#Tome 2 - #Love 32


Oups... Boulette !

_______

Quel bonheur que ce réveil, j'ai beau être heureux d'accueillir notre petite Lilou, mais je dois être honnête, des matins comme celui-là me manque. Et apparemment, il en est de même pour ma Lola. La preuve est que ce matin, elle a été à l'initiative de notre rapprochement sensuel. Enfin, elle voulait qu'on couche ensemble, et je ne me suis pas fait prier. Merde, la désirer autant et ne pas pouvoir la toucher, c'est comme demander à un junkie de ne pas toucher à des dizaines de grammes de coke étalés sur une table basse. Oui, je suis accro à ma Lola, dépendant, aussi, et je ne veux surtout pas me désintoxiquer. Je l'aime trop pour ça et tous les jours, je suis heureux de vivre avec elle, cette vie que nous avons choisie. Certes on est jeunes, mais tout ce que l'on vit est mûrement réfléchi et être des jeunes parents n'est en rien une lubie, dans une société où les études et la carrière passent avant le désir de construire une famille. En parlant de ça, ma petite famille me rappelle à l'ordre...

— Tu devrais arrêter de te branler, tu sais, se bidonne-t-elle, ça te rend sourd !

— Hein ? Comment ? Qu'est-ce que tu as dit espèce de chipie. Viens par là !

J'attrape le poignet de Lola et la stoppe au passage.

— Tu vas où là ? Approche !

— Hum, je vais me laver ! Tu viens sous la douche avec moi ? me tente-t-elle en mordant sa lèvre inférieure.

— Mais qu'est-ce qui t'arrive ce matin ? Ça faisait longtemps, que je ne t'avais pas vu en forme comme ça !

— Alors arrête de te plaindre et viens !

— Lola, il faut être raisonnable ! Tu vas accoucher dans quoi dix ou douze jours ?

— Justement, regarde !

— Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?

— Arrête de flipper, pose ta main et caresse mon ventre. Tu ne trouves rien de différent ?

— Ben j'ai caressé ton ventre ce matin, avant qu'on couche ensemble, et notre Lilou était au rendez-vous et...

— Alors touche maintenant ! Lilou montre à ton papa ce que tu as fait !

— Quoi ? Qu'est-ce qu'elle a fait, qu'est-ce que j'ai raté !

— Caresse mon ventre... Un peu plus haut... Là ! Alors ?

— Mais ce sont ses fesses ?

— Oui, Camille ! Notre fille s'est retournée après qu'on est couché ensemble ou pendant, enfin, bref, je dois dire que j'étais concentrée sur autre chose.

— Tu veux dire que tu n'as rien senti !

— Enfin, si, je l'ai senti bouger, mais j'ai ressenti tellement de choses en même temps, que je t'avoue...

— Bon, ouais, je comprends ! Du coup, ça veut dire que si notre bébé a la tête en bas...

— Mouais, bon ce n'est pas instantané non plus, on a encore quelques jours devant nous !

— C'est quoi déjà le test que t'a dit ma sœur hier ?

— Tant que je ne passe pas les quatre doigts de ma main entre ma poitrine et mon ventre, c'est que je ne vais pas accoucher.

— Bon, ok, tu es loin de passer même un doigt ! Tu n'as pas eu de contractions ?

— Pas plus que d'habitude et pas plus fortes non plus !

— Ok ! soufflé-je de soulagement.

— Tu vois, mon amour... Tout va bien ! Tu viens m'aider pour la douche ?

— Tu voulais juste de mon aide ?

— Oui, pourquoi ?

— Pour rien ! Allez, vient, je vais m'occuper de tes pieds et de tes jambes.

Comme promis, j'ai aidé Lola à se laver, et j'ai adoré caresser son ventre avec la mousse, il a changé de forme, et du coup, c'était marrant de voir les mouvements de Lilou, mais ce que j'aime plus que tout, ce sont ses seins, et de les sentir glisser sous mes doigts, les prendre dans la paume de mes mains pour les malaxer. Je n'ai pas pu m'en empêcher, surtout en entendant ma Lola gémir. Je les avais rarement vus aussi tendu et sensible, ses pointes si réactives à mes coups de langue, à ma bouche, que ça a suffi à Lola pour jouir, quand j'ai juste effleuré sa fente.

— Merci mon amour ! C'était très agréable, en plus de me sentir propre.

— Tu es tellement belle mon cœur quand tu prends du plaisir, quand tu jouis, que j'ai failli venir en même temps que toi.

