Promesses et tentations !

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Ce matin, Lola accompagne ma sœur sur le marché de la petite ville d'à côté, qui va valoir de premier test, pour les objets rénovés de Lola. Pauline a été enthousiaste quand Lola lui en a parlé et elle est confiante, tant ce genre de ventes peut plaire si on reste raisonnable sur les prix, et surtout au vu du talent de Lola. Nous avons passé une partie de la soirée à estimer les prix de chaque objet, avant de les ranger dans le camion de ma sœur. J'aurais bien aimé l'accompagner, mais je dois bosser au bar et ensuite je dois m'occuper des petits, pour que Fred puisse gérer les clients du garage.

Il est cinq heures du matin, et la nuit a été assez courte. En ce moment, on les enchaîne et pas trop tôt qu'on soit chez nous, qu'on puisse se poser et vivre à notre rythme. Malgré notre manque de sommeil évident, au vu de nos cernes, Lola ne serait pas partie sans me faire un câlin. Un rituel qui s'est mis en place de lui-même et qui nous permet de bien commencer la journée.

— Salut mon amour !

— Hello mon cœur, déjà réveillée ?

— Oui et j'ai même pris ma douche, je n'ai plus qu'à m'habiller et je serais prête.

— Quelle heure est-il ?

— L'heure de bientôt te lever toi aussi, tu commences à 6 heures non ?

— Mouais, je hais les samedis pour ça... Franchement, qui a envie de se lever aussi tôt le week-end pour boire un café ?

— Visiblement pas toi ! Tu n'es vraiment pas du matin, éclate-t-elle de rire.

— Tu as dit quoi là ?

— Que tu étais plutôt un oiseau de nuit !

— Contrairement à toi !

— C'est pour ça que je me couche tard et...

— Que je me lève tôt ! Ggrrhhh, ralé-je en me grattant la tête. Rappelle-moi pourquoi d'ailleurs ?

— Elle est pourrie ta tentative !

— Ah ouais ? me marré-je en me plaçant au-dessus d'elle.

Tout en capturant ses mains, que j'aurais bien faites prisonnière en les attachant aux barreaux du lit, mais nous n'avons pas le temps pour ce genre de moments. Pourtant, j'en rêve depuis que Lola l'a testé sur moi à l'hôtel. Mais je sais quand et comment ce moment-là aura lieu et j'en bande d'autant plus, rien que d'y penser. Alors, en attendant, je me contente de les lui maintenir, ce qui a tout de même son effet, de la savoir prisonnière avec les cuisses bloquées par mon bassin et ses mains retenues au-dessus de sa tête...

Lola est magnifique, nue et à ma disposition.

— Satisfait de ce que tu vois ?

— Putain oui ! Dis-moi, que tu m'as réveillé assez tôt, pour que je baise ce merveilleux corps, annoncé-je tout en lui mordillant la pointe tendue de son sein.

— Humm...

— C'est une nouvelle notion de temps ?

— Humm... lâche-t-elle tandis que je m'attaque au lobe de son oreille.

— Et dans combien de "Humm" dois-tu partir ?

— Bien assez !

— Mais encore ? l'embêté-je tout en caressant du bout de ma langue la commissure de ses lèvres entrouvertes et demandeuses de plus d'attention.

— Pas suffisamment pour que tu joues ! Alors va droit au but !

— Que de romantisme, señorita !

— Tu en as bien assez pour deux ! me taquine-t-elle, avant de me susurrer à l'oreille d'une voix grave et provocante. Bon, tu la baises ta señorita ?

Depuis que cette chanson est sortie, Lola ne passe pas une journée sans l'écouter ni ne la chanter. Alors quand elle commence à fredonner l'air de señorita de Camilla Cabello, pas besoin de me le répéter deux fois, je glisse entre ses jambes, Lola les relève et encercle mon dos pour un meilleur angle de pénétration.

Ça va être plutôt rapide dans cette configuration.

— Ce qui est sûr, c'est qu'avec cette putain de voix et tes suggestions, je n'ai pas besoin de faire appel à des numéros surtaxés, plaisanté-je en lui accordant un clin d'œil.

— Si tu veux bien, on reparlera de ça ce soir, puisque apparemment, c'est un de tes fantasmes.

— Humm, oui ! T'entendre me dire des choses cochonnes au téléphone...

— Tu veux un aperçu peut-être ?

— Humm ! réponds-je en lui donnant un coup de reins plus fort que les autres. Mais fais vite !

— Alors ferme les yeux, imagine que je suis nue sous la douche, je suis assise sur le banc, les jambes largement écartées, je te fais face et je me caresse.

— Oh putain Lola... Tu te fais quoi ?

— De mon majeur, je caresse mon précieux...

