Chapitre 86 : Un cadeau émouvant
Je l'ai câliné pendant une bonne dizaine de minutes. Ensuite, je me suis relevée, histoire de le fixer du regard.
-Tout va bien ?
-Merci. Tu me couvres de cadeaux, tu ne me refuses jamais rien, tu es toujours hyper gentil, souriant, attentionné, de bonne humeur... Je sais, je me répète, mais bon sang, je t'aime de tout mon cœur.
-Ne t'inquiète pas, ça me fait toujours plaisir de te l'entendre dire ! Ainsi, je remplis ma mission de petit ami, je te rends heureuse !
-Tu ne sais pas à quel point !
-Hé hé. Sur ce, que dirais-tu de remplir ton estomac ? Parce que je l'ai encore entendu gargouiller !
Je lui ai répondu en lui tirant la langue, ce qui l'a fait rire. Ceci dit, on est finalement descendu, pour qu'il puisse préparer le dîner.
Une fois que nous l'avons avalé, on a passé la soirée à deux, jusqu'au retour de mes parents.
-Coucou les amoureux !
-Salut ! Vous avez passé une bonne soirée ?
-Oui ! Et vous ?
-Ouais, on s'est bien... Amuser ! N'est-ce pas mon amour ?
-Yes !
-D'ailleurs, regardez ce qu'on m'a offert !
Je me suis levée, dans le but de leur montrer fièrement le t-shirt que Dami m'a acheté.
-Hey, il est joli !
-En effet !
-J'imagine qu'on n'a pas besoin de demander l'identité de l'acheteur ?
-C'est un homme, assez grand, très mince, beau comme un dieu, avec des magnifiques yeux de couleur noisette, un torse moelleux a souhait, qui répond au doux nom de Damien !
-Tcheu, quelle description précise !
J'ai ri à la remarque de mon père, avant de me tourner vers mon panda, afin de croiser mes doigts dans les siens, tout en le regardant tendrement.
-Évidemment, ça fait presque un an qu'il est entré dans ma vie, j'ai appris à connaître chaque centimètre de son corps ! Surtout ses lèvres, qui sont si agréables à embrasser...
Mon copain a sûrement compris où je voulais en venir, car il m'a portée dans ses bras, puis il m'a bécotée.
Cinq minutes plus tard, il s'est retiré, je me suis donc encore blottie contre son buste.
-Hmm... Mon futur époux... Vivement le mariage, que ça devienne officiel...
-Rassure-toi, je suis aussi impatient que toi !
-Attendez, j'ai bien entendu ? Vous voulez vous marier ?
-Yep ! Voilà la preuve !
Sur ses mots, j'ai montré à mes géniteurs la bague que mon nounours m'a donner.
-Wow, c'est clair que la, c'est du sérieux !
-Seulement attention ! Il faut notre accord !
-Exact ! Du coup Dam', je suis curieuse d'entendre ta déclaration !
-M'man ! Ce n'est pas un peu abuser?!
-Laisse Isabelle, ce n'est pas grave. Je vous dirais que je suis raide dingue de votre fille, je la considère déjà comme ma future femme, étant donné que je ne vois mon avenir qu'avec elle. De plus, je vous promets de satisfaire tous ses désirs, de lui être fidèle, en gros, je veux la rendre heureuse. Finalement, je jure d'être le mari idéal, d'être là si elle en a besoin, sans oublier que je serais toujours aux petits soins avec elle, ça, je peux vous l'assurer.
PDV Damien
Quand j'ai terminé, Thomas, ainsi que Louise, se sont mis à rire.
-Qu'est-ce qu'il y a ?
-Vous n'aviez pas remarqué qu'on vous taquinait ?
-Oh...
-Alors... Ça veut dire que...
-Qu'on accepte, bien sûr !
-On n'a pas de raisons de refuser, vous êtes fous amoureux l'un de l'autre, c'est évident !
-D'ailleurs Damien, tu n'étais pas obligé de nous dire tout ça ! On était déjà au courant, on le voit chaque jour que tu tiens a elle comme à la prunelle de tes yeux !
-Ce n'est pas grave. Ça ne me dérange pas de le répéter !
-Tant mieux !
-Bon, par contre, j'espère que vous allez attendre pour les fiançailles, parce qu'au cas où je devrais vous le rapeler, tu n'as pas encore fini tes études ma puce !
-On sait ! On patientera jusque-là !
-Je confirme !
Ils ont hoché de la tête, pendant que j'ai chuchoté quelque chose à l'oreille de ma beauté fatale.
-Ça me va !
-Hé hé !
-Vous nous faites des cachotteries ?
-Non, des câlins !
On ne leur a pas laissé le temps de réagir, on est allé vers eux, histoire de les câliner.
-C'est... Soudain ?
-On vous remercie à notre manière !
