24
Harry - POV's:
J'attends qu'ils partent. Je suis devant la porte. Je regarde ma montre. Encore cinq minutes. Merde !
Je ne peux plus attendre !
Je rentre sans toqué. Douze visages se tournent vers moi. Je ne sais plus ce que je dois dire.
Elle se lève. Son regard marron se pose avec douceur sur moi.
- Je..... Je suis d'accord.
- D'accord. Tu peux m'attendre devant mon bureau.
- Je..... Je......
Les visages me dévisagent. Je le fais et hoche la tête.
Je sors de la salle et attends devant son bureau.
Une minute !
Deux minutes !
Trois minutes !
Quatre......
La porte s'ouvre et la psy sort de la salle avec les douze autres personnes.
Elle longe le couloir jusqu'à moi en me faisant entré dans son bureau en premier.
- Tu as donc réf.....
- Je deviens fou !
- Assieds-toi et explique-moi pourquoi tu penses ça de toi, Harry ?
- Je parle avec Louis, enfin, j'invente dans ma tête, enfin, non, je.....
Je me racle la gorge.
- Je parle à Louis, sans avoir de réponses en retour. Et je fais une conversation comme ça. Ça dure depuis que sa mère croit que j'ai insulté Louis, alors que je parlais à Anton.
- Anton ?
- C'était sa double personnalité.
Elle hoche la tête un peu perdue.
- Anton était un homophobe et il méprisait ma relation avec Louis. Il lui a...... coupé les veines pour le tuer.
- Louis et toi, vous étiez donc.... ensemble ?
Allez, une autre homophobe !
- Je comprends pourquoi tu as voulu en finir avec la vie. Je me disais aussi: rejoindre juste un ami, n'était pas une réelle raison.
- Ma mère ne vous ne l'a pas dit ?
- Non. Elle pensait à ton bien-être en me cachant cette information, mais la thérapie que je t'avais prévu, au cas où tu venais et accepter, ne va pas marcher.
- Donc vous ne pouvez pas m'aider ?
- Bien sûr que je vais t'aider. Il faut juste une autre forme de thérapie.
- Vous allez me donner un traitement ?
- Non. J'aide, j'écoute, je rassure, je motive, mais je ne délivre aucune médicamentation.
- D'accord.
Je sais que c'est mal, ce que je fais. Je fais croire à ma mère que je prends mon traitement contre la dépression, mais je ne le prends pas.
- Alors, tu vas t'installer sur ce long fauteuil et tu vas me raconter comment tu as rencontrer Louis.
Je passe près de deux heures à lui raconter ma rencontre et mon histoire avec Louis. Bien sûr, j'ai évité les sujets choquants.
Quand je rentre à la maison, maman me crie dessus.
- Mais où étais-tu ? J'ai failli appeler la police !!
- J'étais au bureau de Jeanne.
- Jeanne ?
- La psychologue spécialisée dans le deuil. J'ai accepté la thérapie. J'ai besoin d'aide.
Ma mère a les yeux humides.
- Non, ne pleure pas.
- Mais je ne pleure pas, je suis contente pour toi.
- Et moi je suis désolé.
- Pourquoi ?
- Pour avoir été désagréable avec vous tous et de t'avoir crier dessus.
- Mais c'est normal, tu n'étais pas bien.
- Je ne le suis toujours pas. J'ai mal, là, dis-je en pointant mon cœur.
Elle pose la main sur mon cœur, mais je recule. Ça fait mal !
Mal à l'aise, je monte chez moi.
Je sens une main sur ma joue, qui me caresse et des lèvres se posaient sur ma joue.
- Tu vas être en retard à l'école.
- Pas encore.
- Tu n'aurais jamais dû jouer à la play, jusqu'à 1h du matin.
- Mais je voulais battre ton record à FIFA.
- Personne ne peut me battre !
- Ça va les chevilles ?
- Très bien et toi ? Oh, ça me fait pensé que je dois appeler Sam.
- Ah, oui, pour sa cheville, la pauvre. Elle n'a pas de chance. Heureusement que tu étais là pour la rattraper.
- Je suis l'homme de la situation !
- Bien sûr, Amandine, rigolais-je.
- Mh ?
- Non, rien. Tu sais, ne change rien à ce que tu es.
