/26/ Mauvaise réputation
“ a bad girl is a sad girl ”
“ une mauvaise fille est une triste fille ”
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1 novembre 2016
PDV De Blue
Je ramasse discrètement ma jupe et mon pull qui traînent au sol, avant de quitter la chambre où j'ai passé la nuit. Je jette un dernier coup d'oeil au blond qui dort, nu, dans ses draps blancs et referme la porte sans un bruit. Il manquerait plus qu'il pense avoir une chance avec moi. Plus personne n'a de chance avec moi de toute façon.
Être amoureuse, c'est plus mon truc. C'est bien une fois, et puis quand le coeur brisé se pointe —parce qu'il se pointe toujours à un moment donné— c'est plus drôle du tout.
Aimer ça craint. Je l'ai compris le jour de mes dix-sept ans, quand Matthew m'a laissé seule et détruite, le coeur en miette sur ce béton crasseux. Depuis ce jour, je me suis promise de ne plus aimer.
Parce qu'au final, ça n'apporte rien d'autre que de la souffrance.
Je dévale les marches du perron de la maison du mec dont je ne connais déjà plus le nom, et ferme mon manteau. L'hiver a fait son grand retour, et je commence sérieusement à tomber malade à force de me promener en mini jupe.
Je m'arrête dans mon café préféré pour commander un bon chocolat chaud, et envoie un message à Ivy pour la prévenir de mon retard. Je ne peux pas débarquer en cours avec cette dégaine, surtout sans maquillage. Ma tête est affreuse, malgré la nuit que je viens de passer.
Comme quoi, le sexe ne répare pas un coeur brisé, il ne fait que l'appaiser le temps de quelques heures.
Je reste concentré sur l'écran de mon téléphone, et ce même lorsque la clochette de la porte du café résonne. C'est une respiration dans mon cou qui me fait sursauter, et m'hérisse rapidement les poils des avant-bras.
Je n'ai pas besoin de relever la tête pour savoir à qui appartient ce souffle, il pue le mauvais à des kilomètres.
— Comment va ma fille préféré ? Chuchote-t-il, me répugnant déjà.
— Bien mieux quand tu es loin d'elle, je réponds en décalant mon oreille de sa vieille bouche.
Il sourit, de cette façon qui me donne envie de lui en foutre une, et s'assoit sur le siège à ma gauche.
Je porte ma tasse à mes lèvres, ignorant son regard insistant sur ma personne, en essayant de trouver une réplique cinglante à lui sortir. Mais rien ne me vient alors j'y vais cash :
— Qu'est ce tu fous là ?
— Et bien vois-tu, j'ai reçu un intéressant message ce matin. Un ami à moi m'a décrit sa nuit passée au côté d'une fille ultra bonne. Une grande et jolie rousse aux bas rouges.
Mon visage se transforme en une vulgaire grimace. Je me disais aussi que ce type n'était pas net, tu m'étonnes, il faut être cinglé pour traîner avec Parker.
— Tout s'explique, je marmonne en buvant une gorgée de mon cacao trop chaud.
Je tousse sous la caresse, tout sauf innocente, de Parker sur mon dos pour m'aider à avaler le liquide bouillant. Stupide serveuse, incapable de faire leur job.
Je fusile la stagiaire qui me rend un sourire navré, je pourrais la faire virer en un claquement de doigts, cette poufiasse.
La main du con à mes côtés s'immobilise dans ma crinière rousse qu'il empoigne soudainement fortement, me faisant serrer les dents.
Pour qui il se prend lui ?
Je le dévisage, légèrement perdue, alors qu'il approche son visage à ma hauteur.
— Ça t'amuses de te taper mes potes, siffle-t-il en reserrant sa poigne.
— Il faut croire que tu n'es toujours pas assez bien, je lui assène, comprenant que notre discussion vient de prendre un nouveau tournant.
Si son regard pouvait tuer, je serais sûrement déjà morte mais c'est plus fort que moi. J'aime voir cette lueur dans ses yeux, celle qui me prouve que je suis meilleure que lui à ce jeu. Parce que même si son sourire arrogant ne disparaît pas de son visage, ses yeux parlent pour lui. Il est blessé. Et j'aime le blesser, lui montrer que non, je ne lui cèderai pas.
