Nouveau départ !

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Tout est nouveau ici et tant mieux, nouvelle ville, nouvel appart, nouveaux amis, et nouvelle fac. La seule constante dans ma vie, mon seul repère reste Lola, nous sommes amis depuis notre première année de collège et cette année nous entrons dans la même fac. Tandis qu'Elsa, ma petite amie, va continuer ses études à sept cents kilomètres de moi. Son père a eu une promotion, et si elle veut qu'il continue à la financer, elle doit le suivre et va intégrer une école privée. J'ai tout de suite compris à cette annonce que c'était la fin de notre relation. On ne va pas se cacher derrière des excuses ou des faux-semblants, les sentiments ne résistent pas à la distance, enfin pour peu, qu'il y en ait.

Loin des yeux, loin du cœur !

Et quelque part, ce coup du destin m'arrange. Elsa tient beaucoup plus à moi, que je ne tiens à elle. Je restais avec elle, plus par confort que par amour, et pas mal aussi, pour les belles formes de son corps, faut pas se le cacher. Mais j'ai beau aimer sa compagnie et nos parties de baise, je ne suis pas prêt à rester en couple dans ces conditions.

Comme si à nos âges on pouvait dire "je t'aime pour la vie" ou "je te resterais fidèle, quoi qu'il arrive" !

Ouais, j'estime qu'à 19 ans, j'ai toute la vie devant moi, et même si je me sentais "confortable" dans cette relation avec Elsa, je ne peux pas dire que je suis triste ou déprimé, qu'elle doive s'arrêter. Bon, forcément, elle n'est pas de cet avis, et ses appels tous les soirs, depuis quinze jours, me font plus chier qu'autres choses. Elle ne veut pas que l'on se sépare, mais géographiquement, c'est déjà le cas. Trois mois qu'on est ensemble, et elle trouve anormal, que je n'essaye même pas de donner une chance à notre couple.

— Putain Elsa, faut que je te le dise en quelle langue ?

— Écoute mon cœur, je te demande juste d'essayer ! Dans un mois, il y a les vacances scolaires...

— Stop Elsa ! "TU" seras en vacances, pas moi ! "MOI", je dois bosser pour payer mes études. Tout le monde n'a pas un papa qui fonce derrière nous ! réponds-je en colère.

— Ça, c'est un coup bas, même venant de toi Camille.

— C'est la stricte vérité Elsa. Je n'ai pas les moyens de me la couler douce, contrairement à toi.

— Pourquoi tu refuses mon aide ? Ça aurait été si simple, si...

— Stop ! C'est même pas envisageable Elsa. On en a déjà parlé, il n'est pas question que tu payes pour moi. Tu m'as pris pour qui ? Un gigolo ?

— Tout de suite les grands mots Camille. Tu aurais pu me rembourser... En nature !

— En nature ? répété-je en serrant les dents. C'est bien ce que tu as dit ?

— C'est surtout, ce que tu fais de mieux mon chéri.

— Va te faire foutre ! hurlé-je.

Je raccroche et sors en trombe de ma chambre, après avoir balancé mon portable sur le lit. La colère ne cesse de monter, et c'est d'un pas décidé, que je me rends à la cuisine pour boire une bière fraîche. Putain, comment elle m'a pris la tête...

Mais au moins, maintenant, je sais pourquoi elle tenait tant à moi.

— Ça va Cam' ?

— Pas vraiment !

— Je suis désolée...

— Tu as tout entendu, je suppose ?

— Disons que les murs ne sont pas très épais, et que...

— Ouais, j'ai pas une petite voix, je sais !

— C'est le moins qu'on puisse dire, surtout quand tu gueules !

— Lola, tu le crois ça ! Elsa voulait financer mes études, juste pour ma belle gueule !

— Ça te surprend ?

— Hein ? Tu veux dire quoi par-là ?

— Ben tu as une belle gueule, et elle a du fric. Rien de plus !

— C'est bon laisse tomber ! Tu comprends rien, toi non plus !

— Je comprends surtout, que ta fierté en a pris un coup. Tu ne peux pas parader, en mettant ton physique en avant, et ne pas t'attendre à ce qu'on l'utilise.

— Justement, c'est mon corps et j'en fais ce que je veux !

— On est d'accord ! Alors pourquoi tu te prends la tête ? C'est pas les nanas qui manquent !

— T'as raison ! On sort ce soir ?

— Ah voilà, je préfère ça !

— T'es la meilleure Lola, lui confirmé-je en l'embrassant.

Oui je sais, vous devez vous demander pourquoi j'ai embrassé ma coloc sur la bouche ?

D'une, c'est juste un smack, et de deux, entre nous c'est devenu une habitude, un geste affectif, que nous sommes les seuls à comprendre. Avec Lola, tout est simple, pas de prises de tête, je respecte ses copains, elle en fait de même avec mes copines, mais quand on est célibataire, on est là l'un pour l'autre. On veut souvent nous cataloguer comme des sexfriends, mais pour nous, nous n'avons pas besoin d'étiquette. On se donne du plaisir, sans attaches, sans compte à rendre à personne, nous sommes libres, majeurs et faisons ce que bon nous semble, et en l'occurrence ce qui est bon entre nous, en dehors de notre forte amitié, c'est le temps qu'on passe au pieu.

