Rien de tel qu'une brune !

¤ ¤ ¤ ¤

Je sens un souffle sur ma joue qui me chatouille.

La sensation sur ma peau n'est pas désagréable, mais les effluves qui émanent de ce corps, me sont inconnus. Ce parfum ne m'est pas étranger, mais je n'arrive pas à l'associer à une personne.

J'ouvre les yeux et une douce clarté m'accueille.

Un plafond blanc, ça ne va pas me renseigner plus que ça. Un regard à droite, une volumineuse armoire en bois, une psyché, et une commode, aussi ancienne que tout le reste. Un regard à gauche et je tombe sur ses deux billes perçantes que j'identifie tout de suite.

— Julie...

— C'est moi ! Ravie qu'après avoir dormi, tu te souviennes encore de mon prénom !

— Et y'a pas que de ton prénom, dont j'me souviens.

— C'est encore mieux alors ! glousse-t-elle, alors que mes mains entourent sa taille.

— Mon esprit n'a pas besoin de piqûres de rappel. Il me suffit de voir ton joli visage, de caresser tes seins, pour me souvenir à quel point, t'es sensible.

— Hann !

— Tu aimes ça...

— Oh oui !

Je me redresse sur un coude et appuie ma tête sur ma main, alors que mes doigts dessinent, sur sa peau laiteuse, des lignes abstraites. Le drap ne dissimule plus ses seins gorgés de plaisir, que je caresse à pleine main, avant d'en prendre un en bouche et de le sucer sous les râles de Julie qui s'accentuent, quand elle sent ma main partir en balade vers son plaisir. Elle est très sensible, trop même, à peine je l'effleure, elle se cambre, son clitoris n'aura eu besoin que de quelques passages, pour la faire exploser, son orgasme est tellement rapide, qu'il me frustre presque.

C'est tout juste si j'ai eu le temps de bander.

Alors, je compte bien, sur quelques caresses buccales, pour me rendre dur. Mais Julie n'a pas l'air décidé à faire quoi que ce soit. Elle reste allongée sur le dos, les yeux rivés sur un point imaginaire, elle essaye de réguler sa respiration, de reprendre le dessus sur son orgasme et les spasmes qui ont parcouru tout son corps. Quand elle me regarde enfin, sans pour autant se lancer, je me dis qu'elle a peut-être besoin de stimulation, alors j'empoigne ma queue et commence à me l'astiquer. Elle n'a pas dû souvent voir un mec se branler, car ses joues deviennent rouge écarlate et ses yeux brillants ne me lâchent pas.

— Heu... Tu veux que...

— T'en as envie Julie ?

Elle secoue juste la tête en se mordant les lèvres, sans la lâcher du regard, comme hypnotisé par mes mouvements.

Ok, j'abandonne ma queue, écarte mes mains en me couchant sur le dos pour la laisser faire. Ses gestes sont maladroits, elle ne se fait pas confiance et sa détresse me touche.

— Julie, tu l'as déjà fait ?

— Non... me répond-elle gênée en baissant la tête. Mais avec toi, j'ai envie d'essayer.

— Tu veux que j'te montre ?

— Tu ferais ça Cam' ?

— Ben oui ! Viens par-là.

J'ouvre mes bras et elle s'y blottit tout de suite. Je lui parle doucement, je la câline et l'embrasse langoureusement, pour qu'elle arrête de cogiter, qu'elle comprenne que je ne suis pas ce genre de connard, qui va juste lui demander d'ouvrir les cuisses pour que je m'enfonce en elle. Bien sûr que j'aime ça, une bonne baise, rapide, à la limite un peu brutale, mais ça dépend avec qui et où. Et avec elle, dans ce lit, je sens que je dois agir avec douceur et patience. J'ai envie de prendre mon temps, pour qu'on se donne du plaisir, mais surtout qu'elle en prenne et que Julie prenne confiance en elle. Cette nana est belle, gentille comme tout et je ne me vois pas la brusquer, juste pour ma satisfaction.

— Waouh...

Julie a suivi mes indications, mes gestes, mes encouragements, et je dois dire, que pour une première fois, elle s'en est bien sortie. Tant, que j'en ai oublié de lui dire de s'arrêter et que j'ai juste eu le temps de retirer sa tête avant de juter.

— Tu ne voulais pas que...

— Pour une première, ça aurait été beaucoup non ?

— Sans doute, confirme-t-elle timidement.

— Et puis, avaler après une pipe n'est pas une obligation, tu sais.

— Ah bon ?

