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Harry - POV's:
Quatre mois auparavant:
Je me réveille au chant de mon radio réveil, je le fracasse avec le poing sur la table de nuit.
Aujourd'hui c'est la rentrée, et je n'ai pas envie d'y aller. "Salut, le PD", "Tu t'es bien fait fourré pendant les vacances ?", "Alors pas trop mal au cul?", "Tapette !", "Pourquoi t'existe ?".
Généralement, ce sont ces phrases qui reviennent le plus souvent. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que je ne l'ai jamais fait. Enfin si, mais je ne me suis jamais fait "fourré" et ce n'est pas demain la veille que je vais commencer.
- HARRY, DÉPÊCHE-TOI ! TU VAS ÊTRE EN RETARD! ET C'EST LA RENTRÉE !!!
La voix de ma mère résonne encore d'en bas. Ma mère a été la première à qui je l'ai dis, puis mon paternel, (grave erreur), puis mon beau-père et enfin ma sœur, mais apparemment, elle l'a su avant moi.
Je me rappelle de mon coming-out auprès d'elle.
‹‹ - Dès que t'es né, j'ai su que tu allais en sucer des..... sucettes.... en forme de bites. ››
Gemma a toujours eu un certain tact pour l'humour graveleux. Elle a du hérité ça de son père. Ah oui, je n'ai pas le droit de dire, mon père, papa, notre père. J'ai perdu ce droit quand j'ai décidé d'être gay.
Je ne l'ai pas décidé !
Je me suis toujours trouvé différent des autres. J'aimais regardé les bodybuilders à la télé. J'aimais la façon dont ils étalés l'huile sur leurs muscles. J'ai vraiment su que j'étais gay quand je me suis pris à rêvé entrer dans un vestiaire de sportif bodybuilders et d'en voir certains qui s'embrassaient.
Et puis, j'ai vu ce mec à la bibliothèque du lycée et j'ai su que nous allions baiser comme des fous, dans les rayonnages entre l'histoire quantique et les langues étrangères. Mais il s'est avéré qu'il était hétéro.
J'ai "laissé" tomber quand j'ai vu sa punk de petite-amie arrivée et lui dévoré la bouche. Bouche que j'aurais adoré voir autour de ma grosse....
- HAROLD !!!
- C'EST BON, JE ME LÈVE !!!
Pas besoin d'ameuter tout le quartier, non plus....
Je me lève, prends ma douche, m'habille, attache mes cheveux bouclés avec un bandana aux couleurs de l'Amérique.
Je fais rapidement mon sac et descends le déposer à l'entrée. J'entre dans la cuisine.
Gemma est déjà installée à sa chaise, la tête dans son portable avec un grand sourire.
- Salut, le bouclé. Arrête de faire crier maman, steuplaît, j'arrive pas à suivre ce que je lis.
- Oh, désolée, chère demoiselle. Veuillez accepter mes sincères excuses.
- Tiens.
Je regarde le plateau qu'elle me tient. Euh, mais c'est quoi ces trucs ?
- Tais-toi et mange. C'est moi qui les ai faits. Je les ai fourrées à la fraise, dit-elle comme si elle m'avait entendu.
- C'est à la banane que je préfère, chère sœur.
- On se demande bien pourquoi, dit-elle innocemment.
- Espèce de....
- HARRR.... Ah, tu es là. Bonjour, mon chéri.
Je grogne un bonjour, qu'elle m'embrasse la joue, tout en mangeant mon bout de pain de la veille, trempé dans mon chocolat au lait. Maman me propose les chaussons à la fraise de Gemma, mais je refuse gentiment.
Je m'apprête à partir quand maman me coince à l'entrée. Elle a un visage concerné. Et c'est reparti....
- Si il y a un seul problème, tu m'appelles. Ou tu me fais appeler et on rentre à la maison. D'accord ?
- Maman, c'est bon, je gère.
- Je ne veux pas te retrouver comme la dernière fois, mon chéri. Comprends-moi !
- Oui, très bien.
J'embrasse ma mère et ouvre la porte. Je ne regarde pas le palier et trace dans la cour, jusqu'à la route, sans respirer.
Juste un mois avant la fin des cours, le plus homophobes des étudiants de mon lycée, m'a tabasser, juste devant chez moi. J'ai eu trois semaines d'hôpital.
J'ai pu passer mes examens et j'ai pu passer la classe supérieure. Je suis en terminale. Je vise la fac d'art l'année prochaine. J'adore la photo. Et en faire surtout. Mais je n'aime pas être le modèle. Je ne suis pas assez beau pour faire rugir l'objectif, plutôt le dérégler.
Je trace à l'arrêt de bus et tombe nez à nez avec mon ex-meilleur ami.
Il ne me regarde pas, il est focalisé sur sa feuille qu'il rempli de dessins. Il est doué pour faire ça.
Pour frapper aussi....
Une douleur monstrueuse me vient au ventre et au cœur. Je n'oublierai jamais ce jour.
‹‹ - Arrête, je t'en prie ! Je ne te regardais pas ! Arrête ! Zayn !! ››
- Tu ferais mieux de regarder le sol, si tu ne veux pas perdre des dents, Styles !
J'obéis et regarde mes pieds. Trois minutes plus tard, le bus arrive. Je monte et va tout de suite derrière le conducteur. Je ne suis pas autorisé à passer à l'arrière du bus. Règle de monsieur Malik.
