S'aimer et plus si affinités - J'en veux deux !
¤ ¤ ¤ ¤
En venant sur mon rocher, je ne pensais pas du tout, que nous parlerions de Stan, ni de ce que je ressentirais à cause de lui. Mais, maintenant que Lola m'a exposé, ce qu'elle en avait déduit de ma culpabilité, mon inquiétude est moindre. Je ne dis pas, que je vais me pardonner en un claquement de doigts, mais je vais arrêter de m'en vouloir, et surtout je le dois, pour pouvoir vivre pleinement ma relation avec Lola. Je dois accepter que Stan ait été une erreur de jugement, a été une expérience ratée et qu'il n'aurait jamais pu effacer ce que j'ai vécu et subi avec Dénis, même si inconsciemment j'ai eu la naïveté de le croire.
Et pour aller de l'avant, je dois prendre exemple sur ma sœur. Elle a subi le même traumatisme que moi et pourtant ça ne l'a pas empêché de trouver l'amour, d'être heureuse et de fonder une famille. Elle y est arrivée grâce à Fred, grâce à leur amour, et parce que c'est un mec en or.
Je regarde Lola, et je sais que j'ai trouvé "mon Fred" avec ma si jolie petite amie. L'amour, je l'ai trouvé avec elle et ça depuis quelques années déjà, et ce, bien avant que je rencontre Stan. Elle était là avant lui, elle est là, et sera là après lui, parce qu'elle m'aime autant que je l'aime.
Il n'y a que ça qui compte... Elle, moi, nous... Pour toujours.
— Mon cœur, ça va aller ?
— Oui, je me sens mieux de t'en avoir parlé, de t'avoir expliqué ce que je ressentais, et je peux que constater que tu vas mieux aussi. Je le vois dans ta façon d'être Cam'. Mes mots, apparemment, ont fait résonance, et ont répondu à certaines de tes angoisses et questions.
— Je ne te remercierai jamais assez d'être entrée dans ma vie, il a plus de huit ans, de m'avoir sauvé, de me démontrer que je ne suis pas une merde, et de m'offrir tout ton amour ma Lola.
— Pour que l'amour soit beau, il doit être partagé.
Je dépose la paume de ma main sur sa joue, sans lâcher son regard pétillant. Lola, de son côté, étire son bras afin de crocheter ma nuque.
Et en effet, notre amour est beau et partagé.
Ces moments suspendus dans le temps sont comme des pépites d'or dans une vie. Des moments où plus rien d'autre n'existe, où l'on se sent si puissant, heureux, et complet, que plus rien d'autre n'a d'importance. Des moments où le souffle de l'être aimé suffit pour vous permettre de respirer.
— Mon cœur, il se fait tard.
— Oui, on devrait rentrer...
Et tout en me disant ça, Lola resserre sa prise sur mon bras et se colle encore plus à moi.
— Tu n'en as pas plus envie que moi, à ce que je vois !
— On est si bien là. Je comprends mieux, pourquoi tu venais y faire le vide, et pourquoi tu pouvais y rester des heures en faisant abstraction de tout ce qui pouvait parasiter ton esprit.
— J'y suis toujours venu le matin, après mon jogging. Je m'accordais cette pause pour reprendre mon souffle au départ et puis petit à petit, c'est devenu notre rendez-vous. Je restais à attendre ton appel, et tu sais quoi, tu n'en as jamais raté un.
Mes yeux la détaillent, passe des siens, bleus, transparents et magnifiques, qui me caressent et m'enveloppent de cette bulle d'amour qui me rend plus fort, qui me prouve que j'ai le droit d'être aimé. Mon index redessine son petit nez fin, sur lequel il glisse, pour atteindre ses lèvres entrouvertes qui me miment un "je t'aime mon amour", avant que Lola ne vienne cueillir le mien en le capturant de sa bouche pulpeuse.
— Je ne sais pas ce que je serais sans toi, mon amour.
— Et moi ?
— Tu es une femme exceptionnelle, et tu n'aurais pas de mal à trouver mieux.
— Dit, le tombeur de ces dames !
Lola se marre et je me demande ce qu'elle a encore imaginé.
— Tu m'expliques ?
— Tu te rends compte comme notre vie a changé ?
