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Harry - POV's:

- Hey, gros dormeur ? On va être en retard.

- Et si on n'allait pas en cours ?

- Ta mère et la mienne vont gueulés ! Tu sais, elle reçoit encore mes bulletins.

- Mais je suis trop bien là. En plus, quand tu t'écartes, j'ai froid.

- Mmh.

Il me mord l'épaule et je sens ses doigts jouaient avec ma raie.

- Stop.

Il arrête, puis il recommence et je le sens à l'intérieur.

- Harry ?

Je ne veux pas répondre.

- Harry ?

Je souffle. J'ouvre les yeux.

- Quoi ?

- C'est la rentrée, aujourd'hui. Tu veux y aller où j'appelle pour dire que tu es malade ?

- Je ne suis pas malade.

Maman reste dans l'entrée du salon.

Euh.... t'a rêvé que ton copain, qui est mort, te doigté ! Tu es complètement malade !!

Je ferme les yeux.

- Ouais, je suis malade.

Maman part.

Interne-moi, pensai-je.

Je remets la couverture sur moi, mais elle m'est enlevé, quelques minutes plus tard.

- Maman !

- Non, je n'ai pas de vagin !

J'ouvre les yeux sur Zayn, debout, devant le canapé.

Je souffle.

- Coucou. Allez, lève-toi !

- Laisse-moi.

- Louis aurait voulu que tu avances.

- T'es pas lui, tu peux pas savoir.

- Et qu'est-ce qu'il aurait voulu ?

- Baisé.

- Autre chose ?

- Une pipe pendant le petit-déj.

- Autre chose que du sexe ? Et que je puisse faire pour toi ?

- Tue-moi.

- Harry.....

- Louis était la lumière de ma vie. Si ta petite copine disparaissait, qu'est-ce que tu penses qu'elle te dirait de faire ?

- Que je ne me laisse pas abattre, que j'avance.

- Avancer ? Comme dans oublier, retrouver l'amour ou faire comme s'il n'avait jamais existé ?

- Je n'ai jamais dis ça ! Louis sera toujours avec toi, ici.

Je tape sa main qui touche ma poitrine.

- Plus personnes ne me touchera, c'est clair !

Zayn me regarde, triste. Il part quelques secondes après.

- Je t'apporterai les devoirs.

(1 semaine plus tard)

- Et si on abattait ce mur ? T'en penses quoi ?

Il regarde le mur. Il hausse des épaules.

- Il faut demander l'autorisation au propriétaire, non ?

- C'est ma mère. Elle n'a pas fait que l'acheter. L'ancien proprio était trop vieux pour habitait dans ce grand appartement.

Je prends mon portable. J'appelle ma mère.

*- Oui, mon chéri ?

- Je voudrais abattre le mur devant la salle à manger qui coupe le salon. T'es d'accord ?

*- Je vais appeler l'entreprise qui s'occupe du Manoir. C'est peut-être un mur fondateur.

- Oh. Merci quand même.

*- De rien, mon chéri.

- Alors ?

- C'est peut-être un mur fondateur. Elle va faire venir l'entreprise qui s'occupe de la rénovation du Manoir.

- Ah.

Je le regarde.

- Prends-moi contre le mur.

- À vos ordres, Chef.

J'essuie une larme. Je referme la couverture sur moi.

C'était un excellent jour. Ça faisait deux semaines qu'on avait emménagé et deux jours qu'on l'avait fait.... Vraiment fait.

- Hazzy ?

Putain !

- J'ai amené Liam et Niall avec moi.

Je ne réponds pas et reste sous ma couverture.

Ils restent à parler pendant une heure. Je regarde le plafond, le mur, mes doigts, la table, la télé et le cadre photo de Louis et moi, mais jamais un regard vers eux.

Ils respirent le bonheur et je n'ai pas envie de le voir.

Ils partent enfin et je peux me rendormir.

(Le lendemain)

Je suis arrosé.

- Hey !!

- Debout !

Je m'assois.

- Bordel, le canapé a la forme de ton corps.

- Qu'est-ce que tu fais là ?

- Je suis venue t'aider.

- À quoi faire ?

- Louis est venu me voir cette nuit. Il veut que je t'aide.

- Quoi ?

- Je le sentais si.... reposé, si calme.

