Tome 2 - Love 06
Putain de Camille !
¤ ¤ ¤ ¤
La nuit fut courte, agitée et délicieusement bonne. Avec Lola, nous avons continué à baptiser la douche et à tester le banc, qui s'est avéré plein de surprises, en me donnant des idées pas très catholiques. Notamment, une position que nous ne pratiquons pas souvent et qui pourtant va devenir un incontournable de cette pièce. Mais pour la pratiquer sans prendre de risque pour Lola, je vais devoir adapter un système, que j'ai déjà en tête et que bien sûr, je vais me faire un plaisir de tester avec ma belle dans la journée.
Heureusement, aujourd'hui je ne travaille pas au café. Je vais pouvoir avancer sur ce qu'il me reste à faire encore à l'appartement. Et avec un peu de chance, ce week-end, on pourra aménager et déménager nos meubles et affaires, qui sont encore chez ma sœur. D'ailleurs Lola a décidé de me donner un coup de main, pour être sûr qu'on termine dans les temps. Ma sœur lui a dit qu'elle s'occuperait de gérer ses gamins, car elle a bien compris, à quel point on était pressé d'être chez nous, et il en est de même pour eux, qui ont envie de retrouver leur intimité.
Après avoir pris le petit-déjeuner, c'est main dans la main que nous nous rendons à l'appartement, en passant par l'extérieur de la bâtisse, afin de lui montrer l'avancée de notre entrée indépendante, ce qui limitera nos allers-retours, avec l'intérieur de la maison. Et puis, je veux que Lola se rende compte de l'effet que fait la nouvelle porte.
— Et dire que ce battant en chêne était enseveli sous les cartons et les gravats. Les anciens propriétaires jetaient vraiment tout et n'importe quoi !
— Tu as raison, c'est vraiment abusé ! Heureusement que grâce à nous, tout ce que l'on a récupéré, pourra avoir une deuxième vie.
— Tu sais que tu es très douée de tes doigts ?
— Tu en doutais ? sourit-elle.
— Même pas ! C'est juste que je ne te connaissais pas ce talent pour la rénovation.
— Je t'avoue que moi non plus, je ne le savais pas, et le pire, c'est que j'adore vraiment ça.
— Ben, ce n'est pas ce qui manque dans la grange ! Fais-toi plaisir et si ça se trouve, tu vas te trouver une passion, et un nouveau job en faisant de la rénovation. Tu devrais demander à Pauline, qu'elle t'emmène sur le marché, et tu verrais comme ça si ce que tu as déjà fait comme pièce peut plaire !
— Tu sais qu'elle est excellente ton idée ! Je vais voir avec ta sœur si samedi, je peux l'accompagner, comme en plus c'est une grosse matinée pour elle... Oui, mais non ! Et les gamins, qui vont les garder ?
— Je vais voir avec Fred ! On va s'arranger ma puce ! Ça serait pas mal si toi aussi, tu pouvais te faire un peu d'argent, ton compte ne va pas être extensible !
— Je sais bien... me répond-elle en faisant une grimace.
— À ce point ?
— Mouais ! Donc, il faut que ça marche !
— Tu sais quoi, va sélectionner quelques pièces dans la grange que tu pourrais retaper rapidement pour que tu apportes un peu de choix tout de même et je viendrais t'aider à les transporter ! Ça te va ?
— Oui mais l'entrée ?
— T'inquiète, je vais gérer ! Et puis, même si on ne la termine pas cette semaine, franchement ça ne nous empêchera pas d'emménager !
— En effet, tu n'as pas tort !
— Allez, file mon cœur, et envoi moi un texto pour que je vienne t'aider.
— Ok ! Embrasse-moi !
Ce que je fais sans me faire prier. Par contre, c'est beaucoup plus dur de se détacher. Nous sommes bouche contre bouche et aucun des deux ne fait l'effort de s'arrêter.
— Lola, soufflé-je contre ses lèvres.
— Cam' !
— Moi non plus je n'ai pas envie de te lâcher, mais...
— On doit bosser... Tu es chiant toi aussi d'être aussi attirant !
— Tu déconnes là !
— Je te jure non, affirme-t-elle en mordant sa lèvre inférieure.
— Arrête Lola... lui demandé-je en délivrant sa lèvre, avant de la lui mordre.
