🌸32- Forget🌸
( Oublie 🌸)
Puis s'ensuit un long moment
De cris,
De coups de feu,
Et sûrement de sang...
******
Recroquevillée dans un coin de la pièce, je tente d'entendre le moindre signe de vie à l'étage.
Quand soudain, le bois du plafond craque signe que quelqu'un marche dans la salle de bain.
J'arrive à percevoir quelques sons, une conversation, quand, d'un seul coup, s'ensuit une série de bruit secs, et plutôt violent, comme si des personnes se battais.
Je décide de remonter par l'échelle, juste pour sortir ma tête de la trape et voir ce qu'il se passe la haut.
J'essaie de faire le moins de bruit possible. Tant bien que mal j'arrive en haut de l'échelle, j'ouvre le verrou de la trape, de sorte à sortir, seulement le haut de ma tête.
Ce que je voit me glace le sang, Justin allongé sur le sol, se fait tabasser par un homme habillé en noir. Cette même personne sort un objet de sa poche, un Desert Eagle...
Pour l'avoir déjà eu entre les mains, durant les entraînements avec les autres, je peux affirmer que cette arme est plutôt puissante pour sa taille.
27, 3 centimètres de longueur,
Une porté de plus de 200 mètres,
Une capacité de 7 à 8 coups par chargeur
Et le viseur, une mire métallique.
Une arme redoutable...
Je m'empresse alors, d'aller chercher dans un recoin de la pièce, la petite malette où se trouve trois armes et des munitions.
J'en prend un au hasard, le touché glacial du métal froid me fait frissonner. Je n'ai jamais aimé tirer, pourtant la sensation, quand je le prend en main, me fait sourire.
Tuer une personne me fait toujours pensé à sa famille, au fait que peu de temps après quelqu'un viendra prévenir son conjoint, qui finira en larmes, et leurs enfants, si ils en ont, demanderons sans cesse ou se trouve leur père ou leur mère.
Une fois le pistolet en main, je monte rapidement à l'échelle, toujours avec une allure féline, pas question d'attirer l'attention sur moi.
J'entrouve la petite porte, place l'arme devant mes yeux et tente tant bien que mal de viser l'homme sans toucher Justin.
Mission impossible...
Si je touche le mec en noir, je touche aussi mon copain.
J'essaye de tendre plus les bras, pour essayer de mieux atteindre ma cible, mais le bois du sol craque me faisant sursauté.
L'homme stop tout mouvement, il se retourne lentement, toujours son arme en main. Je me baisse précipitemment, mais je perçois son regard bleu glacial, me dévisager. Un tissu recouvre la totalité de son visage, laissant seulement apercevoir ses orbes brillantes de maléfices.
Je descend à toute vitesse, il faut absolument que je trouve un moyen de me cacher, avant qu'il n'arrive.
Sans même utiliser l'échelle, il saute du haut de la trape et arrive sur le sol en une fraction de seconde, sans que je n'ai le temps de faire grand chose.
- Mia Parker... Il susurre
Soudainement je reste comme figé sur place, cette voix, cette putain de voix me dit quelque chose.
Il retire le tissu couvrant sa tête, ébouriffe ses cheveux et me scrute du regard.
- Jess... Je susurre à mon tour, prise d'une soudaine panique.
Un sourire en coin vient prendre place sur sa geule d'ange, car oui il faut bien l'avouer, il paraît gentil, même mignon. Et pourtant... son éxpression moqueuse prouve bien le contraire.
Il avance dans ma direction, me faisant reculer à mon tour.
- Qu'est ce que tu fait ici ? Je peine à demandé.
- Toi, je suis venu te chercher.
Mon organisme cesse de fonctionner un instant, l'horreur me foudroie sur place.
Je tremble, et pourtant je réussi à pointer mon arme sur lui.
- Tu ne me fait pas peur Jess, plus maintenant ! Je tente.
- Ah bon? Il demande rieur. Tu tremble, tu te mordille la lèvre, tu recule quand je m'approche, tu est effrayé, je le sais !
Il vient alors rapidement à moi, il plaque son torse contre le canon de mon arme, un sourire malicieux sur le visage.
- Tire, si tu en ai capable !
