Tome 1 - Love 22
Explications et rapprochements !
¤ ¤ ¤ ¤
Je suis là devant la porte 315, mon bras levé, le poing prêt à frapper contre la porte, mais je n'y arrive pas. Je souffle, j'essaye de me raisonner, de me souvenir de ses yeux, de sa bouche, de notre dernier baiser...
Trois mois loin de chez moi, loin de Lola...
C'est bon, j'ai déjà bien trop attendu, je frappe trois coups à la porte, bien déterminé à écouter les conseils de Lola, déterminer à vivre ma vie, même si c'est sans elle...
Stan ouvre, et je n'arrive pas à prononcer le moindre mot. Ma bouche est terriblement sèche, c'est normal, je n'ai plus du tout de salive et j'ai beau déglutir, rien ne vient. Mes yeux restent plongés dans les siens. Son regard reflète l'incompréhension et les miens la peur.
Peur qu'il me rit ou me claque la porte au nez, peur que ça soit trop tard, peur d'avoir pris la mauvaise décision et surtout pour les mauvaises raisons.
Et à cet instant, je sais ce que Stan a ressenti, la dernière fois qu'il est venu me voir chez ma sœur. Nous sommes dans la même situation, seule la configuration a changé, c'est moi qui suis dans l'attente de son bon vouloir...
— Tu t'es perdu ? me cingle-t-il ses mots d'une voix dure, tout en croisant les bras sur son torse.
— Non ! J'suis venu... Te voir.
— Tu restes planté là où tu rentres ?
— Si tu m'invites...
Stan me tourne le dos et retourne dans sa chambre, sans rien ajouter, il laisse juste la porte ouverte, pour que je choisisse.
Je fais un pas, avant de prendre le temps de le regarder. Stan est de dos, il a retiré sa veste, il est juste en pantalon, porte une chemise épousant son dos musclé, avec les manches remontées sur ses avant-bras bronzés, pieds nus, et un verre à la main.
Il regarde dehors, et je le trouve sexy.
Je rentre sans faire de bruit et referme derrière moi. J'ai l'impression de le déranger, de ne pas être à ma place. En tout cas, il ne fait rien pour me faciliter les choses.
Stan doit m'en vouloir et je le comprends.
C'est moi qui suis venu le trouver, c'est donc à moi de lui parler, de m'expliquer, et même de m'excuser. Mais putain que c'est dur. J'ai l'impression que le mur de Berlin vient de se matérialiser entre nous et plus je vais attendre, plus ça sera difficile.
Alors, je vais faire ce dont j'ai eu envie certaines nuits.
Déterminé, je retire mes chaussures et chaussettes, ma veste, je garde uniquement mon jeans et mon tee-shirt, et je m'approche de lui sans rien dire, de toute façon, j'en suis incapable pour le moment. Je prends quelques secondes en restant derrière lui, pour apprécier de le revoir, pour le détailler, le contempler, je peux distinguer, sa mâchoire se contracter, les muscles de son dos se tendent sous sa chemise cintrée et qui n'est pas loin d'exploser sous la tension qu'il lui impose. Alors avant que ça n'arrive, je passe mes bras autour de sa taille et referme mes mains sur son ventre. C'est bon de le sentir à nouveau tout contre moi. Je le sens contracter les abdominaux, son souffle devient irrégulier et Stan frissonne, quand je pose mon menton sur son épaule, alors que je lui murmure à l'oreille :
— J'suis désolé.
— ...
— Stan, j'sais que j'ai fait le con.
— ...
— Je savais plus où j'en étais...
— Et après trois mois d'exil, tu sais ? m'attaque-t-il froidement.
Putain de grave...
Sa voix est encore plus rocailleuse que dans mes souvenirs. Je peux sentir, toute la colère contenue que Stan a en lui, et je pense avoir trop attendu, il est trop tard...
— Oui, je sais !
— Et tu veux quoi ?
— Toi...
Je donne, le plus de crédit possible à ma voix, je ne veux pas qu'elle tremble, je ne veux pas qu'il sente une quelconque hésitation. J'en ai marre d'être ce mec triste, sans buts, sans contrôle sur sa vie. Ce n'est pas moi, ce n'est plus moi, depuis des années... Je sais ce que je veux, maintenant que Lola est heureuse de son côté, je dois l'être aussi et je vais tout faire, pour le lui faire comprendre.
Je le veux... Lui.
Je le force à pivoter vers moi, j'affronte son regard perçant qui me fait douter l'instant d'une seconde, il est si froid, si distant avec moi, que j'ai peur de son rejet...
Après tout, qu'est-ce que j'ai à perdre... Tout ! Mais si je ne fais rien, je le perds, alors...
