Au bout de l'écœurement !
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Après ce magnifique moment de partage, d'abandon et d'amour, nous avons eu du mal à nous séparer, tant les sensations et sentiments que nous avons ressentis étaient intenses. Lola a même dû partir sans prendre une douche, tant elle était en retard. Son ex, ayant même envoyé un message, pour savoir si Lola ne s'était pas désistée. J'aurais franchement préféré qu'elle fasse machine arrière, et refuse de le voir, mais je devais arrêter de jouer les égoïstes et l'ai laissé y aller en sachant à quel point, c'est important pour elle.
Tout comme il était important pour moi, qu'elle se rafraîchisse seulement, au lieu de prendre sa douche, pour que Marley, s'il n'a pas compris les raisons de son retard, ait la preuve de notre amour, juste en lui faisant la bise. Lola a gardé sur elle, cette odeur de sexe, que même son merveilleux parfum ne pourra pas cacher aux narines de son ex, quand il se risquera à la respirer dans le cou ou derrière son oreille.
Ma Lola, tu sentais si bon quand je t'ai embrassé, que j'en ai même souri.
Je sais, je passe pour un gros connard en agissant ainsi, mais face à des mecs comme Marley, il faut ce qu'il faut. Ce mec fera tout son possible pour qu'elle lui revienne. Alors non, je n'ai pas mauvaise conscience de l'avoir laissé partir ainsi.
Récupérer le reste de mes affaires et faire mes cartons sera assez rapide, mais ça me permet de ne pas trop cogiter ou de ne pas céder à l'envie, de la rejoindre sur place.
Mais pourquoi j'ai refusé de l'accompagner comme Lola me l'a proposé à plusieurs reprises ?
Mais quel con je fais, d'avoir dit non, tout ça pour lui prouver que je lui faisais confiance, pour éviter aussi de faire face à cette tête de bite, pour éviter de voir une complicité, qu'ils auraient encore ensemble ou pire encore, que Marley me parle d'eux deux, de leur couple, de ce qu'ils ont partagé...
Non, je n'aurais pas pu me contenir, je le sais, et je ne voulais pas que ça se termine en combat de rue.
Enfin, pour qu'il y ait combat, il faut être deux, et je suis sûr qu'il n'aurait pas été à la hauteur de mes coups de poing. Je ne m'en sers plus, car je sais les dégâts que je peux faire... Mais je sais toujours analyser et reconnaître qui j'ai en face de moi, et à qui j'ai affaire. Et Marley fait partie de ces mecs qui ne savent pas se battre.
Comment je sais ça ?
C'est simple, Marley est un basketteur qui a l'ambition de devenir pro, il a donc besoin de ses mains et qu'elles soient surtout intactes, pour pouvoir continuer de jouer. J'en sais quelque chose, vu que c'est en partie à cause de ça, que j'ai été renvoyé de l'équipe de basket, dans laquelle je jouais au collège. Pourtant j'étais un très bon joueur, très instinctif, et mon entraîneur à fait des pieds et des mains pour me garder, mais mon caractère de merde, mes bagarres et mon je-m'en-foutisme on fait le reste.
Mes années de boxe me reviennent, alors que la dernière fois, que je suis monté sur un ring remonte à plus de trois ans...
J'avais commencé à en faire sous les conseils du psy qui me suivait. Il pensait que taper dans un sac me permettrait de me délester de toute cette colère et haine qui vivait en moi. Je m'étais pris au jeu en voyant l'effet positif des entraînements sur moi, mon corps et ma tête. Quand j'étais à la salle ou sur le ring, j'arrivais à oublier ce que ce détraqué m'avait fait. Ça ne durait pas longtemps malheureusement, parce qu'une fois mon défoulement terminé, les images et les actes que j'avais subis revenaient.
Seule Lola arrivait à m'aider, à me dire que je n'étais pas un déchet et que je pouvais être quelqu'un de bien. Et même quand mes poings étaient dirigés par ma colère, Lola ne me culpabilisait pas, m'aidant même à comprendre pourquoi j'avais réagi ainsi, et pourquoi je n'arrivais à répondre à la provocation, autrement que par mes poings et les bagarres.
À cette époque, la moindre parole blessante, le moindre regard de travers, et je partais en vrille. Leur démontrant que je n'étais pas un faible, ni une flipette et encore moins une tapette, à cause de mon prénom.
Ce putain de Camille pourra dire qu'il m'aura fait chier plus d'une fois.
Je descends les derniers cartons à la voiture de Lola. Elle est blindée, et une fois rangée les deux derniers cartons, je n'ai plus un espace de libre, que ça soit dans la malle ou sur la banquette arrière. Je remonte rapidement et file sous la douche avant que Lola ne revienne, puis monte une dernière fois fumer une clope sur le toit terrasse. Faire le vide en regardant cette eau bleue et brillante sous le soleil va me manquer, alors je fais le plein d'elle et pousse même la passion, en la filmant pour pouvoir en profiter, quand je serais assis sur mon rocher dans la montagne, après avoir terminé mon jogging.
— Ça y est mon cœur, tu es de retour ! dis-je en me retournant vers la porte qui vient de claquer.
— Hum quel bonheur ! Je ne m'attendais pas à un tel accueil.
— Stan ?
J'ai l'impression d'avoir vu un fantôme. Il avait promis à Lola qu'il ne rentrerait pas et encore une fois, il nous a menti.
— Lui-même ! me répond-il en croisant ses bras sur son torse.
— Qu'est-ce que tu fous là ?
— Dois-je te rappeler que c'est mon appartement et que j'habite ici ?
— Tu sais très bien ce que je veux dire !
— Oui, mais j'aime te faire chier ! Tu le sais bien Camille.