Je le foudroie du regard, enclanche le pistolet. Un lueur de peur se fait alors ressentir dans ses yeux, mais elle de fait vite remplacer par de l'amusement.
- Mia, Mia... Mia, il ricane.
Il prend une de mes mèches de cheveux, et la fait glisser entre ses doigts.
- Tient, t'es cheveux ont repoussés, il me dit en me glissant un clin d'oeil.
Je frissonne en me remémorant le souvenir, j'en fait toujours des cauchemars...
- Bref, je n'ai plus tellement le temps de papoter, il explique en jettent un rapide coup d'oeil à la rolex accroché à son poignet.
- Donc tu vas vite partir sans rien faire, avant que je ne commence à m'énerver ! Je glisse froidement en le repoussant et en pointant le bout du pistolet sur lui.
Il ne fait rien, il rit seulement machiavéliquement en me toisant du regard.
Je ne réfléchi plus est appui sur la gâchette de mon arme, fixant sa poitrine.
Le coup de feu retentit, le touchant en plein fouet. Le bruit résonne encore dans mon oreille.
Je remarque qu'il est toujours debout, amusé.
Je tire alors une autre balle dans son torse mais rien n'y fait, il reste devant moi sans bronché.
- Tu pense vraiment que je serai venu sans gilet pare balle ? Il me questionne en soulevant son t-shirt, laissant apercevoir son gilet.
Je me mordille donc violemment la lèvre, je ne sais pas vraiment ce que je vais pouvoir faire.
- Je peux très bien viser ta tête, je lache simplement.
- Tu ne le fera pas.
- Je peux très bien le faire, je murmure avec une once de défi.
Je bouge alors lentement les bras et pointe le viseur entre ses deux yeux.
Je tire, mais il esquive la balle de justesse, elle lui frôle la tempe, mais rien de plus.
Il effectue alors un pas vers moi, et donne un grand coup de coude dans le pistolet, me désarmant.
Sans que je ne comprenne, il donne un second coup dans mon ventre, me pliant en deux sous la douleur.
Il tire mes cheveux pour approcher mon visage du siens.
Je sens son souffle sur mon nez.
- Lâche moi ! Je lance avec hargne.
- Tu va me suivre chérie, il susurre calmement, avant de sortir un mouchoir imbiber de liquide, me souvenant de l'enlèvement de Lilou, je me débat pour ne pas qu'il m'endorme, mais il y parvient tant bien que mal.
Je sombre doucement dans un sommeil à durée indéterminée.
*****
Pdv Justin :
- Tu pense qu'il va bientôt se réveiller ? Murmure une voix lointaine.
- Je ne sais pas Lou, je ne sais pas...
Bordel ! Je n'arrive tout bonnement pas à ouvrir les yeux ou même bouger ne serait ce qu'un doigt.
J'essaye de parler, mais aucun son ne sort.
- Ça fait quand même un moment, chuchote lamentablement un autre voix.
Touts ces bruits résonnent dans ma tête, ne faisant qu'empirer ma migraine déjà bien présente.
Je finit par ouvrir difficilement les yeux, mais les referme aussitôt, la lumière blanche me brule la rétine.
Je recommence, plus doucement cette fois, et tente de me redresser un peu, mais tout mouvement me fait un mal de chien.
Trois personnes son présentes dans la pièce, il y a Nathan et Ryan, mes amis depuis toujours, et cette fille, que je ne connaît pas, l'un des garçons à prononcé le prénom Lou, cela doit surement être le sien.
Ils n'ont pas remarqué que j'étais réveillé, je lève le bras, mais des machines émettent des bruyants bip assourdissant. Les faisant se retourner vers moi, leurs visages s'illumine quand ils me voient, même celui de la jeune femme.
- Justin ! Elle hurle de soulagement avant de courir en me prendre dans ses bras, Enfin!
Je la repousse un peu et la questionne du regard.
- Qui êtes vous ?
Son visage se tord alors sous la surprise, je ne comprend pas, qui elle est ? Et pourquoi elle me connaît et moi non?
- Tu ne sais pas qui je suis ? Elle demande dépité.
J'hoche négativement de la tête, je ne voit pas du tout qui cela peut bien être, ni pourquoi je suis dans une chambre d'hôpital.
- Je suis Lou, elle tente désespérément.
