Chapter 8 | yours |

[musique (média): never say never - The Fray]

"We're falling in and out of love"

PDV Lydia

- Peut-être qu'à moi tu voudras bien me parler ?
Il se retourna, surpris d'entendre ma voix.

Je n'arrivais pas à déchiffrer cette expression sur son visage, était il en train de s'énerver ou au contraire de s'adoucir ?

- on vous laisse, murmura Allison en tirant Scott par le bras.
La porte claqua, annonçant le départ de nos deux amis. Ce bruit dans le silence de la maison provoqua un frisson dans toute mon échine.

Nos yeux ne se quittaient pas, mais aucun de nous deux ne daignait ouvrir la bouche. À quoi bon ? Dire quelque chose qu'on regrettera par la suite, se murer dans nos positions et venir à une discussion qui ne servira strictement à rien ?

Ce regard que me lançait Dylan me mettait mal à l'aise, avec lui, tu réussissais à te sentir coupable pour des fautes que tu n'as même pas commises. C'est Dylan.

- pourquoi es tu revenue ? Demanda finalement Dylan

- Pour revoir mes amis, répondis simplement

- Non, pourquoi es tu revenue là ? Demanda Dylan à nouveau, pourquoi tu n'es pas restée chez toi au téléphone avec ton petit copain parfait à parler de votre petite vie parfaite ?

- Déjà Dylan, commençais-je calmement, ne commence pas à dire que ma vie est parfaite, elle est loin de tout ça. Et puis deuxièmement, tu étais en train de dégénérer alors j'ai voulu apporter mon aide
Son visage se ferma entièrement

- j'ai pas besoin de ton aide, cracha t-il, tu peux repartir
J'inspirais profondément. Si il y avait bien une chose que j'avais apprise durant mes stages de psychologie, c'était de garder son calme face à un patient qui se braque. J'allais le faire parler, lui faire exprimer son malaise.

- Pourquoi es tu dans cet état là ? Demandai-je à mon tour en m'asseyant sur le canapé
Dylan rit. Un rire qui me fit froid dans le dos, un rire qui n'était clairement pas bon.

- T'es vraiment stupide ? Demanda t-il en me regardant dans les yeux, sérieusement Lydia

- Oui je dois l'être, continuais-je en haussant les épaules, au lieu de m'insulter tu vas m'expliquer ou pas ?

- Réfléchis bien princesse, sourit Dylan avant de porter une autre bouteille à lèvres, la réponse est peut être plus évidente que tu ne le crois
Princesse. Ce surnom me fit sourire malgré la dureté du ton que Dylan avait employé en prononçant ce mot. Ce surnom me renvoyait des années en arrière, 7 ans en arrière.

Mais je n'avais pas le temps de m'attarder sur ce minuscule détail que j'étais déjà en train de batailler avec Dylan pour récupérer cette foutue bouteille.
Nos corps étaient plus proches que jamais tandis que je sautillais pour attraper cette fichue bouteille, sous les rires amusés de Dylan.

- je vois que nos corps sont toujours attirés l'un vers l'autre, sourit il en regardant notre proximité.
Je passais son commentaire débile et me concentrai sur la manière dont j'allais obtenir cette bouteille.

J'allais ruser, je devais ruser.

- Dylan ? L'appelai-je doucement
Son regard se posa sur moi avant que mes lèvres ne se posent sur les siennes.

Visiblement, il ne l'avait pas prévu. Moi si mais d'autres choses non prévues arrivèrent, je n'avais pas prévu qu'il lâche la bouteille qui vint s'écraser au sol bruyamment . Je n'avais pas prévu que sa main vienne se poser doucement derrière ma nuque pour approfondir le baiser, ni que son autre saisisse fermement ma cuisse pour me faire grimper sur sa taille. Mais la chose que je n'avais absolument pas prévue était que je l'embrasse réellement. Ce qui était et devait être une ruse au départ s'était encore une fois bien retournée contre moi.
Je suffoquais par manque d'air, mais à chaque mouvement de ses lèvres contre les miennes, c'est comme si je prenais une bouffée d'air frais, me donnant encore envie de regoûter à ces lèvres somptueuses.

Je reculais mon visage du sien pour reprendre réellement ma respiration quand il reposa ses lèvres sur les miennes, mais d'une manière beaucoup plus brute, beaucoup plus Dylan. Il avança dans une direction qui m'était inconnue jusqu'à temps que mon dos heurte les coussins du canapé, Dylan au dessus de moi.

Encore une fois, nos discussions sérieuses se terminaient en baisers, câlins et tout le reste que vous connaissez déjà. On ne pouvait pas fuir définitivement nos problèmes, on devait être capable de les affronter et de les régler, nous même.

- Dylan, tentais-je de dire tandis que ses lèvres caressaient mon cou
Il ne fit rien, et continua d'embrasser ma peau sensible.

- Dylan, dis-je plus fermement, lui faisant lever les yeux en ma direction

- Hmm? Demanda t-il en passant les mains sous mon chemisier
J'allais commencer à parler quand ses doigts entrèrent en contact avec ma peau. Caressant mes côtes, ils remontaient vers mon soutien-gorge.

