13
Louis - POV's:
C'est à ne rien comprendre !
Pourquoi a-t-il fait ça ?
La sonnerie retentit. Les élèves commencent à arriver. Perrie s'est calmée.
Quand Niall arrive avec Liam, il ne me regarde pas. J'ai dû lui faire du mal.
Niall est un gars sympa et il est très marrant.
Liam a l'air énervé.
- Il fout quoi le prof, putain ?
Un pion arrive.
- Votre prof est malade. Il vous a laissé un travail à faire. Allez en permanence. Et Payne arrêtez de crier, il y a des cours.
Quand on arrive en classe de perme, c'est......
- C'est quoi cette photo que t'a...... On dirait que tu n'as pas dormi de la nuit. Où est Harry ?
- Jamais plus de sushis !
Harry passe la porte.
- Je t'avais bien dis qu'ils étaient pas frais. Tu as voulu les bouffer quand même, lui répond Zayn.
- Salut, dit-il à l'encontre de Niall, Liam et Perrie.
Il ne me regarde pas. OK !
Tu avais dis que tu ne m'abandonnerais jamais !
Et tu le fais !
Il se met à côté de Zayn. Zayn regarde Harry, il lève la main.
On craint qu'il frappe Harry, mais en fait, il replace une boucle de ses cheveux dans son bandana blanc. Je vois une tache rouge sur le tissu.
Merde ! Il a saigné de la tête à cause de moi, car je l'ai poussé pour ne pas le frapper. Il a tapé sa tête sur le coin de la table.
Je crois que je vais être malade.
Je me lève et cours aux toilettes. Je vomis.
Putain !
Il aurait pu mourir ! Ou un traumatisme crânien !
Putain !
Je fais du mal à tous les gens qui veulent m'aider.
J'ai compris qu'il ne voulait plus me voir.
Alors je vais accepté. Accepté ce qui m'arrive. Me battre seul contre Anton. Si je mêle les gens qui compte pour moi. Il va leur faire du mal. Je vais m'éloigner, c'est mieux.
Dès ce soir, je prends un vol pour la France. Ma première copine à déménagé là-bas avec ses meilleures amies pour le goût de l'aventure.
Aller dans un pays sans parler la langue du pays.
Elles sont folles. Surtout elle !
Qu'est-ce qu'on s'amusait bien avec elle, à Doncaster !
Elle a été là première au courant pour Anton. Et la première à l'avoir fait partir, aussi.
Je vais à l'infirmerie et demande un papier de dispense pour cet après-midi. L'infirmière me le donne sans faire attention à ma mauvaise mine.
Je reviens en permanence.
C'est le chaos !
Zayn frappe Khan au sol.
- Zain !
À peine a-t-il dit son vrai prénom qu'il s'arrête. Harry emporte Zayn dehors que Khan, gémit, au sol. Personne ne prête attention à lui, ni le pion qui écoute, je ne sais quoi, écouteurs aux oreilles, bougeant sa tête au rythme de sa musique et murmurant des paroles en..... Coréen.
- Vis juste comme tu le souhaites, ta vie t'appartient,
Ne te force pas trop, n'importe qui peut échouer,
Tout le monde dit La la la la la (La la la la la) ,
Dites La la la la la (La la la la la),
Levez vos mains en l'air, faites du bruit, mettez le feu,
Y'a le feu ici,
Foutez le feu Bow wow wow,
Foutez le feu Bow wow wow.
Okay !
Au moins, si le lycée prend feu, on sait vers qui se tournait.
Harry et Zayn reviennent avant que la sonnerie annonce la fin de la matinée. Ils ont des sandwichs dans les mains.
Je reste à l'écart quand je vois Lottie et Fizzy dans la cafèt.
Fizzy s'amuse avec Niall et son groupe d'amies.
Lottie est avec ses amies.
Liam est avec une grande brune qui lui bouffe la bouche, sans ménagement.
Je comprends que je n'ai pas ma place, je m'en vais.
Je vais sur le terrain de sport, mais je trouve Harry et Zayn qui parlent et mangent tranquillement.
