Chapitre 62 : La Saint-Valentin

Lorsque je me suis éveillé, je n'ai pas senti Isabelle sur mon torse, ce qui m'a intriguer. J'ai donc ouvert les yeux, et, a ce moment-là, j'ai entendu une voix.

-Tiens, tu es réveillé ?

Je me suis tourné sur le côté, afin de voir que ma copine est en train de m'observer en souriant.

-Tu m'as laissé dormir ?

-Un quart d'heure en plus par rapport a d'habitude, rassure toi !

-Ah ?

-Oui, tu as l'air tellement serein quand tu dors... En plus, je t'aurais réveillé si tu dormais encore, parce que visiblement tu n'as pas entendu ton alarme !

-Nan ! Enfin, je sais que je peux compter sur toi donc je ne m'en fais pas.

Ma petite amie a souri de plus belle, avant de m'embrasser. Ensuite, nous sommes descendus, histoire de prendre notre petit-déjeuner, pour finalement partir au lycée.

Ceci dit, après une accolade, j'ai demandé à Greg si sa mère accepterait de bouger la voiture du garage.

-Bien sûr ! Tant qu'elle ne travaille pas, elle n'a rien à te refuser, tu sais bien !

-Merci. Je lui revaudrais ça.

-Je t'ai déjà dit combien de fois qu'on fait ça de bon cœur bordel?!

-Je n'aime pas qu'on m'aide sans que je donne un coup de main en retour !

-Tu te répètes mon vieux !

-Je t'emmerde !

-Change de disque !

-Oh, va te faire foutre a la fin !

-Ça aussi tu le dis tout le temps !

J'allais répondre, mais je me suis contenté de lentement passer ma main sur mon visage en soupirant, ce qui l'a fait rire.

-Je me demande beaucoup ce qui me retient de t'en coller une.

-Parce que je suis ton meilleur ami ?

-Ouais... J'imagine.

-Ah ah. Bref, mec, tu ne dois pas te sentir redevable dès que quelqu'un t'aide !

-Je sais, c'est plus fort que moi.

-Sega ?

-Hein ?

-Sega, c'est plus fort que toi !

Cette fois, je n'ai pas su résister, je lui ai donné un coup-de-poing sur l'épaule. Bien entendu, la riposte ne c'est pas faite attendre, cependant, il faut avouer qu'il le méritait après toutes les conneries qu'il a lâchée.

Par contre, nous n'avons pas eu le temps de reprendre notre conversation, puisque le professeur est arrivé. Nous avons donc salué les filles, puis nous sommes partis en classe.

Sinon... Quand les cours se sont fini, et ce jusqu'à jeudi, il ne s'est rien passer d'intéressant.

Vendredi, en revanche, je suis resté une heure en plus chez ma grand-mère, pour aller directement chez Matthias.

-Ah, Damien !

-Yo. Je n'arrive pas en retard, j'espère ?

-Non, tu es pile à l'heure !

-Cool.

-Allez viens, les autres sont déjà dans le garage !

J'ai hoché la tête, avant de le suivre. Lorsque nous sommes arrivés dans la pièce en question, j'ai pu voir Robin, ainsi que deux autres gars que je ne connaissais pas.

-Les mecs, voilà notre guitariste, Damien ! Damien, je te présente Victor, notre pianiste, Chad, notre batteur, et Robin, que tu connais déjà, notre bassiste !

-Salut tout le monde.

-Alors, c'est toi le fameux "bad boy" hein ?

-En effet.

-Tu n'as pas l'air menaçant pourtant, tu es bien sûr d'avoir cassé la figure de trois mecs pour sauver notre autre nouveau membre ?

-Vic ! Laisse-le !

-Non, ce n'est pas grave Matthias. J'en ai tabassé bien plus très cher, je suis même prêt a recommencer a tout instant, surtout si on me cherche.

Tout en disant ça, j'ai fait craquer les articulations de mes doigts. Il n'a pas répondu de suite, étant donné qu'il est en train de m'observer. Ceci dit, au bout d'un moment, il s'est avancé vers moi, histoire de me faire une tape amicale sur l'épaule.

-Tu n'as pas froid aux yeux, j'aime bien ce genre de caractère. Je sens qu'on va bien s'entendre, toi et moi.

-Tss. Tant mieux, j'imagine.

-Bon, maintenant que vous avez fini de discuter, tu nous fais écouter un petit air Dam?!

-Bien sûr.

J'ai sorti ma guitare, afin de jouer quelques musiques. Une fois cela fait, j'ai fait une courte révérence, alors qu'ils ont applaudi.

-Je vous l'avais dit les gars ! C'est l'homme de la situation !

-Parlant de ça, pourquoi vous teniez tant que ça a ce que je rejoigne votre groupe ?

-Parce qu'on est en concurrence avec une autre école... Ils n'arrêtent pas de nous rafler la mise à chaque fois, c'est énervant...

-Je ne veux pas paraître méchant, mais vos histoires personnelles ne m'intéressent pas.