Je n'ai pas pu résister à l'envie de la faire prisonnière. Du coup Lola en profite pour ajouter une caresse de sa langue sur le haut de ma bouche. On est aussi accro l'un que l'autre...
Mais que c'est bon de l'être.
— Cam' ! On s'accorde trente minutes pour nous...
— Et après on bosse !
— Ouais !
— Trente minutes... Heu tu es sûre de ça !
— Oui, bon... Une heure ! Tu es vraiment incorrigible, se marre-t-elle.
— À toi de voir si tu es prête à sacrifier tes orgasmes ! la taquiné-je. Sinon, je peux te baiser contre cet arbre, et il ne me faudra pas une heure ! Alors ?
— Alors là pas question ! Par contre des orgasmes et l'arbre, je ne dis pas non !
— Non mais tu t'entends !
— Que veux-tu, j'ai un accès illimité à ton offre, alors je prends toutes les options ! me sourit-elle en retour.
— Putain j'ai l'impression d'être une bagnole !
— Ou un forfait téléphonique, explose-t-elle de rire.
J'agrippe un peu plus fort sa taille et je la fais tourner dans les airs.
— J'adore t'entendre rire, te voir aussi heureuse. Merci ma puce de faire de moi un mec comblé.
— Oh Cam' ! C'est tout l'amour que tu m'offres qui me rend ainsi. Tu es le plus merveilleux des petits amis. Et tu seras un mari et un père encore plus merveilleux.
Je l'embrasse avec fougue, de peur que ces paroles qui me touchent, ne finissent par s'envoler.
Moi ce mec si instable et si brisé, j'ai la chance d'avoir trouvé la perle rare.
— Tu es la femme de ma vie !
Ses yeux se troublent tandis que nous restons sans plus rien dire. Nous sommes, juste front contre front, les mains jointes et nous nous laissons emporter par le bruit de nos cœurs...
— Et si on allait s'entraîner ?
Je plonge rapidement le regard dans celui de ma Lola. J'ai dû mal comprendre...
— Tu veux t'entraîner pour...
— Oui Cam' ! Je n'arrête pas d'y penser... Et j'ai beau me dire, que ce n'est pas raisonnable, mais j'ai ce besoin-là, au fond de moi... Et je ne sais pas si toi, tu es...
— Tu ne pouvais pas me faire plus plaisir mon cœur. On s'en fout de savoir si c'est raisonnable ou pas... On s'aime comme des fous et faire un bébé avec toi... Ça serait juste merveilleux ma Lola. Je t'aime tant...
— Je t'aime tant mon amour, c'était très touchant de te l'entendre dire et ça reflète tellement ce que je ressens...
Nous rentrons chez nous, et même s'il reste quelques trucs encore à faire, c'est tout de même chez nous. On s'assoit sur le canapé, Lola est blottie tout contre moi, ses jambes recouvrent les miennes et l'on fixe nos mains jointes qui reposent sur mon ventre. Le silence, c'est ce dont nous avons besoin, après ce que nous venons de nous avouer et de décider.
C'est une grande décision que nous venons de prendre et même si ça me fout un peu la trouille, ce n'est rien face au bonheur qui a envahi mon cœur et au plaisir que Lola vient de me faire. Et je ne peux m'empêcher de voir défiler des images, des bruits et de sourire comme un con.
— Qu'est-ce qui te fait sourire à ce point ?
— Je viens de voir passer une jolie petite Lola, avec des boucles brunes comme sa maman, avec son doudou dans les bras et son pouce dans la bouche.
— Ah oui, carrément ! Tu es encore plus à fond que moi...
— Tiens regarde elle est là assise sur le fauteuil et elle nous sourit.
— Et en plus, elle a ton sourire et tes beaux yeux noisette.
— Tu as vu comme elle est belle !
— Tu sais qu'on pourrait avoir un garçon aussi !
— Oui, oui, mais par contre, pas question de lui donner un prénom aussi merdique que le mien.
— Pourtant, Camille c'est un joli prénom, il est tout doux comme toi !
— Tu déconnes j'espère ! Même toi, tu ne m'appelles jamais comme ça...
