Chapitre 17 : La lettre du coeur.
Pour la première fois depuis longtemps, une sensation de pur bonheur à émergé en mon être... Je savais que tant que ce rêve continuait et que je continuais à rester avec Aïcha, j'étais dans le meilleur des mondes, pour reprendre la tirade d'un personnage romanesque célèbre. Cependant, toutes les bonnes choses ont une fin, pour notre plus grand malheur...
J'étais toujours assise sur le banc, en compagnie de ma meilleure amie quand soudain, celle-ci s'est arrêtée de rire et à marqué un arrêt brutal. Je me suis retournée pour voir ce qui pouvait bien se passer et là, un soudain désarroi et une sensation vive de panique s'est emparée de moi et de mon être. Aïcha me regardait d'un air triste qui me faisait ressentir aussi de la culpabilité. D'une voix froide, elle a prononcé ces mots qui ont été, pour moi, l'équivalent de mille couteaux pointus transperçant mon cœur et mon âme :
- Tu m'avais dit que tu m'aiderais... Mathilde, que tu serais toujours là... pour moi quoi qu'il arrive !... Tu m'a promis qu'on ne se quitterait jamais et que tu resterais mon amie pour moi quoi qu'il arrive ! ... TU ME L'AS PROMIS !
J'ai été frappée en plein cœur par ces mots et par ce qu'elle disait. Je n'avais pas tenu ma promesse, une promesse qui était précieuse. Je... Ne... L'avais... Pas... Tenu... ! Mais qu'aurait-je pu faire pour éviter tout cela ? Aïcha était si heureuse avec ce monstre. Je n'aurais pas pu en tant que bonne amie, gâcher son bonheur.
Le décor qui nous entourait a été absorbé par une espèce de substance noir. Ce liquide noirâtre recouvrait chaque partie du corps de mon amie petit à petit. Ses yeux sont devenus entièrement noirs et de ses globes oculaires, coulait un fin liquide rougeâtre semblable à du sang. J'entendais l'écho de cris et de pleurs au loin qui déchirait mes tympans. J'avais une forte migraine à cause de ces bruits stridents et je tentais, à plusieurs reprises, de maintenir ma tête entre mes mains. Mon corps, pris encore d'une peur inexpliquée, s'est mis à trembler et mes paupières se sont fermées car je voulais nier toute l'horreur qui m'entourait et qui refermer son mince étau sur moi. Quand mes yeux se sont rouvert, je ne vis que du noir. Un noir qui absorbait toutes couleurs et toutes sources de lumière. Un noir semblable à l'âme des creepyhunter. Un noir qui représentait la haine et la détresse d'Aïcha... Les derniers sentiments humains qu'elle avait eu avant de mourir et avant de, comme moi, plonger dans les ténèbres
****
Je me suis réveillée brusquement, dans mon lit et en sueur. J'essayais de mettre de l'ordre dans mon esprit et dans mes pensées, comme j'en avais pris l'habitude.
Toby entra dans ma chambre et s'avança vers moi d'un pas lent. Il avait l'air d'être penaud, comme si il avait voulu s'excuser du comportement de Masky.
- Oh... Euh... Désolé de te déranger, Mathilde... Mais.. bégaya le jeune creepypasta, mais je voulais... Je voulais savoir si ça allait mieux... Et je voulais aussi m'excuser pour le comportement de Tim... Il n'avait pas le droit de te frapper ainsi...
- Ce n'est rien, rispostais-je avec conviction, je pense qu'il a été secoué par ce que je lui ai dit tout à l'heure. C'est vrai que sa réaction à été... quelque peu... disproportionnée... mais tout de même ce n'est pas la fin du monde !
Je pensais ce que je disais. J'avais quand même survécu à la mort et à la disparition de deux de mes proches, je pouvais bien supporter une claque d'un creepypasta. Surtout qu'il aurait pu faire pire, vu son tempérament.
Toby continua avec la même démarche mal assurée :
- Euh... Jeff et moi on a eu très peur... Tu était inconsciente et cela nous a fait froid dans le dos. Comme on ne pouvait pas te laisser comme ça, allongée par terre sans te secourir, on t'a mis dans ton lit et on a attendu que tu te réveilles... On savait pas quoi faire et Masky ne voulait pas entendre parler de toi tellement il était en colère... Alors pendant qu'Hoodie tentait de le raisonner... Nous on a veillé sur toi... Bon sauf que là, Jeff est parti se coucher...
Je ne pouvais qu'être reconnaissante devant leur gratitude et leur gentillesse. Même si ils étaient des gens peu recommandables, ils sont quand même partis à mon secours. J'ai esquissée un faible sourire car je n'avais pas beaucoup de force et je lui ai dit :
- Merci. Merci pour tout. Vraiment. Je croyais avoir perdu tous mes amis mais j'avais tort de penser ça car tous les deux... Jeff et toi... Vous êtes de vrais petites perles...
- Ces mots me vont droit au cœur, à répliqué Toby en souriant avant de doucement refermer la porte, je suis désolé mais je suis fatigué... Bonne nuit.
- Bonne nuit.