Sa main passe sous mon tee-shirt, Lola caresse ma peau brûlante, longe mes côtes, avant de remonter sur mon torse, tandis que mes yeux rieurs plongent dans les siens.

— Libre ? Ou pas ? me questionne Lola.

— D'après toi !

— À toi de me le dire Cam' !

Pour toute réponse, je la soulève et pose ses fesses sur le plan de travail. Mes mains toujours agrippées à ces deux globes, elles ont un accès direct à sa peau nue. Lola porte juste une robe légère à petites fleurs, retenue par deux fines bretelles, et ce string dont je longe la ficelle, me mène tout droit à son intimité. Après quelques baisers intenses, et caresses bien ciblées, elle est déjà mouillée et mon doigt glisse en elle sans problème.

— C'est ce que j'aime avec toi !

Ses mains se crispent sur mes épaules, ses yeux bleus ne me quittent pas, alors que mes doigts coulissent en elle. Lola est tellement belle avec ces longs cheveux bruns attachés en une queue-de-cheval, et je me vois déjà la lui agripper, l'entourer autour de mon poing, pendant que je la prendrais par-derrière, alors que ses reins se creuseront sous la tension que j'imprimerais à son corps.

— Pas de soutif ?

— Jamais avec ce genre de robe.

— Tes seins sont toujours aussi parfaits, constaté-je en les détaillants.

Après avoir tiré avec mes dents sur le haut de sa robe, je fais glisser les nœuds qui retiennent ses bretelles et baisse le devant de sa robe froncée, lui entravant les avants bras, ce qui n'est pas pour me déplaire. Son sein en forme de poire prend toute la place dans ma main, son aréole se contracte en se couvrant de frissons, quand j'aspire son téton entre mes lèvres gourmandes.

— Cam'

— Oui ma belle ! Tu es toujours aussi sensible, réceptive, et désirable...

— Oh putain, ouiii !

Lola ne se cache pas, elle aime ce que je lui fais ressentir et s'exprime. Rien n'est surjoué, faux ou simulé. C'est la partenaire de baise idéale. Et en plus d'être divine, elle est douée autant de sa bouche que de ses mains.

Elle est juste parfaite pour moi, et je le suis pour elle.

C'est sans doute pour ça, que notre amitié dure entre nous. On dit souvent que l'amitié entre nanas et mecs est impossible. Eh bien, nous sommes la preuve que c'est possible. Bon tout le monde ne partage pas notre vision de l'amitié, mais on s'en tape royalement.

— Tu m'avais manqué Lola !

— Toi aussi Cam' !

— Tu as l'air d'être affamée ! Ton dernier mec n'était pas à la hauteur ?

— Il était loin du compte !

— Que veux-tu, c'est dur de passer après moi !

— Toujours aussi modeste, se marre-t-elle.

— Toujours ma jolie ! Et si on arrêtait de discuter ?

— Je n'attends que ça Don Juan !

— Alors accroche-toi !

Je la soulève du plan de travail en passant mes bras sous ses cuisses et crochetant mes mains derrière son dos, avant de nous conduire dans ma piaule.

— On s'est jamais si ton frangin venait à rentrer ! Ici, il ne viendra pas te chercher.

— Un samedi soir, ça m'étonnerait beaucoup ! Il fait la bringue avec ses potes.

— Tu veux dire qu'on a la soirée rien que pour nous ?

— C'est ça Cam'.

— Humm ! Viens par-là alors. Ça va être ta fête !

Lola éclate de rire et se cambre sous les assauts de ma bouche et de ma langue sur son intimité. Je sais qu'elle adore que je la lèche, et je compte bien lui offrir plusieurs orgasmes ce soir.

Putain, Lola m'avait grave manqué.

Trois mois sans l'avoir touché, sans l'avoir dans mes bras, sans l'avoir nue dans mon lit. Et tout ça, pour une connasse qui n'en avait rien à foutre de moi. Qui ne voulait que mon corps, certes bien entretenu et musclé, normal avec tout le sport que je fais, qu'il soit en chambre, sur un ring ou sur un parquet. Les nanas craquent pour ma gueule d'ange et ma plastique, pour mes tenues simples mais soignées, elles aiment passer leurs doigts dans les longueurs de mes cheveux châtains bouclés, ne résistent pas à mes grands yeux noisette espiègles, elles aiment que je les embrasse à en perdre le souffle, mais je ne vais pas vous dévoiler tous mes atouts en une fois, vous apprendrez à me connaître au fur et à mesure de l'histoire.

À très vite mes demoiselles !

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Nous voilà reparti dans une nouvelle aventure !

Dites-moi tout ! Vos impressions, vos ressentis, vos envies !

Je suis impatience et légèrement flippée, comme à chaque fois que je vous propose une histoire.

Pour ce qui est des publications, je posterai le lundi, mardi, jeudi, vendredi et dimanche. Cependant, je vous dis à demain pour vous partager le chapitre 2, afin de bien lancer l'histoire !

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On se retrouve sur la planète wattpad, pour répondre à vos commentaires ou pour vous lire à mon tour !

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Bonne soirée mes Cam'love. Je vous kiss 😍😘

Kty. Auteure 🌸💖