Finalement, il relâche mes cheveux en inspirant fortement, et toute souffrance disparaît de ses yeux. C'est comme s'il devenait intouchable, immunisé à mes répliques. Le sourire qu'il m'offre cette fois, me glace le sang.
— Tu n'es pas mieux que moi, Blue. Regarde-toi, une salope qui couche avec n'importe qui parce qu'elle s'est faite quitter comme une merde. Toujours le cœur brisé ? Ou c'est à cause des problèmes de ton papounet ? Ou peut être les deux ?
Je me mords l'intérieur de la joue, Parker n'est finalement pas si nul à ce jeu. Il est même plutôt bon, et ce parce qu'il sait où frapper pour que ça fasse le plus mal.
— C'est donc ça ! S'exclame-t-il en s'acoudant au bar. C'est parce que papa et maman se disputent beaucoup, c'est sûr que cacher à sa femme qu'on a déjà eu un gosse, c'est pas très cool. Tu crois qu'ils vont divorcer ou que notre prof de sport va venir habiter chez toi ? Tu pourras plus facilement baiser avec lui, au moins un avantage. Je suis sûr que Matthew serait heureux d'apprendre ça, histoire qu'il ne culpabilise pas trop de t'avoir jeté. C'est vrai quoi, une fille comme toi, on l'utilise et pis quand on se lasse, on la refile à son pote.
Je retiens ma respiration, sentant le coup final arrivé.
— C'est tout ce que t'es Blue, un corps, qu'on peut utiliser encore et encore jusqu'à qu'on en est marre. Il n'y a que ton joli cul qui attire les mecs.
Je détourne le regard, en retenant mes larmes. Je ne lui ferai pas ce plaisir. Je ne pleurerai pas devant lui. Il m'attrape violemment le menton pour rediriger mes yeux vers les siens, un sourire victorieux sur ses lèvres.
— Quoi, ne me dis pas que tu pensais réellement que tu étais intéressante. Tu n'es même pas intelligente, pouffe-t-il sarcastiquement, qui pourrait t'aimer ? Tu n'es rien Blue, rien tu m'entends ? Et quand tu réaliseras que tu ne vaux pas mieux que moi, tu me laisseras te sauter comme il se doit, tu ouvriras même en grand tes jambes de salope, parce que c'est ce que tu es, un simple corps.
Je m'échappe de son emprise, et me réfugie le plus vite possible dans les toilettes, avant de recracher le peu qu'il me restait dans le ventre. Je m'assois à même le sol, le dos contre la porte, essayant de reprendre ma respiration alors que mes yeux me brûlent.
Il me répugne. Il me dégoute.
Mais je me déteste plus. Je déteste que tout ce qu'il vient dire soit vrai. Je déteste de n'être qu'un objet. Je déteste d'être moi, tout simplement.
¤¤¤
5 novembre 2016
Je descends les escaliers, en ajustant ma jupe noire. Je devrais me dépêcher, je suis déjà à la bourre.
J'hésite à passer dans la cuisine quand j'entends mes parents se battre.
Comme si ça allait changer...
— Ma faute ? S'écrit ma mère en tournant autour de l'îlot central alors que mon père, assis, prend sa tête entre ses mains.
— Ce n'est pas ce que j'ai dit, soupire-t-il visiblement exténué.
Il fait beaucoup d'heures supplémentaires pour éviter de croiser ma mère, lâche de sa part mais toutefois compréhensible.
Je ne sais même plus vraiment comment ça a commencé. Est-ce après ma rupture avec Matthew ? Ou lorsque ma mère m'a surprise devant le lycée avec Theo ?
— Ah bon ? Ce n'est pourtant pas ce que j'ai entendu ! Tu peux dire tout ce que tu veux de moi, mais ne rejette pas la faute sur moi. C'est tes responsabilités, pas les miennes et tant que tu ne les prendreras pas tu dormiras sur le canapé ! Et ce n'est pas négociable !
— Claudia, ne soit pas aussi exécrable ! Quelle image donnons-nous à nos enfants ?