Elle se redresse surprise, me regarde avec des yeux ronds pour voir si je ne me moque pas d'elle, et j'ai l'impression que je viens de lui apprendre un truc de ouf.

— Tu sais, ça a un goût particulier et toutes les nanas n'aiment pas ça. Alors, c'est la moindre des choses que de respecter leur choix. Enfin, c'est ma façon de voir les choses.

Cette nana est surprenante, elle a un corps de déesse, elle est belle, sensible et...

— En effet, c'est particulier ! grimace-t-elle légèrement, avant de carrément sucer son doigt.

Julie vient de récupérer, à même mon ventre, un peu de mon foutre et s'est empressée de le goûter. Elle est assise à genoux entre mes cuisses, ses seins bombés se tiennent fièrement et son geste est d'un érotisme fou.

— Si tu savais, à quel point, ce que tu viens de faire est torride.

— Mais j'ai juste... Ah oui, ça t'a fait de l'effet, se marre-t-elle en regardant ma queue qui a repris de la vigueur.

Cette fois-ci, sa prise en main est plus sûre, et ses va-et-vient plus précis, plus amples, que j'en laisse échapper un gémissement.

— Tu es douée ma jolie Julie. Mais là, j'ai envie de plus.

J'attrape le sachet argenté sur la table de nuit, le déchire entre mes dents et déroule la capote sur ma queue, avant de commencer un va-et-vient, quand la main de Julie m'arrête.

— Je peux ?

— Elle est tout à toi !

Elle rit et ce son cristallin me prouve, que j'ai bien fait de prendre mon temps avec elle. Je la laisse faire et Julie a visiblement plus confiance en elle, quand elle se positionne sur moi à califourchon, en me souriant.

— On peut comme ça ?

— Avec grand plaisir ma belle ! Te voir me chevaucher va être torride !

Je passe ma queue entre ses lèvres intimes, Julie pose ses mains sur mon torse pour se stabiliser, pour contrôler son plaisir, et ses gémissements me font sourire. Elle est si sensible, si touchante et surtout si vraie. J'arrête mes mouvements pour qu'elle se calme, alors qu'en retour, elle me donne une tape sur le bras.

— Ne te moque pas !

— Je me moque pas, c'est juste que tu es très sensible. Comme si c'était la première fois que... Tu t'es jamais touchée ?

Retour du rouge aux joues, des yeux baissés et de la Julie timide.

— Tu n'es pourtant pas vierge.

— Je l'ai fait que deux fois avant toi, et...

— Waouh... Comment une nana aussi belle que toi, peut en être à ses débuts ?

— Je voulais attendre le bon, mais...

— Visiblement ce mec-là, t'a juste baisé !

— Voilà... J'suis désolé Cam' !

— De quoi ? D'être sensible, vraie, et adorable. C'est moi qui suis désolé d'avoir agi aussi rapidement au bar, et puis ici, pour notre première fois.

— C'était trop bon ! Alors ne t'excuse pas ! Et puis, là tu es juste parfait et si attentionné...

Elle m'embrasse et d'elle-même reprend l'initiative de faire coulisser sa féminité sur ma queue. Ses iris verts scintillent, son sourire se répand sur tout son visage et je la bade. Mes mains posées sur ses hanches ne font que l'accompagner. Elle se donne du plaisir et arrive à mieux se contrôler en passant aux endroits qu'elle désire. Le spectacle est fabuleux, c'est plutôt rare de voir l'éclosion d'une si belle fleur, et je ne suis pas peu fier, d'y être pour beaucoup. Ses mouvements sont de plus en plus rapides et elle se lâche dans un long gémissement, les spasmes parcourent tout son corps, et sa tête se pose contre mon torse.

— C'était bon de jouir comme ça, hein ?

— Oh putain, c'était...

— Alors tu vas pas être déçue de la suite.

Ses yeux m'interrogent, et elle obtient sa réponse, quand je m'enfonce lentement en elle. Ses parois se contractent, me massent la queue et c'est vraiment bon. J'entame de longs va-et-vient qui la font se cambrer, se déhancher, avant de se déchaîner.

— Plus vite Cam' !

— Tu deviens gourmande !

Mes mains sur ses fesses se resserrent, les lui empoignent pour imprimer mon rythme, tantôt rapide, tantôt lent, se faisant plus précis en la sentant trembler à nouveau. Je la fais pivoter tout en restant en elle et me replace au-dessus d'elle. Et je sais qu'au prochain coup de reins, elle va éclater à nouveau. Je glisse mes doigts dans les siens, positionne nos mains à hauteur de ses joues et braque mon regard dans le sien, alors que je m'enfonce avec force, elle se cambre, éclate, son corps est parcouru de spasmes et sa jouissance est magnifique. Je la laisse reprendre un peu ses esprits, avant de reprendre mes va-et-vient.

