Tome 1 - Love 17
Une fin de soirée explosive !
¤ ¤ ¤ ¤
Putain de sensations !
Cette voiture m'avait arraché des sourires et j'avais adoré sentir la vitesse gagner tout mon corps et me procurer un plaisir jusque-là inconnu. Je n'étais jamais allé aussi vite et encore moins dans une telle bagnole. Mais avec Stan, je découvre tout un monde auquel je n'appartiens pas.
Le fric, les voitures de luxe, le déballage de tout cet argent, le bling-bling qui va avec. Ce mec est un player. Tout est source de jeu, de défis, de domination et de luxure. Il suffit que je repense à notre première soirée en boîte pour le voir parader au milieu de tous ces gens qui gravitent autour de lui. Le champagne, les gonzesses, le fric, et cette arrogance qui arborait... Autant de marqueurs, qui me prouvent qu'en dehors de nos goûts pour les nanas, nous n'avons pas grand-chose en commun.
À part Lola...
Nous ne sommes vraiment pas du même monde et mon passé est tout le temps là pour me le rappeler, je suis toujours au fond de moi, ce gamin paumé dans une famille pas assez aimante et bien trop souvent absente... Seule, ma sœur arrive à me réchauffer le cœur, elle me manque. Trois ans, que je ne l'ai pas vu... Je n'ai pas revu mes parents, non plus, depuis plus d'un an, depuis mes dix-huit ans en fait, majorité atteinte qui m'a permis d'échapper à ce cocon malsain.
J'ai vécu quelques mois chez Lola et ses parents, avant de pouvoir prendre une piaule sous les toits, grâce à mon boulot de serveur. Je voulais être indépendant, et ne plus profiter de la gentillesse de ses parents. Même s'ils étaient heureux de m'accueillir, je ne voulais pas abuser de leur bonté. Et puis avec Lola, on avait besoin de pouvoir se retrouver, que tous les deux, ou que je puisse y amener mes copines du moment. Parce que niveau intimité, on fait mieux que de vivre chez les parents de sa meilleure amie.
Ma Lola, j'espère que ta soirée est moins pourrie que la mienne.
— Tu descends ? me questionne-t-il après avoir ouvert la porte m'arrachant à mes pensées.
— Hum...
— Qu'est-ce que tu as Camille, me demande-t-il un brin inquiet.
Stan s'est accroupi à côté de mon siège, et attend que je lui réponde, mais je n'ai pas envie de lui parler de mon passé. Je préfère changer de sujet et pour ça employer l'humour.
— Ça y est ?
— Quoi ? s'étonne-t-il en me fixant intensément.
— C'est ici, que tu as décidé de me tuer Bad Boy ?
— T'es vraiment con ! Allez sort de cette bagnole !
— Tu veux qu'on fasse quoi ? On est au milieu de nulle part !
— Tu me fais confiance ?
— Hum... Après que tu aies voulu me scratcher contre le bas-côté avec ton freinage plus que limite ?
— Tu t'inquiètes pour rien. "Play and Joke". Tout est sous contrôle avec moi, me souffle-t-il en ne quittant pas mon regard perdu. Allez viens !
Il me tend sa main, que je refuse de prendre, et sors de la voiture en ayant un peu galéré tant elle est basse et moi grand. Stan secoue la tête de gauche à droite avec son sourire en coin face à mon entêtement.
— Tu n'es pas croyable !
— Je sais ! Tu devrais le savoir et mieux me connaître maintenant...
— Oui je devrais, et pourtant !
— Je reste une énigme, tout comme toi...
— Tu trouves ?
Le temps qu'on parle, on est arrivés, sans encombres grâce aux torches de nos téléphones, nous sommes apparemment à l'endroit où Stan tenait tant à m'emmener, quand je le vois se stopper avec ce sourire satisfait.
Ce mec déborde de confiance en lui...
— Regarde Camille !
Je me tourne vers l'endroit que Stan pointe du doigt et je découvre la baie scintillante des lumières de la ville. En contrebas, une plage de sable blanc, la lune nous conférant assez de clarté en reflétant ses lueurs argentées sur la surface de la mer, accentuant l'écumes des vagues qui déferlent et viennent se briser sur la plage.