Ressaisis toi Lydia.

- arrête ça Dylan, lui demandais-je d'un ton qui se voulait dur
Un sourire imbécile prit place sur ses lèvres

-j'aime quand tu veux commander, rit il avant de sortir ses mains de sous mon chemisier
Un des plus grands mystères, Dylan O'brien.
Comment pouvait il donc être énervé et prêt à m'insulter puis rire quelques minutes plus tard et m'embrasser avec fougue. J'avais définitivement trouvé le sujet de ma prochaine thèse

- Dylan on ne peut pas fuir nos problèmes et les résoudre par le sexe, dis-je en le regardant

- On a toujours fait ça, et ça à toujours bien marché, répondit il en souriant

- On avait 18 ans Dylan, lui rappelais-je, aujourd'hui on a grandit et je pense que ce ne sont plus à nos hormones de parler à notre place.

- Tu as raison, dit il, mais nos problèmes ne peuvent pas être résolus

- Pourquoi tu dis ça ? Demandais-je sans trop comprendre

- Sais tu déjà quel est le problème ?
Il était censé me le dire. Enfin, je crois

-hmm, réfléchissais-je, non ?

- le problème, c'est toi Lydia. Il fit une pause tandis que je commençais à bouillir intérieurement. Le problème c'est que tu es revenue dans ma vie et tu as tout remis en cause. J'ai plus envie d'être avec quelqu'un d'autre, je te veux toi, et seulement toi. J'accepterais jamais de me dire que tu es heureuse avec quelqu'un qui n'est pas moi. Parce que oui, je me suis souvenu de tout et malgré la souffrance que je t'aie procurée, je t'aie rendue heureuse, tu étais heureuse avant tout ça. Alors oui je veux bien que tu aies retrouvé quelqu'un mais tu ne peux pas me dire que tu ne ressens rien en pensant à Shelley et moi comme moi quand je pense à l'autre et toi ...
Je le regardais, sidérée. Vite Lydia, réponds

- Matt, dis-je, il s'appelle Matt.
C'était la seule chose que j'avais trouvée à dire. Putain.

- Là n'est pas la question Lydia, soupira Dylan, répond moi sincèrement
Non mais j'aurais du lui laisser s'enfiler cette bouteille. Pourquoi est ce qu'il à décuvé si vite ?

- je suis contente pour toi, mentis-je

- Très bien, dit il, le mariage sera dans un mois, j'espère que tu pourras être présente
Il remettait cette question de mariage sur le tapis, clairement il cherchait une nouvelle dispute

- j'ai mal, soufflai-je, j'ai mal de te voir avec elle.., avouais-je enfin
Il sourit, non mais il sourit ?

- c'est pas si dur à avouer.. Continua t-il en prenant ma main dans la sienne, c'est ce que je ressens en pensant à toi avec lui, je suis sur qu'il ne te fait pas sentir les choses que je te fais sentir, murmura t-il contre mon cou avant de l'embrasser
Je tentais d'étouffer un gémissement, provoqué par le contact de ses lèvres expertes sur ma peau.

- je veux que tu sois mienne, murmura t-il contre mon oreille, je ne veux plus te laisser partir

- Fais moi tienne, haletais-je, ne me laisse jamais partir
Je le sentis sourire sur ma peau, avant de reposer délicatement ses lèvres dans le creux de mon cou.

J'étais sienne, lui mien, et ça personne ne pouvait le nier.

~~~

Je sortais de la douche avec Dylan, assez détendue. Il avait fait de moi sienne, et les marques sur tous mon corps pouvaient le prouver. J'allais rester toute la fin de la semaine chez lui.

C'est mal, je ne voulais pas être ce style de fille là, mais Dylan me fait faire des choses qui ne me ressemblent pas. Enfin c'est sa présence qui me pousse à faire cela. Je ne pourrais jamais dire le contraire, nous sommes attirés, et on a beau faire ce qu'on veut, c'est impossible de se résister.

La vibration de mon téléphone m'emmène dans le salon, contre la volonté de Dylan qui avait bien l'intention de continuer nos activités dans la chambre.
Je sors mon cellulaire sans prêter attention au nom affiché sur l'écran et appuie sur la touche "répondre "

- allô?

- Tu ne m'ouvres pas ? Dit cette voix que je connais que trop bien
Là, j'en suis convaincue, j'ai la poisse.

"The same damn problem"

Chapitre 8 ! ✔️
Ecrit rapide et un peu court ! Vous avez l'habitude maintenant ! J'ai vraiment plus de temps :( Vivement les vacances pour que vous soyez servis niveaux chapitres !
Sinon vous en avez pensé quoi ? la fin ? Who's back ?
Laissez toujours un petit vote et un commentaire si vous avez aimé, ça fait plaisir :)
La suite surement ce week end ou mercredi prochain tout dépendra ! :)
Ps : passez voir les écrits de CamilleJ79 ! Ça me fera plaisir! ;)

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