Zayn est à priori revenu avec Perrie.
Je vais dans mes toilettes.
Je n'ai aucuns messages, aucuns appels de personne. Même pas d'Harry, que je viens tout juste d'appeler.
Je l'ai trop souvent appelé que j'ai saturé sa messagerie vocale.
Je descends parce que ça va sonner.
Je reste à l'écart, là aussi. Harry est toujours avec Zayn et Perrie.
On peut partir une heure avant puisque Bruher est toujours absent.
Je pars vers ma voiture que je vois Zayn et Harry se tenir très proche.
Zayn fume sa cigarette que Harry essayé de la lui enlever de la bouche. Zayn souffle sur Harry et l'embrasse sur la joue. Harry sourit, heureux.
Je voudrais que ça soit moi qui le fasse sourire et rire comme ça.
Je pars. Je retourne à la planque. Quand je rentre, je vois que les deux sacs que j'avais laissé là, sont ouverts et j'entends des voix à l'étage.
Ça parle de drogue !
Je prends mes affaires et je m'en vais. Je cours à ma voiture et fonce. Il n'y a plus d'argent dans le sac. Je ne sais pas où je......
Putain !
Je vais direction la clinique psychiatrique.
Quand j'arrive au parking, je vois le Dr Edna qui sort de son emplacement. Je sors de la voiture et tapote à sa fenêtre.
Elle descend la vitre.
- Louis ? Mais qu'est-ce.....
- Je suis à la rue. Je ne sais pas quoi faire. Il a dit qu'il ne m'abandonnerait pas et il l'a fait.
- Qui ? Anton ?
- Mais non, pas ce connard. Harry ! Il me l'a promit et il n'a pas tenu sa parole.
- Viens, on va dans mon bureau et tu vas m'expliquer.
On monte et juste à l'entrée de son bureau, je lâche tout.
Elle me regarde avec des grands yeux ouverts et hoche la tête à peu près toute les deux secondes.
- Et maintenant, Zayn est de nouveau son meilleur pote. Je ne sais pas ce que ça cache, mais ce n'est pas normal.
- Louis, respire !
Je respire.
- Je vais te donner une adresse d'un centre pour les gens dans ton cas.....
Je souffle. Je m'en vais.
- Louis !? Louis ?
- Vous ne comprenez rien !
- Tu as besoin de trouver ta voie.....
- Ce que j'ai besoin, c'est Harry. Vous ne comprenez rien. Personne ne comprends !
- Alors va le voir !
- Mais il ne veut plus me voir !!! Vous n'avez rien écouté ou quoi, de ce que je vous ai dis !!
- Va le voir. Couche avec lui. Ça crève les yeux que tu as en a envie. Et lui de toi. Vous êtes complémentaire. Si vous n'êtes pas sur la même plaque, vous n'êtes pas bien mutuellement.
Je la regarde.
- Mais bouge, Louis !
Je cours vers l'ascenseur. Je fonce avec ma voiture chez Harry. J'y suis en quarante-cinq minutes.
Mais je me ravise quand je vois qu'il n'y a aucunes lumières allumées. Il n'y a même pas la voiture de sa mère.
Je décide de me mettre dans la grande cours. Ma voiture passera inaperçu près des feuillages.
Je suis fatigué. Je me repose.
Je me réveille parce qu'on me porte. J'ai froid. Je remue.
- Chut, ne bouge pas.
Je reconnais cette voix. C'est celle de Zayn. J'essaye d'ouvrir les yeux, mais ils sont collés.
J'ai pleuré ?
Je ne l'écoute pas. J'essaye d'ouvrir les yeux. J'y arrive.
Aïe, la lumière !
La chaleur d'un corps se déporte de moi..... enfin, je suis allongé sur une face plate, et moelleuse.
Je vois deux ombres l'une d'elle est celle d'Harry. Je reconnaîtrais sa longue silhouette partout.
- Putain !!!
Il se retourne. Je sens qu'il pleure.