J'ouvre les yeux.
Je vois le vide autour de moi. Une larme coule de mon œil.
- Je t'aime.
- Je t'aime, pour toujours.
Il m'embrasse les lèvres.
- Allez, debout, marmotte.
Je pleure dans mon coussin.
(2 jours plus tard)
Je sens des lèvres sur ma joue.
- Harry, c'est l'heure.
- Quoi ?
- Jeanne. Tu te rappelles ?
- Mh. J'arrive.
Je dois revenir au lycée. Jeanne va m'accompagner pendant une semaine, pour me voir et m'évaluer pour me conseiller dans l'acceptation de mon deuil.
Maman m'a préparer des affaires qu'elle a prit de ma chambre.
Je n'y arrive pas !
Je suis bloqué face à cette porte. Je sens l'odeur du sang, rien que d'être devant et j'ai des haut-le-cœur parfois.
Je m'habille en cachant bien sur mes bras tatoués et mon torse. Je ferme la chemise jusqu'en haut et je descends.
Sur le comptoir de l'entrée, je vois les clefs de Louis. Je les caresse, surtout le jeton de supermarché qu'il avait gravé nos initiales dessus.
Je gonfle mon torse.
- C'est bon.
- Je suis fière de toi, dit maman en voulant me prendre dans ses bras.
Mais je me recule encore, cette fois-ci, alors elle m'embrasse sur la joue.
Nous sortons. J'entre dans sa petite voiture. On s'attache, puis on décolle.
Arrivés devant le lycée, je me sens paniqué. Je souffle plusieurs fois.
- Tu fais comme si je n'étais pas là. Prends ta journée normalement, comme un lundi normal.
- On..... Je vais dans les toilettes et j'attends la première sonnerie.
Elle hausse ses sourcils fin, mais ne fait rien.
- Plus on ne me voit pas, plus je suis tranquille.
Elle m'arrête soudain, une main sur la mienne. Je mets ma main dans ma poche de jean.
- Est-ce que....
Je baisse la tête.
- Et tes professeurs ?
- Je ne veux pas faire de vagues.
- Ne pas faire de vagues ? Qu'est-ce que ça veut dire ?
- Je suis six fois l'arrière petit-fils du Duc Styles.
- Oh ! Le constructeur, je vois. Et les élèves t'en veulent parce que tu es riche.
- Non. C'est parce que je suis gay, Jeanne.
Elle contracte sa mâchoire.
- Et personne ne fait rien ?
Je secoue la tête.
- Allons-y !
Je nous dirige vers les toilettes du premier, mais en entrant, je perds l'équilibre.
Jeanne me sort des toilettes.
- On va éviter cette routine. Tu ne veux pas aller retrouver tes amis ?
Je hoche la tête et nous ressortons du lycée. Je me dirige vers les barrières où sont entreposés les vélos et motos.
Je les vois tous là-bas. Ils rient et chahuentent comme si rien ne s'était passée.
Je me bloque. Niall se retourne et me sourit grandement.
- Tu n'es pas obligé, Harry.
- Ils agissent.... ils....
- Ils n'avaient pas la même relation que tu avais avec Louis. C'est un peu normal.
- Pas pour moi. Ils nous protégés contre les autres, maintenant, c'est comme l'année dernière quand j'ai assumé. J'étais plus que tout seul.
Ils approchent, je recule et pars. Mais Jeanne se met devant moi et me regarde dans les yeux.
- Ne m'oblige pas à te toucher, Harry.
Je baisse la tête.
- Hey, Hazza ?
- Hazza ?
- C'est un de mes surnoms.
Jeanne tend la main à tout le monde et se présente. Tout le monde est content que je me reprenne en main.
Pas moi !
Quand on me pose une question sur qui va être mon binôme de sciences, tout le monde fusillent des yeux, Niall. Ça me fait sourire. Ils pensent à moi, en fait.
La journée se passe..... Très bien ! Et je me sens mal, comme toujours.
Je quitte Samira et Zayn.
Ces deux-là, n'arrêtent pas de se bouffer du regard. Ils ont mêmes hésité à s'embrasser parce que j'étais là.
Mais quand on est partit avec Jeanne, Zayn l'a plaqué....