J'ai failli frôler la taquicardi durant les heures qui ont suivi tellement j'avais été secouée par les évènements de la veille. Mon cœur pouvait à tout moment exploser dans ma poitrine mais je m'en foutais comme de l'an mil.
Je n'arrivais pas à dormir et tout à coup, l'idée m'a pris d'aller voir si il y avait d'autres choses à voir dans le journal de mon père au grenier. Maintenant que j'étais réveillée et que je n'arrivais plus à rêver, certaines questions assaillaient mon pauvre esprit, las de les entendre se bousculer dans ma tête.
Comme d'habitude, j'ai fait preuve d'un grand courage. J'ai montée quatre à quatre les marches de l'escalier et en même pas quelques secondes, je me suis retrouvée seule dans le cagibi poussiéreux.
J'ai cherché le journal pendant trois minutes avant que mes yeux ne se posent dessus rapidement. Mon corps à tremblé encore plus rien qu'à la vue de cette chose que je considérais comme un objet maudis. J'ai failli vaciller pendant un instant pendant que je marchais. J'ai failli me dire que la vérité pouvait me tuer ou m'écraser tel un vulgaire moucheron. Mais non ! J'en avais marre de fuir ! Marre de toujours nier comme je l'avais fait dans mon cauchemar ! Marre de fermer les yeux ! Le vrai courage, ce n'est pas se battre pour un bout de terre qui est censé avoir de la valeur à nos yeux,ce n'est pas non plus faire un acte insensé pour quelqu'un ou quelque chose, le vrai courage c'est avoir la volonté de faire face à ce qui est matériel c'est-à-dire la réalité... Et dans mon cas, cela peut être un cadeau comme un fardeau. J'ai saisi le journal, déterminée à en finir mais à ce moment-là, une feuille s'est échappée. Je l'ai prise et j'ai constatée, avec stupéfaction, que c'était une lettre qui m'était adressée.
Pendant le temps où j'ai regardée cette putain de lettre, j'ai reconnu l'écriture de mon père... Tout s'est écroulé autour de moi, mon courage s'est envolé tel une hirondelle au printemps, et je me suis affaissée. J'ai tout de suite sur que le contenu de cette lettre pouvais soit m'aider soit me détruire à tout jamais.
J'ai ouvert la lettre, cet acte à constitué pour moi une dernière preuve de hardiesse et j'ai lu son contenu :
"Chère Mathilde,
Ma petite Mathilde, avant que tu ne saches quoi que ce soit, je vais te dire une chose, une chose très importante... Pour commencer, saches que je t'aime... Et je n'utilise pas ces mots à la légère... Je t'aime vraiment... Pendant toutes ces années, tu as été le plus beau soleil qui a illuminé ma pauvre vie qui tombait en désuétude... Grâce à toi, j'ai pu assumer mes erreurs... Et grâce à toi, ma fille, j'ai pu continuer à vivre... Tu as illuminé chaque parcelle de ma vie et tu as contribué à mon bonheur même si je ne le méritait pas. Je ne suis peut-être pas le meilleur des pères mais saches que je t'ai aimé comme je n'aimerais plus jamais personne. Tu m'a donné une des choses les plus importantes dans le monde qui compte aux yeux de tous sans même t'en rendre compte : tu m'a donné l'espoir...
Saches que pour moi, c'est douloureux de te laisser toute seule... C'est douloureux de ne pas savoir quelle sera ta vie, de ne pas savoir qui tu seras, comment tu grandiras, qui aimeras-tu... L'ignorance de ton avenir me fais tellement pleurer...
Mathilde, je sais que c'est gonflé de te demander ça, après tout ce que j'ai fait mais je veux que tu fasses une dernière chose pour moi et pour toi... Il faut que tu trouves la clé... La clé qui permettra de tous les détruire... La clé qui les aneantira tous ! Fais le pour moi, Mathilde... Fais le pour toi...
Dorian, ton papa.
Coucou tout le monde ! Désolé pour cette longue pause ! J'avais des problèmes personnels et en plus, j'essayais de travailler la suite de cette fiction donc encore désolé pour le retard.
Avant de vous quitter, mes fidèles lecteurs, je voulais vous dire que j'ai lu pas mal de livres de clichés sur les fanfictions de creepypasta, dont celui EmTimeRunner qui m'a marqué et que je suis un peu d'accord avec ce qu'ils affirment. Cependant, je ne vais pas critiquer ces clichés, je vais juste en parler d'un... Vous savez, j'aimerais que les héros de fanfictions de creepypastas ne soient pas que des ados... Je veux dire que mon but dans cette histoire n'a pas été de créer une héroïne adolescente, tarée, qui aime les creepypastas et qui tombe amoureuse de l'un d'entre eux... Mon but a été de créer une héroïne adulte, normale et mature mais qui est en proie à un grand désordre émotionnelle, tiraillée entre ses devoirs et ses sentiments. C'était juste ça, c'est tout et j'aimerais que vous le compreniez.
Enfin, quoi qu'il en soit, j'espère que Mathilde vous plaît... N'hésitez pas comme toujours à commenter et à voter ! Kiss kiss !
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