-Sans compter que je mourrais d'envie de tenir mes futurs beaux parents contre mon cœur... Enfin, si ça ne vous dérange pas que je vous appelle ainsi.
-Rho...
-Perso, ça ne me gêne pas ! Tu en penses quoi chérie ?
-À une condition !
-Laquelle ?
-À partir de maintenant, tu devras nous appeler belle maman, ou beau papa !
-Ah... Euh... Ok !
-Dans ce cas, mon très cher gendre, je le suis aussi !
En entendant ça, j'ai souri, ensuite, j'ai légèrement resserer mon étreinte. Après deux-trois minutes, ils ont reculé d'un pas, on en a alors profiter, on a terminé la soirée tranquillement.
Ceci dit, au moment où on est entré dans notre chambre, ma copine n'est pas venue tout de suite, elle m'a d'abord observée en souriant.
-Quelque chose ne va pas ?
-Chut... Je suis en train de t'admirer !
-Carrément ?
-Oui ! Je veux contempler mon homme !
-Ne t'inquiète pas, tu auras plein d'occasions dans les jours, les semaines, les mois, voir les années qui viennent ! La, ça ne serait pas l'occasion de reposer ton joli minois ?
-Hmm... Tu as raison. En plus, il y a le plus moelleux des torses qui m'attend !
Sur ses mots, sans crier gare, mon amoureuse s'est couchée sur moi, tout en frottant son visage contre mes pecs.
-J'ai de la chance n'empêche...
-Pourquoi ?
-Tu me laisses faire ce que je souhaite avec mes coussins !
-Hé hé.
-Au passage, je vais t'avouer un truc, au début, je pensais que tu finirais par t'en lasser...
-Nan, ça ne me soûlera jamais.
-Tu en es certain ?
-Yes. À chaque fois que tu t'occupes de mes pectoraux... Je suis en extase. Surtout qu'a la base, je me suis mis à la musculation car je voulais m'assurer que je puisse te protéger.
-Sérieusement?!
-Ouais. En résumé, lorsque tu les caresses, embrasse, ou que tu les presses, ça me fait plaisir !
Ma petite amie ne m'a pas donné de réponses, puisqu'elle a effectué les trois actions que j'ai citées. Un divin moment plus tard, elle s'est relevée, de manière à me regarder tendrement.
-Je sens que je vais chouchouter mes deux petits oreillers... Quotidiennement !
-Ne te sens pas obligée surtout !
-Rassure-toi, c'est comme ça que je compte te remercier de t'être musclé pour moi !
-Oh, d'acc !
-Voilà ! Mais bref, personnellement, je vais dormir.
-Okay, bonne nuit mon ange !
-À toi aussi mon panda !
Je lui ai répondu en l'embrassant, avant que je ne tombe profondément endormi. Par contre, le lendemain, il ne s'est rien passer de spécial, jusqu'à jeudi, étant donné que dès que j'ai fini ma journée de travail, je suis allé chez Greg.
-Yo !
-Salut mec ! Comment va ?
-Très bien ! De ton côté aussi ?
-Nickel chrome !
-Cool. En tout cas, je suis vachement content de te revoir !
-Je t'ai manqué ?
-Franchement ? Tu n'as pas idée à quel point.
-Rho... Damien...
-Du coup... Tu crois qu'il y a moyen qu'on se fasse un câlin de bro, ou c'est trop tôt ?
-Tu déconnes ?
-Mince... Tant pis, j'attendrais...
Lorsque j'ai dit ça, mon frangin a soupiré, puis il a pris mon poignet, mon sac, et il nous a amenés à l'intérieur. Une fois cela fait, il m'a dévisagé, tout en soupirant à nouveau.
-Tu crois vraiment qu'il y a des heures par rapport a nos câlineries ?
-Ben... Non, je pensais juste que tu ne voulais pas...
-Alors ça c'est la meilleure ! Honnêtement, tu mériterais que je t'en colle une !
Vu que je lui ai lancé un regard gêner, mon meilleur ami n'a pas traîner à joindre la parole au geste, il m'a donné un coup-de-poing sur l'épaule.
-Ça, c'est parce que tu es un crétin !
Sans me laisser le temps de réagir, mon frérot m'a pris dans ses bras, afin de poursuivre la conversation.
-M'enfin, tu restes mon idiot de frère, je ne peux pas t'en vouloir.
-... Sinon, j'espère que tu ne dois pas partir quelque part, parce que je ne compte pas te lâcher.
-Désolé, j'ai envie d'aller aux toilettes !
-Okay, vas-y.
-Je rigolais, andouille !
-Tss !
-Ah ah !
-Il en est fier en plus !
Comme s'il voulait me le prouver, mon camarade a bombé son torse, j'ai alors levé mes yeux au plafond.
-Tu es vraiment aussi content que ça de m'embêter ?