- Lapin, calme-toi.
Lapin !?
Je me redresse. Qu'est-ce que je fais là ?
- Harry avait perdu son portable ce week-end. Il l'a retrouvait que cet après-midi, dans le bus. Il était déchargé.
Je regarde Harry qui pleure en silence, la tête baissée.
- Tu as écouter mes messages ?
Harry hoche la tête.
- Après le mot que quelqu'un a laissé dans son casier. Il n'allait pas très fort.
- Quoi ? Quel mot ?
Harry relève la tête, ses joues sont rempli de larmes, ses yeux sont rouge.
- Tu peux nous laisser ? Demande Harry, la voix enrouée.
Zayn me regarde, puis demande par un regard si il veut qu'il reste ou pas.
- OK !
Zayn part. Harry sort un papier de sa poche arrière de jean et me le tend. Je le prends et le lis.
"Il ne sera jamais à toi.
Approche-le et je tue toute ta famille.
Louis est à moi !"
Putain !
C'est l'écriture d'Anton. Comment a-t-il fait ?
Harry pleure et s'assoit à côté de moi.
- J'ai eu tellement peur. Je voulais tellement être avec toi. Je suis désolé.
Harry pleure en se rapprochant de mon épaule. À peine, je le touche, il saute sur moi et me serre dans ses bras.
- Tu sais bien que jamais je ne t'abandonnerais !
- J'ai eu tellement peur.
Je me mets à pleurer, moi aussi.
Sa tête contre mon cou me donne des frissons. Il le sent. Harry se redresse. Je le vois regarder mes lèvres, en mordillant les siennes.
Je ne réfléchis pas et colle mes lèvres aux siennes.
Après chaque fois qu'il est pleuré ses lèvres sont toujours douces.
Harry se détache le premier.
- On ne peut pas, murmure-t-il.
- Oui, c'est vrai, tu m'as plaqué.
- Je parlais de Zayn.
- Oh.
Je baisse la tête. Harry essuie une poussière imaginaire sur son jean.
- Lapin !?
- C'est mon surnom.
- C'est quoi le truc avec.... lui ?
- On a parlé et on......
- Tu mens, dis-je qu'il est mal à l'aise.
- J'ai essayé de me suicider sur la route et il m'a rattraper de justesse.
Je ferme les yeux en serrant mes poings. Putain !
- Tu......
Il hoche la tête.
- Montre.
Il secoue la tête.
- Montre !
On toque à la porte. Harry se lève.
- Tu as des couvertures dans le placard. La salle de bain fonctionne.
- Je peux dormir avec toi ?
Zayn élève ses sourcils.
- Non, c'est moi qui dort avec mon lapin.
- Tu frappais ton lapin pas plus tard que la semaine dernière et maintenant tu dors avec lui ? Waouh ! Plus rapide que ça tu meurs !
- J'ai fait des erreurs et je n'en suis pas fier. Harry le sait. Il m'a pardonné.
Je regarde Harry.
- Vous avez gagné, je dors tout seul !
Harry s'en va. Zayn aussi.
Je me laisse tomber sur le lit. Je soupire et me lève pour me déshabiller. Je prends une douche.
Je n'en ai pas pris depuis samedi matin. L'eau chaude me fait un bien fou.
Après ma douche, je n'ai pas de quoi m'habiller. Je sors avec une serviette autour de la taille. Je me dirige vers la chambre d'Harry. Je toque.
- Zayn, je t'ai dis non ! Dit Harry en ouvrant la porte.
Il reste bloqué sur moi.
- Je n'ai pas de pyjama et mes affaires sont dans ma voiture.
-E-Entre, j-je vais te passer u-un tee.... tee..... euh.....
Il se retourne et se dirige vers sa grande porte, il l'ouvre et j'entre dans sa chambre.
Son odeur est succulente. Je ne l'ai pas oublié !
Je m'assois sur le lit en attendant qu'il trouve pour moi.
Je caresse le nouveau drap sur le lit.
- Je voudrais en baptisé pleins d'autres.
