse-la partir.

- Ça va, je m'en occupe. Attends, dehors.

- Mais.....

- Fais ce que je te dis !

La porte se ferme.

- Donne-moi cette arme.

- Vous ne pouvez pas comprendre.

- Si. Je te comprends.

- Arrête de mentir.

- J'ai..... J'ai perdue quelqu'un de très cher à mon cœur, moi aussi. J'ai eu du mal à m'en remettre. Mes sœurs m'ont aidés à passer ce cap difficile.

- Je.... J'étais en retard. Je suis jamais en retard. J'aurais pu l'arrêter avant. Oui, j'aurais pu le faire.

- Ce n'était pas de ta faute. Ça ne le sera jamais.

- Non ! Il faut que je paye. Je vais aller le rejoindre. Je ne peux pas rester ici, sans lui. Je peux pas !

- Non ! Il.....

Le coup part, le sang coule. Il tombe à terre, ses yeux brillent de larmes, puis se ferment.

- ZAAAAAYN !!!!

Harry - POV's:

- Où est-ce que tu m'emmènes, cette fois-ci ?

- Ha, ha, tu verras quand on y sera, dit la brune au volant de ma voiture.

Ça fait maintenant plus d'un mois que je la connais et ma vie est meilleure.

Je vis dans le bonheur. Je n'ai jamais été aussi heureux de toute ma putain de vie.

Elle roule longtemps encore, puis s'arrête devant une grande maison qui fait angle, avec la rue.

- C'est chez toi ?

Elle pouffe de rire et sort de la voiture.

- Ma maison est plus grande que ça et il y a beaucoup d'espace et d'endroits où on peut voir le ciel de différents angles. Je l'ai très bien choisie.

- Tu m'y emmèneras ? Chez toi, je veux dire ?

- On verra, si tu survis à ce que je te prépare.

Elle me sourit, puis avance vers la grande maison. Elle ouvre la porte.

Cette maison à l'air inoccupé.... et depuis longtemps, vu les moisissures qui sont répandues sur la porte, les murs et le sol de cette vieille maison.

- Qu'est-ce qu'il y a, ici ?

- Quelqu'un que tu dois absolument rencontrer.

- Qui ?

- Sois patient.

Elle ferme la porte aux charnières rouillées, puis passe devant moi. Le cuir de son pantalon grince.

- Tony ?

Sa voix résonne dans toute la maison vide.

- Je sais qu't'es là. Ton odeur de putréfaction empeste jusqu'en Asie.

Il y a des pas lourd à l'étage qui se font, puis je vois une ombre sur l'escalier. Je vois le bout d'une chaussure, puis un pied entier qui descend doucement et deux jambes.

L'homme est grand, un peu musclé, mais pas trop. Il est habillé tout de noir, portant une veste à capuche et une odeur de mort dégage de là où il s'arrête sur l'escalier.

- Merci de m'apporter mon repas, dit le mec à mon amie.

Je me recule. Il veut me bouffer ! Dans quoi est-elle entrain de m'entraîner ?

- Il n'est pas là pour te nourrir.

- Ah bon ? Je peux sentir sa chair fraîche et jeune.

- Il est venu pour te combattre !

- Quoi ? Fais-je en la regardant: Je ne veux pas me battre !

Le mec bizarre sort un grognement, je me recule encore, pour atteindre le mur moisi derrière moi.

- Jeune, très jeune, peureux, mauviette, poule mouillée, sans amour, sans vie, un perdu..... Eurk. Encore un autre ?

- Je t'ai dis que j'allais revenir avec un plus fort.

Elle se tourne vers moi.

- Tu peux le faire. Vas-y !

- Non. Je.....

- Bats-toi pour.... lui. Il le mérite.

Elle hoche la tête et m'enlève ma veste. Le type s'approche de moi.

Bon sang, il pue vraiment la mort !

Il m'attrappe le cou et le serre. Ses gros doigts me serrent de plus en plus fort.

Je suis collé au mur. Je n'arrive plus à respirer. Ma vision se brouille.

- Allez, Champion ! Tu peux le faire !

Ses doigts serrent plus fort et il m'enfonce carrément dans le mur.

- Pense à lui.... Pense à ce que vous étiez ! Rappelle-toi de vos promesses ! Never again alone !

Je la regarde. Comment sait-elle ? Il était le seul à savoir ça !!