-Hey ! Dans le temps, je ne pouvais pas ! Maintenant, je me rattrape !
-Tch ! Tu as de la chance que je sois devenu plus gentil !
-Nan, tu es redevenu sympa.
-Comment ça ?
-Tu as oublié comment tu étais au collège ?
-Non !
-Voilà. Tu es... Revenu, comme qui dirait ! Je suis au courant, je me répète, cependant, tu es à nouveau le Dam' que j'ai connu à l'époque. J'ai l'impression de t'avoir retrouvé... Bon, ce n'est pas comme si je t'avais perdu, tu as toujours été présent, seulement... De quelle manière je pourrais t'expliquer...
-C'était moi, avec un caractère différent de d'habitude ?
-Exact... Par contre, on pouvait pas t'en vouloir, à cause de la sale blague qu'il t'avait faite.
-Ne t'inquiète pas, c'est du passer, j'ai oublié.
-Super ! N'empêche, ça me fait beaucoup de bien de voir que tu as repris goût a la vie.
-Grâce a toi. Certes, Isabelle, papa, maman, Jade, Éléonore, les membres de mon groupe, ma grand-mère... Y ont aussi contribué, mais j'estime que tu as effectué le plus gros du travail. Tu es constamment à mes côtés, dans les bons, comme les mauvais moments, tu ne m'as pas abandonné, malgré mon tempérament, ma froideur, ma réputation de bad boy...
-Nous deux, c'est à la vie, a la mort ! Rien ne pourra nous séparer !
-Je n'en doute pas !
-Hé hé ! Maintenant, tu sais ce que je veux ?
-Je crois savoir, en effet !
Mon acolyte a souri, puis il est venu me faire un câlin... Qui a duré jusqu'au retour de nos parents.
-Coucou les garçons !
-On est déjà dans les bras de l'un et de l'autre à ce que je vois !
-Comme d'habitude !
-C'est pas juste !
Nous avons tous légèrement sursauté, avant de nous tourner vers ma sœur, qui est visiblement en train de bouder.
-Qu'est-ce qu'il y a ?
-Je voudrais bien être câlinée, moi aussi !
-Rho, il fallait le dire tout de suite ! Greg, ramène-toi, notre sœurette a besoin de ses frères !
-J'arrive !
J'ai hoché la tête, ensuite, nous avons tous les deux pris Caroline dans nos bras.
-Ça va mieux ?
-Oui ! Merci les gars !
-De rien !
-C'est normal ! C'est notre rôle de s'occuper de notre frangine il me semble !
-Parlant de ça... Désolée d'avoir réagi ainsi, j'aurais dû vous le demander au lieu de râler.
-T'inquiètes !
-Pas de problèmes !
Caro' nous a regardé en souriant, après, elle a légèrement resserré son étreinte. Ceci dit, dès qu'elle s'est retirée, j'ai reculé d'un pas, histoire de les dévisager.
-Tout va bien Dami ?
-J'ai un truc à vous offrir... Cependant... Je ne sais pas si c'est le bon moment, vous venez de rentrer...
-Arrête de raconter des bêtises !
-On ne sera jamais trop fatigué pour recevoir un cadeau de la part d'un membre de notre famille !
-Je confirme !
-Sans compter que tu trouves toujours des objets originaux !
-Ce n'est pas faux. Du coup, attendez-moi là !
Je n'ai pas attendu leurs réponses, j'ai été cherché les présents dans ma voiture, afin de le leur donner.
En revanche... J'avoue que je ne m'attendais pas a ce que mon padré pleure en voyant le résultat...
-Euh... Papa ? Quelque chose ne va pas ?
Il ne m'a pas répondu, puisqu'il s'est avancé vers moi, de manière à m'attirer contre lui, tout en sanglotant de plus belle.
PDV Christophe
Quand j'ai réussi à me calmer, j'ai demandé à mon épouse, mon petit clown, ainsi qu'a ma fille de me laisser seul avec Damien. Une fois qu'on s'est retrouver qu'a deux, je me suis retourner vers mon fils adoptif, qui est en train de me lancer un regard inquiet.
-Tu t'interroges, n'est-ce pas ?
-Ouais... Pourquoi tu as sangloté ?
-Parce que ton diplôme du meilleur père de l'univers m'a beaucoup touché. Tu vois, au début de ton adoption, j'ai pensé que tu mettrais plus de temps à tisser des liens avec moi qu'avec ta mère, compte tenu de ton passé. Par conséquent, en voyant que tu m'aimes autant qu'elle... Ça m'est allé droit au cœur, franchement.
-... Je peux t'avouer quelque chose ?
-Je t'écoute ?
-Je t'ai adoré dès que j'ai vu ton nom sur le papier qui disait que j'avais rejoint la plus géniale des familles.
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