- Qu'est-ce que tu dis ?
- Que je voudrais baptisé pleins de draps avec toi.
- Louis..... s'il te plaît..... Ne rends pas les choses plus difficiles qu'elles le sont des déjà.
Harry revient avec un tee-shirt blanc et un pantalon gris de survêt.
- Difficiles ?
- Anton, dit-il doucement.
Je baisse la tête. Je prends le tee-shirt et le pantalon, en le remerciant, puis je pars dans la chambre.
Je m'habille pour aller dormir.
Quand je me réveille, j'entends des cris.
Je me lève du lit rapidement. Je sors de la chambre.
- Le Manoir est à moi, j'en fais ce que je veux.
- C'est le Manoir des Styles, Anne !
- Te souviens-tu avoir perdu le Manoir au poker ? Te souviens-tu que c'est moi qui me suis portée garante pour le reprendre. Il est MA propriétée !
- Sale p.....
- Maintenant, tu dégages, enfoiré !
Je descends pour voir Zayn tenir par le col de sa chemise, un grand mec, avec une barbe de plusieurs jours.
Ses yeux sont petits.... Ou soit c'est un effet qu'il ne respire plus trop.
- Zayn, arrête, tu vas le tuer, dis-je en haut de la dernière marche.
Zayn le lâche.
- C'est qui cette fille ?
- Dégage !!!!
La mère d'Harry ferme la porte, puis le verrou.
- Restez, ici ! Je vais voir Harry.
- Il puait l'alcool.
- C'est le père d'Harry ?
- Malheureusement.
- Harry ! Non !!!
Je cours dans l'escalier. J'ouvre la porte. Je fonce sur Harry, dans la salle de bain. Je lui prends la lame qu'il a dans les mains et la jette dans les toilettes.
Il y a du sang sur son bras, mais c'est superficiel.
Harry est dans un état second. Je connais bien cet état.
Tu es dans un autre monde. Tu n'entends plus rien de ce qui se passe autour de toi. Tu n'entends que des bribes de mots ou de conversations. Tu te sens bien un moment. La douleur te fait tout oublier. Tu planes. Ça fait du bien ! Ça te fait oublier ce que tu es, ce que tu fais. Il n'y a plus que la douleur qui compte et qui s'estompe, peu à peu, pour laisser place à la réalisation.
- Chut. Chut. Je suis là. Tout va bien.
Harry lève les yeux vers moi, puis les pose sur son bras où quatre lignes sont traces sur son bras gauche.
- Louis ? Je.....
- Je sais. Je sais. Viens. On va laver ça.
Je prends son bras et le passe sous l'eau. Harry se crispe. Oui, je sais, ça picote.
Il regarde le placard de droite. Je comprends que les bandages sont là.
Je sèche doucement ses plaies en soufflant dessus. Il ferme les yeux.
Je mets une protection et lui entoure le bras. Il se regarde dans le miroir. Il se regarde avec dégoût.
- Hey, écoute-moi. Arrête ça. Tu es ce que tu es. Tu es gay et fier. Tu t'en fous de lui !
- Il ne l'acceptera jamais.
- Ça ne doit pas t'atteindre. D'accord ?
Il baisse son bras et me regarde. Il baisse son regard, puis il va se coucher dans son lit.
Je retourne dans la chambre. Il est 3h30 du matin quand même.
Je me couche dans le lit, que mon portable sur la table de chevet vibre. C'est un message. Je l'ouvre il est d'Harry.
Harry ⭐☀🔲🌈:
Viens. S'il te plaît.
Je me lève du lit. Je sors de la chambre, je marche doucement pour ne pas faire craquer le vieux parquet.
Je rentre dans la chambre d'Harry. Une place m'est déjà faite dans son lit.
Je me couche à ses côtés. On se regarde les yeux dans les yeux. On s'endort sa main gauche liée à la mienne.
Quand on se réveille, quatre heures plus tard. On n'a pas changé de position.
On ouvre les yeux ensemble. On se regarde et je ne résiste pas à l'envie de sentir ses lèvres sur les miennes, mais il m'esquive.