C'est juste magnifique comme endroit. Le spectacle est à la hauteur et je suis tout de même heureux, qu'il m'ait conduit ici.
— Tu aimes Camille ?
— Oui ! T'sais à quel point j'aime la mer...
Stan se tient derrière moi et vient enserrer ma taille de ses bras musclés.
Son menton repose sur mon épaule et son souffle régulier et chaud vient percuter mon cou. Visiblement, ce n'est pas le paysage qu'il contemple. Mes yeux fixent ses mains, qui se croisent, sur mon ventre pour me garder encore plus proche de lui.
Je devrais lui demander de les retirer, mais, je suis si bien dans ses bras, que je n'ai pas envie de bouger, face à ce magnifique décor. Je veux juste profiter de cet instant, qui n'appartient qu'à nous. Alors, je me laisse aller et pose l'arrière de ma tête sur l'épaule de Stan.
Et il souffle de soulagement...
— J'ai tellement envie de t'embrasser. Camille, dis-moi que tu en as envie toi aussi.
Ma tête se tourne vers celle de Stan, mes yeux le dévorent, il est tellement beau avec sa barbe de trois jours, ses pommettes saillantes qui font ressortir sa cicatrice, que maintenant je connais par cœur, tandis que ma main se pose sur sa joue pour la caresser, je suis bien.
Ce moment est comme hors du temps. Irréel.
Nous ne sommes que tous les deux, loin de l'agitation... Et plus rien n'existe, en dehors de ses yeux clairs, de sa bouche gourmande si bien dessinée et qui m'attire tant, de son corps chaud tout contre le mien, de son souffle qui s'accélère...
— J'en ai envie moi aussi, mais...
— Camille, plus de mais, plus d'excuses...
— Juste toi ?
— Juste toi !
Nos lèvres se rencontrent et c'est tellement bon, que j'en ferme les yeux sous l'intensité de toutes les sensations qui traversent mon corps. Cette boule de chaleur qui prend naissance au creux de mon bas-ventre en est presque douloureuse et pourtant si délicieuse à la fois. Je pivote mon corps vers le sien, me place face à lui et il m'attire contre son corps brûlant d'envie pour moi.
Lui... Cet homme si magnétique. Stan... Le seul mec à me faire ressentir toutes ses émotions.
— J'ai envie de toi !
— Stan, non...
— Chut Camille ! Laisse-moi terminer, me prie-t-il en posant son doigt sur mes lèvres ourlées.
— D'accord.
— Je sais que tu n'es pas prêt. Je saurais attendre, mais assure-moi d'une chose.
— Quoi ?
— Que tu ne feras plus machine arrière.
— Stan... Nous deux c'est impossible et tu le sais.
— Tu as honte de moi ou quoi ? se met-il en colère.
— Tu dis vraiment de la merde, Stan ! m'emporté-je face à l'image qu'il se fait de moi.
— Alors explique-moi ! durcit-il le ton. Parce que moi, je suis prêt à montrer à tout le monde qu'on est ensemble, et qu'on vit quelque chose d'exceptionnel tous les deux.
— Tu serais prêt à faire ça ?
— Pour toi oui !
— Mais tu n'es pas gay...
— Non je ne suis pas gay et toi non plus. Mais la réalité est que nous sommes attirés l'un par l'autre. On a beau mettre de la distance entre nous, on a beau se taper des nanas. Ça ne change rien à ce que l'on ressent. Ose me dire le contraire ?
Je ne peux pas lui dire le contraire en effet.
Tout comme je ne peux pas continuer d'ignorer cette attirance unique que j'éprouve pour lui ou ce qu'il me fait ressentir à chaque fois que nous sommes en présence l'un de l'autre.
Mais est-ce que je suis prêt à assumer devant tout le monde ? Mais surtout face à Lola ?
— Je sais, que ce qui te fait le plus peur, c'est la réaction de Lola.
— Toi non ?
— Je sais que Lola tient à nous et si elle nous voit heureux, elle le sera aussi pour nous.
— Sauf que tu es son frère !
— Et ?
— Tu trouves pas ça un peu... Glauque ?
— Que je sache, Lola n'a jamais été ta petite amie ! s'emporte-t-il avant de caresser ma joue avec douceur.
— Hum...
— C'est bien ce que vous dites à toutes vos conquêtes. Non ?