- Harry, dit la voix de Jeanne.
- Mh ?
- Tu souris.
- Je pense à Zayn et Samira.
Elle hausse les sourcils.
- J'espère que ça ira pour cette jeune fille.
- Pourquoi ?
- Ce Zayn m'a l'air d'un coureur de jupons et Samira me semble jeune, très jeune.
- Zayn a eu dix-neuf ans, il y a quelques jours. Samira a seize ans.
Nous passons devant le joli couple toujours plaqués contre le mur à se rouler des pelles. J'entends Liam leur crier de se prendre une chambre et Zayn lui fait un doigt d'honneur.
Je rentre chez moi. Je fais un petit bilan avec Jeanne.
Les jours suivant c'est pareil. Mais aujourd'hui, tout va de travers.
Zayn et Samira se disputent continuellement. Liam essaye de se rapprocher de Zayn. Et Niall a maigri.
On est entrain de manger, quand Samira repousse le bras possessif de Zayn dans son dos, parce qu'un camarade de classe de celle-ci lui a reluquer les fesses.
- Quoi ?
- Tais-toi, lui dit-elle.
Samira part énervée, avec son groupe d'amies.
Zayn est tendu.
La fin de journée ne se passe pas très bien. Zayn n'est pas heureux et Jeanne me l'avait dit que la lune de miel n'allait pas durée.
Quand je rentre chez moi, déposé par Jeanne, il y a un mec devant la porte.
- Vous cherchez quelqu'un ?
- Oui. Euh..... Je suis de l'entreprise Zausset. Je dois voir Mme Twist, mais il n'y a personne.
- On vous attend depuis presque quatre mois !
- J'étais en..... arrêt maladie. Je m'excuse.
- Entrez.
J'ouvre la porte plus grand.
- C'est un mur porteur, dit-il en regardant le mur de la cuisine.
- Oh, non, c'est en haut, en fait.
- Ah !
Nous montons. Après examen, il ne s'agit pas d'un mur porteur.
- J'avais raison, Louis.
- Pardon.
- Non, c'est rien, c'est.....
Je m'arrête de parler quand je rencontre son regard triste. Il prend sa malette et part sans rien dire.
WHAT THE FUCK LE TYPE ZARBI, ICI, LÀ ????
Après mes devoirs, j'ai la visite de Zayn. Il va mal. Il veut parler.
- Qu'est-ce qui se....
Il la sort. Je me lève.
- Wow ! Putain, Zayn !
- Elle est énorme ! Tu crois que Samira aimera ?
- Mais elle est trop jeune pour connaître.... ça, dis-je en la montrant.
- Oui, je sais, mais...... Je sais qu'elle est jeune, et innocente, mais moi j'en peux plus. Je suis...... surchargé !
- Range ça !
Il le fait. Je me rassois.
- Je suis sûr que t'en a jamais vu d'aussi grosse que celle-là ?
- Non ! Bordel ! T'es.... Dingue !
On parle de ça, puis je lui dis de faire comme il veut, mais de faire attention.
- Tu as déjà trompé Louis ?
Et là, je comprends où il veut en venir. Je le regarde choqué et énervé.
- Non, non, non ! T'es fou, toi, dit-il en clignant de l'œil.
- Zayn ? L'appelai-je.
- Quels jours avant qu'on ne se mettent ensemble, j'ai embrassé quelqu'un d'autre.
- Tu as aimé ?
- Non, dit-il en mentant.
- Zain !
- Oui, mais c'était une erreur.
- C'est Gigi, encore ?
- Non !
- Qui ?
- Je...... Bordel, je peux pas !
- Zayn !
- Louis.
Je souris, puis arrête quand il déglutit.
- Il..... Il.... m'a embrassé quelques jours avant qu'on aille décorés l'arbre de Noël au lycée, alors que le lycée était fermé. Tu sais comme on le fait chaque année.
Quoi !?
Qu'est-ce qu'il vient de dire, là ?
- C'était un accident. Il n'a pas....
- Dégage !
- Ha....
- Va-t-en ! Dégage ! Casse-toi ! Dégage !
Il le fait, mais il revient car il a oublié sa veste. Je l'attrape et la lui balance dans la tête.