- Je ne comprend pas, Nathan, Ryan, c'est la copine de l'un de vous deux? Je demande en portant mon visage vers eux.
Ils n'ont pas le temps de répondre que la porte s'ouvre avec fracas, laissant place à un florilège d'infirmières et de médecins.
- Jeunes gens, sortez de la chambre je vous pris, demande l'une d'elle.
Ils protestent mais finissent par aller dans le couloir.
- Bonjour Monsieur, comment vous sentez vous?
- J'ai mal un peu partout, mais sinon je vais bien on va dire.
- Trés bien, vous aller respirer et inspiré. Il place un stéthoscope sur mon torse, mais je le repousse.
Je veux savoir ce que je fait ici, et qui est cette femme.
- Pourquoi un hôpital ?
- Vous ne vous souvenez pas ? Il demande surpris
- Tous le monde évacuent la pièce s'il vous plaît, sauf Mademoiselle Gizca.
- Vous vous appelez comment?
- Justin Jonhson.
Il me pose une série de questions auquel je répond sans peine.
- Savez vous quelle dates nous sommes?
- Je ne sais pas du tout, je répond pénaux.
- Nous sommes le 14 mars 2018, il explique.
Et la, c'est comme si je venais de me prendre une claque géante.
- 2018 vous dite?
- C'est bien ce que j'ai dit.
- Nous ne sommes pas en 2016 ? Vous êtes sur ?
- Plus que sur !
- Ce n'est pas possible, ce n'est pas possible,... je murmure inlassable.
- Vous pensiez que nous étions quand monsieur ?
- En été, en été 2016...
- Vous avez sûrement oublié vos deux dernières années... Il explique durement. Je me fige à ses mots mais ne dit rien.
Il échange un regard soucieux avec l'infirmière, et ils repartent de la salle me laissant seul.
Mes amis rentrent dans la pièce, ils sont à présent sept.
Je les dévisage un à un, j'en reconnais certains et d'autres non.
- Ryan, Anna, Nathan, Sacha, Emma, Lou car tu m'a dit ton prénom et...? Je question le mec a côté de cette Lou.
- Alex.. Il dit désespérée.
- Qui est tu ? Et toi aussi Lou? Je demande en les lorgnant du regard.
- Tes amis depuis déjà plus de deux ans, on c'était rencontré à la rentrée en seconde, mais nous n'avons pas le droit de t'en dire plus, cela pourrait te causer des légers traumatisme. Tu a perdu la mémoire Justin... Explique Alex.
Je les regarde perplexe, se sont mes amis et je ne me souviens pas du tout d'eux.
Mes anciens amis on quand à eux changé, ils sont plus vieux, plus mature on dirait.
- Je m'excuse de ne pas me souvenir de vous.
La porte s'ouvre doucement, laissant place à une jeune fille magnifique aux yeux vert d'eau souligné par d'énormes cernes et aux cheveux châtains claire, malgré tous les bleues, les coupures ou brûlures présentent sur sa peau, elle dégage quelque chose d'envoutant. Elle porte une longue blouse d'hôpital, et elle est pieds nus.
Elle me regarde intensément, et s'approche de moi craintive.
Les autres déguerpissent vite de la pièce, après avoir averti la fille qu'elle ne devrait pas être ici normalement. Ils me laisse seule avec cette fille qui me fixe intensément.
Elle s'assoie sur le lit, proche de moi, mais ne me touche pas.
Une odeur que je connais que trop bien me fait tourner la tête vers elle. Une légère brume de fruit rouge.
- Cette odeur...
Elle me dévisage perplexe.
- Cette odeur? Je ne sent rien à part le désinfectant.
- Non, de fruits rouges.
- Ah ça ? C'est juste mon parfum, rien d'autre...
J'ai beau chercher, je ne vois pas pourquoi le parfum d'une parfaite inconnue me fait tourner la tête.
- Qui est tu? Je demande alors vivement, voulant savoir pourquoi ce parfum m'est famillié.
Elle se relève alors subitement, quelque chose se brise dans son regard, mais je ne saurai dire quoi.
- Tu.. tu ne sais... pas du tout qui je suis? Elle demande en bégayant.
Je fait non de la tête.