— Je montre à mes enfants, comment on répare des erreurs irréparables, rugit ma mère en sortant de la cuisine, ne me prêtant aucune attention.
Je soupire et rentre à mon tour, avant d'aller ouvrir le frigo. J'en sors une brique de jus alors que mon père reste toujours silencieux.
Je sais qu'il regrette, mais ses secrets sont en train de détruire notre famille. Et ça je ne peux pas l'accepter.
— Tu ne dis rien, intervient la voix fatigué de mon père.
— Vous allez divorcer ? Je lâche en me tournant vers lui.
Il me regarde surpris, comme si ma question n'avait aucun sens.
— Tu voudrais ?
— Réponds à la question papa, je dis sur un ton sec qui le fait grimacer.
— Je n'en sais rien, j'aime ta mère mais si elle n'arrive pas à me pardonner, comment notre couple peut-il y survivre ?
— Maman a raison, tu dois prendre des responsabilités et confronter Theo. C'est une bonne personne, papa tu sais ? Je suis presque sûre qu'il accepterait tes excuses, je lui confie en m'asseillant à ses côtés.
Jordan entre à ce moment dans la cuisine et nous salue rapidement. Il faudrait que je lui parle à lui aussi, il n'a pas l'air dans son assiette. Je suppose que les disputes de nos parents le chagrine autant que moi.
Je récupère mon sac dans l'entrée et enfile mes chaussures, quand ma mère déboule dans le salon. Elle hurle à nouveau sur mon père, sûrement pour une énième futilité alors que je franchie la porte en inspirant. J'espère que ça va s'arranger, je ne supporte plus cette situation.
*
Je claque la portière de ma voiture dans un bruit sourd, alors que j'aperçois Ivy venir dans ma direction. Elle se jette dans mes bras, me serrant aussi fort qu'elle peut avec son petit corps.
Je soupire, la tête dans ses cheveux.
— Tu m'as fait peur, soupire-t-elle en se détachant légèrement.
— Je sais.
Elle se recule en souriant doucement alors que je baisse les yeux. C'est vrai, qu'après ma rencontre avec Parker, je suis rentrée chez moi et n'en suis pas ressortie depuis. Mes parents n'ont même pas remarqué mon absence en cours, puisqu'ils ne m'ont fait aucune remarque. Ils sont de toute façon trop absorbés par leurs interminables disputes.
— La prochaine fois, tu m'envoies un message pour que j'évite de paniquer.
J'acquiesce, silencieuse et Ivy entreprend de quitter le parking. Je la suis, revêtant mon masque de populaire et affiche mon plus beau sourire hypocrite.
Lorsque je passe les portes de notre lycée pourri, j'abandonne ma gentillesse et mon honnêteté, j'oublie ces derniers jours et les problèmes qui peuplent ma journée. Je ne deviens qu'une image, qu'un corps. Je salue les gens brièvement, ne montrant pas une once d'intérêt pour leur minable existence et traverse le couloir la tête haute.
Ivy avance sans un mot, feignant de ne pas entendre tous les commentaires acerbes que me lancent tous ces faux-culs.
Oui je suis une fille, et oui je couche avec différents garçons. Je suis donc une salope, mais jamais personne ne dirait de Parker que c'est un salop. Alors que dieu sait à quel point il s'envoie en l'air avec n'importe qui, mais les gens l'envient. Les filles tombent à ses pieds alors que les garçons tentent de suivre ses stupides manières.
Dans quelle société vivons-nous ?!
Je récupère mes affaires dans mon casier quand une remarque, tout sauf discrète, se fait entendre :
— Non mais sérieux, quel mec ne l'a pas sauté ?
Je me tourne vers la blonde, une soudaine envie de me défouler sur cette pétasse qui prend un peu trop ses aises. La pauvre, elle va prendre cher. Il faut bien que je passe mes nerfs et elle vient de se porter volontaire.
Qui pense-t-elle être pour me juger ?
— Pardon ! Tu peux répéter ? Je demande en m'avançant vers elle.
Elle se retourne, interdite et bafouille quelque chose. Je sais à cet instant, que je lui fais peur, à la couleur cramoisie que prend ses joue.
