Tome 1 - Love 28
Mensonges contre vérités !
¤ ¤ ¤ ¤
J'ai beaucoup de mal à reconnaître le mec si désirable et audacieux, que j'ai rencontré en boîte de nuit au mois de septembre. Stan me regarde, assis confortablement dans le fauteuil, et il n'est que dédain et supériorité, et j'ai beau chercher, je ne trouve plus rien en lui qui me plaît ou m'attire.
Le constat et la vérité sur notre relation me sautent aux yeux comme une évidence.
— Putain mais tu es taré Stan ! Tu as cru qu'avec mon passé, j'allais devenir ta chose, hein ? affirmé-je avec une assurance retrouvée.
— Tu as raison... Et tu résistes mieux que je ne l'avais imaginé.
— T'essaye même pas de le nier ?
— Non, j'assume totalement ! J'ai eu envie de toi à la seconde où je t'ai vu, et j'ai tout fait pour t'avoir.
— T'en es donc pas à ta première expérience avec un mec, si je comprends bien ?
— Qu'est-ce que tu peux être naïf mon pauvre Camille. Tu croyais vraiment qu'avec ma vie de débauche et d'unions libres, je n'y avais jamais goûté, se moque-t-il de moi ouvertement.
Son éclat de rire puissant est comme un coup de poignard en plein cœur. Comment je n'ai pas pu voir les signaux d'alerte ou comprendre derrière ses mots, qu'il y avait tant de perversité et de jeu ?
— Je n'ai donc été qu'un jouet pour toi ! reprends-je hors de moi.
— Un bien beau jouet, oui ! Et tu vas l'être encore, me dit-il en me regardant avec un air lubrique. Mon petit Camille.
Non... Non... Non...
Il ne peut pas savoir que Dénis m'appelait comme ça. Il ne peut pas, il faut que je me calme. C'est juste une coïncidence et je ne dois pas le laisser gagner et replonger dans mes peurs et angoisses.
Je ne dois pas céder à la panique.
— Tu vas m'obéir mon petit Camille, être un gentil garçon et me laisser faire ce que je veux de toi, sans résister. Tu entends ! hausse-t-il la voix. Je veux te baiser, t'entendre crier et me supplier, alors que je prendrais ton joli petit cul !
Les images de Dénis dans ma chambre d'enfant et celles de Stan dans cette suite se superposent, se mélangent et m'embrouillent la tête, me la faisant tourner et avoir la nausée. Je m'assois au sol, pose les mains sur mes oreilles, et je ferme les yeux le plus fort possible.
Je ne veux plus le voir ou l'entendre.
Je ne veux pas qu'il me touche, ni qu'il me rabaisse comme si je n'étais qu'une chose insignifiante, incapable de réagir et de me défendre. Maintenant, je suis adulte et je sais que j'ai le droit de dire non, et de refuser qu'on abuse de moi et de mon corps, pour le plaisir d'un autre. Il n'est plus question d'être ce gamin terrorisé, d'être la victime de ce mec détraqué qui a abusé de moi toutes les nuits, alors que je n'avais que 9 ans. Dénis, le plus jeune frère de ma mère, a vécu quelques années chez nous, il était ce tonton attentionné et joueur la journée, et qui le soir devenait ce pervers machiavélique. Il a d'abord abusé de Pauline, avant que je ne devienne sa nouvelle cible, quand ma sœur s'est enfuie de la maison pour lui échapper.
— Jamais !
— Camille... Camille ! secoue-t-il la tête de droite à gauche. Ça ne marche pas comme ça, je ne te demande ton avis, je t'ordonne d'obéir. Alors viens là, mon petit Camille !
Je sursaute, quand je sens des mains se poser sur mes bras pour que je retire les miennes de sur mes oreilles.
— Ne... Me... Touches pas, lui ordonné-je en serrant les dents.
— Sinon quoi Camille ?
— Je ne suis plus un gamin. Tu ne m'auras pas en m'appelant comme ça, affirmé-je avec conviction en le repoussant.
— J'aime que tu redeviennes combatif ! Ma victoire n'en sera que plus belle.
— Putain ! J'suis pas un trophée.
— Oh si, et tu seras mon plus beau, crois-moi. C'est tellement rare de faire plier un hétéro.
— Tu me dégoûtes ! T'approches pas de moi, le préviens-je en plaçant ma main devant lui, tout en tendant mon bras, pour le tenir à distance.
— Tu ne disais pas pareil, quand ma grosse queue baisait ta belle bouche ourlée et gourmande. Elle est faite pour sucer des bites et des glands et tu t'es montré très doué. Il y a longtemps que je n'avais pas joui aussi vite, me provoque-t-il en appuyant son torse sur ma paume tendue.
