C'est impossible !

¤ ¤ ¤ ¤

Je dois lui reconnaître ça, Stan au-delà de son charisme, de son charme fou et de sa belle gueule, sait où il va et ce qu'il doit faire pour y arriver.

Après le départ de la blonde, il m'était devenu important de discuter, parce qu'il n'était pas question, que je cautionne sa façon de faire avec moi. Je n'ai pas mis de mots sur ce que j'ai vécu par le passé, mais je pense qu'il a compris le fond du problème et il sait que pour moi ce passage à l'acte sera très difficile, voire impossible. Mais ce n'est pas pour autant, qu'il baisse les bras et qu'il ne cherche pas des moyens d'arriver à me faire craquer et à passer ce cap. Stan saisit toutes les opportunités qui s'offrent à lui pour y arriver.

Et Olivia a été une opportunité servie sur un plateau.

Aussi, quand elle s'est matérialisée à la porte avec le chariot du room service et qu'elle lui a fait son numéro de charme, il a tout de suite vu là, un moyen de me faire réagir et de me faire comprendre, ce que je pourrais aimer ou rater.

Et même si je désapprouve la méthode, les faits sont là.

— Stan, t'as fait ça pour me faire réagir ?

— Oui Camille ! Tu as besoin d'actions précises et réalistes pour te faire avancer et accepter les choses. Alors, quoi de mieux qu'une blonde pour ça, termine-t-il son explication avec un clin d'œil.

— T'y es allé fort tout de même, et je n'approuve pas...

— Arrête Camille ! Faut savoir bousculer les choses, surtout si ça te permet de comprendre et d'accepter.

Stan est toujours à cheval sur moi, et il allonge son torse sur le mien pour venir m'embrasser langoureusement et rallumer le feu qui s'était mis en veille, le temps que l'on parle. Et vue l'intensité dans ses yeux, visiblement, le temps de parler et d'analyser est terminé. Surtout, quand il bouge son bassin d'avant en arrière pour que nos érections se frottent et reprennent toutes leurs vigueurs, tandis que ses mains encerclent mon visage et que ses yeux me prouvent à quel point, il est déterminé à m'avoir.

— Oui Camille, je te veux ! Et tu as bien décrypté mon regard et mes gestes !

— T'es si sûr de toi, Stan, accusé-je le coup. Mais je n'y arriverais pas et en plus, je pourrais te faire mal si...

— Tu me prends pour qui ? J'ai eu le temps d'anticiper ton retour et de me préparer, pour nos retrouvailles.

Sa réponse a jailli telle une épée de son fourreau, en même temps qu'il s'est redressé et qu'il m'expose sa queue bien dressée entre nous. C'est seulement, quand il recommence à bouger, que je sens que la mienne est passée sous ses fesses, quand il s'est relevé.

— Tu veux dire ?

— Oui Camille, j'ai préparé mon cul à te recevoir !

Je suis totalement abasourdi, par ce que vient de m'apprendre Stan, tandis qu'il se cambre et bouge de telle sorte, que mon érection se niche entre ses fesses et coulisse entre elles. Il est en train de me branler avec ses deux globes contractés.

Il est diabolique...

Mais est-ce que j'ai vraiment envie de ça ou est-ce que c'est juste parce que la blonde et lui m'ont chauffé ? Ils ont fait grimper l'envie en moi et maintenant j'ai besoin de baiser, de jouir, j'ai besoin d'apaiser mes hormones en fusions, et d'assouvir mon envie de sexe, et Stan l'a bien compris et chercher, et il ne va pas se priver de me mettre le feu, pour que je lui cède.

— Oh putain !

Le temps que j'ai pris, à réfléchir, a servi à Stan, pour faire encore plus monter mon envie en continuant la masturbation de ma queue avec ses fesses, et en la faisant glisser sur sa rondelle. Les sensations et l'image, que ses mouvements représentent, sont à eux seuls suffisant, pour maintenir mon érection en forme.

— Maintenant, teste de par toi-même et tu verras, me tente-t-il d'une voix basse avec son sourire en coin.

Sans le quitter du regard, je dirige ma main qui était dans son dos vers ses fesses tendues et rebondies par la position. Stan sourit et m'encourage. Il sait qu'en me regardant ainsi, il va me challenger et que je vais vouloir relever le défi, enfin, c'est ce qu'il espère. Alors, je tente de me concentrer sur son regard intense, sur ce regard bleu si profond, qui me pousse à faire ce que je ne me sens pas capable. Stan a beau y mettre certaines formes, me suggérer des images plus érotiques les unes que les autres, je n'arrive pas à oublier, à passer ce cap, c'est trop tôt.

C'est trop... C'est beaucoup trop... Je ne peux pas...

Je retire mes mains de ses fesses et ferme les yeux pour ne plus subir sa pression ou sa colère, maintenant qu'il a dû comprendre que malgré tous ses efforts, je ne pourrais pas aller plus loin...

