Le lendemain je fus réveillée par la sonnerie de mon réveil à 6h00.

Encore une journée de cours avec de gros lourdauds, la chance, ironisais-je intérieurement mais bon il fallait que je me lève et que j'aille me préparer. 10 minutes plus tard j'étais enfin levée.

Dehors, la pluie faisait ravage, je mis donc un jeans bleu avec un pull rouge, une fois lavée et séchée je descendis manger.
Comme à leur habitude mes parents n'étaient pas là, ça devient tellement rare de les voir, qu'au final, ça ne me touche même plus. Je sortis un assiette ainsi que d'autres couvert pour me préparer une tartine de Nutella, mmmmmh comme c'est bon, me fis-je à moi-même en croquant un bout de celle-ci. 
Une fois mon assiette terminée, je mis le tout dans le lave-vaisselle, puis je pris une pate savonneuse pour nettoyer la table. Mes parents ont beau ne pas être là assez souvent pour le voir, mais ils ne supportent pas le désordre.

Je sortis rapidement de chez moi, mes clé et mon sac à la main, pour ne pas rater mon bus ,qui heureusement pour moi, n'était pas encore là...

Le trajet en bus se passa tout à fait comme d'habitude, long et interminable, une demi-heure de bus pour arriver dans un lycée que je n'aime même pas, avec des gens que je ne connais pas et que je n'ai pas envie de connaître qui plus est.

En arrivant devant mon nouveau collège je me suis directement dirigée vers l'entrée en sortant ma feuille d'horaire de  mon sac placé devant mon ventre pour me facilité la tâche, si bien que je ne vis pas que je fonçais droit sur quelqu'un qui était en plein milieu du passage. 

En relevant la tête je vis que c'était le garçon d'hier, le seul qui ne pas m'avait pas adressé la parole; le choc passé, je m'excusai presque immédiatement :

-Merde, excuse moi, dis-je précipitamment.

-C'est quoi ton problème? Tu peux pas regarder où tu vas?

Non mais il était pas sérieux celui-là?!

-C'était pas intentionnel et je me suis excusée donc pas besoin de crier, lui fis-je remarquer avec le plus de sang-froid dont je puisse être capable.

-Tu sais à qui tu parle là ?

-Mmh attends laisse-moi deviner, surement à un crétin vu ta réaction, lui dis-je avec une pointe de sarcasme.

Avant qu'il ne puisse riposter la sonnerie retentit, je me dégageai en lui adressant un regard noir. Il fit de même comme le crétin qu'il est. Sans un mot de plus je partis  dans la salle G345 pour mon cour de littérature. Ce que j'ignorais c'est que lui aussi...

Je m'assis à une place dans le fond, même si je suis généralement studieuse je déteste être devant, car tous les professeurs pensent que ceux de devant savent tout et que ceux derrière sont des emmerdeurs de première...moi j'aime bien changer les règles, je défie le jugement si on veut.

La grande gueule est venu s'installer à côté de moi; ce qui dans un sens, confirme la théorie des professeurs... Avant de pouvoir lui dire de dégager le prof, Monsieur Jivaro, a commencé le cour après avoir jeté un coup d'œil dédaigneux à la classe qu'il allait devoir se coltiner cette année.

Durant les 10 minutes du début de cour, tout se passe bien, je me fais même une amie apparemment, car elle me donne son numéro quand le prof à le dos tourné, je lui souris, elle a l'air sympa. Je comprends assez bien le cour car j'ai déjà travailler ce thème donc je m'ennuie un peu. Au bout d'un moment, le crétin de tout à l'heure commence à me chercher des noises. Lors du reste de la période de littérature il s'amuse à me prendre des crayons et à baisser ma chaise. Au bout de quelques minutes sans réagir, je me tourne vers lui, agacée et lui demande:

-Tu compte arrêter ?

-Non, dit-il un sourire narquois aux lèvres.

Il rigola et ajouta;

-T'as du caractère toi ...

-Mais ferme là 5 min!

Il me repris un crayon cette fois je me suis énervée :

- MAIS TU VAS ME FAIRE CHIER ENCORE LONGTEMPS ? Criai-je alors que le prof finit enfin par intervenir.

Malheureusement pas du tout comme je le pensais :

-Lucas, Clara sortez ! IMMÉDIATEMENT, s'énerva t-il.

-Mais monsieur...dis-je pour essayer de défendre mon cas.

-D-E-H-O-R-S, articula-t-il a bout de nerfs en nous montrant la porte du doigt.

Lucas était déjà sur le pas de la porte et il m'attendait, je pris mes affaires et sortit sans adresser un regard à ce con à cause de qui j'ai été foutu dehors le premier jour, ce qui est une première pour moi.
Je file à mon casier mais malheureusement Lucas, j'ai retenu sont nom quand le prof nous a fait sortir, m'y rejoignit... :

-Salut c'est moi le crétin...

Ses yeux me lançant des éclairs. Alors là ... Soit il allait me tuer pour lui avoir fichu la honte devant tout le monde, soit il allait me faire chier pendant les 35 minutes avant le prochain cour je ne sais pas trop ce que je préfère ...

Merci de lire mon histoire n'oubliez pas la petite étoile en haut à droite ;-) et à laissez des commentaire sur mon histoire ou à me dire si vous voyez des faute d'orthographe..! bonne lecture.