Tome 2 - Love 10

Révélations !

¤ ¤ ¤ ¤

Il est bien trop tôt pour que je réveille Lola. Le jour se lève à peine et elle a besoin de dormir. Nous avons pas mal discuté hier soir et on s'est endormi épuisé. Je me lève et décide d'aller faire un jogging, ça fait trop longtemps, que je n'ai pas couru comme ça à la fraîche, et ça ne pourra que me faire du bien. Je vais pouvoir faire le vide, lâcher toutes les tensions de mon corps et chasser toutes ses images noires. Je ne me défoule pas assez, et il me faudrait reprendre une activité sportive sans doute.

Rien de tel pour évacuer...

Oui, enfin, j'en connais bien une autre, qui me permet de bien expulser tout mon trop-plein de stress. Je souris face à ma dernière pensée, et au corps alangui de Lola nu sur le lit. Et c'est avec ces pensées pas très catholiques que j'entre dans la boulangerie. Je vais leur prendre le petit-déjeuner, ça fera plaisir à tout le monde, j'en suis sûr. Je range les sacs remplis de viennoiseries, ainsi que celui d'une belle brioche dans mon sac à dos, avant de reprendre ma route.

— Salut Cam' !

— Heu... Salut Ève !

— Tu es bien matinal pour un dimanche. Jogging ?

— Quel sens de la déduction ! Boîte de nuit ?

— En effet ! Je viens de fuir la chambre de mon plan Q de cette nuit !

— À ce point ? ne peux-je m'empêcher de me marrer.

C'est là que je m'aperçois que ma vie a bien changé.

Moi aussi avant, j'aurais passé mon samedi soir en boîte, et serais rentré tôt le matin, après avoir baisé une nana. Mais maintenant, je suis en couple avec Lola, et je n'ai plus besoin de tout ça, si ce n'est d'y retourner pour le plaisir de sortir et de danser.

Ève s'approche de moi et me sort de mes pensées.

— Que veux-tu, je n'ai pas eu la chance de tomber sur un mec, aussi doué que toi au pieu ! m'avoue-t-elle en laissant traîner son ongle sur mon torse.

— Ève ! la rembarré-je en m'écartant d'elle.

— Quoi ? C'est vrai ! Ça a été torride nous deux !

— Comme tu viens de le dire, c'est du passé. Dois-je te rappeler que je suis en couple, heureux et amoureux ?

— Non, c'est bon ! Ah au fait, passe le bonjour à Lola. J'ai été ravie de faire sa connaissance.

— D'où tu la connais ? grogné-je en avançant d'un pas menaçant vers elle.

— Je l'ai rencontré au marché hier. Déstresse ! Je ne lui ai pas dit pour nous.

— Normal, il n'y a jamais eu de nous ! tempêté-je en la repoussant, avant de la dépasser.

— Je te ramène Cam' ?

— Non ! lui réponds-je en levant mon majeur bien dressé dans sa direction.

— Tu n'as pas besoin d'être vulgaire. C'était en toute amitié !

— Ça tombe bien, on n'est pas amis. Mais tu sais quoi ?

— Non ? sourit-elle pensant sans doute que j'ai changé d'avis. Dis toujours Cam' !

— Le jogging sert à relier, un endroit à un autre en courant, et c'est exactement ce que je vais faire, pour rentrer chez moi.

Et je lui tourne le dos, sans plus attendre et encore moins sa réponse, qui ne m'intéresse pas. Putain, en même pas deux minutes, cette nana m'a fait perdre une partie du calme, que j'étais arrivé à trouver en courant dans la montagne. Je resserre mes mains sur les bretelles de mon sac à dos, sans trop tirer dessus pour ne pas écraser les sachets de viennoiseries, que j'y ai glissé, et me concentre sur ma course afin de refaire le vide.

— Tonton, m'accueille Violette avec un grand sourire en me voyant.

Elle me fait un bisou, avant de me balancer en se pinçant le nez :

— Tu ne sens pas bon tonton. Beurk, tu es tout mouillé !

— Normal, crevette. Je viens de courir, la taquiné-je en voulant lui faire un bisou, alors qu'elle court se réfugier dans les jambes de son père.

— Salut Cam' ! Ça va ? me demande mon beau-frère en me tapant dans la main.

— Hum, mouais ! réponds-je en embrassant le petit Loïs. Déjà debout ?

— C'est ça quand tu as des mômes, tu oublies les grasses matinées du dimanche, m'informe-t-il en me gratifiant d'un clin d'œil.

— Et ma sœur ?

— Elle dort, c'est son tour !

— Son tour ?

— De dormir. On alterne les dimanches.

Ah ouais quand même...

Remarque c'est une bonne idée. Ça sert à rien que les deux se lèvent, autant qu'il y en ait un qui se repose, et puis ce sont des moments de complicité, seul avec ses gamins qu'ils peuvent partager.

— Tiens, je vous ai ramené le petit-déjeuner, annoncé-je en sortant les poches. Je vais prendre une douche.

— On ne t'attend pas pour manger, je suppose !

— Tu supposes bien ! Mais ne bouffe pas tout, on aura besoin de reprendre des forces, lui avoué-je avec un grand sourire sur le visage, en pensant à la belle au bois dormant qui m'attend dans notre lit.

J'hésite à aller me doucher, quand je trouve Lola étendue dans le lit, façon étoile de mer. Son corps nu, étant un appel à la tentation, à lui tout seul. Je m'approche du lit, sans faire de bruit, pour la regarder encore un peu. Pour voir ses belles jambes étendues et entrouvertes, pour voir sa poitrine se soulever au rythme de sa respiration, pour voir ses pointes de seins dressées. Putain qu'est-ce que j'aimerais les prendre en bouche et les lui sucer pour la réveiller en douceur.

