Sans détours !

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Nous avons dû changer nos plans et rentrons plus tôt que prévu, pour que Lola puisse se reposer convenablement cette nuit, avant de voir Marley demain matin. Elle a donc prévenu son frère, que ce soir nous allions dormir à l'appartement, afin de pouvoir emballer le reste de nos affaires si ça ne le dérangeait pas bien sûr. Je n'étais pas pour, mais, il était un peu tard pour nous trouver une chambre d'hôtel et je fus soulagé, quand il lui a appris qu'on pouvait faire ce qu'on voulait puisqu'il était toujours en Italie.

Sa voix, pour ce que je pouvais entendre, était froide et distante, ce qui avait peiné tout de même Lola.

Parce que même si elle lui en veut de son comportement envers moi, il n'empêche qu'au fond d'elle, il reste son frère. Un frère qu'elle venait à peine de retrouver, et qu'elle perdait à cause de moi. Pourtant même triste, Lola préférait le savoir loin, tout comme moi.

Son absence, nous évite de craindre qu'on ne le croise aujourd'hui ou demain...

Il n'est pas loin de 19 heures quand nous arrivons enfin à l'appartement. Après les 3 heures de route et notre arrivée en périphérie de la ville, au moment où tout le monde sort du travail en nous ralentissant dans les embouteillages et c'est complètement claqués que nous arrivons. Lola se gare et c'est la boule au ventre, que je regarde l'immeuble. Je sais que Stan ne sera pas là, et tant mieux, mais les souvenirs, eux, sont bien présents...

— Ça va aller Cam' ?

— Ouep !

— On passe juste la nuit ici et demain...

— On peut éviter de parler de demain ! Ça arrivera bien assez tôt...

Lola me tend sa main, que je crochète avec bonheur, me sentant tout de suite apaisé, rassuré et complet.

L'appartement est comme nous l'avons laissé samedi, et c'est autrement confiant en l'avenir, que nous y entrons.

— Et dire que samedi, on se trouvait là et qu'on essayait de se convaincre, que vivre chacun de notre côté était la meilleure décision.

— J'ai l'impression, que c'était il y a longtemps, alors que seulement trois jours séparent ces deux moments.

— Trois jours qui ont transformé nos vies ma Lola, lui avoué-je en l'embrassant amoureusement, comme j'ai rêvé de le faire l'autre jour.

Nous déposons nos affaires dans ma chambre, vu que celle de Lola est emballée dans des cartons, avant de monter de quoi grignoter sur le toit terrasse, pour profiter une dernière fois, de cette vue que l'on a tant aimée. Tous les deux assis sur le même fauteuil, comme à son habitude, Lola s'installe sur mes jambes et se blottit dans mes bras. Elle dépose des bisous légers dans mon cou pendant que nous partageons une clope. On savoure ce moment de tranquillité avant de reparler de choses plus sérieuses.

— Ta sœur est vraiment top !

— Oh oui ! Et elle est trop heureuse qu'on soit enfin ensemble, lui souris-je, et qu'en plus, on aille vivre chez eux quelque temps.

— Les petits vont être ravis de te revoir.

— Ne m'en parle pas, Violette criait et sautait de joie, comme un vrai petit cabri.

— Je vais avoir de la concurrence, rit-elle.

— Oh oui ! Elle ne va pas partager son tonton comme ça, la chambré-je.

— Heureusement, que j'ai des atouts supplémentaires, alors !

Je me penche pour lorgner son décolleté, même si Lola s'est changée à l'hôtel pour passer une tenue plus décontractée, elle est toujours aussi désirable.

— Hum, le choix sera dur entre vous deux ! me marré-je. Heureusement pour moi, ma nièce te kiffe, et est ravie de revoir sa tatie.

— Hein ? Tatie ?

— Tu as pris du galon, toi aussi.

— C'est inattendu, mais ça me fait trop plaisir. On s'est vu que quelques jours, et déjà elle me considère ainsi.

