*

Aujourd'hui, je vais voir Louis.

Harry dort. Il est fatigué. Je regarde où est Louis.

- Tu nous manques !

Je dépose les fleurs.

- On s'occupe d'Harry, t'inquiète.

Je repars.

Louis - POV's: (le surlendemain)

Je le regarde pleuré, encore et encore. C'est triste, mais ça commence à me gonfler. Sérieusement !

J'ai envie de le prendre par le col de sa chemise et de le secouer pour qu'il arrête de pleurer, mais c'est impossible.

Je me couche près de lui. Il a encore dû avoir un souvenir de nos beaux moments passé ensemble.

Dès fois, je le vois sourire entrain de regarder un objet, une surface, la veste qu'il serre contre lui et renifle pour me sentir auprès de lui.

Ou bien il regarde ses mains, ses doigts qui m'ont touchés, m'ont donnés du plaisir, de la joie, de la peur.

De la peur parce qu'elles tenaient une lame de rasoir. Une volant de voiture. Quand il a voulu nous tuer sur la route.

C'est quelques jours après qu'il m'a révélé l'histoire de son accident.

~~~~~~~~~~~~Flashback~~~~~~~~~~~~~~

- Tu.... euh.....

- Ça ne va pas, bébé ?

- Si.... Non.

Je me rapproche de lui, lâchant ma tasse de thé sur le plateau du petit-déjeuner.

- Est-ce que tu m'en veux pour l'autre jour ?

- D'avoir dormi avec Zayn parce qu'il pleurait comme un bébé ? Non, amour, je te fais confiance, bébé.

- Non, erm... à propos de..... plutôt, ce jour-là.

- Oh. Non, pas vraiment. Je te comprends. On s'est foutu de nous, donc.....

- J'ai recommencé à me couper, quand je n'ai plus reçu de petits mots. J'ai cru que tu en avais assez de moi. Le dernier mot que j'ai eu été : "Je ne t'abandonnerais jamais. Je serais toujours là pour toi. Je t'aime." Quand tu m'as dit que ce n'était pas toi, mais Niall et Fizzy, mon cœur s'est refroidi. Il n'y avait plus cette chaleur que tu avais mise en moi. Il n'y avait plus rien. Il n'y avait plus..... toi. Je doutais de tes sentiments pour moi. Et comme le lundi, tu n'as rien dis, rien tenté, je me suis dis que j'avais raison, alors j'ai..... recommencé.

- Mon amour, je t'aime. Je t'aimerai toujours. Nous deux, on se l'est promis. À jamais. Oh !

- Quoi ?

- Et si on l'inscrivait ?

- Déjà que maman n'est pas trop d'accord avec le fait de se faire tatouer et de l'avoir à vie sur son corps, je ne pense pas qu'elle soit d'accord pour un autre. Le papillon l'a déjà fait hurler jusqu'au Bangladesh.

- Sur un truc dur, alors ?

Harry a le regard qui change.

- Tu peux être sérieux, deux secondes ?

Le visage d'Harry se ferme. Oops ! Puis il me saute dessus.

- Ça fait deux secondes, maintenant. Allez.

Il mord la peau de mon cou et mon pantalon de pyjama est baissé.

- Harry ?

- Mh ?

- On était entrain de parler sérieusement.

Il souffle.

- Tu veux éviter ?

Il gémit en oui. Je remonte mon pantalon de pyjama.

- C'est comme ça que t'a planté la voiture ?

Il se raidit et je masse ses épaules tendues.

- Z-Zayn avait rencontré ma mère au supermarché. Il lui a demandé de mes nouvelles parce que je ne répondais à aucun de ses messages, ni appels, ce qui était faux. Il a balancé mon numéro dans un forum pour gay..... BDSM. Avec une photo trafiqué de moi. J'ai.... pris ma voiture et j'ai foncé à la grande route près des sous-bois. J'ai sauté de la voiture en marche, en m'accrochant à la portière. Je l'ai prise avec moi.

Il regarde le plafond, une main sur le front.

- Un touriste qui passait par là a vu ma voiture encastré dans un arbre de la forêt, à côté de la route. Et moi, j'étais sous la portière qui s'était retourné quand j'ai roulé sur la route. J'ai eu des griffures sur la joue droite, les bras, les coudes et un peu les jambes.

Il tourne la tête vers moi, il est craintif. Je me colle à lui et lui embrasse les cheveux.

~~~~~~~~~Fin Flashback~~~~~~~~~~~~

Il pleure dans la couverture. Il se redresse sur le canapé, je me redresse aussi.

Il se lève du canapé et descend les escaliers.

Sa mère et sa sœur son entrain de manger. Anne lui sourit.

- J'ai fait du.....

- Je vais au cimetière.

- Tu veux que je t'accompagne ?

- Non.

- Mais il fait froid, mon chéri.

- Je vais juste lui dire que je le déteste et je reviens.