Je me penche pour joindre la pensée à l'action, quand je vois Lola bouger légèrement.

Je m'arrête et la regarde, pensant qu'elle est en train de se réveiller. Mais au lieu de la voir ouvrir les yeux, ce sont ses mains qui entrent en action en se caressant les seins, en tirant avec douceur sur ses pointes, je suis captivé par ce tableau d'une sensualité torride, qu'elle m'offre sans savoir que je la regarde. Une de ses mains vient de quitter son sein et glisse vers son entrejambe, tandis que la mienne, se tend irrémédiablement dans mon caleçon, face à ce spectacle fascinant qui est d'un érotisme inouï. Lola même endormie est très sensuelle, et c'est en soufflant mon prénom, qu'elle glisse ses doigts dans son intimité, comme si son geste m'était forcément associé.

Pour ma Lola, ce Camille-là, son Camille est synonyme de plaisir.

C'est donc, dans des moments aussi intimes et inconscients, que Lola se permet de m'appeler Camille ? Je suis vraiment qu'un con de l'en priver quand elle est réveillée, surtout quand je l'entends le prononcer avec autant de plaisir et de bien être, que je me surprends à ne pas trembler de peur ni de dégoût en entendant mon prénom rouler sur sa langue. Son doigt s'active sur son clitoris, tandis que j'en fais autant sur ma queue.

Comment ne pas me donner du plaisir en la voyant ainsi abandonnée au sien ?

Lola a entièrement ouvert ses jambes, remonter ses genoux pour faciliter l'introduction d'un de ses doigts dans sa chatte bien lubrifiée, maintenant qu'elle s'est bien caressée. Et après, quelques va-et-vient et gémissements, Lola se cambre, et à nouveau, elle prononce sensuellement mon prénom. Telle une flèche tirée dans mon cœur, ma queue se gonfle, tout autant que mon ego et je ne peux plus résister. Je rapproche ma main de son intimité et la lui caresse, tandis qu'elle continue à se donner du plaisir. Lola apprécie mon toucher et arrête même son action en elle, me laissant la place et remontant ses mains sur ses seins tendus. Je prends l'espace sans demander mon reste et quand j'introduis deux doigts en elle et que je commence à les bouger en crochetant son vagin, je suis récompensé par ses râles, par mon prénom et par sa jouissance qui ne tarde pas à suivre.

Lola est magnifique, offerte et perdue dans les limbes du plaisir.

Aussi, quand elle ouvre les yeux et qu'elle les plante dans les miens, c'est avec surprise que Lola me regarde. Sans un mot, ses yeux passent de ma main toujours autour de ma queue et de l'autre toujours en elle.

— Tu n'étais donc pas un rêve...

Putain de voix cassée et érotique qu'elle a ce matin, aussi, quand elle me tend ses bras, je n'attends pas plus pour me glisser entre ses jambes, pour lui crocheter les hanches afin de lui imposer mon rythme et mes coups de reins. Quel bonheur c'est de lui faire l'amour, de la caresser, de m'enfoncer en elle, de l'entendre gémir et de l'embrasser, alors qu'elle mord sa lèvre inférieure pour se retenir de crier son plaisir.

— Dis-le moi, la prié-je en lui souriant.

Son regard interrogateur me pousse à lui préciser ma demande :

— Mon prénom. Redis-le.

— Mon amour...

— Répète-le mon cœur, l'intimé-je en accentuant mon coup de reins et me bloquant au fond d'elle, tout en crispant mes doigts sur ses hanches.

— Oh putain oui, Cam... lâche-t-elle en se mordant la lèvre à nouveau, pour se retenir de le prononcer.

— Ne te retiens pas mon cœur, dis-le moi, soufflé-je au creux de son oreille. Je veux l'entendre rouler entre tes lèvres de façon aussi sensuelle, de cette voix rauque que tu as, et qui me donne envie de te baiser encore plus fort.

— Je ne veux pas te faire de mal, ni que...

— C'est moi qui te le demande ma Lola, si tu savais comme j'ai aimé l'entendre dans ta bouche, alors que tu te donnais du plaisir, tout à l'heure.

— Je suis désolée, je dormais, je ne pouvais pas savoir...

— Ne t'excuse pas ma Lola et fais-moi ce plaisir. Re... Dis... Le... Moi.

Je sors entièrement d'elle en fixant mon regard au sien, avant de m'introduire avec lenteur, Lola gémit, je ressors et reviens plus profondément encore, Lola se mord la lèvre, je sais qu'à la prochaine poussée, elle ne pourra plus résister, je sors, la fixe intensément et quand elle relâche sa lèvre, je ne retiens pas mon coup et la pénètre jusqu'à la garde.

— Oh putain ! Ouiiii, Camille...

Nos corps se lâchent et acceptent cette lame de fond qui nous fait jouir ensemble, les mains jointes et heureux.

On se sourit...


¤ ¤ ¤ ¤

Le retour d'Ève... 😱😡

Je sens qu'elle va souvent se pointer au moment où on ne l'attend pas ! 😳😱

On dirait qu'Ève a du mal à comprendre que Cam' soit en couple... 😞😡

Et puis, comment connait-elle Lola ? 😳😞

Qu'est-ce qu'elle a bien pu lui dire ? 😡😡

On dirait bien que Cam' et Lola ont trouvé, quand et comment, Lola peut employer le prénom de Camille ! 💖😉


¤ ¤ ¤ ¤

On se retrouve sur la planète #wattpad pour répondre à vos commentaires ou pour vous lire à mon tour 📚.

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Bonne soirée et gros bisous mes Cam'Love 😘😍

Kty. Auteure 🌸💖

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