Tome 2 - Love 27


Droite, gauche et uppercut !

¤ ¤ ¤ ¤


Et voilà, ces fameux six mois sont passés.

Six mois de pur bonheur à s'aimer, à voir notre amour évoluer et grandir, à vivre et faire ce que l'on aime tous les deux, et ensemble. Comme on l'avait toujours rêvé. Nous ne sommes plus dans un rêve mais dans la réalité, et c'est encore plus beau, que dans mes rêves. 

Si j'avais su qu'aimer et vivre avec Lola serait aussi magnifique, je n'aurais pas attendu autant de temps pour le lui dire. S'endormir tous les soirs dans ses bras, se réveiller en la découvrant tous les matins, partager nos plaisirs et quelques fois nos peines, travailler ensemble à la maison de la jeunesse où nous avons pris nos marques et qui tourne à merveille, préparer notre futur diplôme, à passer dans, même pas deux mois, afin qu'on ait le droit de devenir directeurs de la structure et ainsi soulager Léon et Hortense. 

Assurer nos boulots à côté, Lola avec ses rénovations qui marchent comme on ne l'aurait jamais pensé ni envisagé, elle s'est fait un nom et le, bouche à l'oreille, fonctionne très bien dans les villages qui nous entourent, quant au bar, tout roule, avec Phil qui alterne avec moi, tout se passe bien, il est vraiment cool et c'est d'ailleurs lui qui va assurer en partie les soirées cet été, je ne serais là que pour l'organisation, j'ai bien assez de boulot comme ça en journée, sans, en plus, y passer mes soirées. Ce qui ne nous empêchera pas, avec Lola, de venir y faire un tour.

Je suis dans la pièce attenante au garage de Fred, que nous avons transformé en salle de sport. Avec un tapis de course, qui ne remplace pas mes joggings dans la montagne, mais me permet de garder la forme entre chacun d'eux. Un banc de musculation avec une barre et quelques poids, pas de quoi faire de la gonflette, juste à maintenir une belle ligne à nos muscles, un vélo électrique que ma Lola et Pauline affectionnent tout particulièrement, un trampoline pour Violette et Loïs, des tapis de gym et un sac de boxe. 

Faute de ne pas pouvoir me rendre à la seule salle de boxe existante dans le coin, je me défoule sur le sac de frappe, afin de ne pas perdre de cette pratique, que j'adore. J'enchaîne les coups, je les dose en fonction de la zone à frapper, et enfin les additionne à des coups de pied. C'est le kiffe total. Fred s'est même laissé contaminer et nous faisons de temps en temps des petits matchs avec des protections, car on n'est pas là pour se refaire la tronche, ça passerait mal vis-à-vis de nos professions, et je dois dire qu'il progresse bien.

— Eh ben dis donc, je ne sais pas ce qui t'a mis dans cet état, mais à ce rythme-là, le sac va exploser sous la force de tes coups.

— Fous-moi la paix Fred !

— Comme tu veux...

— Putain, ça t'arrive jamais de péter une durite ?

— Non ! Les durites, je les change, c'est mon boulot je te rappelle !

— Tu me fais chier avec tes réponses à la con, et ton flegme britannique.

— Bon et si au lieu de me gueuler dessus, tu me disais plutôt ce qui te met dans cet état ?

Il sait comment y faire, et de toute façon même sans ça, je lui en aurais parlé de tout de façon, car depuis que je connais Fred, c'est comme ça. On prend une bière, on s'assoit dans son bureau et on discute. Il est très souvent de bons conseils, même si je ne veux pas le reconnaître sur le coup. J'ai beau mûrir, grandir, vieillir, je reste toujours le même petit con au fond, comme il aime à me le dire.

— Vas-y crache ta valda !

— File-moi une bière d'abord !

— Tu veux une clope aussi ?

— Tu vas manger cher à notre prochain combat ! râlé-je en serrant les dents.

— Ah oui, c'est vrai que tu as arrêté de fumer, « par solidarité ».