- Qui est-ce qui m'envoi à ton avis ? Allez dépêche-toi ! Tu es à la moitié du temps !

- La ferme ! Crie le type.

Il lâche mon cou et envoi son pied dans le ventre de mon amie. J'allais crier quand je me rappelle que je ne connais pas son putain de prénom.

Oui, trois mois qu'on se connaît et je ne connais toujours pas son prénom, ni son nom.

Elle tombe au sol, touchant la première marche de l'escalier avec sa tête. Elle est inconsciente.

J'envoie une droite au type qu'il recule déséquilibré. Je contre-carre ses coups, comme il me l'a apprit.

Il s'épuise, je l'envoie à terre, puis il se relève. Il cri sur moi, son haleine me fait tomber parterre.

Mais bordel, il bouffe des cadavres ou quoi ?

Je la vois se relever délicatement, puis.... elle le fait.

Je me recule jusqu'au mur. Je n'ai plus de mots. Elle s'avance vers moi, mais....

- Attention !!!

Le gars se relève, je ne sais pas comment. Elle le frappe, avec son talon aiguille.

Putain ! Il y a du sang partout !

Je vais être malade. Elle me prend par le bras et me lève du sol pour me traîner dehors.

- Dépêche-toi !

Elle monte côté conducteur et démarre sans avoir mit sa ceinture, ni moi.

- Bordel ! Mais qu'est-ce que....

- Impressionnant, non ?

- Impressionnant !? Tu lui as craqué le cou, il s'est relevé avec le cou de travers et tu lui as mis ton talon dans le cerveau ! Bordel, mais.... Qui es-tu ? Et c'est quoi cette histoire que Louis t'a envoyé à moi ?

- Il m'a demandé de veiller sur toi, c'est ce que je fais.

- Pourquoi....

- Tu poses trop de questions.

- C'est quoi ton prénom ? Pourquoi tu passes tout le temps par ma fenêtre ? Pourquoi t'a frappé Zayn ? Comment tu connais Louis ? Qui s'était ce type ? À qui est cette maison ? Pourquoi il puait la mort ? Comment tu l'as connu ? Pourquoi tu m'as emmené, ici ? Pourquoi tu changes jamais de vêtements ?

Elle fait virer la voiture sur la droite et les pneus grincent.

- Je ne peux rien te dire ! Ce n'est pas à moi de te le dire ! Je.... Je ne suis pas responsable de ce qui arrive à chacun. Je voudrais tellement t'aider, mais je ne peux pas. Je n'ai aucun pouvoir. Et concernant mon prénom, je n'ai pas le droit de te le dire.

- Quoi ? Qu'est-ce que ça veut dire ?

- Mon prénom n'existe plus. Je n'ai plus le droit de l'utiliser.

- Quoi !?

- Le tien, non plus.

- Euh, moi, je m'appelle Harry !

- Tu es sûr ?

- Oui !!

- Tu ne t'appelles pas....

Sans que je ne comprenne, ma main est devant sa bouche pour empêcher mon vrai prénom d'y en sortir.

Quand je l'enlève, elle me regarde en souriant.

- Alors ?

- Je veux rentrer chez moi !

Elle hausse ses sourcils fins.

- À moins que tu veux que je tue un autre homophobe ?

- Tu apprends vite, dit-elle en reprenant la route.

- Quoi ?

- Je ne t'ai jamais dis que Tony est un homophobe. Et il n'est pas mort !

- Il n'est pas mort ? Mais tu lui as enfoncer ton talon dans la tempe ! J'ai vu le sang gicler de partout sur les murs. Y en avait partout ! C'était dégueulasse !! Tu as des bouts de cerveau collés sur ton talon et t'en mets plein sur mes pédales !!

Elle baisse le regard, alors qu'elle conduit toujours. Je retiens le volant. Elle rit et sourit.

- Fais gaffe pour cette nuit.

- Quoi ?

- Tu n'as pas repris ta veste.

Merde !

- OK. Donc ?

- Tu as des gousses d'ails et de l'eau bénite ?

Je la regarde. Elle éclate de rire.

- Tu connais l'humour ?

Elle pince ma joue.

- Lâche-moi.

On arrive chez moi. Elle sort de la voiture et m'embrasse la joue.

- Je viendrais te chercher, demain.

- À quelle heure ?

