Tome 2 - Love 12
On sort !
¤ ¤ ¤ ¤
Depuis que nous sommes chez Pauline et Fred, nous consacrons pas mal de notre temps à l'appartement, quand on ne bosse pas. Aussi, ce soir sous les conseils de Phil, le serveur du café avec qui je m'entends bien, je vais emmener ma Lola au cinéma. Elle adore ça. Alors, nous y allons régulièrement, enfin en fonction des dernières sorties. Mais là, on n'aura pas ce souci-là, parce que ce sont des rediffusions de films qui sont proposés. Ce qui m'a plu, c'est que ça soit un cinéma de plein air. Devoir se garer sur un terrain vague, pouvoir s'allonger sur nos bagnoles ou rester à l'intérieur, enlacés amoureusement en dégustant du pop-corn. Je n'ai même pas demandé à Phil quel était le film diffusé ce soir, tant l'idée m'a séduit.
Ma Lola est dans la salle de douche, et elle se fait belle juste pour l'occasion, c'est vrai que ces derniers temps, nous trouvons de moins en moins de temps pour sortir, alors elle ne va pas bouder ce moment, je lui ai simplement demandé de se changer parce qu'on sortait et elle n'a pas désiré en savoir plus. Elle me fait confiance, et sait que je ne dirais rien, enfin, à part si elle emploie les grands moyens.
Je veux lui faire la surprise.
Et qu'est-ce que j'aime voir son beau sourire attaché à ses lèvres, alors qu'elle met la dernière touche à sa tenue. Mais lorsque Lola passe ses mains de chaque côté de son buste, qu'elle les glisse sous ses seins et les fait remonter pour qu'ils soient bien en place comme elle le désire dans son soutien-gorge balconnet et qu'elle réajuste les bretelles de sa robe avant de descendre entre ses seins et qu'elle défait le premier bouton en me regardant à travers le miroir au-dessus de la vasque, je ne sais pas encore, comment je ne lui ai pas foncé dessus, comment je ne lui ai pas encore remonté la robe jusqu'à la taille, et comment ça se fait que je ne sois pas encore enfoncé en elle.
Non je ne sais pas !
Enfin si, mais je m'étonne encore de ne pas l'avoir fait, je jette un nouveau coup d'œil à ma montre, et je secoue la tête de gauche à droite.
— Un souci mon amour ?
— Aucun !
— Alors, pourquoi tu fais cette tête ? minaude-t-elle en s'approchant de moi.
— Pour rien, allez on doit y aller...
— Tu es sûr, me tente-t-elle en redessinant les contours du col de mon tee-shirt avec son ongle.
— Malheureusement oui !
— Eh bien, ça doit être quelque chose cette sortie !
— Pourquoi ?
— C'est rare, que tu laisses passer une occasion de me baiser.
— Si tu savais pourtant l'envie que j'ai de te retourner et de te prendre sans plus de préparation.
Lola se mord la lèvre inférieure tout en me regardant dans les yeux.
— C'est un défi que tu me lances là ? me marré-je en la voyant aussi à cran que moi.
— Ça en a tout l'air !
— Je relève le défi, alors, affirmé-je en me dirigeant vers la sortie de la pièce.
Lola crochète mon bras, alors que je n'ai même pas fait un pas, et me charrie en me questionnant :
— Tu es sûr de ce que tu as lu dans mes yeux ?
— Certain ! Allez, bouge ton joli petit cul, sinon on va être en retard !
— Ok, râle-t-elle. Ne viens pas te plaindre...
— Oh mais tu te plains déjà !
— Tu es vraiment trop con, Cam' !
— Je sais, mais tu retrouveras le sourire et arrêteras de bouder, quand tu verras où je t'emmène.
— Mouais, me répond-elle en grimaçant et pas convaincue du tout.
¤ ¤ ¤ ¤
Les quelque vingt petites minutes de voiture se font dans le silence, alors que Lola écoute la musique qu'elle a sélectionnée sur l'autoradio, tout en regardant le décor qui défile devant ses yeux au travers de la vitre. Seuls ses doigts bougent en rythme avec les chansons qui se succèdent. Je sais qu'elle m'en veut, je sais qu'elle est frustrée, mais mon côté gros con est de sortie apparemment.
Je veux relever ce défi.
Je veux lui prouver, que je peux me contenir, même si mon manche tendu n'est pas, lui non plus, d'accord avec ma décision. Lola tourne la tête vers moi. Je ne peux pas résister à ouvrir ma gueule :
— Ça y est tu as fini de tirer la tronche ?
— Non ! Je ne fais que commencer !
— Putain Lola, tu es chiante là...
Merde ! J'aurais dû réfléchir deux secondes avant de lui répondre, quand je vois le regard froid qu'elle me lance.
— Oui je suis chiante, mais la faute à qui ?
— Tu veux dire, que tu vas tirer la gueule toute la soirée, tout ça parce que je ne t'ai pas baisé ?
— Exactement !
— Et moi qui croyais que tu apprécierais mon côté "gentleman" ! m'amusé-je malgré la situation tendue.