Avant, j'étais un gars qu'on respecté, maintenant que j'ai affirmé mon homosexualité, je ne suis plus rien.
Après mon hospitalisation, je suis entré en dépression et..... j'ai fait l'impenssable.
Ma mère m'a retrouvé à temps. On est aller à l'hôpital, mais ce n'était pas profond. Je l'avais mal fait, comme tout ce que je fais, d'ailleurs.
Mais qui dit tentative de suicide, dit rendez-vous avec le psychiatre. Je lui ai dit la vérité et elle m'a consoler.
J'ai pleuré et quand je me suis relevé de cet état merdique, elle m'a tapé sur l'épaule et a hoché la tête.
Quand je suis sortie de son bureau, j'ai croisé mon crush, il attendait. J'ai cru que c'était pour lui, mais j'ai vu sa petite-amie punk arrivée. J'ai su que c'était pour elle qu'il était là. Déjà, pleins de bruits courraient sur elle. Mais elle, elle le fait pour le fun.
Pfff ! Pauvre fille !
Arrivés au lycée, tout le monde descend, j'attends que tout le monde partent pour descendre à mon tour. Règle de monsieur Malik !
Je baisse la tête quand je vois Zayn me regardé. Je trace. De plus, je déteste arrivé en retard en cours.
La cloche sonne, je regarde les noms pour les classes de terminale B6.
Yes ! Je suis avec Niall. C'est mon ami. Il est irlandais et croit que toute la bouffe du monde lui appartient. Et il ne prend même pas un gramme. Moi, je mange UNE frite, je prends cinq kilos.
L'année dernière, nous n'étions pas dans la même classe. Il avait fini les cours plusieurs jours avant moi et il était parti rejoindre toute sa famille en Irlande.
Je descends et.... je tombe sur le nom de Zayn. Non, pas encore ! Pfff !!!! Je descends et je suis heureux de trouver le nom de mon ami, Payno. Liam Payne. Je descends encore et là..... Dieu existe ???
- YESSSSSSS !!!!!
Je me racle la gorge et sourit en regardant la liste.
- Quelque chose ne va pas, Styles ?
- Je vais pouvoir mater ton cul toute l'année, Malik, dis-je avec le sourire.
Son sourire tombe et ses yeux me fusillent comme des armes à feu. Il s'avance dangereusement de moi et je me tire avant de me faire frapper.
Heureusement que Zayn se prend un joueur de lacrosse dans l'épaule et s'embrouille avec lui, que je me réfugie dans les toilettes.
Les lumières sont éteintes, il ne me trouvera pas, ici. Je m'adosse à la porte et souffle. Je l'entends gueuler mon nom dans les couloirs.
Merde !
Je fonce dans le premier toilette que je vois, je ferme la porte et attends.
J'entends la porte s'ouvrir. Elle se referme deux secondes plus tard. Et il gueule encore mon nom.
Ouf !
Je me retourne prêt à m'asseoir sur le toilette quand je vois deux yeux bleus me regardaient.
- Oh ! Salut !
- Dégage !
- Euh....
- Dégage, le PD !
Merde ! Je hoche la tête et sors du toilette, je sors aussi des toilettes.
Pourquoi ?
Je me dépêche d'aller à mon casier. Je regarde ma montre. Cinq minutes ! Je déteste être en retard. Je dépose ce qui est trop lourd dans mon casier. De toute façon, je vais devoir les reprendre, je n'ai pas encore mon emploi du temps.
Je regarde à droite et à gauche et je fonce à la salle des terminales B6.
2013 ? 2013 ? 2013 ? 2013 !
Je m'installe devant, la cloche sonne pour signifier aux élèves qu'il faut aller en cours.
Le prof arrive, il me sourit et ouvre la porte. La classe se rempli en brouhaha.
Je retrouve mes deux amis. Malheureusement, Zayn arrive essouffler et il me fusille du regard.
Sa petite amie, qui était la mienne avant, enfin, meilleure amie, hein, pas, non.... Elle lui tend son sac et me regarde avec tristesse. Elle me mime un ‹‹ désolée ››, avant de laisser s'asseoir Zayn à sa place et de prendre la sienne à ses côtés.
Zayn, toujours essouffler, me fusille des yeux. Il me mime qu'il me tranche la gorge et ‹‹ après le cours ››.
Oh, oh ! J'aurais mieux fais de me taire, en fait.
La porte se ferme dans un claquement qui fait sursauté les deux premiers rangs. Ce prof adore faire ça à chaque rentrée. Puis elle se réouvre pour laisser entré.....
Il regarde pour voir où est-ce qu'il y a de la place.
Une place à côté de moi est libre. Le prof lui signifie, il reste droit, puis souffle en levant les yeux au ciel. Il s'approche, s'installe et décolle sa table de la mienne pour s'éloigner. Ce qui créée un moment de rire pour toute la classe, sauf mes deux amis, à ma droite, Niall et Liam et Perrie, deux rangs derrière moi.
-- Détesté par son meilleur ami homophobe !
-- Détesté par son crush hétéro homophobe !
Quand est-ce que je meurs ?
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Ciouciou 😁😁
Je sais que ça fait longtemps que vous attendez un update et bien voilà 😊😊
Sam(i) 💚💙
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