Je repose ma tête sur le traversin. Je sens Harry bougeait. J'ai toujours sa main dans la mienne.
Je comprends qu'il n'est pas envie de.....
- Zayn pourrait entrer.
- Oh.
Je le regarde. Je hoche la tête. Je sors de son lit, pour rejoindre la chambre. Puis je me rappelle que je n'ai aucune affaires, ici. Je descends les longs escaliers et ouvre ma voiture. Je prends un sac d'affaires.
Je remonte, me douche et je m'habille. Puis je descends ou une bonne odeur de crêpe flotte dans l'air.
C'est Harry qui prépare à manger. Il n'y a personne encore. Je me mets derrière lui et pose mon nez froid dans son cou. Il frissonne.
- Pas de sexe dans ma cuisine.
On se retourne vers la mère d'Harry.
- Comme si t'avait jamais rien fait avec Dad.
Sa mère rougit.
- Le flacon de lubrifiant est plein, j'espère que ça ne te fait pas trop mal ?
Harry rougit et se retourne. Je suis rouge comme un poivron. Je m'assois au comptoir.
- Bon, vous m'expliquez ce qui se passe, maintenant.
- Louis a eu un problème, alors on ait venu dormir, ici, parce que chez Zayn, il n'y a pas assez de place.
- Ce que je voulais dire, c'était vous deux. Vous êtes revenu ensemble, ou vous êtes sex-friend ?
Mes yeux s'écarquillent et je baisse la tête. Harry est tout rouge.
- Maman, ce n'est pas le moment.
- Pourquoi ?
- Zayn, dit-il.
- Pour..... Oh. Je vois. Tu sais, Harry a eu du courage. Qu'est-ce que j'étais contente. J'ai même pleuré de joie. Mon petit chou.
- Maman ! Rougit Harry.
- Quoi ?
Harry me serre des crêpes, puis à sa mère. Zayn arrive en boxer. Je n'avais pas vu qu'il avait des tas de tatouages.
Je bloque sur le H entouré d'un cœur dans le bas de son dos.
Je reçois un coup de pied, sous la table, dans le tibia. Je regarde Harry. Il me fait les gros yeux. Sa mère rit.
- Et moi ?
- Il y a tout ce qu'il te faut dans le frigo.
- Merci, Lapin.
Zayn l'embrasse dans le cou. Harry sourit. Je lui donne un coup de pied sous la table. Il me regarde et arrête de sourire. Sa mère sourit dans sa tasse de café.
On finit le petit-déjeuner. Zayn rentre chez lui pour s'habiller. Harry et moi, on part au lycée. J'ai laissé Harry conduire, même si sa mère a fait une crise pour qu'il ne prenne pas le volant.
- J'ai vu une..... inscription sur le faux cuir de la banquette arrière. C'est quoi F4L ?
- Friends for Life.
- C'est vrai que tu lui as pardonner ?
- Oui.
- Pourquoi ?
- Un jour, on a fait un plan à 3 avec une fille, on s'est embrassé, touché, alors quand je lui ai appris que j'étais gay, il l'a mal prit.
- Et alors ?
Harry rougit, mal à l'aise.
- Z-Zayn e-et t-toi, v-vous a-avez.... euh....
- Pas vraiment, se racle-t-il la gorge.
Je reste silencieux.
- Quand..... quand j'ai dis touché, ce n'était pas que la queue, je l'ai.... un peu.... travailler..... avec ma.....
Je déglutis.
- C-Ce n'était qu'une fois.
- T-Tu l'aimes ? Enfin, tu l'as aimé, pendant ce.... truc ?
- Non ! On avait beaucoup bu et.... je n'étais pas bien pendant plusieurs jours après ça. Seul, Zayn s'en foutait avec la fille. Moi, ça me faisait bizarre.
Je hoche la tête.
Putain !!
- Maintenant que vous êtes revenu ensemble, comme avant, vous allez....
- Non ! Bien sûr que non !
Je baisse la tête, content et avec le sourire.