- Euh.....

- Harry, non, ne me fais pas ça ! Je t'aime !

Il part. Je le suis, triste. En dix minutes, il est au cimetière. J'ai peur de ce qu'il va me dire. Il a une démarche assurée, détendue. Il se grandit, se redresse, bombe le torse. Il trace la pelouse.

- Espèce de connard ! Salaud ! Tu as bousiller ma vie ! Tu as brisé mon cœur ! Tu as brisé mon avenir !

Je pleure.

- J'ai toujours su que tu tenterais quelque chose contre nous !

Hein !?

- Je le savais qu'il allait se passer quelque chose. Je le sentais. J'étais trop aveuglé par mon amour.

Est-ce qu'il est entrain de....

- Anton, si t'avait été une vraie personne, je t'aurais tuer de mes propres mains ! Tu as tué mon amour ! Tu lui as ôté la vie ! Tu crois que t'a gagné, mais tu n'as rien gagné ! Parce que s'il n'y a plus de Louis, il n'y a plus d'Anton ! Il n'y a plus de Louis, à cause de toi !

Je souris. Ce n'est pas moi qu'il déteste, c'est Anton !

- Je te déteste ! Je te déteste du plus profond de mon cœur !

- Dégage de la tombe de mon fils !

On se retourne en même temps vers ma mère, accompagné d'un homme, qui est le voisin d'en face, Daniel, tenant un bouquet de fleurs, garni de plusieurs sortes de fleurs différentes.

- Je.....

- Va-t-en !

Harry déglutit, il part, les larmes aux yeux.

- Il ne parlait pas à moi. Mais bon sang, réfléchis-toi aussi !

J'entends un grand coup de frein, qui vient de tout prêt.

- Harry !

Ils se retournent, mais ne bougent pas. Je souffle en les regardant. Je disparais et apparais au coin de la rue du cimetière.

Harry est parterre, une voiture est en travers de la route. Une fille brune aux cheveux court le tient dans ses bras.

J'apparais à côté d'eux. Harry se débat. La fille le lâche. Il s'enfuit en courant.

Le mec remonte dans sa voiture. Je suis à Harry, jusqu'à l'appartement.

Il rentre et s'affaisse contre la porte. Je m'assois à côté de lui. Il pleure en frottant ses mains sur son visage et de murmurer continuellement, qu'il m'aime.

Anne arrive en entendant les pleurs de son fils.

- Harry.....

Il s'en va en criant qu'il ne veut pas de pitié.

Harry s'écroule sur le canapé en pleurant. Je me couche à côté de lui. Je me serre contre lui, en cuillère.

(1 semaine plus tard)

Harry ne va pas mieux. Il n'arrête pas de pleurer. Ses yeux sont gros et tout rouge. Il ne fait plus que murmuré mon prénom continuellement.

Anne monte à l'appartement. Elle est nerveuse.

- Mon chéri ?

- Je veux voir personne, dit-il en reniflant.

Elle regarde derrière elle et hoche la tête.

- Harry, ça ne peut plus durer !

Harry se relève et regarde sa mère.

- Il faut que tout ça cesse. J'ai fait appel à une psychologue du deuil, comme tu ne veux plus voir le Dr Edna.

Anne se pousse de l'entrée et une jeune femme.....

Oh, c'est la jeune femme du trottoir.

Elle sourit, puis affiche un visage triste. Elle se rappelle qu'il a voulu se suicider sous les roues d'une voiture.

Harry soupire en fermant les yeux. Anne les regarde, tour à tour.

- Vous vous connaissez ?

- Non, pas vraiment. Harry est.... tombé du trottoir, je l'ai aidé à se relevé, l'autre jour.

- Pourquoi tu ne me l'as pas dit ? Tu t'es blessé ?

- Non, dit-il en reprenant sa main.

Anne regarde la psy. Elle pince ses lèvres, puis elle lui hoche la tête. Anne s'en va.

- Donc, c'était pour ça, la tentative. Oh, Harry.....

- Je ne veux pas de putain de pitié !

- Harry, je te comprends.

- Non ! Personne ne comprend ! Allez vous-en !

- D'accord. Si tu as besoin de parler, voici, mon numéro. Tu peux m'appeler à toute heures de la nuit, comme du jour.

Elle part en lui laissant une carte sur la table basse du canapé.

- Louis aurait voulu que tu avances dans la vie, j'en suis sûre.

Elle s'en va, elle aussi. Harry murmure encore et toujours qu'ils ne sont pas moi et qu'ils ne savent pas.

- C'est vrai. Je veux que tu avances, petit à petit, tu réapprendras à vivre, sans moi. Je t'aime, Harry.

Il regarde le plafond.

- Je t'aime.

Je souris et j'effleure sa joue. Il se recouche, en me transperçant.

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* Ne peux pas être vu par Louis !

Bientôt, ça va bouger !

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Sam(i) 💚💙