Cette histoire se passe peu de temps après la bataille de Shinganshina.
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Ta peau pâle devenu presque noir m'effraie.
Si vite, si vite...
Tes yeux bleus comme la mer fermés pour toujours m'ammènent à penser que c'est moi qui aurait du mourir.
Si vite, si vite...
Après tout, tous le monde me clame comme le héros de l'humanité, mais ce n'est pas le cas.
Si vite, si vite...
Ce n'est ni moi, ni le major qui pourrions sauver l'humanité!!! Pas sans Armin!!!
Tu es partie si vite.
Oh, je sais que ce n'est pas réel. Je sais parfaitement que je suis en train de rêver. Je suis juste en train de repenser à un événement d'il y a quelques jours.
Le jour où Armin à sacrifié sa vie pour tuer le colossal, le jour où il a lui même dévorer Bertolt.
Mais c'est deux fois plus douloureux.
Et Armin, qu'es ce qu'il devient?
Parce que là, j'ai conscience que j'aurai été incapable de le sauver. C'est la décision du caporal qui l'a sauvé la vie, pas moi. Moi j'aurai été inutile. Si je n'avais pas été là, ça n'aurait rien changer. La vérité est dure.
La mer, ça vous dit quelque chose?
C'est mon ami...
C'est comme un immense lac... Qui s'étend jusqu'à l'horizon, à perte de vue...
Il a un rêve...
Et on s'était promis d'aller la voir ensemble... Mais moi...
Qui est aussi le mien...
J'avais complètement oublié ces rêves qu'on avait étant gamins...
Je veux par dessus tout...
Il continue aussi à rêver!
Qu'il continue à rêver.
Je veux qu'il me fasse rêver, que je puisse voir ses yeux briller éternellement, que ça ne s'arrête jamais.
À cause de mon manque d'arguments, ils ont ont bien faillient s'éteindre, tes yeux.
Toi, jamais tu n'aurai eu ce problème.
J'entend mon cri infini, tout se mélange dans ma tête, les souvenirs, les paroles, les images...
Salut Armin. À bientôt.
Ton corps brûlé qui me donne la nausée...
Seul un démon pourra exterminer les titans!
Le corps du major Erwin...
Je donne Bertolt en pâture à Erwin, que ça vous plaise ou non!
Celui de Bertolt, démembré et inconscient...
La douleur du deuil est souvent intolérable.
Qui n'attend que de se faire bouffer...
C'est dur...
Mais par dessus tout...
Insoutenable!
J'entend ta voix chaude et rassurante qui me parle, pour la dernière fois.
On s'était promis d'aller voir la mer ensemble. Et je ne t'ai jamais mentit, pas vrai?
Enfin, je pensais que c'était la dernière fois que je t'entendrais. J'ignorais que nous allions être plonger dans le même sac, tout les deux inhumains.
J'ignorais que tu continuerais à vivre.
C'était une surprise magnifique.
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Je me réveille en sursaut, relevé dans mon lit. Je porte ma main à ma joue. Je pleure?
Ma respiration est irrégulière, nettement trop accélérée.
Je tourne lentement ma tête, reprenant conscience de la réalité. Tu es a mes côtés, dans le lit que nous partageons depuis 2 ans. Au début, tu dormais dans ton propre lit, mais nous nous sommes rendus compte que nous préférions passer nos nuits ensembles. Nous nous sommes rendus compte que nous voulions plus qu'être ami, l'un comme l'autre. Je ne parle pas trop fort pour ne pas te réveiller.

-Ouf... Ce n'était qu'un cauchemar..., me dis-je à moi-même en soupirant.

Tout va bien. Tu es encore avec moi, tu es encore vivant. Tes cheveux blonds qui brillent avec le lever du soleil et qui m'éblouissent et m'éblouiront toujours. Ta respiration est calme, posée, en paix.
Tu as l'air paisible.
Tes magnifiques yeux s'ouvrent doucement.

-Hmm... Eren? Il est quel heure?

Je jette un coup d'oeil au réveil.

-5h30. Tu peux te rendormir. répondis-je.
-Recouches toi avec moi s'il te plaît...

Je m'allonge à tes côtés, mais je n'arrive pas à dormir. Je me contente de fixer le plafond.

-Eren, qu'es ce que tu as?

Je ne réponds pas et tu hausses un peu les sourcils. Tu pris ma main entre les tiennes.

-Armin... Ne repart jamais s'il te plaît.

Tu me souris.

-Ne t'inquiètes pas. Je reste ici, avec toi. Je t'aime Eren.
-Moi aussi Armin.

Je t'embrasse tendrement et on se rendormi.

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Te voir si heureux me comble de joie.
Ça y est, elle est enfin devant nous.
La fameuse mer dont tu parles tant.
Pourtant, devant elle, tu es bouche-bée.
Tu ne réagis pas, tu te contentes de la regarder, ébahi devant tant de beauté.
Derrière toi, Mikasa peine à rentrer dans l'eau, effrayée par les vagues.
Plus loin, Sasha et Conny jouent à s'arroser d'eau salée.
Avec eux, Jean tente de boire l'eau de la mer mais déchante bien vite.
Paradoxalement, Hansi s'étonne devant la moindre chose qu'elle voit, et le caporal Livai se tâche bien de la calmer et de la mettre en garde contre tout ce qui bouge.
Et toi, tu es là.
Ton coquillage dans ta main, presque aussi magnifique que toi.
Si j'avais sut tout ce que j'allais te faire vivre trois ans après...
Jamais je n'aurais tendu ma main vers l'horizon infini.

-Est-ce-que enfin on retrouvera la liberté?

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