- Quoi ?

- Appelle Niall, il te le confirmera. Louis est toujours là.

- Pourquoi ?

- Je ne sais pas. Il n'a pas parlé, il était juste là, à me regarder.

- Vous êtes des tarés !

- Oui, si tu veux. Allez, debout. À la douche. Tu pues le fauve.

Je reste assis sur le canapé.

- Ne me force pas à aller prendre un gant et te faire la toilette, moi-même.

Elle a un regard sérieux. J'obtempère. Je me souviens de Louis qui disait qu'il valait mieux faire ce que disait sa sœur plutôt que de la contrarié.

Je vais à la douche. C'est vrai que je pue, mais j'en ai que faire.

Louis ne me sentiras plus.

Quand je me regarde dans la glace, après la douche, je me remémore la première fois où on l'a fait, ici. Je me revois les deux mains posés sur le lavabo. La sensation de Louis en moi et cette chaleur qui enveloppé mon cœur.

Il n'y a plus rien, plus de sensation miracle, plus de chaleur, plus.....

- Rien !

Je donne un coup dans le miroir, il se brise. Je saigne.

Ma respiration se bloque quand je vois le sang coulé dans le lavabo.

Je revois le lit. Je revois Louis. Je le revois étendu, sans vie, ses bras ensanglantés, le regard terne, lointain, sans brillance.

Je sens des mains sur moi. Je me débat.

Non, ne me touchez pas ! Je ne veux pas ! Arrêtez ! Stop !

- Harry ! Harry ! Regarde-moi ! Regarde mes yeux. Calme-toi. Suis mon rythme.

J'entends des claquements de doigts. Ils sont lent. Je les reconnais. C'est des battements de cœur.

Il faisait pareil, quand j'avais une crise de panique.

Je regarde Fizzy.

- C'est moi qui ai appris à Louis, à se calmer. Allez, viens, sortons.

Elle me soigne la main. Je me suis ouvert sans gravité.

Dommage !

Elle me dirige vers la chambre, mais je m'arrête.

Je ne peux pas ! Je ne peux pas !

Fizzy le sent. Elle ouvre la chambre, je pars m'asseoir sur le canapé en peignoir.

Fizzy revient avec des vêtements à moi. Je vais dans la salle à manger pour me changer. Je reviens dans le salon.

Les volets et fenêtres sont toutes ouvertes pour laisser entrer un peu plus de lumières et renouveler l'air de la pièce. Fizzy revient de la salle de bain.

- Je t'ai lancé une machine. Tu n'auras plus qu'à la vidé et l'étendre.

- Tu n'avais pas à faire ça.

- Allez, viens, dit-elle en souriant.

- Quoi ? Non ! Je ne veux pas sortir !

Elle tend sa main

- Le temps de prendre l'air. Il faut que tu sortes. Tu es as besoin.

Je prends sa main dans la mienne.

- D'accord, capitulai-je.

Une fois dehors, je sens le froid de janvier agressé ma peau.

J'ai beau porté un pull noir et un pantalon en coton, j'ai froid.

- Il fait froid, rouspétai-je.

- C'est l'hiver et on est à Londres, c'est normal.

- Où tu veux m'emmener ?

- Tu lui manques.

- À qui ?

- Tais-toi et avance !

Je me fais et me laisse entrer par Fizzy. Quand je vois la rue qu'elle prend, je me stoppe, net.

- S'il te plaît, Harry.

- J'y arrive pas. Arrête !

Je lâche sa main et me retourne.

- Je peux pas. Laisse-moi tranquille, maintenant.

- Mais Louis.....

- Félicité, je n'ai pas envie de te crier dessus, mais s'il te plaît, lâche-moi. Je peux pas y aller.

- Il faut que tu le fasses.

- Pourquoi t'es pas triste ?

- Louis m'a dit, un jour que si il lui arrivait quelque chose à cause d'Anton, je devais être forte avec toute ma famille, alors je prends le contrôle sur mes émotions et je fais ce qu'il m'a dit.

Je secoue la tête.

Moi, je ne peux pas !

Je rentre chez moi. Je n'en peux plus. Fizzy me dit de rester fort.

Je respire l'air de dehors dans le salon. Je ferme les fenêtres et m'installe sur l'autre canapé. L'autre est mouillé.