— Ben alors, t'as perdu ta langue ? Non parce qu'il y a deux minutes, tu ne te genais pas pour venter mes exploits. Ma présence te dérangerait-elle ?
— Je...non...je, balbutie-t-elle pendant qu'un rire ironique sort de ma bouche.
— Tu ne sais même pas parler correctement, j'attaque en m'approchant d'elle. Je te fais peur la coincée ?
Je sens Ivy qui commence elle aussi à s'énerver, elle ne doit pas trop apprécier mon langage. Tant pis, je n'ai pas le temps de penser à elle.
— Non...je veux dire..non...
— Pourquoi recules-tu alors ?
La blondasse s'arrête, prenant conscience de ses mouvements. Je perçois les différents regards des lycéens sur nous, et j'en jubile déjà. Je vais leur montrer ce qui arrive quand on me critique.
— Tu sais, ce n'est pas parce que tu es une petite vierge effarouchée que je dois moi aussi serrer les jambes. Si j'ai envi de me taper tout le lycée, je me tape tout le lycée. C'est pas parce que t'es grosse et moche que je dois faire voeu de chasteté. N'empêche, si tu veux un conseil, je te suggère le régime parce que là ca devient critique.
— Blue, tente Ivy mais je n'y prête pas attention et enfonce encore plus cette poufiasse.
— Non, tu sais quoi oublie t'es vieilles cuisses. C'est ton nez le problème, il est trop long et trop large. On voit que ça sur ton visage, tu m'étonnes que personne ne veut de toi. Qui voudrait sortir avec une fille comme toi, tu n'es même pas intéressante.
Je sais que c'est bas de dire ça, répéter les mots exacts de Parker. Mais ça me fait un bien fou de les rejeter sur quelqu'un d'autre. Ça me soulage, et ce même si c'est mal.
Les yeux de la blonde s'embuent, alors que mon sourire s'agrandit.
J'ai l'impression d'avoir face à moi une version de moi. C'est vrai, cette fille est plutôt mignonne, un peu ronde certes mais loin d'être horrible. Son nez doit être légèrement plus long que la moyenne, mais je sais pertinemment qu'elle en a honte, c'est pourquoi je lui fais la remarque.
Je reprends ma respiration, préparant ma langue de vipère à sortir les pires atrocités pendant que la blonde renifle discrètement.
— C'est la vie ne t'inquiète pas, heureusement que la chirurgie existe pour les personnes comme toi. Tu t'imagines passer ta vie avec cette tête là ? Même ta mère doit avoir peur de...
— Blue ! Me coupe soudainement sa voix alors que mes mots se perdent en chemin.
Je lève mon visage vers celui que j'aime tant. Celui que j'idolatre secrètement. Il est mon tout, mais il m'a aussi tout pris, il m'a ravagée et m'a laissée comme seul reste un coeur en miette.
Matthew pousse le groupe d'adolescents agglutiné autour de nous avant de se planter devant moi. Son regard n'exprime aucun amour, aucune pitié, aucune tendresse. Seuls le dégoût et l'incompréhension sont présents me nouant le ventre. Son beau visage est défiguré par la tristesse et je suis tout d'un coup pas fière de ce que je viens de faire.
Que doit-il penser de moi ?
Il m'attrape la main, me sortant de cette collision et nous dirige vers un endroit plus calme. Peau contre peau, j'oublie tout. Mon cœur fait les montagnes russes alors que mon cerveau tente de comprendre la situation. Ce n'est pas la première fois que je le revois, bien sûr que non, mais c'est la première fois que nous reparlons depuis le soir de mon anniversaire.
Milles et une questions se bousculent dans ma tête alors que mon rythme cardiaque s'accélère encore plus.
Veut-il à nouveau de moi ?
Regrette-t-il de m'avoir larguée ?
M'aime-t-il toujours ? Même après tout ce temps ?
Mes pensées se stoppent lorsqu'il lâche ma main. Je relève les yeux vers lui et mon cœur brisé regagne de l'espoir. Rien n'est perdu. Je souris, plus rien ne compte maintenant qu'il est là.
