Épilogue

     Ce matin, ce n'était malheureusement pas par la douce lumière du soleil que je m'étais éveillée, mais bel et bien par la voix désagréable de celle qui se nomme ''maman''. Celle-ci n'avait pas l'air de bonne humeur ce matin, pourtant aujourd'hui c'était Noël. Et c'était bien la première chose que maman m'avait dite en me réveillant avec peu de douceur. J'étais alors sortir de mon bon vieux lit et m'était dirigée vers les escaliers en colimaçon pas en colimaçon au bout du couloir. Sur une des marches se trouvaient les jeux Cluédax et Monopolux. Les parents étant dans la cuisine je fonçais en direction de la méridienne du canapé afin de nourrir les poissons. Les pauvres je crois que j'avais oublié de les nourrir hier... Si jamais l'un d'entre eux mourrait avant ce soir autant dire que ce serait une catastrophe ! Mon frère me tuera et ma sœur se moquera bien de moi ! Après avoir donné la boustifaille aux petits êtres vivants de cet aquarium je parti en direction de la cuisine où papa sirotai calmement son café accompagner de son journal, parfois il lâchait des « Ah ! », des « Oh ! », enfin bref des onomatopées. Maman, elle, avait le visage plutôt colérique en finissant ses PasSpécial-K. Lola mangeait ses céréales et je partis m'installer près d'elle afin d'en apprendre plus sur la colère de notre mère supérieure. Ma sœur n'avait malheureusement pas la réponse à ma question et ne se pria pas pour me rappeler que je ne lui avais pas préparé de goûter. Elle me rappela par la même occasion ce fameux marché que nous avions conclu.

     En cette belle et merveilleuse matinée je n'avais pas ''rien'' à faire, non. Je devais finir les préparations du repas familial de ce soir, dont l'entrée que je prévoyais de faire ce matin ainsi que les dernières cuissons des différents plats. Puis il y avait les décorations de tables à fabriquer ! Bref, tant de choses à accomplir en si peu de temps. Toujours assise sur ma chaise tout au bout de l'îlot central de la cuisine accompagnée de ma sœur qui elle-même ne comprenais toujours pas le visage énervé de ma chère maman. J'attendis que tout ce petit monde quitte la cuisine afin de commencer ce que je voulais faire avant la soirée de réveillon aka Noël.

***

     Ayant fini les cuissons des trois gâteaux et fini la préparation de la salade qui servira d'entrée je pris la direction du salon où toute ma famille était installé. Nous n'avions pas de décorations de table. Et ceci était un énorme problème. Qui sur cette planète, pouvait inviter des gens chez soi pour une fête annuel. Et. Ne pas avoir de décorations. Qui ? Je conviais donc ma mère, mon père et ma sœur dans la salle à manger. Patapouf nous avait aussi rejoins sur une des chaises de la salle à manger. Les trois personnes me regardèrent l'air de dire « Tu veux quoi encore ? ». Je sais qu'ils ne poseront pas cette question en utilisant des mots, je répondis alors à leur question dans le regard de chacun, sauf Patapouf trop occupé à essayer de retirer le bout de scotch sur sa patte que Lola venait d'y coller.

« Bon, l'heure est grave. Avais-je dis

-Y'a plus de chips ? Soupira papa

-Oui c'est vrai que c'est plutôt grave mais là n'est pas le problème.

-Bon t'accouches alors ? Répliqua maman

-Oui deux minutes ! Bon. On n'a pas de décorations de table !

-Ouais et ? Dit Lola

-Bas on invite des gens à la maison ce soir, ils vont manger à notre table et on n'a pas de décorations. Expliquais-je, Donc ce matin c'est atelier origamis ! »

     Les trois m'avaient observé silencieusement et j'étais allée chercher les feuilles de couleurs pour nos futurs origamis ! Lola apprenais vite, elle avait déjà fait deux flocons de neige et un cadeau tandis que mes parents en étais toujours a l'étape « Et après je dois plier ce bout de papier comme ça ? » ce à quoi je répondais par des soupirs voulant dire « Oui et ça fais trois fois que je te dis oui pour la même chose ». Ce ne fut que vers midi ou je pris la décision de commander pizzas le temps que ma famille finisse les dernières figures de papiers.

     Quand nous eûmes fini de manger nous avions débarrassé et donc décoré de nos créations tous justes finis sur la table. Il fallait quand même dire que la table se trouvait être plutôt jolie. Et il était temps pour moi d'aller me préparer pour cette fête du Christ. Les autres membres du même sang que moi firent la même chose que ma petite personne. Je pris alors la direction de la salle de bain afin de me mettre de l'eye-liner, du mascara et un rouge à lèvres rouge ! Ce qui est étonnant venant de moi puisque je ne me maquille jamais. Une fois dénaturée je partis en direction de ma chambre où se trouvait mon placard aka la caverne d'Ali-baba. Le lieu où se trouvaient tous mes sweat-shirts. Je pris un joli sweat rouge pétant, comme mes lèvres et l'accompagnèrent d'un jean noir ainsi que de baskets elles aussi noires.

     Quand je fus prête ma mère entra dans la petite pièce qu'était ma chambre et me tandis une robe rouge bordeaux, certes jolie, mais bien trop féminine pour moi. Maman prononça alors quelques mots en la déposant sur mon lit : « C'est Noël essaie au moins de paraître féminine et jolie. ». Puis elle était sortie comme elle était entrée, silencieuse et le visage fermé. J'observais donc la toilette déposée soigneusement sur le lit trônant dans la pièce. Porter une robe me dérangeait, et si je descendais dans mon pull, mon jean et mes baskets je me ferai probablement tuer après les festivités. Je prenais en considération la robe en face de moi, le tissu, doux que je touchais du bout des doigts me donnait envie de l'essayer mais cette robe serait-elle aussi jolie sur moi ? Je n'en étais pas très sûre mais après un dernier soupir assise sur ma chaise de bureau je me levai et pris le cintre tenant la robe que je défis de son attache.