Je vois le courrier empiler sur la petite table. Je souffle et le prends.

Carte de vœux, carte de vœux, carte de vœux, factures, pubs, factures, cartes de vœux...... Une lettre du lycée adressé à Louis.

C'est quoi ça ?

Je l'ouvre.

- Quoi ?

Je me lève. Je prends les clefs de voiture de Dad à l'entrée du premier appartement. Je fonce au lycée.

Je fais un dérapage et me gare en travers du trottoir du lycée. Je sors de la voiture et fonce dans l'établissement. On me regarde.

J'en ai rien à foutre !

J'entre dans la vie scolaire. La standardiste me sourit.

- C'est quoi ça ?

Je claque la lettre sur le comptoir.

- C'est un récapitulatif de vos absences. Il faut que vous les ju......

- Ce n'est pas les miens. Celui à qui vous les envoyer est mort.

- Oh, je suis désolée pour votre frère. Je suis nouvelle, je dé.....

- Ce n'était pas mon frère, mais mon compagnon.

- Je suis vraiment désolée pour votre perte. Toutes mes.....

- Arrêtez de m'envoyer ses bulletins d'absences, il ne reviendra pas.

- Oui, je suis désolée.

- Bien !

Je pars de la vie scolaire. Je croise les autres. Ils sont devant le casier de Louis.

Une gerbe de fleurs, des bougies, des petits mots et une photo est installé au pieds de son casier.

Niall tourne la tête vers moi et me sourit. Ils s'approchent de moi.

Je pars. Je sens que je vais craquer. Je démarre en vitesse. Je roule sans savoir où est-ce que je vais.

Puis je m'arrête. Je suis devant. Je sors de la voiture et je marche.

(Musique à mettre 🎶)

Je marche doucement. Me rappelant tous les bons souvenirs avec Louis.

Nos rires. Nos sourires. Nos joies. Nos peines. Nos douleurs. Nos disputes. Même si elle ne sont pas un très bon souvenir, elles font partient de notre histoire.

Je m'écroule sur la terre et je lâche mes larmes.

Je pleure. Je crie. Je tape du poing sur la terre.

Il se met à pleuvoir.

La terre devient de la boue. Mes vêtements se mouillent.

Je crie ma douleur.

J'ai mal à la gorge.

Je m'endors, épuisé.

Je me réveille, à cause de la forte pluie qui s'abat sur moi.

Je me lève. Mes vêtements sont imbibés d'eau.

Je marche vers la rue. Puis je le vois.

Je m'approche de lui et le touche.

Je retrace avec mes doigts, les lettres que nous avons gravés.

"H + L
=
Lover Forever"

Je le regarde faire, puis il me le passe et ainsi de suite. Nous gravons une lettre chacun.

Je forme le cœur qui englobe l'inscription.

- Oh, on aurait pu mettre "And Always" !

- Oui. Attends, on va le faire sur cet arbre, là.

On y va. Je plante mon couteau.

- Hé ! Vous, là-bas !

On regarde le gardien du cimetière qui court avec son gros chien, vers nous.

On rit et s'enfuit.

J'ai oublié mon couteau, mais je m'en fous. On l'a quand même gravé.

Le souvenir de son sourire s'estompe.

Je m'écroule au sol. Je pleure. J'ai mal. Je crie. J'ai froid. Je m'évanouie de fatigue.

(Fin musique)

Je me sens être porté. J'entends des voix. On me touche.

Je me débats. Je gémis. J'ai mal à la gorge. J'ai froid.

- Non, pas dans la chambre, dit une voix douce.

J'ai encore plus froid, maintenant et je sens deux mains sur mes bras, puis encore deux autres dans mon dos. J'entends des bruits de cliquetis..... familiers.

On ouvre ma ceinture !

Je me débats fortement.

- Chut, c'est maman. Tout va bien.

- Non ! Pas toucher. Non ! Veux pas. Veux Louis.....

- Mon bébé......

Elle renifle. Je me dégage de leurs mains, je roule. Je suis tout mouillé, mais j'en ai rien à foutre. Je pleure dans la veste de sport de Louis.

Zayn, Liam et ma mère partent.

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Harry est triste, mais quelque chose va arriver. Ça risque de devenir intense !

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Sam(i) 💚💙

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