Une perle salé s'échappe de ses beaux yeux vert.
- Putain non... Elle murmure tous doucement.
Elle s'enfuit en courant, alors qu'elle avait éclaté en sanglots.
La voir pleurer ne me fait pas plaisir, pas plaisir du tout ! J'ai l'impression que mon coeur se serre de plus en plus fort.
Mais qui est-tu ? Je ne connais même pas ton nom...
********
Pdv Mia :
Un énorme mal de tête me prend, j'ai froid, le sol est dur.
Je me fait réveiller en sursaut à cause d'un grand seau d'eau glacial, verser sur moi.
J'ouvre les yeux rapidement, il fait sombre, mais je distingue parfaitement la silhouette élancé de Jess.
Tous me revient en mémoire, le pétage de plomb de Nathan, la pièce sous la salle de bain, Justin à moitier mort, moi qui tire sur Jess, le gilet pare balles, puis plus rien.
Une chose est sur, je ne suis pas chez moi...
- Lève toi!
J'effectue l'ordre donné, je n'ai pas envie de prendre un coup.
- Retourne toi !
Il m'attache les poignets puis me force à le suivre, nous sortons de la pièce, et marchons dans un long couloir sinistre. Où passent plusieurs hommes qui me regardent sans aucune retenu.
Il m'amène dans un grand bureau tout de blanc laqué.
Un homme en noir est assis sur le fauteuil.
- Mia Parker, il dit vivement.
Je le reconnais, c'est le grand chef, celui qui dirige tous les Bloods.
- Assie toi, je t'en prie, il dit amèrement.
- Jess ! A ta place.
Il vient se placer derrière lui a sa droite, un vrai petit toutou.
- Tu à retrouvé ta petite famille à ce que je vois,il explique en souriant machiavéliquement.
Il sort une enveloppe qu'il me tend.
Je l'attrape méfiante, et l'ouvre sous son oeil oppressant.
J'en sort un panel de photographies, de ma famille, dans notre maison, dans le jardin ou dans la rue, mes parents ensemble ou avec Lilou.
Je le regarde sans assimiler ce qu'il ce passe, que veut-il me faire comprendre ?
- Si tu ne fait pas tous ce que l'on te dit, il se pourrait que ta chère maman, meurt d'un coups de couteau dans la jugulaire, ou bien ta soeur. Il murmure en triturant un couteau blanc, avec une lame immense.
Je lui demande ce qu'il attend de moi, je ne pourrai pas le laisser faire quoi que ce soit à ma famille.
- Je veux que tu me fournissent des informations sur Justin Jonhson, et que tu deviennes la servante personnelle de mon fils, Jess.
Je regarde avec horreur le jeune homme, il me dégoûte...
*****
Soixante- treize jours...
Que je suis enfermé dans ce grand château d'or,
Que je m'occupe personnellement de Jess,
Que je subit coups et blessures à tout bout de champs,
Que j'attends que l'on vienne me chercher.
Mais je m'y suis fait, personne ne viendra, je suis seule, mais au moins personnes ne souffrent à cause de moi. Du moins je l'espère.
Je prie pour que Justin aille bien, que la bande aussi, après l'attaque de la dernier fois, je n'ai plus eu aucune nouvelle d'eux, pas le moindre petit signe d'existence.
- Mia ! Arrête de rêvasser ! Hurle Jess en me frappant le derrière de la tête violemment.
Je ne bronche pas, et continue de ranger sa chambre.
En passant un coup de plumeau sur son bureau, je fait tomber un vase en porcelaine.
Je me crispe alors soudainement, en sentant que j'allais passer un mauvais quart d'heure.
Il me force à me retourner et me plaque contre le mur.
Sa main appuie fortement sur ma trachée, m'empêchent de respirer correctement. J'étouffe, je n'arrive plus à prendre assez d'air.
- Tu sais combien coûte ce vase? Il hurle hargneuseument, sûrement plus chèrs que ta propre vie ! Escuse toi!
Je n'arrive pas à parler, je suffoque...
Il appuie encore plus fort, me faisant tourner la tête.
- Je...m'...excu...se...
- Je m'excuse qui? Il demande férocement.
- Je...m'...excu...se... ma... Gran...deur.
Il me laisse tomber et s'en va sans un mots.