— Que veux-tu je lui ai tellement parlé de toi, que même elle a dû comprendre nos sentiments avant nous.

— On a vraiment été débile de se cacher ainsi à l'autre. On aurait pu tout gâcher...

— On aurait pu, en effet, mais on ne l'a pas fait. Il nous a fallu cet état d'urgence pour s'en rendre compte.

— On pourrait presque remercier Marley !

— Ouais, mais non ! Faut pas pousser tout de même, on parle de ton ex... Fais-je une grimace en formulant cet état de fait.

Je resserre mes bras autour de sa taille pour mieux l'embrasser. J'ai vraiment de la chance, que ce qu'il me reste de famille aime autant ma petite amie. Je me régale, de le dire, sans doute parce que je savoure, tout ce que ces trois mots représentent.

— Tu leur as demandé pour l'appartement ?

— Fred m'a dit qu'il allait commencer à le débarrasser, et ensuite, on fera les travaux en fonction de nos goûts.

— Ils sont vraiment adorables de nous céder cette partie de leur bâtisse.

— Eh bien, on en avait déjà parlé avec Fred... Vivre avec eux, ça pouvait le faire qu'un temps, si j'avais dû prolonger mon séjour, c'est ce que j'aurais fait de toute façon.

À l'évocation de cette hypothèse, Lola frissonne. Il est vrai, que quand je suis venu samedi, ce n'était que pour passer quelques jours avant son départ, et ensuite, je devais retourner vivre là-bas. Bien loin de penser, que j'allais revenir dans ce village avec elle.

— En tout cas, seul ou à deux, c'est cool qu'ils nous laissent carte blanche.

— Tu verras on sera bien...

— Tant que je suis avec toi, tout me va.

La nuit fut agitée.

Essayer de dormir dans mon ancienne chambre a été vraiment dur, même blottis dans les bras de Lola, je n'ai pas pu empêcher les souvenirs, de tout ce qu'on a vécu ici, me percuter ni l'appréhension de leur tête à tête de me gagner, et plus les heures avancent et plus je stresse.

— Cam' !

— Oui mon cœur...

— Arrête de t'en faire ! Pourquoi tu ne veux pas m'accompagner ?

— Parce que !

— Ça, c'est une réponse !

— Hum... Je sais ! Allez file, plus vite tu iras le voir, et plus vite tu me reviendras. N'oublie pas qu'on a 4 heures de route à faire et que...

— Je n'oublie pas mon amour. Embrasse-moi !

— Je ne suis pas sûr de te laisser partir ensuite, et puis on n'a pas le temps pour...

— Tu es sûr ?

Je connais trop bien ce regard de prédatrice qu'arbore Lola tout en me souriant, alors qu'elle comble la courte distance qui nous sépare.

— Tu es à moi pour encore 20 minutes, ça nous laisse largement le temps...

Ses mains se nouent derrière ma nuque, pour que je penche la tête et l'embrasse. Et je me demande ce qui est mieux : que je la laisse partir en lui refusant ce moment, pour qu'elle se sente frustrée, et me revienne plus vite, ou si je la baise, comme nos corps le réclament, afin de faire baisser cette angoisse qui me noue la gorge.

Putain, ils vont juste boire un verre, alors pourquoi je stresse autant.

Lola apparemment à la réponse à mes questions. Sa main passe sous mon tee-shirt qu'elle soulève avant d'embrasser ma peau brûlante d'envie pour elle. Lola a de toute évidence envie de prendre les choses en main, alors je la laisse faire et lui abandonne notre plaisir sans problème.

Nous devons faire vite et pourtant Lola prend le temps de me déguster.

Ses lèvres humides et gourmandes se déplacent, de ma clavicule à mon cou, en même temps que mon tee-shirt tombe au sol, et qu'elle ne descende vers mes tétons. Lola aime tout autant que moi cette partie du corps, la sentir me les lécher à tour de rôle et me les sucer, fait grossir un peu plus ma queue, alors quand elle me le mord je laisse échapper un râle de plaisir, Lola ayant pris possession de ma verge en même temps. Ses doigts la caressent sur toute sa longueur avant de la prendre en main et de la branler.