     En face du miroir, portant la tenue décidée par ma mère, je fixais mon reflet. J'avais l'air... Jolie ? Ce qui était impossible. Le tissu rouge collait ma peau sur le buste et la jupe s'évasait jusqu'à mes genoux. Est-ce que j'appréciais ce que reflétait le miroir ? Oh que oui ! Mais je serais incapable de descendre parmi les invités en portant une telle tenue. Je m'assis alors sur mon lit et me prise a de grandes réflexions. Et si je prenais le risque de descendre dans cette tenue ? Que dirait mon entourage ? Et si je prenais le risque de descendre dans mes vêtements précédents ? Que diraient mes parents ?

     En entendant mon frère entrer dans ma chambre je levais les yeux, comme surprise en plein vol d'une bouteille de parfum valant des milliers d'euros. Noah me regardait, il ne savait quoi dire. Ces yeux eux, parlait pour lui. Il m'observait les yeux embués de larmes, il m'observait comme on observerait les plus beaux bijoux de ce monde. Et son regard changea, d'un coup, en un claquement de doigts pour devenir affreusement inquiets finissant par poser une question que je redoutais. « Qu'est-ce qu'il ce passe ? Ça ne va pas ? ». Quelques mots auquel je ne sus quoi répondre, malgré ma réponse inexistante il me prit dans ses bras pour m'y serrer fort et me ramener devant le miroir qui reflétait une image de moi presque surréaliste.

« Tu sais, commença mon frère, tu es une jolie personne comme là, il pointa ma tête, mais aussi là, il montrait l'emplacement de mon organe vital. De toute ma vie je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi vrai que toi, soi tu donnes tout soi tu ne donnes rien. Regarde-toi enfin ! Tu es la jeune fille la plus belle, intelligente, drôle et j'en passe ! Tu es Charlotte Hawkings. Et tu ne devrais pas avoir honte de ton corps, parce que tu es belle ! Je ne dis pas ça parce que tu es ma sœur mais parce que la vie ! Je lâchai un ricanement au bord des larmes après ce qu'il venait de dire. Ouais t'es Charlotte Hawkings et je suis fière de ma petite sœur qui es devenue une belle jeune fille ! Puis il finit son monologue en chuchotant dans mon oreille, Et puis il faut dire que cette robe te va vraiment bien. Et il quitta ma chambre »

     Toujours debout en face de mon reflet je pris une grande inspiration enfila mes baskets noires et me dirigea vers l'escalier. J'entendais les voix de mes parents, de celles de mes grands parents, de celles de mes tantes et oncles où encore les cris et rires des enfants de mes oncles et tantes. Ça y est, une boule dans mon ventre venait de prendre place. J'hésitais encore à faire demi-tour et à revêtir mon bon vieux sweat et mon jean noir. Je ne pouvais pas descendre les escaliers.

« Et voilà ma fille ! Je vois ces chaussures sur la première marche ! Plus mon père parlait et plus le silence ce faisait dans la pièce à vivre, C'est elle qui a cuisiné le festin que vous allez manger ce soir et c'est aussi elle qui s'est soucié de la décoration de table alors applaudissez-la car elle le mérite !

Un pied après l'autre j'osais enfin me montré dans cette tenue. J'entendais par-ci et par-là des ''Qu'elle est belle !'' Ou bien des ''Sa robe est jolie'' Puis une fois sur la troisième marche avant le sol du salon mon père s'exclama

-Fais nous un discours ma chérie !

Timidement je commençai alors :

-Heum, bon alors joyeux Noël ? Enfin je crois... Je voudrais vous remerciez d'avoir répondu présent à cette fête de famille que toute la France et autres pays célèbre ! Je ne sais pas vraiment quoi dire alors que la fête commence ! »

     Tout c'est enchaîné après mon médiocre discours, le repas était passé et il avait eu un franc succès puis tout le monde avait dansé et il était venu l'heure des cadeaux. Papa et maman pleurèrent de joie en voyant le présent de mon frère et moi tandis que certains invités rirent de la cachette de l'aquarium puis j'avais reçu un ordinateur portable, des cartes cadeaux de magasins de vêtements, des plantes et des stylos enfin tout le monde était sortis de la maison afin que chacun regagne son chez-soi. La fatigue bien trop présente maman et papa prirent la décision de ranger demain ce qui m'arrangeait bien ainsi que ma sœur et mon frère.

***

     Allongée dans mon lit dans un large t-shirt, en culotte et démaquillée, je m'étais prise de fascination pour le plafond blanc au dessus de mon lit. Cette semaine avais été incroyable. J'avais été à une soirée, un gars m'avait appelé, j'avais retrouvé le chien de ma meilleure amie, j'avais acheté le cadeau des parents avec mon frère. Cette année Noël aura été juste génial. Pour la première fois j'avais presque apprécié cette période de l'année où l'on fête la naissance de notre cher Christ. Je pense finalement que Noël n'était pas si terrible que ça cette année. Il est vrai que ce n'était pas la meilleure période de l'année mais je suis contente de pouvoir dire que cette année, j'avais passé un bon réveillon.

Fin... - Joyeux Noël !

Et voilà c'est déjà fini, je voulais vous remercier d'avoir lu et votés pour ces chapitres ! C'était vraiment génial de vous partager cette nouvelle so zoubiiis et allez voir la partie juste après !

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