1-1
J'ai payer la caissière, lui ai dit aurevoir et me suis tournée vers les deux énormes sacs remplis à ras-bord. J'ai regarder mon poignet, qui il y a moins d'un jour, à été violament foulé par moi même. On peut dire que la rage m'a emporter, mais au moins je suis devenus la meilleure joueuse de badminton du lycée. Devant ce dilem et la cliente suivante (qui manquait cruellement de compassion) je me suis finallement decider à empoigné les deux sac, un dans chaque main. L'avantage, c'est que les deux faisaient contre balancier, même si les lanières me lacéraient les doigts. Le truc pas cool, c'est que j'ai eu l'impression que mon poignet ce débotait lentement mais sûrement. A la sortie du magasin, je les ais violement poser sur un ban. Ca aurait été pratique qu'il y en ai un tout les deux mètres, mais ce n'est pas le cas. J'ai regarder aux alentours en me frottant le poignet.
Adossé à un mur, Horace Silver fumait une cigarette en pianotant (lol) sur son portable. Nous étions dans la même classe, une année de collège, mais nos rapports s'arrêtaient à ça. Serais-ce inconvenant de lui ordonner de m'aider à transporter ces deux sacs jusqu'à chez moi ? Oui, certainement.
- Silver ! m'écriais-je.
En même temps qu'il lève la temps, le vent suit. Une douce et chaude brise me carresse la peau, c'est très agréable. Silver me regarde en levant un sourcil. Je lui fait signe d'approcher, il fronce les sourcils et regarde autour de lui. Je lève les yeux au ciel et lui fait de nouveau comprendre que je veux que lui, oui lui, ramène son cul. Après quelques secondes de mouvements de sourcils et de gestuels étrange, il dègne enfin décoller du mur.
- Ah, enfin ! dis-je exagérément.
- Comment tu connais mon nom ? demande-t-il en me dévisageant comme on dévisage une fille qui suce un tempon usagé.
- On est dans le même lycée, et on a été dans la même classe. Andromède Balgnac, ravie que tu te rende compte de mon existence, dis-je en balayant d'éventuelles futilités du revers de la main. J'ai un service à te demander, il faut que tu m'aides à remonter les sacs de courses jusqu'à chez moi : et avant que tu ne protestes, sache que tu seras rémunéré, bien entendu.
Silver me regarde de haut en bas d'un air suffisant. Ce mec est peut être considéré comme un apollon par pas mal de filles, et à juste titre, il n'en reste pas moins un bourgeois qui ce la joue bad boy. "Bouuuh, je fume, je bois et je me nique les phalanges en cassant des gueules, grr, grr, moi méchant. " Voilà comment je voie Horace Silver. En tout cas, c'est l'air qu'il ce donne.
- Combien ? demande-t-il finallement.
- Dix euros, répondis-je en haussant les épaules.
Ses deux sourcils ce retrouvent bien trop haut pour ce petit front, il me dévisage tel un crétin sur le point de me sortir "U mad bro' ? ". Ce que j'aurais peut être fait en d'autre circonstances...
- Dix euros ? demande-t-il incrédule. Tu veux que je me pète les couilles à te porter deux sacs pour dix malheureux euros ? Dit, tu sais que je suis riche ?
Encore une fois, je lève les yeux au ciel. Non mais franchement, quel fils à papa...
- Déjà, j'ai jamais dit que tu prendrais les deux, et puis comme ça tes muscles de loubards durement acquis à la salle serviront enfin à quelque chose ! dis-je en lui pincant le biscept.
Il ce dégage d'un mouvement sec, en ronchonant. Il soupire, et regarde quelque chose sur sont téléphone. Il relève brusquement la tête et le range dans sa poche arrière - seigneur, quelle idée débile, c'est 97% de chance de le perdre, un téléphone aussi beau !
- OK, dit-il en s'avancant pour en prendre un (est-il utile de préciser qu'il a pris le plus léger?). T'as de la chance que ma mère m'ai bien élever.
- Mais je n'en doute pas une seconde, dis-je en prennant l'autre sac.
Le sac n'arrêtait pas de frapper contre mon genou, ce qui le faisait bouger et lacérait à chaque fois un peu plus mes pauvres doigts meurtris par tant de torture. Si bien qu'a peine le parking franchit, j'ai du supplier Silver de faire une pause. Il n'a fait aucuns commentaires, certainement parce que lui aussi avait la main en feu.
- Alors tu t'appelles Andromède ? dit-il pour commencer la conversation. Comme...