-Tu ne vas pas nous laisser tomber quand même?!

-Je n'ai pas dit ça. Je dis juste que je m'en fous de vos querelles.

-Je comprends... Tant pis, les gens du lycée Saint-Achille se foutra encore de nous...

-Attends, j'ai bien entendu ? Tu as bien prononcé le lycée Saint-Achille ?

-Oui. Pourquoi ?

-Par hasard, est-ce qu'il y a un mec qui répond au nom de Dimitri parmi les concurrents ?

-Ouais. C'est le pire, avec son air dédaigneux ! J'ai toujours une sacrée envie de lui foutre mon poing dans la tronche a ce richard !

-(Hmm... Si je peux lui infliger une nouvelle défaite, je ne dirai pas non.)

-Damien ?

-Désolé, j'étais en train de réfléchir. J'accepte finalement, je participerais avec vous.

-Sérieux?!

-Yep. Du coup, on attend quoi pour répéter?!

Ils m'ont d'abord regardé en écarquillant leurs yeux, avant de se décider à prendre leurs instruments.

Ceci dit, l'heure de la répétition n'a franchement pas été une franche réussite... Étant donné que je suis habitué à jouer seul, j'ai eu un peu de mal à suivre leurs rythmes.

-On stop la les gars !

-Désolé, je n'ai pas vraiment été brillant sur ce coup.

-T'inquiètes ! C'est sûrement la première fois que tu joues en groupe ?

-Ouaip.

-C'est normal alors ! Tu verras, la prochaine fois, tu t'en sortiras mieux !

-Si tu le dis. Enfin bref, je vous laisse, on m'attend.

-Ça marche ! À la semaine prochaine !

J'ai hoché la tête, et je suis parti. Lorsque je suis arrivé, Isabelle est venue m'embrasser, comme d'habitude, puis elle m'a demander comment ça c'étais passer.

-Pas très bien à vrai dire. Je n'ai pas réussi à bien m'accorder avec eux.

-Ah... Bah, ça ira mieux a la prochaine répétition !

-En effet. En plus, j'aimerais bien les aider à battre une école concurrente qui se fout de leur gueules a chaque fois qu'ils gagnent.

-Laquelle ?

-Le lycée Saint-Achille, celui ou est Dimitri d'ailleurs.

-Tu ne vas pas rejoindre ce groupe juste pour te venger j'espère?!

-Non, je les rejoins parce qu'ils ont besoin d'un guitariste. Enfin... Je dis ça, mais si je peux lui rabattre son caquet à ce type, je ne dirais pas non.

-Damien !

-Quoi ? Je ne le fais pas pour moi, je le fais pour eux, je te l'assure.

-Tu es bien sûr ?

-Oui. Je lui ai déjà mis une raclée, c'est suffisant. Seulement, tu sais bien, je déteste les vantards.

-Bon... D'accord.

-Sur ce, que dirais tu si je te jouerais quelque chose ?

-Je veux bien. Par contre, ne devient pas encore aphone !

-Gna gna gna !

Ma copine a ri, avant d'aller s'asseoir dans le divan. Personnellement, j'ai été cherché une chaise, histoire de m'asseoir devant elle.

Après cinq ou six chansons, je me suis arrêté, afin que je puisse préparer le dîner. Une fois préparer et avaler, nous avons continué notre soirée tranquillement.

Ceci dit, le lendemain, je me suis levé assez tôt, pour être sûr de ne pas louper l'agent. Il m'a d'ailleurs proposé un loyer qui m'a sembler plus que correct, j'ai donc accepter l'offre.

-Parfait, il ne me reste plus qu'a la mettre en ligne ! Je vous contacterais dès que je trouve quelqu'un !

-Pas de problèmes.

Il a hoché la tête, alors que nous sommes partis. Par contre, je ne suis pas retourné directement chez ma beauté fatale, je suis d'abord passé chez un fleuriste. Ensuite, je me suis dirigé jusqu'à un endroit, ou j'ai cherché quelque chose.

Une fois que j'ai trouver ce que je cherchais, j'ai déposé le bouquet sur la tombe de ma mère, tout en faisant une espèce de sourire forcer.

-Salut maman... Ça faisait longtemps que je n'étais plus passé te voir... Bref, comme tu as pu le voir, j'ai loué la maison, étant donné que je vis avec ma copine maintenant, j'espère que tu ne nous en voudras pas... Même si de mon côté, je t'en veux de m'avoir laissé tous seul... Merde quoi ! Tu n'aimais pas ton fils?! Tu ne m'aimais pas?! Même si tu étais alcoolique, je t'affectionnais moi ! J'ALLAIS MÊME TE PARDONNER ! POURQUOI HEIN?! Pourquoi...

Tout en disant ça, j'ai senti que les larmes me sont montée aux yeux, j'ai donc caché mon visage derrière mon bras, jusqu'à ce que je me calme.

Une fois cela fait, j'ai regardé son cercueil en soupirant.

-Bon sang... Voilà que je parle à une pierre maintenant... Je deviens fou, ce n'est pas possible...