— Tu as tellement changé, je soupire en le détaillant.
Il est toujours aussi séduisant, mais il a cet air plus mature, plus vieux qui m'attire encore plus. J'ai envi de l'embrasser et de le serrer dans mes bras. J'ai envi de réapprendre à l'aimer. J'ai envi de passer mes journées au lit à regarder des films comme avant. J'ai envi de ressentir ce sentiment d'être complète, d'avoir trouver mon âme-sœur.
Mais mes espoirs sont piétinés dès qu'il ouvre la bouche :
— C'était quoi ça ? Lance-t-il sévèrement, tu étais si méchante. Comment peux-tu être aussi horrible, rabaisser une fille comme ça. Ce n'est pas toi...
Mon sourire se fane alors que ma poitrine se sert douloureusement.
Son regard.
Ses émotions.
Ses mots.
Ils me foudoient sur place, me faisant redescendre de mon petit nuage. Matthew n'a jamais voulu relier avec moi, il tentait juste de me distraire pour que cette fille cesse de subir ma colère. Mes yeux s'embuent mais je réfreigne ces larmes indésirables. Matthew ne veut pas de moi, il n'a jamais voulu de moi. Il est comme tous les autres, je ne suis qu'un objet pour lui. Les derniers morceaux de mon âme se fissurent pendant que je révète mon masque, faisant disparaître tout l'amour que je lui porte.
Matthew a tord, c'est exactement moi. C'est la réelle moi. Je ne suis ni gentille, ni sage. Je suis mesquine et égoïste.
— Comment as-tu pu devenir cette fille aussi minable ? Où est la fille dont j'étais tombé amoureux ? Susurre-t-il alors que je m'approche de lui.
— Elle est morte le jour où tu lui as brisé le cœur, je lui avoue avant de me reculer et de tourner les talons.
C'est la stricte vérité, sa rupture m'a détruite et il aurait du réfléchir à deux fois avant de me laisser. Parker a raison, je ne suis qu'un corps qu'on utilise puis qu'on jette quand on se lasse. Matthew n'en est qu'un exemple de plus.
Je m'enferme dans les toilettes après m'être enfuie et déverse toutes les larmes que je retiens depuis des jours. Je n'en peux plus, tout est si insupportable. Cette année est la pire de toute.
Ma famille est détruite,
Mon cœur est détruit,
Ma dignité est détruite,
Alors oui, j'ai une mauvaise réputation, et c'est clairement le cadet de mes soucis.
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[Song: The Lonely, Christina Perri]
HELLO VOUSSSS !!!!
J'ESPÈRE QUE VOUS ALLEZ BIEN ET QUE LE CHAPITRE VOUS A PLU !!!
Je vous retrouve dans ce petit —grand— flashback de la vie de Blue après sa rupture. Elle est devenue une vraie petite peste, mais elle est juste triste...😭
Enfin bon, vous m'avez beaucoup manquée mais je suis de retour !❤
Mdrrr non je ne pense pas que mes publications vont être à nouveau régulière mais j'espère ne pas vous faire attendre aussi longtemps. L'imagination revient mais le temps me manque...
Je bosse comme une malade et ne fais rien en même temps, vive la logique ! Je n'ai le temps à rien, je rentre chez moi, je bosse, je fais du sport, je mange et je vais me coucher. Pas le temps ni aux séries, ni de lire, ni de regarder des vidéos YouTube. Je déteste cette routine, mais je ne peux pas faire autrement ces temps-ci. Cependant, je vais essayer de me forcer à prendre une heure chaque week-end pour écrire. Ça serait le top.
Sinon, je suis en cours d'écriture du prochain chapitre alors j'espère ne pas vous faire patienter trop longtemps.
Aller j'arrête de parler, je vous aime fort et merci pour tous les votes et les vues qui augmentent. C'est simplement extraordinaire !!!❤❤
Love u !
(PS : j'ai du mal à trouver des bonnes histoires sur Wattpad en ce moment alors si vous connaissez ou écrivez des histoires qui pourraient m'intéresser (amour, mystère, science-fiction, action), c'est le moment de faire une pub ❤️)
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