— Oh putain c'est...

— Oui ma belle, c'est bon !

Sa tête part en arrière, son corps arc bouté sous le mien, se crispe quand j'enchaîne des coups de reins longs, précis et rapides qui nous mènent tous les deux à la jouissance. Je lâche tout mon plaisir dans la capote, resserre ma prise sur ses mains et l'embrasse pour capturer son râle et le mélanger au mien.

Il n'y a pas besoin de mots pour traduire ce que nous venons de partager et de vivre. Je me retire, enlève ma protection, et me replace à ses côtés. Julie vient instinctivement placer sa tête dans le creux de mon épaule, et je lui caresse les cheveux, avant que l'on s'endorme.

— Salut !

Cette fois-ci, c'est moi qui l'accueille à la sortie du sommeil.

— Humm... Salut !

— T'as bien dormi ?

— Comme un bébé, tu m'as épuisée, Cam'.

J'embrasse son front et resserre mes bras autour de son corps toujours blotti contre le mien. Ça fait du bien, de se sentir bien avec une nana... Autre que Lola. Elle doit être dans les bras du basketteur et j'espère pour elle, qu'il la respecte, la fait jouir comme Lola le mérite et qu'elle est heureuse avec Marley.

Putain, ce mec est un véritable danger pour moi...

— Ma coloc est rentrée apparemment !

— Oui, ça fait quinze minutes que j'entends du bruit et chanter ! Elle a une belle voix.

— Margot est chanteuse, donc il vaut mieux pour elle, plaisante-t-elle.

— En effet, bon j'vais y aller !

— Merci Cam'... De ne pas être parti avant que je me réveille, ajoute-t-elle d'une petite voix.

— J'en avais pas envie.

Mais je ne peux pas lui dire pourquoi je n'ai pas envie de rentrer à l'appartement.

— Alors pourquoi...

— Parce que t'as des choses à faire, et que...

— Tu veux venir avec moi ? me demande-t-elle après avoir regardé l'heure sur son portable.

Je l'interroge du regard et attends qu'elle continue.

— Je dois accompagner Margot, elle chante dans un petit bar très sympa, et j'aimerais que tu viennes avec moi. Enfin, si t'as...

— Ok !

— Tu es ok ? me demande-t-elle surprise que j'accepte aussi vite sans doute.

— Ben oui !

— Tu es vraiment surprenant Cam' ! À l'opposé de ce que je pensais de toi !

— Tu m'as pris pour un connard de baiseur, c'est ça ?

— Heu... Je ne l'aurais pas dit ainsi, mais oui, rigole-t-elle un peu gênée.

— Et tu n'as pas fait erreur sur la personne !

— Mais pourtant...

— L'un n'empêche pas l'autre... Enfin pour moi. Je suis un caméléon, je m'adapte à la situation et à la nana. Et tout à l'heure, tu avais besoin de douceur, de prendre confiance et je n'avais pas envie de juste te baiser.

— J'ai pu m'en apercevoir. Merci Cam'...

Julie m'embrasse et je suis heureux d'avoir fait les bons choix avec elle. Elle ne le saura pas, mais elle aussi m'a aidé, m'a permis en m'occupant d'elle de faire le vide et de me retrouver.

— Ta douche est où ? Que je te montre une autre de mes facettes.

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Bon ben Cam' se réveille dans les bras de Julie ! 🤗🤗

Pas trop déçues mes pros StanCam' ? 😲🧐

Malgré tout, j'espère que vous avez apprécié, cette nouvelle facette de Cam' que l'on découvre au contact de Julie. 😉😚

Ce mec a beau enchaîner les plans Q, et baiser comme bon lui semble, il n'en reste pas moins tendre, doux et sachant prendre son temps. 🤩🤩

À l'opposé, certes de ce que l'on pense des serials baiseurs, mais combien de fois avons-nous râlé, après ces mecs ne respectant pas les nanas, que j'avais envie de prendre ce contre-pied !

Dites-moi, ce que vous en pensez ! 🧐😉

Malgré ce bel après-midi partagé avec Julie, Cam' ne peut pas s'empêcher de penser à Lola et de s'inquiéter pour elle... 😍😍

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On se retrouve sur la planète wattpad, pour répondre à vos commentaires ou pour vous lire à mon tour !

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Bonne soirée mes Cam'Love. Je vous Kiss 😍😘

Kty. Auteure 🌸💖