- Harry, on ne voulait pas te le dire. Je n'aurais pas dû.... Mais tu m'as forcé à....
- T'es sourd ? Je t'ai dit de dégagé de chez moi !
Il part !
Oh, putain ! Oh, putain ! NON ! NON ! S'il vous plaît !
J'ai l'impression de ne plus respirer.
Quand je reprends conscience, Johannah me crie de partir.
Je sens mes joues me brûlaient. Je tourne la tête et voit l'inscription gravée.
"Louis William Tomlinson
24/12/1996-27/12/2015
Fils, Frère, Amour, Ami, dévoué.
Repose en paix."
- Je....
- Va-t-en !
- Louis, murmure Phoebe.
Je respire fort. Je fuis la pelouse. Je monte dans la voiture de Louis.
Comment est-ce que j'ai pu prendre les clefs et la voiture ?
- Elle.... Ils n'ont pas voulu m'écouter.
Pas de réponses.
- Pourquoi tu ne m'en as pas parlé avant ? J'aurais pu t'aider. Tu le sais, en plus.
Je soupire fortement.
- Ouais, c'est ça. Fais l'autruche, comme toujours. Pff !!
Je démarre. Il m'a trompé ! Je n'en reviens pas ! Je suis tellement énervé et je me contrôle, comme me l'a enseigné Jeanne. Je me concentre sur la route en écoutant mon rythme cardiaque, mais ça ne marche pas.
Vite !
Je sors de la voiture et je trace à l'appartement. Je cours.
Arrivé dans mon salon, je sors tout.
Je hurle !
Je m'assois sur le rebord de la table basse. Je chiale.... encore. J'entends des pas dans les escaliers et la voix inquiète de maman qui m'appelle. Je pousse un petit cri aiguë. Je n'arrive plus à parler.
Maman monte à mon étage.
- Harry ? Tu es blessé ? Je croyais que tu étais au lycée ?
Je relève la tête. Maman s'approche.
- Qu'est-ce qui ne va pas ? Quelqu'un t'a embêté ?
Je ne parle pas. Je pleure. Maman me prend dans les bras, mais je hurle. Je me lève et crie. Maman fuit l'appartement.
Je le vois. Je le prends dans ma main. Je commence à frapper sans faire attention à la douleur de mes bras, de mes mains.
Je pleure. Je hurle. Je pleure.
- Harry ? Harry !! Harry !!
Je tourne la tête.
Johannah.
Jeanne.
Fizzy.
Gemma.
Maman.
Elles me regardent toute choquées.
- Je te l'avais dis qu'il allait péter un câble en restant dans cet appartement.
- Gemma, la ferme !
Johannah regarde sa fille.
- C'est à cause de Louis.
Je la regarde.
- Oui, on était au courant avec Niall. On hésité à te le dire, mais Louis n'a pas voulu le faire. C'était une erreur.
- Il.... Il....
- Oui, je sais.
- Pourquoi ?
- Il se cherchait. Ce n'est pas de sa faute.
- De sa faute ? Je lui donne tout ! Tout ! Et il me poignarde.
Fizzy avance.
- Recule !!
Je brandis le marteau, oublié par l'ouvrier.
- Pourquoi.... Pourquoi ???
- Il....
- Pourquoi me faire du mal ? J'ai rien demandé, à personne ! J'en ai marre !! Je veux.... Je veux juste.... mourir !! Je ne veux plus rien sentir ! C'est trop demandé d'avoir la paix, ici !!?
Je hurle à la mort et m'effondre au sol en pleurant. Fizzy me touche, ça brûle, je gémis et crie.
Louis - POV's:
Ils sont dans la salle 7, pour le cours de sciences en laboratoire. Harry est tout seul à sa table.
D'ailleurs, il s'endort dessus. J'essaye de toucher ses boucles, mais je les transperces avec ma main.
- J'aimerais tellement te toucher, mon amour.
- Mh ?
- Tu vas baver sur ta feuille, bébé.
Je suis conscient qu'il ne peut pas m'entendre, ni me voir, mais j'aime lui parler. Ça me fait du bien.
Je le sens tendu, tout à coup. Il respire fort. Son visage se....
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Tout..... commence..... vraimmmmmment !
Verdict ?
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Sam(i) 💚💙
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