Je l'aide à se sécher le bas du corps et l'accompagne jusqu'au lit, pour que Lola se couche. Elle est un peu fatiguée par tous les mouvements qu'elle vient de faire. La petite aussi est un peu agitée et son coup de pied vient de taper directement dans les côtes de Lola, qui grimace à plusieurs reprises.

— Allonge-toi sur le côté et respire profondément comme la sage-femme nous l'a appris pendant les cours.

— Ok, je vais essayer !

— Respire mon cœur, je vais chercher la guitare au salon.

Me voilà de retour, mais Lola ne m'a pas entendu, alors qu'elle est concentrée sur son ventre et grimace encore plus que tout à l'heure.

— Mon cœur, tu as une contraction ?

— Oui...

— Respire, calque-toi sur la respiration... Voilà, calme-toi mon cœur.

Je m'allonge contre son dos et l'entoure de mes bras. Lola se calme, elle passe la paume de ses mains sur son ventre pour calmer notre petite Lilou, qui a moyennement aimé la douche.

— Je suis désolé ma Lola...

— Mais de quoi ?

— Je n'aurais pas dû te faire jouir, je n'ai pas pu résister à tes seins, et quand je vois ton état et celui de notre bébé, j'ai envie de me claquer.

— Ne dis pas n'importe quoi Cam' ! Je ne t'ai pas arrêté, non plus, parce que moi aussi je voulais prendre du plaisir et que ce matin m'a donné des envies de plus, ça fait des mois que l'on fait attention, que l'on se retient en couchant ensemble bien moins souvent, que merde, on a le droit de se faire du bien aussi !

— Justement on n'était pas à quinze jours près... On va rester sage jusqu'à ce que notre princesse naisse.

— Tu oublies juste, que je ne serais pas opérationnelle tout de suite !

— Je le sais bien ! Mais on aura toute notre vie pour se donner du plaisir, alors plus de risques !

— Tu as raison mon amour, je ne sais pas ce que j'ai eu, excuse-moi, m'avoue-t-elle en pleurant.

Je resserre mes bras autour de ses épaules et lui parle calmement dans l'oreille pour qu'elle se calme, alors que je lisse ses cheveux, je la regarde câliner son ventre.

— Tes hormones te jouent des tours, et font le grand huit on dirait ?

— Tu sais ce que ça veut dire, hein ?

— Oui, j'ai potassé tes bouquins ! Donc à partir de maintenant, je ne te lâche plus. Du coup, tu veux que j'appelle Léon et Hortense pour décommander ?

— Je vais me reposer et ça va aller, ils se font une joie de venir...

— D'accord, dors mon cœur...

— Tu restes là ?

— Oui, je veille sur toi, sur vous... Ne t'inquiète pas... Je t'aime mon cœur.

— Je t'aime mon...

Lola est arrivée à dormir et notre bébé s'est calmée aussi. Comme je l'ai dit à Lola, j'ai veillé sur elles. Je l'ai écouté respirer, j'ai scruté son ventre pour voir si elle avait des contractions, les mouvements de Lilou se sont petit à petit espacés, et maintenant elle est calme, elle aussi. Lola ouvre les yeux et directement, elle croise mon regard.

— Mon amour !

— Oui ma Lola, je t'ai dit que je restais là. Tu te sens mieux ?

— Oui, on dirait que les contractions se sont calmées !

— Tu en as eu mais petites et très espacées.

— Tu n'as pas dormi ?

— Non, je t'ai dit que je veillerai sur vous et c'est ce que j'ai fait pendant deux heures. Notre petite Lilou s'est calmée aussi. Je l'ai bercé et elle est tranquille là.

— Tu l'as bercé ? Comment tu as fait ça ?

— Ma main s'est déplacée de gauche à droite de ton ventre, doucement, calmement et petit à petit elle s'est apaisée.

— Tu es un papa merveilleux et notre fille a de la chance de t'avoir, tout comme moi. Tu es encore mieux que dans mes rêves.

— Tu n'es pas déçu alors ?

— Jamais mon amour !

— Embrasse-moi mon cœur.

J'ai aidé Lola à s'habiller mais surtout à se chausser, la pauvre ses pieds sont tellement gonflés, elle ne rentre plus dans ses chaussures, c'est donc en claquettes que nous allons accueillir Léon et Hortense.

— Entrez !

— Lola tu ne devrais pas être debout !

— Je viens de me lever et de faire une sieste de deux heures.