— Je m'en rends compte tous les jours, tous les matins en me réveillant avec ton sublime corps collé contre le mien, à tous ces moments de la journée où ton sourire m'accompagne, à tous ces petits mots que tu glisses au creux de mon oreille, à tous ces baisers doux aussi sucrés qu'une friandise et dont je me délecte, et à ce sublime corps, que tu me livres comme une offrande et ça jusqu'au soleil couchant.
— Mon romantique, mon amour, me câline-t-elle en caressant ma joue. Tu me donnes envie de cette vie avec toi, coller à toi et niché en moi...
Nos corps moulés, dans les bras l'un de l'autre, dans notre bulle, nous laissons cette douceur nous envahir, tout en regardant la vallée, heureux d'être ensemble et plus amoureux encore.
— Mon amour, tu n'as donc jamais vu le soleil se coucher sur ses montagnes et la vallée ?
— Non... Ça te dit qu'on le regarde avant de rentrer ?
— J'aimerais beaucoup partager ça aussi avec toi.
Les lumières changent petit à petit face à nous, et c'est juste magnifique, toutes ses teintes orangées qui se dessinent sur les crêtes des montagnes se mélangeant aux nuages. Je ne sais pas si c'est le bon moment pour lui en parler, mais je sais que c'est le bon endroit.
— Lola ?
— Hum...
— Quand tu penses à nous...
— Oui, m'encourage-t-elle.
Lola a dû sentir, que ce que je veux lui demander est important pour nous, tant ma voix déraille sous le coup de l'émotion.
— Tu nous vois où et comment ?
Elle resserre ses mains sur les miennes et ne me quitte pas des yeux.
— Je nous vois, dans une maison chaleureuse, entourée de verdure, et loin de la ville.
— Hum... Ça me plairait assez. Mais, j'aurais voulu savoir si tu nous y vois que tous les deux ? Ou si...
— Si quoi mon amour ? me sourit-elle pour m'encourager.
Je lui caresse les mains, et j'ai la trouille de lui poser la question, et si c'était trop tôt, et si je lui faisais peur, et si... Son regard m'aspire et j'arrête de réfléchir.
— Tu aimerais avoir des enfants ?
— Oh oui, Cam' ! Je n'ai jamais envisagé ma vie sans enfants. Et toi ?
— Moi aussi, j'aimerais trop voir des petites Lola...
— Ou des petits garçons qui auraient la même bouille que leur papa.
— Deux ! J'en voudrais deux et toi ?
— Une fille et un garçon, comme ceux de ta sœur, ça serait l'idéal...
— Mais ? Parce qu'il en a forcément un...
— Mais, je voudrais qu'on termine nos études, qu'on soit diplômé, pour leur assurer un bel avenir.
— Entièrement d'accord avec toi. C'est aussi, comme ça, que je vois les choses.
— Mais ? me questionne-t-elle à son tour.
— Mais quand je te vois agir avec Loïs, ça me donne tellement envie...
— Tout comme toi, avec Violette. Au moins on est sûr que l'on veut des enfants.
— Et qu'on saura leur apporter tout notre amour.
Je lui embrasse le front et laisse le silence nous gagner.
Nous sommes d'accord pour avoir des enfants et pour attendre qu'on soit installé dans la vie pour les avoir. Alors, pourquoi j'ai cette boule au ventre, quand je pense aux nombres d'années, qu'on va devoir attendre, avant d'en avoir ?
— Cam' ?
— Hum...
— Vu qu'on est plongé dans l'avenir...
— Je nous vois marier aussi ma Lola.
— Vrai ? est-elle agréablement surprise.
— Oui, un jour tu seras Madame Lola Loumat. Je l'ai toujours su...
— Et j'en serais honorée mon amour.
Notre baiser amoureux scelle nos prévisions pour l'avenir, nous garantissant une vie telle que nous l'avons rêvé, telle que nous la désirons et nous ferons tout ce qu'il faut pour qu'il en soit ainsi.
— Et si on s'entraînait ma Lola ?
— À quoi mon amour ?
— À faire des bébés...
La réponse positive de Lola se perd sur mes lèvres, qu'elle embrasse avec fougue. Apparemment, la répétition est prévue pour maintenant. Mais cette première mise en bouche est stoppée par la dureté du support. Lola se marre en me disant :
— On en a pourtant testé des endroits incongrus, mais celui-ci n'est vraiment pas fait pour baiser.
— Oh putain non, je vais avoir des courbatures d'un autre monde demain !
— Bon, on va où alors ?
— Laisse-moi réfléchir...
