Tome 1 - Love 27

Découverte et déception !

¤ ¤ ¤ ¤

Nager a toujours été pour moi, une activité relaxante tout comme le jogging. Alors même si ce n'est pas dans la mer, et même s'il y a du monde, j'arrive tout de même à évacuer les tensions de mon corps dû aux quelques différences d'opinions, que nous avons eu avec Stan. Je pose mes avant-bras sur la margelle pour reprendre un peu mon souffle et en profite pour regarder Stan. Il est toujours allongé sur son transat, le dos à moitié relevé, il déguste un cocktail. Je pensais qu'il viendrait me rejoindre, mais au lieu de ça, il pianote sur son téléphone. Alors je décide de sortir pour le taquiner un peu, et lui rappeler qu'on est ici pour profiter du week-end, ensemble. Je m'approche de lui sans faire de bruit et arrivé à sa hauteur, je secoue ma tête au-dessus de son torse, et l'arrose avec l'eau contenue dans mes cheveux.

— Tu es vraiment trop con, regarde ce que tu as fait ? me refroidit-il instantanément en me toisant de ses yeux aciers.

— Oh ça va Stan, c'est que de l'eau !

— Justement, ce genre de téléphone est plutôt sensible et heureusement que je l'ai rattrapé avant qu'il ne s'écrase au sol.

— Si t'étais venu me rejoindre...

— Tu veux dire que c'est de ma faute si tu agis comme un gamin ?

— Je te signale, que c'est toi qui as insisté pour que l'on reste et on a partagé quoi ? Une glace ! Waouh.

— De toute façon, c'est l'heure !

Stan se lève et nous finissons de rejoindre la zone de massage sans plus rien dire. J'espère que ça va le détendre, parce que je ne sais pas ce qu'il a, mais il commence à sérieusement me gonfler avec ses remarques à la con.

— Salut Olivia !

Je relève aussitôt mon regard pour voir si j'ai bien entendu, quand je les vois s'embrasser à pleine bouche. Non mais il se fout de ma gueule et pas question de laisser passer ça.

— Stan, tonné-je. Tu m'expliques ?

— Je n'ai pas besoin de faire les présentations ? s'amuse-t-il de la situation.

— Non en effet ! râlé-je en croisant mes bras sur mon torse.

— Détends-toi mon beau, mes filles vont s'occuper comme il faut de toi, me dit la barbie blonde d'une voix sensuelle accompagnée d'un clin d'œil.

Stan tout sourire passe son bras autour de sa taille et se dirige vers une porte, sans même me jeter un regard, alors qu'elle est déjà en train de caresser son torse et lui ses fesses laissées nues par son mini-bikini fluo. Je les suis du regard sans arriver à bouger et sursaute même, quand il ferme la porte, me laissant là comme un con au milieu du couloir.

Une brune s'approche de moi et me demande de la suivre. Je n'arrive pas à réfléchir et la suis, encore assommé par ce qu'il vient de se passer. La brune me fait entrer dans une pièce où attendent deux autres nanas. Une table de massage trône en plein milieu de la pièce, alors que dans un angle, un jacuzzi est en marche et dégage une bonne odeur de vanille et de fleurs exotiques. Je me tourne de l'autre côté de la grande pièce et vois Stan installé sur le ventre, entièrement nu, alors que les mains de la blonde lui massent le dos, accompagné par deux autres nanas qui s'occupent chacune d'une jambe.

— Allonge-toi Camille et laisse-les faire. Elles ont des mains magiques. Hum... C'est divin ! ajoute-t-il en replaçant sa tête dans le trou prévu à cet effet.

Sans rien dire, je m'installe, c'est clair que vu comme je suis tendu, elles vont avoir du boulot. Et en effet, elles savent y faire, parce qu'après quelques minutes sous les massages de ces six mains, je suis plus proche d'une poupée de chiffon, que d'un tigre toutes griffes dehors. Je profite du moment et essaye de ne plus penser à rien. Je dois m'être assoupi, car quand je me réveille, plus aucunes mains ne sont en actions sur mon corps et je n'entends aucun bruit.

Du moins au départ.