— Parce que tu le détestes et qu'il représente toute une partie négative de ta vie. Mais, il n'empêche que si on met tout ça de côté, c'est un prénom que j'aime, parce que, que tu le veuilles ou non, il représente aussi une belle partie de toi. Et je ne t'aimerai pas autant que je t'aime, si je n'acceptais pas toutes les parties qui te composent. Tu es un mec bien mon amour.
Je la serre dans mes bras, et Lola niche sa tête dans ma main, que je viens déposer sur sa joue. Les yeux me piquent et ils s'embuent automatiquement, alors que Lola, passe son pouce sur ma pommette pour récupérer cette première larme qui m'échappe.
— Qu'est-ce que j'ai fait pour te mériter mon cœur ?
— Tu es juste toi, et tu mérites tant d'être heureux, que je suis chanceuse d'être la femme que tu aimes.
— Et moi, le veinard avec qui tu veux faire ta vie !
Lola grimpe sur mes cuisses, entoure mon visage de ses mains et m'embrasse tendrement, je suis aux anges. Ses lèvres, si sensuelles, si ardentes et à la fois si douces, me montrent tout l'amour, que Lola a pour moi. De ses doigts, Lola redessine mes traits, en les effaçant un à un. Elle embrasse mes paupières, mes sourcils, le bout de mon nez et termine par mes lèvres muettes face à tant de tendresse et d'amour. Lola est cette femme forte qui est la seule à voir et à connaître celui que je suis vraiment, presque mieux que moi souvent.
— Lola, pourquoi tu ne m'as jamais rien dit pour mon prénom ?
— Parce que je ne voulais pas te faire de mal...
— Tu aimerais m'appeler ainsi ?
— À des moments oui...
— Pourquoi maintenant ?
— Parce que maintenant, tu es l'homme de ma vie, et plus simplement mon sexfriend.
— Pour moi, tu es toujours ma Lola, et ceci peu importe notre statut.
— Je sais que je suis débile de m'arrêter à des détails...
— Ça a de l'importance pour toi, donc ce n'est pas débile, je souffle avant de lui dire. Vas-y, essaye.
Maintenant, ce sont ses yeux qui deviennent larmoyants. Lola secoue la tête de gauche à droite, mais accepte que je joigne nos mains, que j'embrasse ses joues humides.
— Ne pleure pas mon cœur, ça n'en vaut pas la peine.
— Comment tu peux dire ça ? se révolte-t-elle. Tu en vaux la peine, me pousse-t-elle au niveau des épaules. Je t'interdis de penser ça. Tu entends ?
— Je t'entends...
— Mais ?
— Mais rien Lola. Arrête là ! C'est bon !
— Sinon quoi ?
— Sinon rien ! Mais là tu...
— Je t'emmerde ? C'est ça ? me demande Lola en se relevant.
La voir en colère, la voir retirer ses mains des miennes, la voir quitter mes jambes, me fait grave chier.
— Oui tu m'emmerdes avec cette histoire de prénom à la con. Tu veux m'appeler comme ça et quand je prends sur moi, pour que tu le fasses, tu te défiles.
— Et pour cause ! Tu l'as dit toi-même, tu as pris sur toi ! Tu ne m'as pas dit "d'essayer", parce que tu as compris ce que je ressentais, tu m'as dit oui, juste pour me faire plaisir !
— Et donc, ça vaut le coup qu'on s'engueule ?
— Apparemment ! gueule-t-elle aussi fort que moi.
Lola s'est assise sur une des chaises de la cuisine, ses bras croisés sur sa poitrine, elle fulmine en buvant un verre d'eau. Je me lève et allume une clope.
— Cam' ! Tu ne fumes pas dedans !
— Putain, mais t'es grave chiante aujourd'hui ! Tu as tes règles ou quoi ?
— Ou quoi !
¤ ¤ ¤ ¤
Bon eh bien, tout n'est pas toujours tout rose entre eux 😳😱
Apparemment se laisser appeler Camille, est vraiment trop dur pour notre Cam'...😢😞
Alors réconciliation ? Ou explications ?🤔😲
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On se retrouve sur la planète wattpad pour que je réponde à vos commentaires ou pour que je vous lise à mon tour.🤗
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Je vous embrasse fort mes Cam'Love 😘😍
Kty. Auteure 🌸💖
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