— Normal non ?

— Si tu le dis ! Et donc à part le manque de nicotine, qu'est-ce qui t'arrive ?

Putain, une clope, je ne sais pas ce que je donnerais pour m'en griller une et surtout aujourd'hui. Je souffle, je pense à Lola, me concentre sur son beau sourire et l'envie me passe comme à chaque fois, car il n'est pas question que je la déçoive et flanche.

— Le procès, balancé-je de but en blanc.

— Ok ! Je l'avais zappé celui-là !

— Moi aussi, et j'aurais préféré qu'ils en fassent autant avec nous.

— Ça fait quoi, calcule-t-il rapidement, un an, qu'il a été arrêté ?

— Ouais, un peu plus même... Ça fera quinze mois, dans trois jours.

— Pour quelqu'un qui avait zappé...

— Lui oui, je l'ai zappé, pour moi il n'existe plus, mais parce qu'avant tout, c'est la date, où on s'est mis en couple avec Lola.

— Ça oui, je me doute que tu ne peux pas l'oublier.

— Et je ne le veux surtout pas, j'ai juste gommé de ma mémoire, tous les événements autours.

— Donc, le procès ?

— L'avocat m'a téléphoné ce matin. Ils ont fixé la date... Putain, ils font chier, gueulé-je en me levant, pour éviter de taper dans tout et n'importe quoi.

— Et c'est quand ?

— Dans trois mois... Mais merde, ils ne peuvent pas, nous faire ça...

— Tu as prévenu l'avocat ?

— Oui, je lui ai dit !

— Tu as bien fait, il va pouvoir demander un report d'audience.

— J'espère ! En attendant que j'aie des nouvelles, on ne dit rien ! Je ne sais pas comment, je dois le lui annoncer...

— Qu'est-ce que tu ne dois pas m'annoncer ?

— Lola ? Heu... Rien ! Depuis, quand tu es là ?

— Assez longtemps, pour savoir que vous me cachez, quelque chose. Alors ?

— Alors, rien d'important mon cœur ! Comment s'est passée ta matinée avec Pauline et les gamins ?

— Épuisante, mais intéressante !

— Génial ! Tu veux un verre d'eau ou un jus de fruit ?

— Un jus, merci ! Alors Fred ?

— Content que ma femme et ma progéniture soient de retour, d'ailleurs, je vais les rejoindre.

— Lâcheur, murmuré-je dans mes dents, quand il passe à côté de moi.

— Bon courage... me répond-il tout aussi bas.

Je remplis le verre de Lola, et essaye de trouver une excuse plausible, à ce qu'elle pense avoir entendu, avant de me retourner. Je suis venu ici pour me défouler, pour ne pas craquer, pour que Lola ne voit pas mon état de nerf en rentrant de ses courses, et il a fallu que Fred veuille me faire parler et qu'elle passe ici avant de rentrer à la maison. Je n'aurais pas dû gueuler, c'est sans doute ce qui a dû l'alerter.

— Tu devrais aller te changer si tu veux faire une séance de relaxation.

— Contrairement à toi, je n'en ai pas besoin ! Tu devrais faire quelques postures de yoga, ça te ferait du bien.

— Mouais, je préfère le sac de boxe !

— À voir l'état de tes phalanges rougies, tu as dû taper fort ?

— Je me suis laissé emporter... C'est tout. Ne t'inquiète pas ma petite femme.

Putain mes mains, je n'y avais pas fait attention, mais Lola, elle, ne laisse pas passer ce genre de détails. Elle est d'ailleurs en train de passer tout mon corps avec ses yeux, tels des rayons laser et heureusement, qu'elle ne peut pas en faire autant avec ma tête.

— Qu'est-ce que tu essayes de me cacher ?

— Rien ma puce ! Tu viens ? Je vais prendre ma douche... Hum... Mes mains sur mon corps recouvert de mousse...

— Va pour la douche ! Le spectacle annoncé me donne trop envie, tu m'as manqué mon amour.