— Fais-le !

Pendant que Lola m'excitait, je me suis redressé et mis à genoux entre ses jambes, que j'ai écartées de mes mains comme elle me l'a décrit, en la maintenant sous les genoux, je la regarde s'activer sur le gland de son clitoris. Et cette vision de ma queue coulissant dans son intimité humide, de son doigt effectuant des ronds sur son bouton, de ses tremblements annonçant sa délivrance, il ne m'en fallait pas plus pour me déverser en elle tout en mordant son téton pour m'éviter de crier ma jouissance.

— C'était torride !

— Comme tout ce qu'on fait, mon amour...

Je l'embrasse à pleine bouche avant de lui dire :

— Tu viens prendre ta douche avec moi ? lui demandé-je après avoir regardé combien de temps il nous reste.

— J'ai plus trop de temps là ! se plaint-elle.

— Il reste encore dix Humm ! Promis, on fait que se laver !

— Dix Humm tu dis ? se marre-t-elle. Mon indication de temps à l'air de te plaire !

— Elle est adoptée ! lui souris-je en la soulevant pour la porter jusqu'à la douche.

J'aime quand on se taquine ainsi. Oublié notre accrochage d'hier, seul persiste un truc dont on devra reparler.

— Je sais marcher, tu sais !

— Je sais, mais j'ai de plus grandes jambes et chaque Humm de gagné, ce sont des Humm de plus, que l'on aura pour se laver.

— Alors si c'est pour gagner des Humm !

La douche a été rapide, encore plus que prévue, après que ma sœur nous a demandé de nous dépêcher.

— Allez magne-toi Lola, on va être à la bourre ! On va devoir installer toutes tes rénovations, et si tu veux que le bouche-à-oreille fonctionne sur le marché, il faut y aller et être dans les premières à s'installer !

— Dis ça à ton frère !

— Plains-toi chipie ! lui dis-je à l'oreille en lui claquant la fesse.

— Ah tu vois, chérie ! Ton frère aussi pratique la fessée... lui balance Fred, en passant derrière ma sœur, prêt à lui claquer la fesse.

— Range ta main ! Cam' fait ce qu'il veut avec le cul de Lola ! Quant au mien, tu l'oublies.

— Tu ne disais pas pareil l'autre soir...

— Justement, n'en abuse pas !

Lola se tourne vers moi, et me prend la main, pour qu'on laisse ma sœur et mon beau-frère se dire au revoir, et en faire de même à notre tour.

— Elle a du tempérament ta sœur, se marre-t-elle.

— Oh oui ! Tout comme toi...

— Sauf que contrairement à elle, moi je ne râlerai pas si tu veux t'en occuper, me souffle-t-elle en m'embrassant le cou.

— Tu ne lâches jamais !

— Oh non, surtout pas après ce que tu m'as fait l'autre jour. C'était trop bon... avoue-t-elle en se mordant la lèvre.

— On verra à quel point tu seras convaincante ce soir !

— Si c'est que ça, ricane-t-elle.

— Ne sois pas aussi sûre de toi chipie !

— Vu comment tu as réagi tout à l'heure, je ne m'inquiète pas trop, surtout avec le scénario, que j'ai en-tête.

— Tu me donnes un indice ?

— Quel indice demande Fred ?

— Lola va me faire un téléphone rose ce soir !

— Bordel ! Pauline tu entends ça !

— Cam' tu veux bien arrêter de donner des idées à mon homme !

— N'écoute pas ta sœur ! Alors ?

— Alors rien mec, fait travailler l'imagination de ma sœur ! Tu verras, nos femmes sont surprenantes !

— Surtout quand on veut quelque chose, minaude ma Lola en se collant à moi avec un sourire carnassier.

— Tu es mort mec, plaisante-t-il.

— J'en ai bien l'impression aussi !

Je serre Lola dans mes bras en agrippant sa taille et l'embrasse langoureusement. Je la laisse à bout de souffle et les yeux pétillants.

— Moi aussi, je sais jouer ma puce, ne l'oublie jamais !

— Là, c'est sûr, je vais y penser toute la journée...

— Vous revenez vers quelle heure ?

— Vers 13 h 00 !

— Ok, allez monte mon cœur. Tu vas tout déchirer ! N'oublie pas que je t'aime.

— Je t'aime mon amour !

Lola s'approche de mon oreille, avant de boucler sa ceinture et me souffle pour éviter que Fred n'entende :

— Tu as cru que j'allais partir sans te donner ton indice ?

Je déglutis fortement, parce que je sais de quoi elle est capable, quand elle prend cette voix rauque.