— Oui ! Mais...
— Votre relation est spéciale, s'agace-t-il, c'est bon, je le sais... Mais quelle différence ça fait, que tu sortes avec Tori, Julie, ou que tu sortes avec moi ? Elle les a acceptées, elles, alors pourquoi pas moi ? avance-t-il en relevant son menton comme pour me défier.
— Vu comme ça...
Ses lèvres capturent les miennes avec plus de force que je ne l'aurai pensé, elles s'embrassent, se pincent, se mordent et s'aspirent, nos langues ajoutent cette part de désir supplémentaire, surtout quand elles se frôlent, se caressent et se lient.
Ce que me fait ressentir Stan me perturbe.
Pourtant, j'en ai embrassé des bouches, mais les sensations, avec lui, sont forcément différentes. Sa barbe, à chacun de ses baisers, enflamme ma peau, la rend si sensible que chaque contact m'électrise. Ses mains puissantes viennent de passer sous mon tee-shirt, Stan caresse ma peau et chaque mouvement déclenche toute une série de frissons. Stan intensifie encore plus notre baiser, au moment où une de ses mains glisse sur ma fesse, avant de l'empoigner. Je la contracte par réflexe et arrête de respirer, quand nos bassins entrent en contact.
— Oh putain... réalisé-je en tentant de me reculer. Non !
— Tu bandes aussi fort que moi, souligne-t-il en me ramenant contre son bassin avec autorité, parce qu'entre nous, c'est unique et tellement intense que le jour où je te ferai l'amour, ça sera torride...
À ces mots, j'arrête de l'embrasser, je respire fort, trop fort même. Mon cœur est douloureux, tant il tape dans ma poitrine, tant je tremble, tant j'ai peur...
Les larmes montent, je perds le contrôle, et je ne veux pas qu'il me voit ainsi...
— Camille.
Je le repousse, je ne veux plus qu'il me touche, qu'il me fasse ressentir son envie pour moi, ou qu'il me dise vouloir de moi... Non, non, je ne veux pas.
Il n'est pas question, que lui et moi, on...
La peur me tenaille et emporte avec elle, tout le plaisir et l'envie que j'avais pour lui. Je suis tétanisé, n'arrive plus à bouger, à penser, tout ce que je sais, c'est qu'il ne doit plus me toucher, ni m'en parler. Alors que de grosses gouttes de sueurs coulent le long de ma nuque, je m'assois face à la mer, replis mes jambes contre mon torse et je les entoure de mes bras.
— Camille.
Je sursaute en entendant mon putain de prénom.
— Je veux juste m'asseoir à côté de toi. Tu veux bien ?
Je secoue la tête. Ma gorge est bien trop nouée pour qu'un mot n'en sorte.
— Comme ça ?
— Hum...
— C'est supportable pour toi ?
— Hum...
— Tu veux me parler de ce qui te fait si peur ?
— Non.
— Ok. Alors, je vais juste rester à côté de toi et regarder ce magnifique coucher de lune.
Et c'est ce que nous avons fait pendant de très longues minutes, sans échanger le moindre mot.
¤ ¤ ¤ ¤
🙏Désolé mes Loulous 💖
Sur ce coup-là, j'ai été méchante et sadique en vous faisant croire à un possible dérapage de la voiture de Stan et donc à un accident. Celles qui me suivent depuis : C'est quand on s'aime, savent à quel point ça aurait pu être possible ! 😈😁
Mais, non, pas d'accident, pas de bobos autres que ceux du cœur... 💔😲
Stan a pourtant trouvé le bon endroit, avec cette belle vue sur la mer, avec ses mots qui tentent tant notre Cam'. 🤨😏
Un Cam' tiraillé entre désir et force obscure, qui l'oblige a arrêté leur rapprochement. 😲😞😢
Pensez-vous que Stan arrivera à ses fins ? 🧐😎
Cam' arrivera-t-il à passer au-delà de ses démons ?😰😱
La réponse dans le prochain chapitre !👍😁
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On se retrouve sur la planète wattpad, pour répondre à vos commentaires ou pour vous lire à mon tour !
Pensez à cliquer sur l'étoile ⭐
Bonne soirée mes Cam'Love. Je vous Kiss 😍😘
Kty. Auteure 🌸💖
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