- Dans les chevaliers du Zodiac, je sais, dis-je en me frottant les doigts.
- J'allais dire comme la constellation, mais si tu veux, lâche-t-il avec un étrange sourire hypocrite.
Je le vois déjà venir cet arrogant. "Moi, je suis cultiver au moins. J'ai de vraies références" ce à quoi je répondrais franchement que, ne pas connaître Les chevaliers du Zodiac, même dans cette ville de bouseux, c'est vraiment être une sous-sous merde de la vie.
- Alors les bad boys connaissent quelques constellations, dis-je à mon tour avec un sourire hypocrite. Je pensais plutôt que les mauvais guys préférer s'occuper du cul des minettes et de leur paquet de clopes, assis sur leur bolide noir au nom de marque super japonais.
- Dommage qu'il n'y ai pas de Gang dans le coin, ça aurait rajouté un peu de cliché, répond-t-il avec le même sourire. Et j'imagine que tu es la bonne élève bien sage qui ne prend pas de risques, et qu'on va tomber follement amoureux, un amour interdit, le bad boy et la gentille fifille ! T'en rêve, pas vraie ?
J'explose littéralement de rire. Moi, je ne me donne même pas genre, alors une Goody girly? Moi ? Même les bananes qui dépasse du sac ont rigolées.
- Bien sûr, le but même de ma vie est de rendre ma mère fière de moi, d'avoir de bonnes notes et de rentrer dans une bonne école. Mes livres d'écoles sont comme une bible ! Pour moi, celui de maths est le nouveau testament, dis-je en levant les bras. Oh fonctions linéaires, affines et j'en passe, tout ces trucs à la con dont j'ai ai rien à curé, vous êtes mes bébés ! Et la physique, oh oui, tu les sens les ions ferreux, le chlorure de sodium changeras ta vie, m'écriais-je en me tournant vers lui. Et même la géographie ! savoir que l'Afrique est un continent dans la merde, bah ouais quoi, déjà tout ceux qui y habitent son noir alors je te dis pas le carnage si le klu klux klan décide de ce prendre pour Daesh, et en plus ils ont pas d'argents...
- T'es vraiment une excité d'la vie toi, dit-il en me faisant de gros yeux.
- C'est de l'humour noir, mon chère, répondis-je en retrouvant mon calme et en reprenant mon chemin, sac de torture en main.
- C'est surtout de la merde, oui ! T'es complètement tarée, dit-il en me suivant à quelques pas de distance.
Je ne réagit pas, parce qu'il raison. Je suis légèrement folle sur les bords, et ce serait un euphémisme de dire que je dramaticalise les choses. Mais en y repensant, comment un mec comme Horace Silver puisse connaître ce genre d'histoire cliché ?
- Comment tu connais le cliché du mauvais garçon et la gentil fille ? demandais-je en me retournant.
J'en profite pour lâcher le sac et reposer ma main. Silver hausse les épaules, et lui aussi lâche le sac. Je grimace, sa manière brusque de le lâcher ne me plait pas : j'ai payer les trucs dans ces sacs.
- Mon ancienne copine kiffait ces histoires là.
Je lève un sourcil sceptique, mais ne dit rien, je me contente de reprendre le sac et de continuer. La chaleur de midi commence à sérieusement ce faire ressentire, elle m'écrase comme une mouche, ou plutôt comme un toxico qui écrase ses cachets à en faire de la poudre avant de les sniffés d'une traite. Et comme on pouvait s'y attendre...
- Andromède, tu saignes du nez, m'informe Silver avec un mouvement explicite.
- Putain, je marmone.
Je sors un mouchoir de la poche de mon jean et m'essuis comme je peux, mais je saigne trop. Je commence à panniquer, je sors plusieurs mouchoirs et essais vraiment de messuyer le nez tout en arrêtant le saignement, mais j'ai l'impression de m'en mettre partout.
-Attend, attend...
Avant que j'ai pus le réaliser, Horace Silver ce tennait devant moi et, à l'aide d'un mouchoir humide, me débarbouillait de mon sang pendant que je pressait ma narine boucher par un mouchoir. C'était à peine bizarre.
- T'es vraiment chelou comme fille, dit-il avec un rectus de dégoût.
Je me retiens de lui casser la gueule.
- Il t'es arriver quoi, une insolation ? Ca fait longtemps que tu traines au soleil ? ou tu t'es juste curé le nez ? demande-t-il en s'écartant et en jetant les mouchoirs sale dans une bouche d'égout. Je te préviens, si c'est celle-là je ne te touche plus jamais, dit-il horrifier.