— Prêt pour un indice visuel ? J'hoche la tête simplement, tant ma gorge est sèche, en attendant, qu'elle me le dévoile. Je porterais un trench rouge, noué à la taille, des talons aiguilles de la même couleur et dessous...

— Oui ? Dessous !

— Tu attendras ce soir pour la suite ! Sinon, fais travailler ton imagination, me nargue-t-elle en claquant un smack sur ma bouche grande ouverte.

— Je ne sais pas ce qu'elle t'a dit vieux, mais elle a gagné la première manche, et tu peux retourner sous la douche. Froide ! Tu verras c'est assez efficace, se fout-il de ma gueule.

Il n'est que 11 h 00 du matin, et j'ai l'impression que les aiguilles ne tournent pas assez vite sur le cadran. Je frotte les verres avec mon torchon quand Ève entre dans le bar. Tu m'étonnes, mes petits vieux n'en reviennent pas, de la voir déambuler avec un sourire accroché à ses lèvres carmin. J'ai connu cette belle brune en boîte, quand j'étais encore célibataire. Aussi quand je l'ai vu entrer l'autre jour, je n'en ai pas cru mes yeux. Elle était tout aussi surprise que moi de me trouver là. La probabilité, que l'on se revoit, était faible mais qu'on habite le même village alors là elle était quasi nulle. Depuis, elle vient boire un jus de fruit tous les jours.

Comment je sais qu'elle vient rien que pour me voir ? Ben parce qu'elle me l'a dit.

— Salut Ève, ça va ?

— Très bien ! On ne peut pas en dire autant de toi... me glisse-t-elle à l'oreille en me claquant la bise.

— J'ai beaucoup de boulot ! Un jus d'abricot ?

— Oui merci Cam' ! Tu finis tard aujourd'hui ?

— Pourquoi ?

— Comme ça ! Pour parler...

— Encore une heure !

— Tu finis tôt, dis donc pour un samedi !

— Oui, c'est exceptionnel ! Je fais le baby-sitter cet après-midi.

— Les gamins de ta sœur ?

— Ouep ! Elle est au marché ce matin.

📧 De Lola :

Ça va mon amour 😉😋

📧 De Cam' :

Oui mon cœur 😍👅

Tout se passe bien ?

📧 De Lola :

Oui ! Tu verras de par toi-même 👍

📧 De Cam' :

Génial !

Je dois retourner bosser !

Je t'aime ma Lola 😍😍

📧 De Lola :

Va t'occuper de tes petits vieux ! 😉😇

Je t'aime mon amour 😘😍

Justement en parlant de mes habitués. Je finis de remplir mon plateau et me dirige vers leurs tables pour leur servir leur apéro, alors qu'ils jouent à la belote.

— Un jaune pour vous André et un perroquet pour vous Léon ! Et voilà vos mousses Messieurs.

— Merci gamin !

— On a failli avoir soif ! râle Léon.

— Désolé, je n'ai que deux mains !

— Je me doute que tu préfères servir la belle brune, se marre André.

— Elle a un sacré châssis ! ajoute Roland.

— Eh bien, Messieurs ! Vous ne faites pas que jouer aux cartes, apparemment, m'amusé-je avec eux.

— En tout cas, tu lui plais gamin, me dit Michel.

— Ça s'est sûr, vu comment elle te bouffe des yeux, ajoute André.

Léon me fait signe de la main et je me penche pour écouter ce qu'il a à me dire.

— Vous voulez un peu plus de glaçons ?

— Non, ton perroquet est parfait !

— Merci Léon.

— Approche, ce que je fais. Méfie-toi de cette brune !

— Ne vous inquiétez pas Léon. Elle ne m'intéresse pas.

— Tant mieux. Lola est une chouette nana.

— On est d'accord !

— Cam' ! Tu peux m'encaisser. Je n'ai pas de monnaie, me renseigne-t-elle en pivotant vers nous, toute souriante.

— Tu vois ce que je veux dire ? ajoute-t-il en grimaçant.

— Tout à fait Léon...

Je me rends derrière le comptoir et Ève ne me quitte pas du regard. Je sais très bien, ce que veut dire Léon. Cependant Ève connaît l'existence de Lola, je ne lui ai pas caché que c'était la femme de ma vie. Alors j'espère qu'elle ne me fera pas chier. Parce que là, ses sourires et son attitude, sont en train de me faire rager.

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Voici donc l'arrivée d'Ève... 😳😱

Croyez-vous à une simple coïncidence ? 🤔😡

Est-ce que Léon a raison en disant à Cam' de se méfier ? 😞😳

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On se retrouve sur la planète wattpad, pour répondre à vos commentaires ou pour vous lire, à mon tour 📚

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Bonne soirée et gros bisous mes Cam'Love 😘😍

Kty.Auteure 🌸💖