Je relève la tête de la table, alerté par des gémissements qui proviennent du jacuzzi. Mon sang ne fait qu'un tour, quand je vois Stan en train de baiser la blonde et de sucer le sein d'une autre, tandis que la troisième s'occupe de ses fesses. Je me plante face à eux, furieux et hors de moi, je n'ai qu'une envie, c'est de lui balancer mon poing dans sa face, quand Stan me balance avec son sourire en coin et sans arrêter ses va-et-vient :

— Enfin, tu te réveilles ! Mon cul n'attend plus que toi.

Il se tourne vers la nana, qui justement s'en occupait jusque-là, et lui ordonne :

— Laisse-lui la place !

Il se tourne vers moi, les pupilles totalement dilatées, un sourire narquois épinglé sur ses lèvres, il me tend la main et me commande d'une voix rauque :

— Camille ! Viens !

— Non, mais tu m'as pris pour quoi ? Pour ta petite pute ? Tu crois que je vais te baiser là ? Avec elles ?

— Oui et tu vas prendre ton pied, crois-moi.

— Tu me connais vraiment mal, alors !

Je récupère mon maillot et ma serviette, et sors de la pièce sous les rires de Stan et de la blonde. En plus de m'humilier, il se fout de ma gueule. Je remonte à la chambre, tendu et furax envers lui, mais surtout envers moi...

J'ouvre la porte avec force et la claque aussi brutalement, que je l'ai ouverte. Je me dirige vers la chambre, récupère mes fringues, mon portable et file m'enfermer dans la salle de bains. Je dois prendre une douche pour retirer toute l'huile de massage, que j'ai sur le corps et faire le vide.

Mais c'est plus facile à dire qu'à faire.

Après un moment sous l'eau chaude, je sens mes muscles se détendre à nouveau. Je sors, m'essuie et m'habille, avant de m'asseoir sur le rebord de la baignoire, portable en main, je veux voir si je peux avoir un train. Je le déverrouille, et c'est l'enveloppe d'un message de Lola qui m'accueille :

📧 De Lola :

Alors, les tourtereaux 😍

La vie est belle ?

😉😘😍

Si elle savait...

Je suis tenté de lui répondre, de lui dire ce que je vis, ce que je ressens, mais je ne veux pas que Lola s'inquiète. Elle en a assez, à gérer avec son départ. Alors je retiens mes larmes et mon envie que sa voix et ses mots me rassurent.

Lola me manque et j'ai affreusement besoin d'elle.

📧 De Cam' :

Nickel !

On vient de faire un spa...

📧 De Lola :

Eh bien 😏😉

Y en a qui se regrette rien !

📧 De Cam' :

Comme tu dis !

Et toi ?

Ça avance les cartons ?

📧 De Lola :

Oui, j'ai fini 😏🙄

J'veux avoir tout bouclé pour ton retour 😉🤩

📧 De Cam' :

Cool !

J'te laisse... On va manger

Bisous ma Lola 😘😍

📧 De Lola :

Ben... 😳 Ok !

À plus...

Bisous mon Cam' 😘😍

Je m'en veux de lui avoir menti, mais...

Je regarde sa photo de profil, suis ses traits que j'aime tant de la pulpe de mon index avant de l'embrasser sur sa jolie bouche, et sors de la salle de bains. Je récupère mes quelques affaires et me dirige vers la porte. Je jette un dernier regard à cette luxueuse chambre avant de refermer. La descente des trois étages avec l'ascenseur se fait assez rapidement. Les portes s'ouvrent et je me dis, que j'aurai mieux fait de prendre les escaliers.

— Qu'est-ce que tu fous avec tes affaires sous le bras ? me questionne-t-il en me repoussant fermement dans la cabine, sous le regard du liftier.

Cet homme d'une cinquantaine d'années est là pour appuyer sur les boutons à notre place. Encore un truc de bourges !

— J'me casse !

— Troisième étage, lui indique Stan sans même le regarder.

— N'en faites rien s'il vous plaît, je descends, indiqué-je à cet homme en retenant son bras de ma main.

Il est très élégant, - et porte l'uniforme noir et or aux couleurs de l'hôtel -, et son regard perdu passe de l'un à l'autre.

— Troisième, ordonne-t-il durement à l'encontre du liftier. Et toi, tu vas remonter avec moi. On doit parler apparemment !

Stan bloque ma sortie de son bras, qui entrave ma taille, pour me repousser vers le fond avec tant de force, que mon dos cogne trop fortement la paroi, et me coupe la respiration quelques secondes avant que je me reprenne :

— Non, j'crois pas. Tes actions sont très claires, et...