Je dois avouer que c'est presque vexant, et surtout très énervant. Qu'est ce que ça peut lui faire, que je me cure le nez ? Tant que j'ai les mains propres ! Mes yeux ce pose sur ses gants, comme ceux des bouchers ou encore ceux des infirmières, blanc légèrement transparent. Il les avaient il y a cinq minutes ? Aucunes idées, mais je relève à peine, préférant me défendre pour ces injustes accusations.
- Non je ne me suis pas curé le nez, c'est juste que ça m'arrive parfois de saigner du nez sans raisons particulière, dis-je en haussant les épaules.
- Je ne pense pas que ça soit très normale.
- Je ne pense pas que ça te regarde, dis-je en haussant les épaules.
- Si tu le prend comme ça...
Il prend son sac et nous nous remmetons en route. Derrière lui, je n'arrive pas à m'en empêcher, je regarde ses fesses. Je sais, c'est pas bien, mais faut avouer que les filles ont raison... Il a un jolie cul Horace, c'est presque surprenant. Un coup à me refaire saigner du nez. M'enfin, je détourne les yeux, parce que je suis pas une obsédée. (Juste un dernier petit coup d'oeil, pour le plaisire. Et puis il y a que ça a regarder).
- On est bientôt arriver chez toi ? demande t'il sans ce retourner.
Et heureusement, sinon j'aurais été pris en flague de lèche vitrine. Je regarde les alentours. Des maisons de banlieu banal, blanche. Mais quelques secondes de réflexions me permette de faire un état des lieux.
- On l'a dépasser, dis-je en m'arrêtant.
Bien sûr, je pose le sac et rémue les doigts. Horace Silver ce tourne brusquement vers moi, et de manière jouissif, je le voie retenir toute sa haine envers moi, et sont évidente envie de me frapper. Je reste parfaitement calme, je me permet même un petit sourire, juste pour le titiller un peu plus.
- Non mais quel boulet ! cri-t-il finalement.
Heureusement qu'il n'a pas penser à jeter le sac qu'il a entre les mains, sinon je ne donnais pas cher de sa peau.
- Mais qu'est ce que tu foutais, franchement ? me cri-t-il toujours au visage.
Je lève un sourcil. Pendant une seconde je me demande quel réaction il aurait si je lui disait que je mâtais son cul. Mieu vaut ne pas prendre de risque, et plutôt mourir que de lui faire savoir qu'il a le cul d'un dieu grec, même si il doit déjà le savoir.
- J'étais perdue dans mes pensées, dis-je la tête haute.
- Ah, parce qu'il y a autre chose que des chansons de Justin Bieber dans ta caboche ? répond-t-il avec un sarcasme froid.
- T'as même pas idée, dis-je sur le même ton.
On ce défit du regard quelques secondes, puis finallement il abandonne le premiers et inspire à fond. Cette mini victoire me procure une joie malsainne, celle d'avoir réussie à écraser un moustique, ces petites bêtes corriace et bien chiante.
- Tu passe devant, dit-il en me fusillant du regard.
Je fais la moue, mais il reste imperméable à ma bouille d'ange.
- J'ai mal au doigts, dis-je avec le regard le plus innocent qu'il m'est possible d'afficher.
Vue sont expression, ça n'a pas l'air de le convaincre. C'est même le contraire.
- T'as conscience que je pourrais t'abandonner ici, avec tes deux sac, et m'en aller ? Et que je suis, mais vraiment, je suis à deux doigts de le faire. Parce que la seule chose que me retiens c'est...
- Ta gentlemanerie, ton sens du devoir et ton héroïsme ! m'exclamais-je avec un grand sourire.
- Un jour je vais te le faire bouffer, ton sourire à la con, dit-il en grognant comme un orgre.
Je lève les yeux au ciel, prend ma part de sac et fait demi-tour. Quel rabat joie, franchement... En jetant un regard en arrière, je m'assure qu'il me suit. Il est "beau", c'est vraie. Pas comme Andy Black, Brad Pitt (qui est magnifique en Jack Sparrow) ou Léonardo Dicaprio. Mais plus comme Pierre Niney : beau à sa manière. Ouais, c'est un peu nul comme exemple, ils ce ressemble pas du tout. Mais Horace doit faire ma taille tout juste, 1m75 environs. C'est con, mais j'adore ses cheveux. Ils sont plaqué à la Léonardo Dicaprio. C'est moins facile qu'on peut le croire comme coiffure, parce que ça peut très vite tournée à la Dracula : un peu moins esthétique.