— Et tu crois, que c'est en me le rappelant, que je vais te céder ? l'affronté-je pour ne pas lui concéder de terrain.
Forcément les images de nous hier soir, et de ce matin dans ce lit, me reviennent en tête, et c'est une grimace de dégoût, et non l'envie qu'espérait ressusciter Stan, qui se profile sur mon visage. Je le toise et lui balance :
— Tu as perdu Stan ! Tu voulais m'exciter pour mieux me retourner, affirmé-je. Eh bien, c'est raté ! Tu auras beau utiliser tes mots crus et ta provocation, tu es même plus foutu de faire naître en moi une érection, et encore moins l'envie de toi. Je n'ai même pas une demi-molle, c'est dire l'effet que tu as maintenant sur moi, soutiens-je face à sa tête défaite.
Mon sourire satisfait s'affiche, quand je vois apparaître sa grimace et sa colère, suite à mes paroles qui ont touché sa cible en plein dans le mille, et l'ont blessé dans son amour-propre.
— Parce que tu crois que je vais baisser les bras aussi vite ! Si te rappeler tes va-et-vient sur ma queue ne suffit pas, je peux te remémorer le moment où je t'ai branlé avec mon cul, ou tu l'as senti s'ouvrir pour toi, pour t'accueillir, tu bandais tellement fort qu'à peine je t'ai touché...
Stan fixe mes yeux de ce regard bleu si profond, qui m'a tant attiré et tout en me parlant, s'approche de moi, jusqu'à me toucher, jusqu'à ce que mon torse soit contre le sien.
— Tu peux dire ce que tu veux Camille, mais ce plaisir et ce besoin, tu les as éprouvé, ressenti, et assouvi avec moi. Avec moi tu entends ? Et ça, tu ne pourras jamais l'effacer, tente-t-il de me convaincre.
Il attrape ma main, avec ce sourire en coin, que je connais tant maintenant, et la dirige vers sa queue bien tendue sous son caleçon et c'est sans surprise qu'il me guide pour que je le branle, pour que je le prenne à pleine main, pour que je l'encercle et entame des va-et-vient toujours dictés par sa poigne sur la mienne. Voyant que je n'oppose aucune résistance, il ouvre ma braguette, et se faufile sous mon jeans pour me branler à son tour, fier de mon abandon, sûr de sa victoire, il déchante rapidement en y trouvant ma queue au repos.
— Déçu Stan ? ironisé-je.
— Putain ! Tu t'es bien foutu de ma gueule !
— Je te l'ai dit que tu me dégoûtais, et que je ne ressentais plus rien pour toi. Alors vire ta main ! le toisé-je.
Au même moment, je presse son érection entre mes doigts, et cette simple pression, comme je l'avais prévu, le pousse à jouir.
— Par contre, l'hétéro que je suis, n'est pas peu fier de ça ! Grâce à toi, j'suis devenu plus fort. J'ai pu te tenir tête et démonter tous tes plans de timbré que tu es.
— Dégage !
— Oh, mais avec plaisir !
— Sors de ma vie et récupère tout ce qui traîne encore chez moi ! Je ne veux plus jamais te voir.
— Sans problème. Ça tombe bien Stan, l'informé-je en le regardant de haut, je ne veux plus jamais te voir.
Je sors de la chambre après avoir récupéré mes affaires, ma boîte cadeau pour Lola, et je respire enfin, quand je rentre dans l'ascenseur. Le liftier me dévisage, avant de m'octroyer un sourire discret.
— Si je peux me permettre jeune homme ! Je suis heureux de voir que vous lui avez tenu tête.
— Merci, lui réponds-je fier de moi.
Putain, même lui s'était aperçu, que quelque chose clochait avec Stan. Alors, comment j'ai pu passer à côté, et ne pas voir, que ce mec était un prédateur ?
— Comment avez-vous su ?
— Je ne parle pas souvent, mais j'observe beaucoup. Et ce monsieur, en même pas 24 heures, a ramené pas moins de trois personnes différentes dans sa chambre, sans compter les masseuses et vous.
— Que des femmes ? tiens-je à savoir par curiosité.
— Non, deux hommes et une femme, mais plus âgée que vous. Ils n'avaient pas cette pureté, que l'on peut lire dans vos yeux.
J'en reste sans voix.
Je ne connaissais vraiment rien de ce mec.
Les portes s'ouvrent, et à l'instant où je vais en sortir...