Après quelques secondes, Stan relève légèrement son torse pour me toiser, pour retrouver mes yeux, et me démontrer qu'il ne va pas abandonner aussi vite la bataille. Il prend en main mon érection encore dure et me branle. Et les sensations sont décuplées, quand il ajoute sa queue à la mienne et qu'il nous branle dans un même mouvement, je suis à deux doigts de juter dans sa main, rien qu'en le regardant faire.

— C'est... Stan !

— Putain oui que c'est bon !

Et ce sont les yeux dans les yeux, que nous éjaculons en même temps, dans sa main et sur mes abdominaux contractés par la jouissance.

— Bordel, je n'avais pas prévu que ça soit aussi intense, reconnaît Stan en me souriant.

Ses mots me touchent, parce que même si je ne suis pas capable d'aller plus loin, j'apprécie tout de même ce qu'il me fait ressentir, et puis je ne dois pas oublier, que je veux essayer de faire de mon mieux pour être heureux... Mes lèvres embrassent les siennes et nous restons serrer l'un contre l'autre, avant de se lever pour passer sous la douche.

— J'ai la dalle !

— Et moi donc, j'ai rien bouffé depuis hier.

— Alors fais-toi plaisir ! Et si j'ai oublié des trucs, on peut toujours passer une nouvelle commande.

Je soulève les différentes cloches, et salive à la vue de tout ce que Stan a prévu aussi bien en salé qu'en sucré. C'est un véritable brunch du dimanche. Ce mec sait comment faire plaisir.

— Je savais que t'aurais besoin de reprendre des forces, me balance-t-il en me faisant un clin d'œil.

Après avoir englouti tout ce qui se trouvait à notre disposition, c'est café en main et cigarette à la bouche, qu'installé confortablement, nous profitons des rayons de soleil bien hauts maintenant.

— Ça te dirait Camille, qu'on se balade dans la ville ?

— Quand cet après-midi ?

— Oui ! Je vais demander qu'on nous monte un guide de ce que nous pourrions visiter, ça te va ?

— Heu... Oui ! De ce que j'en ai vu sur internet, Milan à l'air d'être une belle ville.

Il m'embrasse à pleine bouche et part téléphoner, me laissant le temps de me poser et de penser à tout ce que j'ai vécu, depuis que j'ai pris la décision de le rejoindre. Mais très vite, le visage souriant de Lola revient, et j'ai ce besoin irrépressible de l'appeler.

— Salut Lola !

— Ah enfin ! Tu daignes me donner des nouvelles, râle-t-elle avant de se marrer.

— Désolé ma vieille, si tu as attendu désespérément mon coup de fil, assise à côté de ton téléphone.

Je ferme les yeux pour mieux apprécier sa voix chantante. Putain... Lola me manque et elle seule est capable de me rendre le sourire, juste en quelques mots.

— Ça veut dire que mon frère t'a accueilli les bras ouverts ?

— Heu... Pas vraiment au début.

— Bah, normal ! Il a dû faire sa princesse !

— Oh putain, il va être ravi d'entendre ce surnom, ris-je de bon cœur avec Lola.

— D'entendre quoi ? me demande Stan en soulevant un sourcil. Tu parles à qui là ?

— Attends deux secondes, préviens-je Lola, avant de relever mon regard vers Stan pour lui répondre : c'est Lola. Attends, je vais mettre le téléphone sur haut-parleur. C'est bon ma puce, vas-y ! Répète-lui ce que tu m'as dit ! continué-je sans me départir de mon sourire.

Et sans m'apercevoir tout de suite que Stan fait légèrement la gueule, je continue de discuter avec mon rayon de soleil.

— Tu es fou Cam' ! Je tiens trop à ma vie !

— Dégonflé ! lui balance Stan.

— À vous entendre parler, je suppose que les retrouvailles ont été bonnes.

— On peut dire ça, frangine, tempère Stan. Camille fait tout de même sa princesse !

J'éclate de rire avec Lola, ne tenant pas compte de la remarque de Stan, et malgré la distance, je suis heureux de partager un moment avec elle.

— Vous m'expliquez ? grogne-t-il.

— C'est juste, que je venais de dire la même chose pour toi, rigole Lola a l'autre bout du fil.

— D'où, tu me traites de princesse ?

— Lola dit juste, que tu as bien fait de ne pas te jeter dans mes bras à peine la porte ouverte. C'est pour ça, qu'elle dit que tu as fait « ta princesse » en me faisant attendre, lui expliqué-je malgré son regard dur.

Lola, ne sentant pas la tension qui est en train de monter petit à petit entre Stan et moi, continue sur sa lancée :

— Alors les princesses, vous regagnez votre château quand ?

— Quand tu arrêteras de nous appeler comme ça ! rétorque Stan de façon brutale.

Je ne sais pas ce qu'il a, mais il est bien moins détendu et heureux, depuis que...