— Humm...

— J'adore m'occuper de toi et te voir prendre autant de plaisir grâce à moi, c'est juste jouissif, mais pas autant que ça...

Lola se place à genoux et me prend en bouche dans le même mouvement. Ce regard profond qu'elle relève vers moi est torride et cette simple vision suffirait presque à me faire juter. C'est d'un érotisme fou. La bouche de Lola engloutissant ma queue avant de la laisser réapparaître, et ses lèvres ourlées épousant mon manche me font trembler de plaisir, tant cet instant est intense. Lola a compris que je n'étais pas loin, alors avant de se relever, elle lape juste mon gland et c'est juste divin. Ma tête part en arrière, alors que mes mains tirent sur sa queue-de-cheval. Je veux m'enfouir en elle et me perdre dans son regard, pour atteindre le nirvana...

— Viens, me souffle-t-elle en me tendant la main.

Elle se déshabille sous mon regard brûlant d'envie pour le corps parfait de cette femme que j'aime. Et là, je n'ai plus ce désir de la baiser ou de me dépêcher pour qu'elle soit à l'heure.

L'autre con attendra...

— Mon cœur...

— Mon amour...

Je l'accompagne, à se coucher sur les draps déjà froissés de cette nuit. Ses cheveux noirs laissés libres maintenant, s'étalent autour d'elle et la rendent encore plus belle. Je me place entre ses jambes écartées et prête à m'accueillir. Ma bouche se pose sur son précieux tandis que Lola tire sur mes cheveux pour me relever, mais j'ai envie et besoin de décupler notre plaisir à mon tour en lui en donnant. Alors pour toute réponse, je laisse ma langue se faufiler entre ses lèvres, naviguant entre son précieux et l'entrée de son intimité que je finis par pénétrer de ma langue. Lola agrippe les draps pour ne pas céder au plaisir.

Alors sans que nos yeux ne se lâchent, je m'enfonce lentement en elle, sa féminité trempée de désir, n'attendant que moi pour l'assouvir. Je me stoppe au fond d'elle et nous respirons dans un même tempo, sa peau brûlante contre la mienne, je veux graver ce moment si fort entre nous, avant de me retirer entièrement afin de la pénétrer en profondeur à nouveau. Ses gémissements accompagnent mes mouvements, tandis que nos mains se joignent au niveau de sa tête, que nos doigts se crochètent et que nos regards se verrouillent. Je reste immobile en elle, seuls nos spasmes sont là pour nous rappeler que nous sommes en train de jouir silencieusement tant cet orgasme a pris une dimension irréelle.

Ni Lola ni moi n'avons bougé.

Nos regards toujours aussi intenses nous prouvent à quel point nous venons de nous perdre l'un dans l'autre.

Faire l'amour avec la personne aimée permet d'atteindre une dimension que l'on ne connaissait pas encore. Une larme solitaire coule le long de sa joue, reflet de l'intensité de tout notre amour, que je capture de mes lèvres, pour le sceller à jamais.

Rien ne pourra plus nous séparer.

¤ ¤ ¤ ¤

Retour à l'appartement pour une nuit avec l'assurance que Stan ne sera pas là 🧐🤔🕵️‍♀️🤐.

Une nuit difficile face à ce tête à tête qui attend Lola et son ex 😳😳

Cam' s'inquiète, a peur et pourtant il la laisse y aller 🤔🤔

Un moment câlin, tendre et amoureux ou tous leurs sentiments passent et leur assurent un amour indestructible... 💖💖🤗🤗

Ou presque... 😡😳🤐🤐

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On se retrouve sur la planète wattpad, pour répondre à vos commentaires ou pour vous lire à mon tour 📚📝

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Bonne soirée mes Cam'Love. Je vous Kiss 😘😍

#CEPSA #YOUNGADULT

Kty. Auteure 🌸💖