Alors, je dois arrêter de cogiter, de chercher dans son regard quelques signes qui me donneraient la marche à suivre. Faute d'indications de sa part, je décide de faire ce dont j'ai envie, et sans plus attendre, je colle mes lèvres sèches sur les siennes au goût de whisky. Je prends son visage entre mes mains et approfondi mon baiser en ajoutant ma langue. Stan ne bouge pas, ne me rend pas mon baiser, et ne me quitte pas des yeux. Son regard me tétanise, essaye de me déstabiliser, mais je ne suis pas venu jusqu'ici pour baisser les bras aussi vite.
Mes dents mordent sa lèvre inférieure autant par frustration que par envie.
Je le respire, ferme les yeux, et même si Stan ne fait rien, son corps irradie de ce magnétisme qui m'empêche de réfléchir. Je reprends mon baiser, car si lui n'apprécie pas, ce n'est pas mon cas.
Je veux qu'il sente à quel point je le désire, à quel point, c'est important pour moi de tourner la page...
Mes mains longent son cou, se glissent dans l'ouverture de sa chemise, et défont les boutons un à un. J'embrasse chaque partie de son corps qui se dévoile, et découvre que Stan a un nouveau tatouage sur son torse, que je contourne du bout de ma langue, je relève mon regard vers lui pour mieux apprécier ce moment, pour mieux le partager, mais Stan, fixe un point devant lui et ne daigne même pas me regarder. Les rides de son front sont marquées, sa mâchoire est contractée, ses muscles tendus, et ses poings se serrent et se desserrent avec force à chaque bouton défait. Je me recule, pour voir si au moins, ça va le faire réagir, mais toujours rien.
Il reste impassible, si froid, si inaccessible... J'aurais essayé... Je ne vais pas le supplier non plus... Je pourrais dire à Lola... Rien du tout, elle va partir, alors...
— Tu n'as pas l'air d'apprécier ? l'interrogé-je agacé par son stoïcisme.
— ...
— Tu veux que je m'en aille ? C'est ça ? Mais merde répond !
Son regard acier me glace sur place. Je sens la colère bouillir en lui et je ne sais plus quoi penser. Jusqu'à ce que Stan prenne enfin la parole :
— C'est donc tout ?
— Comment ça ?
— Tu fais sept cents bornes pour me voir et après deux baisers et une caresse, tu baisses les bras et veux te casser ?
— Je veux rien t'imposer Stan, si t'es passé à autre chose, je peux le comprendre, après tout ce que j'ai fait, mais...
— Mais quoi Camille ?
— Pourquoi t'es aussi froid avec moi ?
— Parce que c'est la seule façon, que j'ai trouvé pour te résister !
— Stan ! Tu veux dire...
— Tu t'es enfin décidé ! souffle-t-il en me bouffant du regard. Camille...
Sa main se place sur ma joue, trace les contours de mon visage, suit ma mâchoire, mes pommettes, et mes paupières qui se ferment, tant je savoure ce premier contact.
— Ouvre-les yeux Camille, je veux voir ce que tu ressens pour moi.
— Stan ! Tu m'as... J'ai cru que...
— Je voulais te donner une petite leçon, te montrer à quel point ça fait mal d'être rejeté.
— J'suis désolé...
— J'ai ma fierté ! Tu croyais quoi Camille ? Que j'allais te retomber dans les bras, comme ça ? Juste parce que tu débarques, juste comme ça en claquant des doigts, juste avec ta bouche en cœur...
— Une bouche en cœur qui est en manque de tes baisers, tenté-je en souriant légèrement.
— Tu attends quoi alors ?
— Toi ! Je te veux avec moi, contre moi...
Stan me colle à son torse, nos hanches se rencontrent mettant en évidence toute notre envie.
— Aime-moi Camille, me souffle-t-il avec envie et autorité.
Je finis de détacher sa chemise, avant de reprendre mes baisers sur son torse musclé qui me renvoi son odeur familière, mes mains longent ses épaules et termine de faire glisser les manches de sa chemise, mes doigts s'arrêtent sur sa ceinture, crochetant les passants de son pantalon pour bloquer son bassin contre le mien, et frotter mon érection contre la sienne.
C'est totalement fou ce que je ressens, ce que mon corps éprouve et ce que mon esprit arrive à accepter malgré mes réticences.
Mes mains à plat sur ses flancs, elles montent et descendent et mes caresses sont remerciées par ses frissons, ainsi que par ses gémissements et son sourire en coin qui m'a fait craquer dès le premier jour.
— Je peux ?
— Oui Stan, je veux, déglutis-je avec force, j'hésite, puis termine ma phrase, sentir tes mains sur moi.
Il ne se fait pas prier et glisse ses doigts sous mon tee-shirt.
Son contact m'électrise lorsqu'il frôle mes tétons, qu'il longe mes aisselles et finit par me soulever les bras. Je me dépêche de retirer mon tee-shirt, alors que Stan en profite pour parsemer mon torse de baisers. La pointe de sa langue tourne autour de mon téton sans jamais le toucher ni même le frôler. Stan s'amuse avec mes nerfs et se réjouit de me voir à ce point réagir.