— Cam' !
— Lola ?
Je fais rapidement ces quelques pas qui nous séparent en lui offrant un grand sourire, Lola se love aussitôt dans mes bras, et me serre fort avant d'embrasser ma bouche avec fougue. Mes lèvres, une fois la surprise passée, ne sont pas en restes, pas plus que mes mains qui enserrent sa taille avec bonheur. Ses mains entourent mon visage, et ses grands yeux bleus me fixent.
Les siens sont d'un bleu clair, pur, tandis que lui, les a bleu foncé, et aussi gris que son âme.
Ils sont aussi beaux que ceux de Stan, mais là différence avec son frère, c'est que je peux y lire tout l'amour que Lola a pour moi, et ça me bouleverse de le comprendre.
— Ma puce...
— Dis-moi, que je suis arrivée à temps !
— Mais de quoi tu parles Lola ?
— Tu veux bien qu'on aille s'asseoir ?
Lola prend ma main pour que je la suive jusqu'aux tables du bar.
Et là, je bloque sur cette image de nos mains jointes. Depuis plus de huit ans que l'on se connaît, depuis plus de trois ans que l'on couche ensemble, pas une seule fois, Lola ne m'a pris la main de la sorte. Elle semble aussi surprise que moi, par cet élan de complicité, que nous n'avons jamais osé franchir.
Ça peut paraître dingue, alors que l'on a partagé tant de moments d'intimités, qu'un geste aussi simple, nous paraisse à ce point important à nos yeux.
Mais pour nous, il représente l'image du couple, l'image de ses amoureux qui se promènent et assument leur amour aux yeux des autres.
— Lola ? Nos mains ?
— Oui Cam'... Je l'ai fait sans y réfléchir, constate-t-elle en les regardants.
— T'aime cette image ?
— Oh oui... Et toi ? me souffle-t-elle les yeux brillants en attendant ma réponse.
— Énormément, lui confié-je en retour.
Nous sommes face à face, au centre du hall d'entrée de ce luxueux hôtel, main dans la main, les yeux dans les yeux, nous sommes comme seul au monde.
Et plus rien n'a d'importance.
— Viens, on va s'asseoir Cam' ! On doit parler.
— Juste une chose avant.
— Oui ! Quoi ?
Ma main libre se pose avec douceur sur sa joue, mes yeux sourient en la voyant si heureuse face à moi, ses pupilles bleues, ne me quittent pas, alors que je lui demande :
— Tu l'as ressenti ?
— Ce courant de sentiments qui nous a traversés ? Oui je l'ai ressenti...
Notre baiser est aussi léger qu'une plume, aussi beau qu'un lever de soleil, aussi singulier que notre relation, mais surtout nos lèvres frémissantes représentent notre émotion face à cette vérité.
¤ ¤ ¤ ¤
Vous attendiez la réaction de Cam' ! 👍💪
J'espère qu'il vous a surpris, en tenant tête à Stan, en lui bouclant le bec, en lui prouvant qu'il n'éprouvait plus rien pour lui, et que Stan ne pourrait jamais l'avoir !
On apprend un peu plus sur ce que Cam' a vécu de ses 9 à 11 ans à cause de son oncle.😱😲😢
Ce mec, ce monstre plutôt, a abusé de lui après l'avoir fait avec sa sœur, alors que Dénis vivait chez eux. 😱😞😢
On comprend que Stan lui a menti sur beaucoup de choses, qu'il était donc bien au courant du passé de Cam' et qu'il a voulu jouer sur ça pour le faire céder ! 😡🤬
¤ ¤ ¤ ¤
Et que dire de la surprise, quand les portes de l'ascenseur s'ouvrent 😁🤗💃
Lola est là, elle est venue pour lui, et elle espère être arrivée à temps... 😳😱😞
À temps pour quoi ?🤔🤔
Vont-ils s'avouer leurs sentiments ?💖💖
Repartiront-ils ensemble ?💑
Et que dire de cette image simple et pourtant si importante pour eux...👩🏻🤝🧑🏼
Leurs mains jointes 🤝🤝
Alors la #TeamLolam, heureuse ?😁😉😍
Désolé pour la #TeamStanam qui c'est pour beaucoup changer en #TeamAntiStan 😞😢
¤ ¤ ¤ ¤
On se retrouve sur la planète wattpad, pour répondre à vos commentaires ou pour vous lire à mon tour ! 📚📝
Pensez à cliquer sur l'étoile ⭐
Bonne soirée mes Cam'Love #CEPSA. Je vous Kiss 😍😘
Kty. Auteure 🌸💖
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