- On y est, dis-je.
Je sorts mes clés de ma poche et ouvre la porte en me contertionnant le bras. Mon poignet me fait un peu mal du coup, mais pas trop, alors ça va. Un dolipranne suffirat. J'ouvre grand la porte et nous permet d'entrée. Je fais signe à Silver de poser le sac sur la table. Ceci fait, il ce plante à coter et me fixe, les pouces dans les poches arrières. D'ailleurs, il a perdut son téléphone ou pas, en fin de conte ?
- Mon argent, dit-il alors que je range le lait.
Hum, oui, mais je ne l'ai pas.
- Je trouve ça un peu gros de ta part, vue comment tu as été désagréable... dis-je d'une toute petite voix.
C'était faux, mais autant tenter le tout pour le tout. Mes trois pizzas surgêlés reste en suspend alors que Horace Silver me tient fermement le poignet. Peut être que je n'aurais pas du.
- Je déteste me faire plûmer, dit-il d'une voix basse et menacante. Mon argent.
Je me dégage doucement de son enprise, et il me laisse faire. Je toussote en les rangeants dans le frigo. Je reste devant un maximum de temps, pas parce qu'il me fait peur, mais bien parce que la fraîcheur qui s'en dégage est super agréable.
- Alors, oui, tu vois le truc c'est que je n'ai pas d'argent, déballais-je d'une traite, et je continue sans qu'il ai le temps de m'interrompre. Mais je te promet de te les donners quand ma mère rentreras du boulot, c'est jurer !
Il me regarde... Blasé.
- Ok, alors j'vais attendre, dit-il en sortant son téléphone pour le regarder deux secondes.
Attend, quoi ? Non !
- Si tu veux, me contentais-je de répondre avant de continuer à déballer les courses.
Il tire une chaise et s'y installe. Il a ranger son téléphone et me regarde. Il pourrait m'aider, mais non. Il prend même ses aises et allume la télé. Il commence à chercher quelque chose d'interressant pour finallement s'arrêter sur Desperate Housewife. Je suis gentille, mais il me tape sur le système. C'est quand je remarque que son téléphone vibre comme un gode pendant plusieurs minutes que je comprend. Un paquet de jambon dans une main, de la mayonnaise dans l'autre, je me retourne vers lui avec un grand sourire.
- Mais oui ! Tu évite quelqu'un, c'est pour ça que tu as accepté de porter mon sac et que tu veux attendre ici ! dis-je tel Lancelot découvrant l'existence du Graal.
Il ne répond rien, concentrer sur Bree van de Kamp en train de faire des coockies. Mais je me sens trop fière d'avoir deviner. Je range les dernières courses, puis referme d'un coup de talon le frigo. Je prend mon téléphone que je branche à son chargeur, puis discrètement, par derrière, je fais glisser le téléphone de Silver sur la table jusqu'à moi. Il ne remarque rien, concentrer sur l'écran.
Sur le téléphone, des tonnes de messages d'une certaine Adèle défiles. Cette fille le supplie de la rejoindre dans sa piscine. Elle a même envoyer une photo d'elle à l'interieur de celle-ci, en mayot de bain et avec une position suggective.
- Bah merde, elle a au moins vingt ans ! je m'exclame sans le vouloir.
Le téléphone disparait de ma vue. Silver me fixe, les yeux plissé. Je lève les mains au ciel, en signe de paix et de ne-me-frappe-pas-stp-j'ai-une-famille.
- Ne touche pas à mon portable, dit-il sur la defensive.
- Je voulais juste voir qui était la malheureuse, argumentais-je d'un haussement d'épaule.
Horace Silver me fusille du regard, et ce lève en direction de la cuisine. Il enlève ses gants (j'avais même pas vue qu'il les portaient encore) et prend un sopalin. Mais qu'ext-ce qu'il fait ? Je le voie frotter activement son portable, et même humidifier très légèrement celui-ci et frotter de nouveau. Il en prend un autre et l'essuis. Il remet le portable dans sa poche et ce lave les mains. Elles sont un peu bizarre, non pas qu'il ait six doigts, mais elles sont... ridés. Sèches. Et même à certains endroits, rougis. Il ce les laves, une fois, deux fois... trois fois. Puis il reprend du sopalin, un peu réticent, et ce tapote les mains. Il sort même un gel désinfectant pour les mains et s'en met une goûte dans la paume.
Il reviens s'assoir, en voyant que je le fixe il fronce les sourcils.
- Quoi ? demande-t-il légèrement agressif.
Pour toute réponse, je lève les mains.
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