Lola s'approche de moi, pour m'embrasser, et coller ses mains sur mes pectoraux.

— Je suis plein de sueur, ma puce... Hum...

— J'aime voir tes muscles bandés, luisants de sueur, m'avoue-t-elle tout en les suivant du bout des doigts.

— Je pue grave, viens à la douche avec moi... la tenté-je pour qu'elle arrête de cogiter et de se poser des questions.

— Mais je compte bien venir avec toi, mais avant, je te veux tout transpirant...

— Lola...

— Hum... Baise-moi ici sur les tapis de gym...

— Et si les gamins débarquent ?

— Ça ne risque pas, ils étaient tellement fatigués, que ta sœur, les mettait au lit pour la sieste quand je suis descendu.

— Pauvres bouts de chou...

— Tu parles, ils ont été terribles ! D'ailleurs ta sœur et ton beau-frère, j'en suis sûre, sont en train de profiter de la sieste, eux !

— Une sieste crapuleuse, c'est ça ton programme ?

— C'est ça ! Et je veux la commencer ici, et profitez de ce que ton corps dégage...

— Tu kiffes mon odeur, c'est ça ?

Lola me répond par un sourire carnassier, et ça ne sert à rien, que j'essaye de lui faire changer d'avis quand elle est comme ça. Elle s'allonge sur la pile de tapis, déboutonne le bas de sa robe en jeans avant de la remonter et de l'entrouvrir. La vision de son corps offert, m'empêche de réfléchir, à savoir si on peut nous surprendre, si c'est assez confortable, si...

— Arrête de cogiter ! Viens Camille, me tente-t-elle de sa voix basse.

— Tu es tellement belle, et désirable mon cœur...

— Vire ton short et laisse-moi t'admirer...

Ce que je fais sous son regard gourmand.

— Putain on dirait un dieu grec avec tes muscles bandés, ta sueur et ton manche ainsi dressé.

— Bordel Lola arrête de te mordre les lèvres !

— Alors viens... me prie-t-elle en me tendant ses mains.

Je m'agenouille devant elle, entre ses jambes. Je fais glisser mes mains sur la peau douce de ses chevilles à ses cuisses, et je finis de déboutonner sa robe en découvrant son buste, libre de soutien de gorge.

— Je veux voir tes seins lourds et gorgés de plaisir, qui attendent mes caresses.

— Arrête de me torturer et viens...

— Tu me dis si...

— Oui mon amour, viens, me dit-elle en relevant ses jambes, glisse-toi en moi... Oh oui... Mon amour...

— Tu es si belle... Han... Et si serrée ! Putain, c'est divin.

La voir s'abandonner et prendre autant de plaisir, me booste encore plus à lui donner ce qu'elle me réclame à cor et à cri. Après quelques minutes de va-et-vient savamment dosés, j'accélère tout en m'occupant de son clitoris, ma queue dans cette position caressant son point G à chaque mouvement, je sens ma Lola trembler, voler en éclats et le sourire qu'elle m'offre, fini de me faire basculer à mon tour.

Je m'effondre à ses côtés et la prends dans mes bras avant de lui souffler :

— Je t'aime tant mon cœur.

— Je t'aime mon amour...

Je glisse mon visage vers son ventre et dépose un baiser, en même temps, que je lui souffle :

— Je t'aime fort mon bébé.



¤ ¤ ¤ ¤

On fait un petit bond en avant dans leur vie toujours aussi belle... Enfin jusque-là 😱😡

Le procès, et la date annoncée, ont le goût amer de ces souvenirs douloureux, qu'ils voulaient oublier 😞😱😢

Mais la justice se rappelle à eux de façon brutale...

Mais pourquoi Cam' veut un report d'audience ? 🤔📍

D'après vous, qu'est-ce que Lola a entendu ?

Vous pensez qu'elle est passée à autre chose ou bien ?... 

¤ ¤ ¤ ¤

Gros bisous mes Cam'Love 😘😍

Kty 🌸💖

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