9. Baston mémorable
Pdv Émeraude
Je serre fortement son cou et miss bonbon commence à suffoquer. Elle me griffe le visage mais ses bras tombe mollement au sol, signe de faiblesse.
Je suis aveuglée par la colère. Je croyais que cette fille allait me foutre la paix après la dernière soirée qu'on s'est vu, mais elle a toujours cette rancœur. DU moins elle a cherché !
J'ai un conseil : Ne provoquer jamais, mais Ô grand jamais Émeraude Gonzalez.
Ma colère peut être tellement imprévisible et meurtrière.
Tout le monde essaie de nous séparer et j'entends de loin mon frère m'avertir qu'il va tout raconter à notre père et j'ai rien à foutre. Ni lui et mon père pourra m'arrêter. Je fixe avec fureur Britney dont ses yeux commence à fermer petit à petit mai je sens une personne me séparer brusquement d'elle avant de me hisser sur son épaule et m'emmène vers ma chambre. Je tambourine rageusement le dos large de Jayden.
Jayden nous enferme dans la salle de bain et me dépose sur le rebord de la baignoire.Je me lève, toujours enragée mais d'un geste sec, le jeune homme me force à m'asseoir à nouveau accompagné d'un regard exprimant une certaine froideur.
— MAIS LÂCHE-MOI CONNARD SI TU NE VEUX PAS ÊTRE DANS LE MÊME ÉTAT QUE MISS BONBON SUR MA LISTE !, hurlé-je en essayant de sortir de son emprise.
— Tais-toi !, clame-t-il sèchement Ne commence pas à hausser le ton avec moi Émeraude, je ne suis pas d'humeur. Sérieusement, il y avait quoi ton jus de d'orange ? De la cocaïne ? Ce n'est pas bien de consommer la drogue si tôt.
Je me calme lentement et dissimule mon sourire en baissant ma tête vers mes cuisses. Même dans les pires circonstances, ce con arrive à me faire sourire.
Je l'entends fouiller dans les placards et interloquée, je l'observe en revenant vers moi avec la première trousse de secours. Il prend un coton avant de l'imbiber de l'alcool, puis l'approche mais vers mon visage mais je l'arrête à temps.
— Wow, mec ! T'essaies de faire quoi là ? J'arrive à me soigner moi-même, sifflé-je.
— On t'as jamais appris de ne refuser l'aide de quelqu'un ?, demande-t-il d'une manière sarcastique.
J'ouvre la bouche, mais cède. Lorsque l'alcool entre en contact avec les griffures sur mon visage, je serre les dents en respirant fortement.
Elle n'a pas raté cette pétasse.
— J'ai fini, annonce-t-il.
Je me lève brusquement et m'apprête à sortir de cette minuscule pièce qui commence à se rétrécir de plus en plus, mais Jayden me saisit le bras avant de faire tourner dans sa direction. Nos corps sont bizarrement proches et se frôlent dangereusement. Je me mets à bredouiller des mots incompréhensible et m'éloigne de lui, mal à l'aise.
— Pourquoi as-tu lancé du café brûlant sur Britney ? me demande-t-il alors je sens le rouge me monter aux joues.
— Et toi, pourquoi tu changes d'humeur comme un caleçon ?
Nous nous regardons droit dans les yeux et j'ai bien l'attention de ne pas baisser mon regard. Malgré le fait que ses yeux soient perturbant, je tente de rester marbre jusqu'à Jayden me lâche le bras.
— Merci, chuchoté-je avant de m'éclipser.
Visiblement, il ne veut pas me dire pourquoi il est lunatique à ce point. Donc, moi aussi je ne dirai pas pourquoi j'ai usé mon précieux temps avec la folle aux cheveux roses.
J'attends Jayden sortir de la salle d'eau et quand celui-ci sort de la chambre, je me précipite à la salle de bain. J'observe rapidement mon reflet et peste des insultes quand je remarque les griffures que cette conne m'a affligée. Je frôle le bout des doigts la trace de main sur ma joue. Bordel de merde, je pense que cette marque va partir au bout de trois ou quatre jours...
Je me mets en tenue de sport rapidement avant de rejoindre les autres à la salle d'entraînement. Tout le monde se retourne dans ma direction et chuchote entre eux. Et puis, après tout ce qui s'est passé il y a presque une demi-heure, il y a de quoi pour se faire des commérages.
Je les ignore et me réfugie dans la salle des armes. Je reste fascinée devant ces armes accrochées contre le mur. IL y a vraiment de toute sorte : Des katanas, des arbalètres, armes à feu, etc.
Les grands n'ont pas fait les choses à moitié...
Je prends une simple Beretta M9. Au fond de salle, je vois une fille et un garçon autour d'une petite table et ils ont l'air très concentrés. Curieuse, je m'approche d'eux et les demande :
— Vous faites quoi ?
La jeune femme aux yeux bridés relève la tête dans ma direction et me sourit.
— On essaye de démonter un explosif me répond-t-elle d'un ton calme.
— T'inquiète, on a de la connaissance, me rassure le garçon qui ressemble vaguement à la fille, dès qu'il me voit reculer.
-" Ouf ! Eh bien, je vois que vous êtes très fort dans ce domaine. Vous faites autres choses ?, m'enquis-je, toujours curieuse.
— On sait installer un explosif, la démonter, l'arrêter et j'en passe... Là nous essayons de démonter ce nouveau modèle comme ça, si un jour nous faisons face à un explosif comme celui-ci prêt à exploser, nous savons comment l'arrêter, m'explique l'asiatique en enlevant sa paire de lunette de protection de protection.
Voilà du nouveau. Avoir des personnes ayant des connaissances sur les bombes et explosifs, est très rare dans un gang. Cela peut être un atout pour nous.
Je m'apprête à tourner les talons, mais je leur pose une dernière question, accompagnée d'un sourire :
— Je peux savoir vos prénoms ?
— Moi c'est Ethan et elle c'est Emily, ma stupide jumelle, présente-il en pointant sa sœur à côté d'elle. Si un jour, tu as besoin tu voudrais installer une bombe sous l'oreiller d'une personne, fais-nous signe.
Ethan désigne d'un geste de la tête Britney et sa sœur lui donne une claque derrière le crâne.
— Ethan, petit enfoiré ! s'écrit sa sœur en courant derrière lui.
Je ris en regardant leur petite comédie avant de m'approcher vers les cibles. Je commence à tirer sur le centre des cibles, puis je baisse mon arme en sentant un regard sur moi. Je pivote la tête et trouve Monsieur Crétin près de moi.
Je lève les yeux au ciel.
— Je sais que je suis belle, mais arrête de me fixer comme ça, soufflé-je, las. On dirait un pédophile.
Jayden s'accoste près de moi et mire les cibles avant de me toiser de la tête aux pieds.
— Tes pieds ne sont assez écartées.
Je rigole sarcastiquement et discrètement, je lance un regard au niveau de mes pieds.
— T'es con ou quoi ? Je sais utiliser un arme et je parie que je suis meilleure que toi alors...
Tout à coup, il me fait une pichenette sur le front avant de fuir. Je reste, stoïque en papillonnant des yeux.
Mais... mais... Pourquoi il y a fait ça ?
Décidément, ce gars est vraiment bête.
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