— Arrête de jouer, Stan !
— Tu es si sensible ! Que je n'ose imaginer, comment tu vas réagir, quand je vais te sucer.
Je manque de m'étouffer en avalant ma salive.
Oh putain, ses mots décuplent mon plaisir, et l'image qu'il me renvoie me fait bander, encore plus fort. J'adore être sucé, mais l'idée que ça soit sa bouche, sa langue qui lubrifie ma queue, me donne des frissons.
Et je ne sais pas, ne sais plus si...
— Camille ? Tu en as envie ?
Sa main caresse ma queue, par-dessus mon jeans, et j'en oublie de respirer, tant les sensations que je ressens sont intenses. Putain, c'est un mec...
— Je crois que oui...
Stan détache ma braguette, sans jamais baisser l'intensité visuelle entre nous, sa caresse recommence par-dessus mon caleçon, tandis que ses va-et-vient m'arrachent des gémissements.
— Oh putain...
— Tu aimes hein ? Imagine ma bouche humide, mes lèvres accueillantes, ta queue dressée qui va coulisser sur ma langue...
— Stan... Tu l'as déjà fait ?
— Non ! Et toi ?
— Non plus, mais de t'entendre, humm... Ça me donne envie de te baiser la bouche, avoué-je honteusement.
Je n'aurais pas dû boire ou du moins pas autant.
J'ai chaud, je dis n'importe quoi, je fais sans doute... Stan se place à genoux et bordel qu'est-ce qu'il est bandant, avec ses yeux levés vers moi, sa langue humidifie ses lèvres, alors qu'il baisse mon jeans jusqu'à mes chevilles. Ses mains sont plaquées contre mes fesses, et je n'arrive pas à analyser ce qui va arriver. Tout va trop vite, tout est si intense, alors quand ses mains caressent mes fesses avant de descendre mon caleçon, je tremble, je respire trop vite, quand je vois sa main recouvrir ma queue et qu'il commence à me branler. Ma tête part en arrière, mes mains se crispent sur ses épaules, et me permettent de ne pas perdre pied, tant ce qu'il me fait est bon et me déstabilise, mais là j'en veux plus...
— Ta bouche Stan ! Suce-moi... Oh... Putain...
Instinctivement mes mains se posent sur l'arrière de sa tête, tant je suis excité par sa succion. Je ne fais qu'accompagner ses mouvements, tant il sait, comme personne d'autre, ce dont j'ai envie et besoin, apparemment.
Sa bouche m'offre ma première pipe et mon premier orgasme avec un mec.
Et c'est à la fois fantastique et totalement déroutant, bon et perturbant, divin et culpabilisant. J'embrasse ses lèvres rouges et enflées de m'avoir donné du plaisir. Émoustillé par toutes ses sensations, par les brumes de mon orgasme, par l'alcool, je me place à genoux face à lui. Il est encore plus impressionnant vu d'en bas. Mais je me sens tout puissant en dévorant sa queue, car ses râles de plaisir me sont destinés. Sa semence inonde ma gorge, et je me surprends à aimer et à le lécher sur toute sa longueur pour le nettoyer.
Stan est si beau, alors qu'il reprend conscience de ce que nous venons de faire !
Putain, qu'est-ce que je viens de faire ?
Je me suis laissé aller et emporté, par mes pulsions... Je n'aurais jamais pensé aller aussi loin avec lui.
Et pas une seule fois, je n'ai pensé à Dénis...
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SURPRISE mes Cam'Love avec ce chapitre en avance ! 💙💙
Vous voyez je ne suis pas aussi sadique que ça 😈😈
Et puis je voulais vous remercier des vos nombreuses lectures, partages et commentaires auxquels, je réponds avec toujours autant de plaisir ! 📚💖
Nos échanges sont primordiaux pour moi ! 🙏📄😍
Donc, MERCI pour les 4 K de lectures 💖📚💖
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Bon, vous voilà rassurez la #TeamStanam 💙💖
Cam' ne sait pas enfuit, il a bien trouvé la chambre, a même trouvé le courage de frapper à la porte et plus si affinités !😁😁
Stan forcément n'allait pas l'accueillir les bras grands ouverts, pas étonnant vu le personnage !😲😂
Premier vrai et grand rapprochement entre Cam' et Stan !🔞🔥💥
Le réveil va être comment d'après vous ?🧐🤔
Mais qui est Dénis ?😎😎
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On se retrouve sur la planète wattpad, pour répondre à vos commentaires ou pour vous lire à mon tour 📚📄
Pensez à cliquer sur l'étoile ⭐
Bonne soirée mes Cam'Love. Je vous Kiss 💙😘
Kty. Auteure 🌸💖
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