Elle me cligne de l'œil. Ça veut dire: "Soit prêt et tais-toi !" Elle ne donne jamais d'heures, ni d'endroit précis.

Je monte chez moi. Il faut que je nettoie les bouts de cerveau dans la voiture et il faut que je me soigne aussi.

Quand je redescends, je nettoie l'horreur. Niall arrête sa grosse voiture et descend. Je pose le torchon sur le seau remplie d'eau rougit par le sang.

- Qu'est-ce qui s'est passée ?

Je pose ma main sur ma lèvre.

- T'inquiète pas.

- Tu étais encore avec cette fille bizarre ?

- Ça ne te regarde pas.

- Avec Fiz, on l'a sent pas. Elle cache quelque chose. Elle n'est pas nette !

- Je sais, mais.... j'aime passé du temps avec elle !

- On est....

Il s'arrête de parler, puis prend le torchon et le relève. Merde !

- Est-ce que c'est ce que je crois que s'est ?

Quand il panique, il rajoute des mots.

Je prends le seau et le vide dans l'égout directement.

- Putain, mais qu'est-ce que.... Où est le corps ?

Je me tais.

- Harry, putain !

- Dans une maison abandonné, dans le centre de Londres.

- Dans le centre de Londres, en plus ! Putain ! Dépêche-toi !

- Ilestpasmort.

- Quoi ?

- Il n'est pas mort.

- T'es sûr ?

- Oui.

- Pourquoi, alors ?

- C'est un homophobe, alors.... euh.... voilà.

- Pfff ! Je ne te reconnais plus Harry.

C'est peut-être parce que je n'ai jamais été Harry !

Je baisse la tête.

- Tiens, tes cours.

- Merci. Il ne fallait pas.

- Reviens vers nous ! On est ta famille !

Il part. Ce qu'il a dit résonne en moi.

Oui, je sais....

Je rentre chez moi. Puis je me soigne. Je m'allonge, épuisé par ce combat et par tout ce qui se passe dans ma vie.

Je m'endors peu après 19h. Au cours de mon sommeil, je sens.... comme une présence avec moi.

Je sais que Louis vient parfois me voir pour me regarder dormir, mais il ne l'a plus fait après que cette fille soit entrée complètement dans ma vie.

Non, ce n'est pas Louis....

C'est....

J'entends un grognement, puis ça se rapproche de moi, et.... ça me touche.... La lèvre pour commencer, puis, mes bras.

J'ouvre les yeux, puis la lumière. Je crie, aussi fort que possible.

- Harry ? Harry ? Qu'est-ce qui se passe ?

Maman monte les escaliers en robe de chambre.

- C'est.... Je.... J'ai fais un cauchemar. Ce n'est rien. Pourquoi tu es debout ?

- J'étais en visio-conférence avec Robin.

- Ah, d'accord. Désolé de vous avoir déranger.

- On venait de raccroché quand tu as crié. Tu veux que je t'apporte quelque chose ?

- Non, c'est bon, je vais me recoucher.

- D'accord. Tu sais, mon chéri, tu ne devrais pas dormir la fenêtre ouverte. Il fait froid. Nous sommes en mars, je te le rappelle.

- Oui, oui.

Elle descend.

- Je ne l'avais pas ouverte.

Je regarde ma veste sur la petite table. Putain !

**

La brune regarde le garçon qui embrasse la jeune blonde. Elle croit rêvé, mais, non, elle ne rêve pas.

- Il a menti.

La douleur dans son ventre grossi et atteint son cœur.

Elle s'en va. Prenant le bus, elle rentre chez elle pour vomir ses tripes.

- Tu vas me le payer. Oh, je te le promets. Ça ne se passera pas comme ça.

Elle sort de sa chambre, puis elle va dans celle de sa voisine.

- Il faut que je te parle.

- Ça va ? Tu es toute pâle.

- Assieds-toi.

Elle obéit et s'assoit sur le lit. Elle lui raconte l'histoire. Elle est triste.

- Oui, je te le promets. Viens.

Elle ouvre ses petits bras et la brune se faufile dans les bras de sa jeune voisine de 13 ans, sa cadette.

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* Ne peut être ni vu, ni entendu par Louis.

** Quelque part dans l'espace temps !

Étrange, non ?

Que veux dire la brune à propos du prénom ?

Pourquoi cache-t-elle qui elle est ?

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Sam(i) 💚💙

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