Depuis que je suis au téléphone en fait. Est-ce qu'entendre sa sœur le dérange tant que ça ? Est-ce que c'est parce que je prends du temps sur notre moment à deux ? Est-ce qu'il serait jaloux de Lola et de notre relation ?

— Alors je risque d'être partie avant que cela n'arrive ! lâche-t-elle trop rapidement.

— On rentre mardi, c'est bon, ça nous laisse encore quelques jours avant ton départ frangine !

— Heu... Mardi ? répété-je sans comprendre.

— Vous ne deviez pas rentrer, ce soir ou demain matin ?

— Si frangine ! Mais ça, c'était avant que Camille ne me rejoigne. J'ai envie de profiter de nous en étant incognito dans cette belle ville.

Je n'en reviens pas qu'il puisse dire ça à Lola, sans même me demander mon avis. On devait juste flâner dans la ville, cette après-midi, avant de rentrer. Je ne suis pas d'accord et je compte bien le lui faire savoir, mais l'urgence là, c'est Lola. J'ai bien entendu l'inquiétude dans sa voix et là, il n'y a qu'elle qui compte.

— Lola ! Il y a un souci ? la prié-je en sentant son hésitation. Dis-moi !

— Disons que le départ a été avancé...

— Avancé de combien de jours ? m'inquiété-je en sentant ce poids, dans ma poitrine, me comprimer.

— Je pars mercredi...

— Hein ? Mais non ! Pourquoi ?

— Marley doit y être plus tôt pour s'installer, signer son contrat, voir les sponsors, et...

— Ok ! Ok, ok... tenté-je de calmer en même temps que j'essaye d'analyser cette info. Marley doit partir plus tôt ! Mais rien ne t'empêche de rester, et de partir samedi comme c'était prévu.

— ...

— Lola, réponds-moi ! paniqué-je en entendant son silence.

— Je ne peux pas Cam', me répond-elle dans un souffle.

— Comment ça, tu ne peux pas ? Merde ! Lola...

Ma tête se pose entre mes mains, je tire sur mes cheveux en la secouant de gauche à droite. Elle ne peut pas partir, merde je ne suis pas prêt. Déjà samedi, c'était trop court pour que je m'y fasse, mais là c'est impossible que j'y arrive. Stan vient s'accroupir devant moi et attrape mes mains, alors que je sens cette boule d'angoisse me comprimer la gorge.

— Calme-toi Camille, m'ordonne-t-il avant de demander à Lola. Explique-nous, en quoi c'est impossible frangine ?

— On devait prendre les billets, mais comme l'entraîneur de l'équipe a changé d'avis sur la date d'arrivée, ils ont été réservés et payés directement par l'université... Je ne peux pas faire autrement, nous renseigne-t-elle la voix brisée.

— Fais chier ! hurlé-je en me levant.

— Lola, je te laisse. Je dois discuter avec Camille !

— Heu... Stan...

— Stop ! Je te rappelle !

— Ok ! Désolé frangin...

— À plus.

Stan raccroche, alors que je fais les cent pas dans la chambre.

Je sens qu'il m'en veut de gâcher ce moment, mais d'un autre côté j'ai bien fait d'appeler, sinon Lola ne m'aurait sans doute pas prévenue de ces changements de départ.

Fais chier ce connard de Marley.

Tout ça, c'est de sa faute ! Ça ne lui suffisait pas de me la voler, il fallait en plus qu'il la kidnappe. Tout ça, pourquoi ? Pour l'éloigner, et la faire vivre loin de moi de l'autre côté de l'Atlantique.

¤ ¤ ¤ ¤

Cam' veut parler du comportement de Stan et de la blonde, alors que Stan, lui veut continuer à perturber Cam' pour coucher avec lui 😱😲😢

Forcément, c'est Stan qui gagne, enfin c'est ce qu'il croit !

Malgré toutes les tentatives de Stan, Cam' n'arrive pas à passer ce cap !

Et puis, il y a Lola...💖💖

Il l'appelle et il revit, retrouve le sourire et son insouciance !

Et puis, Lola lâche la bombe...💣💥

Elle doit partir dans deux jours...😲😞😰

Cam' s'effondre 😨😳😱😢

Quant à Stan, lui, il prévoit de rester plusieurs jours au lieu d'une après-midi, il n'en parle même pas à Cam', il décide  😡😡

Et puis, c'est quoi ce comportement avec sa frangine ? Cette façon de lui parler ? Mais qu'arrive-t-il a Stan ? Pourquoi a-t-il autant changé  ? 😲😤😱😳

J'attends vos suppositions pour le prochain chapitre...

¤ ¤ ¤ ¤

On se retrouve sur la planète wattpad, pour répondre à vos commentaires ou pour vous lire à mon tour 📚📄

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Bonne soirée mes Cam'Love. Je vous Kiss 💙😘

Kty. Auteure 🌸💖