— Réfléchis vite alors. Je te signale que j'ai la chatte trempée, en feu et que je n'ai pas encore joui, s'amuse-t-elle à me rappeler.
— Et moi, un barreau qui hurle sa frustration de ne pas te pilonner et qui ne veut pas retourner dans mon caleçon.
— Ça va être pratique de rentrer à moto dans cet état-là !
Notre fou rire reflète autant notre frustration que l'imbécillité de la situation. Quand je me stoppe en voyant la moto.
— Elle sera parfaite !
— Mais de quoi tu parles ?
— La moto !
J'attrape la main de Lola pour arriver encore plus vite à celle-ci. Je retire mon pantalon et mon caleçon et Lola en fait de même. Malgré le peu de clarté, j'arrive à m'allonger sur la selle, avant d'aider Lola a m'enfourcher. Son pied glisse sur la pédale et décidément rien ne va ce soir.
— Attend Lola, redescend ! J'ai une autre idée, qui sera moins périlleuse pour toi. Couche-toi à ma place.
Le temps que Lola se replace et trouve une position assez confortable, je me branle pour retrouver toute ma vigueur, car dans ces conditions, je vais devoir être rapide et efficace. Je me rapproche d'elle et soulève ses jambes que je maintiens fermement, tandis que Lola guide mon érection vers son intimité. Elle la fait coulisser à plusieurs reprises sur sa fente, avant de me laisser m'enfoncer en elle dans un râle libérateur.
— Tiens-toi à la moto ! la préviens-je.
— Ok ! ne peut-elle s'empêcher de glousser.
Ce qui bizarrement, déclenche en moi, une envie de la prendre encore plus sauvagement. Mes avant-bras sous ses cuisses, je la cramponne avec force, mes doigts s'enfoncent dans la chair de ses hanches. Je suis sûr que demain, elle aura des bleus, tant je la serre. Mais pour le moment je n'arrive pas à m'en soucier. Je la pilonne comme rarement je l'ai fait avec elle. Mes va-et-vient sont brutaux, rapides, et le bruit que font nos corps dans la nuit m'excite encore plus. Lola gémit de plus en plus fort. Et, m'encourage à continuer de la prendre de la sorte.
— Putain Cam' ! Oh ouiiii...
— T'aime ça que je te baise et te démonte la chatte ! Hein ?
— Humm...
— Dis-le moi ! grondé-je la mâchoire serrée.
— Baise-moi ! crie-t-elle alors que je me retire. Je veux te sentir cogner au fond de moi.
— Putain ! Dis-le encore ! l'exhorté-je, alors que je m'enfonce en une poussée.
— Je veux que tes boules me martèlent le cul, me provoque-t-elle.
— Je m'occuperai de ton cul après. Je veux t'entendre hurler ton plaisir.
— Alors baise-moi plus fort !
— Putain, tu es trempée. Ça t'excite à mort, que je te baise comme ça. Hein ?
— Oh oui... Je vais...
— Lâche-toi ! HURLE !
Et c'est, ce que nous faisons en même temps que notre jouissance nous transperce. Ce cri libérateur emporte avec lui beaucoup de choses... On peine à reprendre notre souffle, tant cet instant a été bref et intense. Front contre front, nous laissons retomber la pression.
— Désolé ma puce, je me suis laissé... Emporter !
— Et c'était... WAOUH ! Alors ne va pas culpabiliser.
— Je ne t'ai pas fait mal au moins. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris...
— Je vais avoir des bleus, ça s'est sûr ! ricane-t-elle. Et toi, tu vas avoir mes griffes dans ton dos pendant quelques jours.
On part en fou rire.
C'est ça, on est fou !
Autant l'un que l'autre...
Ça doit être ça l'amour...
Tout du moins... Le nôtre...
¤ ¤ ¤ ¤
Si l'avenir qui les attend est aussi beau que Cam' en parle, alors je signe tout de suite, pour les suivre là où ils veulent bien nous emmener 💖💖
C'est bien moi qui écris cette histoire, mais sans eux, sans leur sensibilité, sans leurs particularités, je ne suis rien 💖💖
Merci Cam' et merci Lola, je vous aime... 💖💖
¤ ¤ ¤ ¤
On se retrouve sur la planète wattpad, pour répondre à vos commentaires ou pour vous lire à mon tour !😁😉
Pensez à cliquer sur la petite étoile ⭐
Bonne soirée mes Cam'Love, je vous KissLove 😍😘
Kty. Auteure 🌸💖
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top