Parce que j'ai conscience, que c'est la seule chose qu'il me reste : faire une touche d'humour, pour éviter que la soirée soit complètement foutue. Et je sais, que j'ai presque gagné en la voyant se retenir de rire. Je préfère ça...
— Grand seigneur, alors ? essayé-je. Regarde, je suis tellement plié pour te faire cette courbette, que mon nez touche mes orteils, tenté-je le tout pour le tout.
Lola éclate de rire cette fois-ci, d'un rire cristallin qui fait écho à mes bêtises, tant cette image est absurde et irréalisable.
Enfin pour moi !
— Toi ? Toucher... Tes orteils... Avec... Ton nez ! Oh putain j'en peux plus... Tu es aussi souple qu'un...
— Qu'un quoi ? insisté-je pour qu'elle n'arrête pas de rire. Alors ?
Lola se tient les côtes, tant son fou rire est incontrôlable.
— Cam' ! Arrête-toi ! hurle-t-elle pliée en deux.
— Pourquoi ?
— Je vais me pisser dessus ! ajoute-t-elle alors qu'elle pleure de rire.
— C'est con, il n'y a pas...
— Cam' ! Je te préviens que si tu ne t'arrêtes pas, je te...
Je me gare sur le bas-côté de la route, et roule une trentaine de mètres, avant de pouvoir m'engager dans cet étroit chemin. À peine la voiture stoppée, Lola saute de son siège, en se cognant même le genou, dans la précipitation. Elle jure, tout en courant pour se planquer derrière un bosquet pour se soulager.
Alors que je m'allume une clope, appuyé contre l'aile de la voiture, je croise mes pieds, et savoure cette première latte que je tire, alors que je mate Lola. Je suis vraiment qu'un con de ne pas l'avoir baisé... Parce que cette chipie est en train de se venger, en se tournant et offrant à ma vue, son joli cul, alors qu'elle se soulage. Les fesses, ainsi, légèrement relevées, sont un vrai appel à la débauche.
Instinctivement je regarde l'heure.
— Fais chier !
Je regarde autour de moi, fais le constat de la situation, tout en ne quittant plus du regard Lola qui revient vers moi. Elle continue son petit jeu, en accentuant son déhanché, jusqu'à ce que ses seins touchent mon torse, que son bassin rencontre le mien, que sa main empoigne mon érection à travers le jeans et la capture avec force et envie, ce qui m'arrache un gémissement. Son sourire carnassier démolit mon dernier rempart. Je la retourne sur le capot de la voiture, lui écarte les cuisses avec mon genou, avant d'introduire deux doigts dans son vagin trempé.
— C'est ça que tu veux ? m'emporté-je après elle, tout en continuant mes va-et-vient, dans sa moiteur.
— Non ! crie-t-elle.
Putain de caractère ! Lola préfère me tenir tête, plutôt que de me répondre positivement, alors qu'elle n'a pas pu retenir un gémissement.
— Tu veux quoi ? Hein, Lola ? la sommé-je de me répondre.
J'incline sa tête sur le côté avant de la mordre entre le cou et l'omoplate, dans ce creux qu'elle a de si sensible. Une vague de frissons se propage sur sa peau. Sa réaction me donne chaud en la voyant aussi réceptive.
— Oh putain Cam' ! C'est bon... Baise-moi !
Je déboutonne mon jeans, le baisse un peu et je l'empale sans attendre sous nos râles communs. Je sais que ça va être rapide, alors je ne ménage pas mes coups de reins, laissant le soin à Lola d'amortir comme elle peut, de ses mains posées sur la tôle, mes entrées et sorties brutales en elle.
— Continue... Haaan... Humm... OUIIII, hurle-t-elle en accompagnant sa délivrance et la mienne.
Je m'agrippe à sa nuque, à sa hanche, le temps de me déverser en elle, en effectuant quelques va-et-vient supplémentaires, comme si notre jouissance n'était pas suffisante pour éteindre toute la frustration que l'on ressentait. Je claque assez fortement sa fesse offerte et referme ma paume et mes doigts sur le rebondi de celle-ci, lui arrachant une plainte entre douleur et plaisir qui provoque en elle de nouveaux spasmes qui libèrent un nouvel orgasme plus puissant encore que le précédent, laissant Lola sans plus de forces. Je la soutiens sans aucune tendresse, alors que je n'arrive pas à contrôler mes derniers coups de reins brutaux et rapides.
¤ ¤ ¤ ¤
On reprend la route toujours en silence, mais avec un sourire accroché à nos lèvres, nos regards en coin amusés, nos mains jointes sur ma cuisse, cet acte bestial et primitif n'ayant pas besoin de commentaire. Nous sommes vidés, mais détendus, et prêt à profiter, de notre soirée.
Lola aborde un immense sourire, quand elle voit le panneau, qui indique que l'on doit tourner à gauche dans 500 mètres.
— C'est là que tu m'emmènes ?
— Oui ma puce, heureuse ?
— Un cinéma en plein air, c'est géant tu veux dire !
— Je savais que tu allais adorer.
— Merci Cam'... me dit-elle tout sourire avant de m'embrasser sur la joue.