- Louis ?
- Oui ?
- Je suis toujours amoureux de toi.
Je m'arrête de bouger. Qu'est-ce qu'il faut que je fasse ?
- Écoute, je.... Je ne sais pas où j'en suis. Oui, je ressens un vide quand t'est pas là. Oui, j'adore t'embrasser et me f-frotter à toi. Mais je ne suis pas gay.
- Tu es bi, alors ?
- Non. C'est une attirance que je ne ressens qu'en vers toi. Ce n'est que toi ! Et puis, il y a ma mère. Si elle m'enlève mes sœurs, je n'aurais plus rien pour me battre contre Anton. Elles sont ma force contre lui.
- Et moi ? Zayn connaît plein de gars qui pourrait le faire disparaître.
Mes yeux s'écarquillent.
Le faire disparaître est la chose que je désire le plus au monde !
- Non, c'est gentil, mais je vais m'en sortir tout seul.
- Tu n'es pas tout seul. Je suis là.
Je regarde Harry.
- Merci.
On arrive au lycée. Je lui dis de se garer au fond du parking.
- Pourquoi tu.....
Je l'embrasse à pleine bouche. J'adore ses lèvres. Je me détache.
- Arrête, souffle Harry.
- Non....
- J'entends des voitures.
Je me détache de lui. Effectivement, le parking est entrain de se remplir d'étudiants. Je sors de la voiture, mais Harry a besoin de quelques secondes de plus pour cacher son érection.
Il sort en me fusillant du regard. Je ris tellement de lui qu'il se met à me courir après dans tout le parking.
Je m'arrête quand je vois l'espace de ma mère garé. Harry m'entoure de ses bras.
- Je t'ai attrapé ! Rit-il.
- C'est la voiture de ma mère.
- Viens.
Je regarde l'espace qu'elle relève la tête au moment où Harry me tire par la main vers le lycée.
On se regarde un instant, puis elle baisse la tête et démarre. Lottie et Fizzy me regardent, triste.
- Tu veux aller les voir.
- Je sais pas.
- Elles approchent, murmure-t-il.
- Phoebe te demande tout le temps, dit Fizzy.
Je ne réponds pas. Je les regarde.
- Ta salope t'a bouffé la langue ?
Harry se tend.
- Lottie, avec plus de tact.
- Il n'a pas vraiment tromper sa copine.
- Ah, oui ? Moi j'ai vu la tache sur ton pantalon et maman a senti l'odeur de sexe sur toi.
- Oh ! Fait Fizzy.
- Et puis d'abord, qu'est-ce que tu te mêles de nos affaires ?
- Charlotte !
- Au lieu de vous disputez, vous devriez empêcher Anton de faire du mal. Il aime le chaos. Regardez ce qu'il a fait. Il a gagné. Encore une fois.
Lottie et Fizzy me regardent avec des grands yeux.
- Tu lui as dis ?? Disent-elles en même temps.
- Ça va sonner, dis-je.
Harry me tire par la main, à l'intérieur du lycée. On va dans mon toilette. Je m'assois sur la cuvette.
- Pourquoi elles.....
- Personne ne sait à part ma famille et quelques.... docteurs.
- Oh.
- Donc, le fait que tu me l'as dis.....
- Tu as insisté pour le savoir, ce n'est pas pareil.
- Et alors ?
Il écarte mes bras sur mes cuisses et s'assoit sur moi. Il me regarde dans les yeux, collant son front au mien.
Nos bouffes se touchent à peine que la sonnerie retentit.
- Je ne sors pas d'ici.
- Mais....
Il baisse le regard et je vois que son entrejambe est gonflée.
- Pense à un prof nu.
- Je cherche à ne pas être excité !
J'arrête de sourire. Il pense à d'autres mecs, des profs. Les profs l'excitent !
- Je rigolais, Loulou, dit Harry en embrassant ma bouche.
On sort des toilettes. Je ne trouve pas ça marrant, moi.