Je prend de grande bouffé d'air, je reste assise quelques minutes avants de me relever.
Je me remet difficilement au travail quand une sirène ce fait entendre.
Je sort dans le couloir voir ce qu'il se passe. Tous le monde court en direction des abris du personnels, personne ne fait attention à moi.
J'interceptionne une servante comme moi, et lui demande ce qu'il se passe.
- On vient d'attaquer le château ! Ce sont les Crips !
Je suis prise d'une soudaine monter d'adrénaline, je court dans le sens inverse des autres personnes, un petit espoir grandis en moi.
Je rentre dans une petite pièce, ou se trouve les uniformes des gardes.
J'en enfile un rapidement, avant de sortir d'ici j'arrête une mec, et lui assène une grand coup d'instincteur dans l'arrière du crâne.
Je prend son arme, cela pourra sûrement me servir. Je court dans les couloirs maintenant vide, je tombe nez à nez avec une homme et une femme avec une cagoule.
- Mia! Il chuchote vivement.
- Matthew?
Il enlève vite sa cagoule, pour me montrer que c'est bien lui et la remet aussi rapidement.
Il prend ma main et nous nous mettons à courir, mais je commence vraiment à fatigué, cela fait presque trois mois que je me fait battre tous les jours, je n'arrive plus à faire abstraction de la douleur.
Matt me prend sur son dos, et nous sortons par l'arrière du bâtiment ou se trouve un van, il me met à l'intérieur, referme la portière. Et la camion démarre en trombe, sans eux.
- Mia, tu vas bien ? Demande la voix d'Emma inquiète.
Je ne répond pas et tombe dans les pommes.
*******
Je me réveille dans un lit d'hôpital, un médecin vient me voir pour m'informer que je vais bien mais qu'il faut que je me repose. J'ai deux côtes cassé et une entorse à la cheville.
C'est ensuite à la bande de venir.
Les fille accourent vers moi et me prennent dans leurs bras chacune leurs tours.
- Nous sommes désolé de n'étres pas intervenu plus tôt Mia, mais c'était vraiment difficile sans Justin de trouver ou ils t'avaient cachés.
Nous continuons de parler calmement, quand je demande ou est Justin.
Ils échangent tous un regard coupable, puis Ryan décide enfin de m'expliquer.
- Il est dans le coma, depuis l'attaque...
On ne sait pas si il va se réveiller un jour...
- Je veux le voir !
- Pas maintenant, après promis. Tu n'a pas le droit de te lever avec tes côtes et ta cheville.
*****
Cinq jours que j'attends d'aller le voir, mais je n'ai toujours pas le droit de marcher.
Je décide quand même d'aller le rejoindre, je sort la couette de mes jambes, et pose les pieds sur le carrelage froid.
Je me met debout rapidement, mais ma tête tourne un peu alors je m'appuie contre le mur une ou deux minutes.
Heureusement pour moi, il est au même étages que moi, je connais le numéro de sa chambre grâce à Emma qui me l'a finalement dit.
J'ouvre la porte doucement, un silence pesant prend place, la bande s'éclipse, tout en me rappelant que je ne devrait pas être ici, je n'y fait pas attention, mon regard est porté sur lui. Il est réveillé... Et on ne me l'a pas dit !
Je m'avance jusqu'au lit, et m'assoie, surtout à cause de la douleur.
Il me parle de mon parfum, je ne comprend pas tellement pourquoi, puis il me pose une question :
- Qui est tu? Il demande perplexe
Je relève alors subitement mon visage vers lui...
- Tu.. tu ne sais... pas du tout qui je suis? Je demande en bégayant.
Il fait non de la tête.
Une larme roule sur ma joue, lentement.
- Putain non... Je murmure tous doucement.
Son regard me scrute sans comprendre.
Je m'enfuit de la pièce, alors que je vient d'éclater en sanglot. Je ne fait pas attention à la douleur énorme qui se propager dans tous mon être.
J'ai surtout très mal au coeur...
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Nouveau chapitre, j'espère qu'il t'a plu. Commentez un truc si cela vous plaît, cela me ferai énormément plaisir. ❤
(3340 mots✒)
Vous pensez quoi de ce chapitre ?
Gros bisouus
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