— Tu n'as pas pu t'empêcher de revenir plus tôt. Tu ne pouvais pas rester en Italie, et attendre qu'on soit parti, avant de rentrer ?
— Ça aurait été trop simple !
— Pas pour moi !
— Voyons, Camille ne me dit pas que tu n'es pas content de me voir.
— En effet, je suis loin d'être heureux de te voir !
Comment il peut croire après ce qu'il m'a fait vivre que je pourrai être heureux de le voir, de lui parler, de respirer le même air que lui.
— Je voulais qu'on passe un peu de temps, rien que tous les deux, avant que tu partes !
— Tu m'as vu, alors maintenant dégage de devant la porte...
— Il n'y a que Lola qui a droit de boire un café en terrasse d'un café ? Il n'y a qu'elle qui a le droit de voir son ex ?
— Tu n'es en rien mon ex !
— Nous avons pourtant partagé de très bons moments, un lit, une intimité. Tu m'as avoué être attiré par moi, je t'ai montré à quel point je te voulais...
— Si tu crois que c'est ça être un ex ? Pour être un ex, il faut déjà être en couple, et nous ne l'avons même pas été !
Stan grimace, passe sa main dans ses cheveux et plante son regard dans le mien. Le même qui me faisait chavirer, qui me faisait faire ce qu'il voulait, qui me condamnait à être son pantin. Mais tout ça s'est terminé, je ne suis plus sous son emprise et quand je soutiens son regard, Stan le comprend tout de suite. Alors, il attaque, car Stan ne supporte pas qu'on lui tienne tête, qu'on lui dise non, qu'on n'accède pas à ses caprices.
Et je peux dire que je suis fier d'y être arrivé tout de même.
— Ta petite amie est en train de dire au revoir à son basketteur, comme il se doit, et tu ne veux pas en faire autant ? Il faut dire que Marley est vraiment doué de ses mains ! Regarde !
Stan sort son téléphone et me montre une photo de Lola et de ce connard, qui a une de ses mains crochetée sur sa nuque et l'autre sur sa joue, alors qu'ils s'embrassent à pleine bouche, passionnément, fougueusement.
Je n'arrive pas à quitter du regard leur étreinte, leurs lèvres collées, ses mains posées sur celle que j'aime... J'arrache le téléphone des mains de Stan en même temps que je m'assieds, mes jambes tremblent ainsi que tout mon corps. J'ai envie de balancer ce putain de téléphone contre le mur, pourtant je fixe encore et encore cette photo qui m'arrache le cœur. Je sens Stan prendre place à côté de moi, son parfum contaminant l'air que je respire.
Je ferme les yeux, j'essaye de me calmer, de respirer calmement pour faire le vide. Je dois faire confiance à Lola, je sais qu'elle m'aime et qu'elle ne me ferait jamais ça, et pourtant cette putain de photo me nargue. Tout comme le sourire en coin de Stan qui regarde au loin devant lui en attendant que je refasse surface.
Il sait qu'il me fait mal en me les montrant ensemble et pourtant il sourit. Ce même sourire qu'il avait en Italie, qu'il avait en m'avouant qu'il connaissait Dénis...
Je sais qu'il y a de grandes chances que cette photo ne soit pas vraie, qu'il ne doit pas être à ça prêt, vu tout ce qu'il a été capable de manigancer, pour me foutre dans son lit. Alors j'essaye de trouver une explication rationnelle à cette photo. Je scrute leur posture, j'essaye de voir si Lola est sur la défensive, si ses mains le repoussent... Mais rien de tout ça, au contraire elle accompagne son baiser, et ses mains entourent la nuque de ce connard.
Putain comment elle a pu me faire ça ?
— Ma sœur est très tactile on dirait !
— Ferme-la !
— Quoi ? C'est elle qui te trompe, et c'est moi que tu engueules ?
Il ne peut pas avoir raison.
Lola est en train de me tromper, alors que comme un con, je préparais les cartons en vue de notre futur départ vers notre avenir... Je m'allume une clope. Il faut que je me calme, que je réfléchisse à ce qui a bien pu se passer.
Allez réfléchis Cam' ! Il y a forcément une solution... Stan est bien trop sûr de lui, encore une fois, pour qu'il ne soit pas intervenu de quelque façon que ce soit.
Un baiser d'adieu ?
Oui ça ne peut qu'être ça...
Je tire sur ma clope, et les regarde encore.
Putain même si c'est ça, qu'est-ce que ça fait mal...
¤ ¤ ¤ ¤
Voilà, voilà, vous aviez bien compris que Stan allait profiter de l'absence de Lola pour revenir à son appartement et revoir Cam' seul à seul 😱😡😨😤
Stan compte avoir lui aussi son moment d'adieu, tout comme Lola est en train de le vivre avec Marley 😳😞😱
Mon Dieu Lola qu'est-ce que tu es en train de faire ? 😱🙈😢
Est-ce que Lola s'est elle aussi jouée de Cam' ? 😨🙈😢😰
Ou est-ce un baiser d'adieu comme le pense Cam' ? 🤔🤔
Est-ce que Cam' pourra le lui pardonner ? 🙏🙏
Vous pensez que Stan va profiter de la tristesse de Cam' pour le forcer à avoir ce rapport sexuel qu'il veut tant ? 😰😰
On se retrouve dimanche pour les réponses à vos questions... Ou pas ! 😈😈
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On se retrouve sur la planète wattpad, pour répondre à vos commentaires ou pour vous lire à mon tour 📚📝
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Bonne soirée mes Cam'Love. Je vous Kiss 😘😍
#CEPSA #YOUNGADULT
Kty. Auteure 🌸💖
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