— Rien du tout ! m'interrompt-il en m'arrachant des mains la boîte cadeau de Lola. Donne-moi ça. On remonte, je ne vais pas vous le redire, cingle-t-il ses mots envers cet homme, qui baisse son regard. Là au moins, reprend-il rouge de colère, je suis sûr que tu vas faire ce que je te dis, ajoute-t-il en me glaçant de son regard acier.

Justement je ne dis plus rien.

Stan a récupéré avec tant de force la boîte, et il la serre tellement fort, qu'il en déforme le carton sous mon regard triste. L'homme à nos côtés, reste silencieux, tout en me donnant à plusieurs reprises un coup d'œil furtif, auxquels je ne peux pas répondre. Il doit en voir, de toutes les couleurs et en entendre des vertes et des pas mûres dans cette cabine, tant, qu'il ne doit pas être étonné de la façon dont me parle Stan.

J'ai l'impression d'être une merde à ses yeux, il me rend faible, me rabaisse et j'ai horreur de ça.

Alors que je suis acculé contre le miroir de l'ascenseur, que mes mains serrent la barre en bois luxueux, et que je garde la tête basse, je me répète comme un mantra, qu'il ne doit pas "me rabaisser" qu'il n'a pas le droit de "me parler comme si j'étais un gamin" et qu'il n'est pas "lui" non ce n'est pas "Dénis". Je dois me reprendre et être prêt à attaquer et surtout à me défendre dès qu'on aura rejoint la chambre. Je le suis sans rien dire, et entre dans cette suite, que je ne pensais pas revoir.

Il balance mon cadeau sur le canapé, après avoir claqué la porte. Et mon cœur se serre...

— Tu fuyais ? Encore une fois ! commence-t-il en m'accusant.

— Tu croyais quoi ? Que j'allais t'attendre ici, bien gentiment.

— C'était la moindre des choses !

Le voilà qui reprend la même position sur le fauteuil, sauf que ses avant-bras non plus rien d'une posture détachée et que ses mains se referment avec force sur les accoudoirs. Plus rien avoir non plus avec sa tenue qui lui allait si bien ce matin. Là il est en peignoir et caleçon, les lèvres gonflées de les avoir trop embrassées, avec des traces de rouges à lèvres qui sont encore visibles sur son visage, son cou et son torse. Tout son corps me rappelle ce qu'il vient de faire, au cas où j'aurai un oubli ou une faiblesse.

— Non mais tu rêves et en couleur, si tu crois que je vais accepter ça.

— Tu l'as déjà fait je te signale ! me rappelle-t-il avec aplomb. Et tu as bandé comme jamais. Alors arrête de faire ta princesse.

Putain, ce mot me ramène à Lola et à la discussion de ce matin.

Qu'est-ce qui a bien pu changer en si peu de temps ? Est-ce que Stan a toujours été comme ça avec moi, mais que je ne m'en rendais pas compte ? Ou bien a-t-il agi ainsi par jalousie et frustration face à ma demande de compromis ? Mais, si c'est ça, il n'est même pas envisageable que l'on soit ensemble et encore moins que l'on soit un couple, sans écoute, sans concession, sans points communs, c'est tout bonnement impossible. Comme il m'est impensable de le laisser me parler aussi mal, et d'agir comme si j'étais juste son jouet.

D'ailleurs quand j'y repense, c'est bien lui qui ne voulait pas se cacher, ou qui voulait rester ici, pour qu'on soit libre de se balader en couple.

Pourtant pas une seule fois, il n'a pris ma main ou ne m'a embrassé...


¤ ¤ ¤ ¤

Je ne sais même pas si les agissements de Stan méritent que l'on résume ce chapitre... 😱😱

Cam' est en train de comprendre qu'il ne connaît vraiment pas ce mec 😳😳

Loin de l'attirance qu'il a pu avoir pour lui, tous ses défauts ressortent et ce n'est pas joli, joli... 😞😞

Comment voyez-vous la suite dans cette chambre d'hôtel ? 🧐🤔

¤ ¤ ¤ ¤

On se retrouve sur la planète wattpad, pour répondre à vos commentaires ou pour vous lire à mon tour ! 📚📝

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Bonne soirée mes Cam'Love. Je vous Kiss 💙😘

Kty. Auteure 🌸💖

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