Je cherche une place pour me garer entre les voitures déjà en place.
— On va voir quel film ?
— Aucune idée !
— Non ? lâche-t-elle surprise.
— Si ! J'ai eu envie de venir, dès que Phil m'en a parlé, ce matin !
— Phil ? Ton collègue du bar ?
— Oui, il doit être là, il devait y amener sa petite amie.
— C'est top ! Tu as eu une bonne idée mon amour.
— Ça nous permettra de mieux se connaître en dehors du boulot. On doit se rejoindre pour boire un verre après le film, ça te va comme programme ?
— Ajoute du pop-corn et tu as 20 sur 20 ! m'assure-t-elle en rigolant.
— C'est comme si c'était fait !
Nous voilà installés confortablement dans nos fauteuils, le gros bol de pop-corn entre nous, nous essayons de comprendre ce film, dont je n'ai même pas retenu le titre, tant il est nul. Mais rien ne pourrait gâcher ce bon moment que nous passons ensemble à nous embrasser et nous peloter comme des adolescents.
Le générique de fin se déroule sur l'immense écran et les mouvements reprennent autour de nous, nous donnant le signal pour arrêter de nous câliner, pour sortir nos mains de sur l'autre, et de nous rhabiller correctement.
Je déplace la voiture et viens me garer sur le parking de la buvette attenante au cinéma. Je vois Phil nous faire signe, avant de les rejoindre, main dans la main.
— Salut Phil ! le salué-je en tapant dans le poing qu'il me tend.
— Bien ou bien Cam' ?
— Nickel ! Voici Lola, ma compagne.
Il lui fait la bise, avant de nous présenter sa petite amie, qui a l'air intimidée. Elle est à moitié planquée derrière lui, n'osant pas se présenter, Phil le fait pour elle.
— Voici Charly !
— Ravie de te rencontrer, essaye ma Lola pour la mettre à l'aise, tout en lui faisant la bise.
Je l'embrasse à mon tour, avant de nous installer à leur table. L'endroit est aménagé simplement avec des tables en bois faites de palettes, avec les bancs intégrés. Des lampions et guirlandes d'ampoules de toutes les couleurs éclairent le tout, mais pas de serveur, constaté-je. Apparemment, on doit se lever et se rendre à la buvette pour être servi.
— Tu veux boire quoi ma puce ?
— Une bière ! Et toi Charly ?
— Pareil, merci.
On se lève avec Phil pour chercher nos boissons, laissant nos femmes discuter. Et à notre retour, la magie Lola a fonctionné. Charly a l'air plus à l'aise, elle sourit même en nous voyant revenir.
— On dirait que le courant passe bien entre vous, constaté-je en souriant à mon tour.
— Il nous a suffi de parler du film pour partir dans un fou rire, m'informe Lola.
— Tu vois, dit Charly à Phil, eux aussi, ils l'ont trouvé pourri ton film !
— Vous n'avez pas aimé ? demande-t-il surpris.
— Pas vraiment, se marre Lola en se planquant derrière moi. Désolé Phil.
— Non mais franchement mec, ne me dis pas que t'a kiffé cette merde ?
— Ben j'ai trouvé que les dialogues étaient...
Phil cherche le mot approprié, quand Lola répond à sa place :
— Nul à chier ! Tu ne me feras pas croire le contraire, lui soutient-elle.
— Bon ok ! J'avoue c'était de la merde !
— Ah quand même, tu le reconnais, s'amuse Charly en lui tapant sur l'épaule. Non mais qui a idée de venir voir un film coréen sous-titré en quoi ?
— Polonais, lui confirmé-je. Il a fait fort sur ce coup-là !
Et c'est dans un grand fou rire, qu'on tape tous les quatre dans nos chopes de bière, en même temps. Nous passons une bonne heure à discuter, et à rire, quand nous décidons de rentrer, alors qu'il est plus de minuit déjà.
Certains bossent le lendemain.
— Faudra que vous veniez à l'appartement dès qu'il sera fini !
— Avec plaisir !
Les femmes se font la bise, on se serre la main, et chacun repart dans sa voiture avec la satisfaction d'avoir passé une bonne soirée entre potes.
¤ ¤ ¤ ¤
Vous croyez que ces deux amoureux pourraient passer une journée sans baiser ? 😂😁😉
Quand ce n'est pas Cam' qui est à fond, c'est Lola ! 😂😂😉
On fait la connaissance de leurs nouveaux amis, Phil et Charly, qui vont petit à petit, prendre leur place dans leur vie !
Ils ont fait forts pour une première sortie. 👍😉
Un cinéma en plein air, c'est top 🤩👌
Mais un film coréen sous-titré en polonais, alors là 😲😱🧐😶🙃
Je pense qu'il n'y a pas plus : Bizarre, insolite, barré, inintelligible, incompréhensible...
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On se retrouve sur la planète #wattpad pour répondre à vos commentaires ou pour vous lire à mon tour 📚
Si le chapitre vous a plu, n'hésitez pas à cliquer sur l'étoile ⭐
Bonne soirée et gros bisous mes Cam'Love 😘😍
Kty. Auteure 🌸💖
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