La salle de cours est ouverte. On rentre, puis on s'installe. Une prof remplaçante arrive. Les élèves arrivent aussi.
La prof se baisse pour ramasse une feuille qu'elle a fait tomber. Je sens Harry grogner que je regarde la prof. Il l'a regarde et fait une grimace de dégoût. Je ne sais pas ce qu'il imagine, mais sa tête me fait trop rire. J'explose littéralement de rire, la tête en arrière.
- Un problème, Mr..... Tomlinson ?
- Non, non, Mme.
Je me contrôle et me calme.
- Ton rire est magnifique, dit Harry.
Je souris et je rougis aussi.
- Merci.
Harry sourit. Je touche sa fossette.
- Hey, Tomlinson ! Garde tes mains le long de ton corps, steuplaît, dit Zayn.
- S'il vous plaît, restez calme, dit la prof remplaçante.
La journée se passe sans problème. L'après-midi moins, Perrie a vu qu'une certaine Lili envoyé des messages, très osé, à Zayn.
- Tu as bien vu que je ne lui répondais pas.
- Pourquoi tu n'as pas bloqué son numéro, alors ?
- Là, regarde, je vais le faire..... Voilà, bloquer !
- Pourquoi tu ne l'as pas fait avant ?
- Je ne sais pas pourquoi, mais c'est bon, je ne recevrai plus de messages d'elle.
- Ouais.
Ils s'embrassent.
Ce que personne ne voit, c'est que je vois le visage de Zayn, se fermer. Je crois qu'il ne veut pas quitté cette Lili et quitté Perrie.
Le soir, je ramène Zayn chez lui, puis on arrive chez Harry.
Sa mère est d'accord pour que je reste chez eux. Je les aide aussi pour leur déménagement.
À peine, je passe le pas de la porte que je suis plaqué contre la porte d'entrée, ma bouche attaquée par celle d'Harry.
Je lâche mon sac. Ses mains sur mes hanches rapprochement et frottent nos érections. Harry se détache pour respirer.
- J'en pouvais plus, dit-il à bout de souffle.
- Je te l'ai proposé plusieurs fois après manger.
- Tout le monde était avec nous.
- Je sais. Mais là, j'ai très.....
Harry défait ma ceinture. Je l'arrête.
- Tu me fais confiance ?
Je hoche la tête. Harry me déshabille, puis il se déshabille.
Waouh ! Il est musclé et..... Il a des tatouages sur la poitrine. Deux petits oiseaux. Il me regarde dans les yeux. Ses yeux verts brillent et il caresse mon torse.
- Mets tes jambes autour de ma taille.
Il m'attrappe et me soulève. Je fais ce qu'il me dit.
Ah, putain !
Je comprends pourquoi il m'a demandé de..... Son érection est très proche de la mienne. Le tissu de nos boxers séparent nos peaux.
Il commence à se frotter doucement contre moi. Mon dos nu frotte le mur.
Je me mords la lèvre inférieure en gémissant. Harry m'embrasse que je tiens à son cou.
Je le sens arrivé, tel un tourbillon dévastateur.
- Harry. Harry, je vais....
- Moi aussi.
- Harry !!
- Louis !!
On tombe au sol, épuisés et en sueurs. On ramasse nos affaires et on s'en va dans sa chambre. Il me donne un boxer et je vais dans l'autre chambre.
Le soir, Harry fait à manger. Sa mère travaille encore de nuit à l'association.
On s'installe dans le salon, sur le canapé, on regarde la télé.
Harry n'arrête pas de bouger. Je sens qu'il veut faire quelque chose, ou qu'il a envie de moi.
- Ça va ?
- Je reviens.
Il a juste envie de pisser, en fait. Je suis déçu. Je croyais qu'il avait envie de moi.
Harry revient après une dizaines de minutes. Il n'a toujours pas l'air à l'aise.
- Ça ne va pas ?
- Non !
Son ton me fait baisser le son de la télé.
- Qu'est-ce qui se passe ?
- Toi !
Oh.
- Moi ! Enfin nous !
- Nous ?