— Tu te sens fatiguée ?

— Bizarrement, ce matin j'étais en pleine forme, puis j'ai eu quelques contractions et ensuite je me suis mise à pleurer, avant de tomber de fatigue.

— Tes hormones ma belle ! Montre-moi ton ventre.

— Le bébé s'est tourné ce matin...

— Voilà pourquoi tu es fatiguée, lui confirme Hortense. Contractions, le retourné du bébé et en plus ton ventre descend !

— Hein ? s'étonne Lola.

— On a vérifié avant qu'elle dorme et je passais pas un doigt !

— Ben là j'en passe deux, presque trois... Sa valise est prête Camille ?

— Oui, on l'a encore vérifié ce matin.

— Très bien ! Le travail se met en place, apparemment. D'ici quelques heures, tu vas perdre les eaux, à ce moment-là, tu devras l'emmener.

— Ça va aller gamin ? s'interroge Léon qui revient après son coup de fil.

— Oui, oui ! C'est juste que notre bébé a presque quinze jours d'avance... Et que...

— Respire, tu es tout blanc !

— Ça va ?

La porte vient de s'ouvrir et ma sœur est rentrée en courant presque.

— Mais Pauline, qu'est-ce qui t'arrive ? voulais-je savoir tant elle est essoufflée.

— Lola tu vas bien ? lui demande ma sœur affolée.

— Je vais mieux, ne t'inquiète pas !

— Merci Léon de m'avoir prévenue ! le remercie-t-elle avant de reprendre avec Lola. Tu as des contractions rapprochées ?

— Pas encore, elles sont irrégulières...

— J'ai passé trois doigts entre ses seins et son ventre, alors qu'il y a deux heures, Camille n'a mesuré aucun espace ! lui rapporte Hortense.

— D'accord ! Lola dis-moi quand tu as...

— Là ! J'en ai, une... se bloque Lola.

— Respire mon amour, fait le petit chien... Suis-moi !

— Très bien frangin, c'est ça !

— Ça passe ! se détend-elle.

— C'est bon, c'est noté ! indique Hortense à l'intention de Pauline.

— Tiens, bois un peu ma belle.

— Merci de vous occuper de moi, et d'être tous là.

— Tu devrais t'allonger mon cœur.

— Au contraire frangin, il faut qu'elle marche !

J'aide Lola à se relever, alors que ma sœur passe son bras sous celui de ma petite femme. Elle a du mal au départ mais plus elle marche et plus je la sens se détendre, quand une nouvelle contraction arrive...

— Ça ne sert à rien de perdre du temps, la clinique est à plus de trente minutes, alors autant y aller tout de suite !

— Hein... C'est le moment ?

— Oui frangin ! Ton bébé a envie de sortir apparemment, m'annonce-t-elle avec un grand sourire.

Hortense a récupéré la valise de Lola et un plaid pour la couvrir. Je vais pour prendre les clés de la voiture, quand ma sœur me dit :

— Reste plutôt avec Lola, monte à l'arrière avec elle, je vais vous y conduire, ça sera plus sûr, vu comme tu trembles.

— Ça ne te dérange pas ?

— Tu rigoles ! Et puis Fred s'occupe des gamins. Alors montez !

— On vous suit ! Je viens d'appeler la clinique, ils nous attendent, nous informe Léon.

— Eh bien mon bébé, on dirait qu'on n'est pas les seuls à vouloir être là pour ton arrivée dans ce monde, j'embrasse le ventre de Lola et lui souris.

Elle en fait de même sur mes lèvres, avant de caresser son ventre et de se tendre à l'arrivée d'une nouvelle contraction...

— Pauline ! Lola en a une nouvelle !

— Ok, tiens bon, ma belle, d'ici dix minutes on arrive !

— Camille, ça coule entre mes jambes...

— Tu as entendu ?

— Oui, oui, ne stressez pas on arrive...

Ne pas stresser...

Souffle... Inspire...

Ne pas stresser...

_______

👶 Bon, on dirait que notre Lilou veut montrer le bout de son petit nez 💖

Camille va-t-il tenir bon ? 🤔😲😷

😞 Il s'en veut d'avoir cédé à l'envie de l'un pour l'autre... 🔥

_______

📍 On se retrouve demain à 21 h 00 pour l'accouchement 📍

🙏 En espérant que tout se passera bien... 🙏

😘 Gros bisous et bonne soirée mes CamLove 😍

🌈 Kty 🌞

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top