- Je sais que tu veux prendre ton temps et tout ça, mais moi..... ça ne va pas.... Avec ce que tu fais, comment tu le fais.
- Tu veux que je m'en aille ?
- Dieu, non !
Il se jette sur moi et me serre dans ses bras. Il sent mon odeur et m'embrasse le cou.
- Qu'est-ce qu'il y a, alors ?
- Je.... J'ai envie de plus que de simple flirt.
- Je.... Je..... Non !
Harry se détache de moi et il s'en va.
- Je ne me sens pas prêt.
Je ne sais pas si il m'a entendu. J'éteins la télé et monte le voir. J'ai peur que mon rejet lui fasse faire une connerie. Je toque à sa porte.
- C'est bon, je ne vais pas me couper, juste parce que mon presque pas copain a refusé de coucher.
- Presque pas copain ? Riai-je.
- Ouais, tu sais ce gars qui dit être hétéro, alors qu'il prend beaucoup plus de plaisir avec un mec, mais qui ne veut pas se montrer à mon bras.
- Ce n'est pas ça et tu le sais très bien ?
- Oui, oui, répond-il en levant les yeux au ciel.
- Je ne veux pas coucher parce que..... je ne veux pas me faire fourrer !
Je sors de sa chambre, pour l'autre chambre.
Je me mets en pyjama, puis je me couche.
À 23h, je n'arrive pas à dormir. Je n'aime pas me disputé avec Harry.
On toque à ma porte. Je ne me lève pas. On tape encore, puis la porte s'ouvre.
- Louis ?
Je reste coucher.
- Louis, j'arrive pas à dormir.
Je ne bouge toujours pas.
- S'il te plaît, Lou.
On dirait un gosse qui quémande un jouet ou un bonbon à ses parents.
J'ouvre la couverture du lit. Il saute dedans et se colle à moi.
- Je n'aime pas quand on se dispute.
- Moi aussi.
- J'attendrai tout le temps qu'il faudrait.
Je me colle plus à lui et on s'endort.
Je me réveille à 2h. J'ai chaud. Harry est un vrai radiateur. Et en plus, je bande contre son cul.
Je me mets dos à lui, mais je n'arrive pas à me calmer.
Je regarde Harry. Il dort à point fermé.
J'essaye de me lever, mais Harry grogne et se retourne. Il me prend dans ses bras et me serre contre lui en murmurant mon prénom.
Je souffle. Qu'est-ce que je vais faire ?
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- T'es réveillé ?
- T'arrête pas de bouger et en plus je ne la sens plus.
- Je suis désolé.
- Ne le sois pas. J'adore.
Je sens son sourire dans la pénombre.
- Quoi ?
Je sens une main descendre sur mon pyjama.
- Harry ?
- Détends-toi !
Je souffle quand je sens la fraîcheur de la pièce, touché ma peau. Je respire par à coup quand je sens sa main autour d'elle. J'avale l'air quand je sens de ses lèvres entrées en contact avec mon érection.
Il l'enfourne jusqu'au fond de sa bouche et je peux sentir le fond de sa gorge sur mon gland.
Il accélère plus vite, que je gémis de plus en plus fort.
Je sens qu'il découvre ses dents et là.... j'explose, sans pouvoir le prévenir que j'arrive.
- Je suis désolé, dis-je quand il remonte vers moi.
- Ça me va.
Il m'embrasse et je sens le goût de ma semence dans sa bouche.
Je voudrais bien savoir quel goût il a, mais je ne me sens pas prêt.
- Tu n'as pas eu de haut-le-cœur ?
- Non. C'était bien ?
- Ouais, dis-je en haussant les épaules pour rire.
Il a l'air déçu.
- C'était ma..... première pipe.
- Sérieux ?
- Sérieux !
- Je rigolais. C'était la meilleure des meilleures.
Il se colle à moi. Et nous nous rendormons.
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J'espère que vous avez aimé ?
Comment trouvez-vous la relation Harry/Louis ?
Et Harry/Zayn ?
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Sam(i) 💚💙
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