Sur ses mots, je suis parti en gardant la tête baissée. Cependant, alors que j'étais arrivé aux grilles, j'ai senti un courant d'air froid.

-Brr... Il faisait bon il y a quelques secondes pourtant...

-Damien...

-Hein ?

J'ai regardé tout autour de moi, sauf que je n'ai rien vu... Ni entendu d'autre.

-(Bizarre... Je suis persuadé d'avoir entendu la voix de ma mère...)

J'ai quand même continué mon manège, mais je suis finalement rentré chez ma petite amie.

-Coucou Dam... Ouh la, tu tires une drôle de tête ! Ça ne c'est pas bien passer ?

-Si si ! C'est juste que j'ai été voir la tombe de ma génitrice.

-Ah...

-Oui. C'est peut-être idiot, néanmoins, j'avais envie de lui dire que j'allais faire louer la maison. Et... Il s'est passé quelque chose d'étrange...

-C'est-à-dire ?

J'ai grimacé, avant de lui expliquer ce qu'il s'était passé. Quand j'ai terminé, elle m'a regardé avec un air intriguer.

-Tu es bien sûr d'avoir bien entendu ?

-Oui, j'aurais reconnu sa voix entre mille.

-Ben ça alors...

-Tu... Tu crois que je deviens fou ?

-Arrête de raconter des bêtises ! On ne sait presque rien sur les fantômes !

-Hmm... Si tu le dis.

-Dans tous les cas, va dans le divan !

-Euh... D'accord.

J'ai fait ce qu'elle m'a demandé, alors qu'elle m'a suivi, pour s'asseoir sur mes genoux.

-Tu sais ce que tu as besoin ?

-Non ?

-D'un gros câlin !

Sans attendre mon avis, elle m'a serrée dans ses bras. Si j'ai d'abord été surpris, je l'ai finalement enlacée à mon tour.

Un long moment après, elle s'est retirée, je l'ai donc observée en souriant.

-Merci.

-C'est normal !

J'ai souri, et je l'ai embrassée. Ceci dit, lorsque nos lèvres se sont quittées, elle m'a demandé si j'étais passé à l'auto-école.

-Merde ! Il me semblait bien que j'avais oublié quelque chose !

-Ce n'est pas grave ! Elle ne va pas s'envoler !

-Ouais, mais bon, au moins ça aurait été fait quoi.

-De toute manière, tu n'as pas besoin de ton permis tout de suite pas vrai ?

-C'est juste.

-Voilà ! Tu iras la semaine prochaine au pire !

-Chef oui chef !

Ma copine a ri, puis elle m'a fait un bisou également. Ensuite, nous avons poursuivi la journée tranquillement.

Par contre... Le lendemain, et ce jusqu'au treize février, il ne s'est rien passer d'intéressant.

Le quatorze, cependant, j'ai veillé à me lever plus tôt qu'Isa', histoire de préparer nos petits-déjeuners, que j'ai amenés au lit.

-On se réveille !

-Hmm... Il est quelle heure ?

-Onze heures !

-Déjà ?

-Oui ! C'est bien pour ça que je t'amène le repas au lit !

J'ai posé les plateaux sur les tables de nuit. Après, je me suis installé à côté d'elle, j'ai délicatement relevé son visage, et j'ai dit :

-Joyeuse Saint-Valentin ma beauté fatale !

Je ne lui ai pas laissé le temps de répondre, j'ai déposé un long baiser sur ses lèvres. Une fois cela fait, j'ai voulu me retirer, sauf qu'elle s'est précipitée vers moi, pour m'embrasser longuement.

Ensuite, elle m'a observé en souriant, tout en me disant ;

-Joyeuse Saint-Valentin, mon panda !

J'ai souri également, et j'ai mis son plateau sur ses jambes. Elle a fait de même, nous avons donc manger tous les deux.

Ceci dit, quand nous avons terminé, je lui ai demandé ce qu'elle voulais faire.

-Ça te dirais de sortir ?

-Euh... Il ne doit pas y avoir grand chose d'ouvert aujourd'hui si ?

-Je ne parle pas d'aller quelque part ! J'aimerais juste qu'on se balade tous les deux, entre amoureux !

-Ah, d'accord ! Pas de problème ! Mais d'abord, tu ouvres ton cadeau !

Elle m'a fixé avec un air intrigué, alors que j'ai été cherché un paquet, afin de lui donner.

-Qu'est-ce que c'est ?

-Tu vas devoir l'ouvrir si tu veux savoir !

Mon amoureuse a haussé les épaules, puis elle l'a finalement ouvert. Par contre, quand elle a déballé le t-shirt que je lui ai offert, elle a tiré une drôle de tête.

-Euh... Tu n'aimes pas ?

Ma copine n'a pas répondu, étant donné qu'elle a pris une boite, tout en me demandant de l'ouvrir.

Je l'ai donc ouverte, pour découvrir... Le même vêtement, avec exactement la même photo que j'ai fait imprimer. À l'exception que sur le sien, c'est moi qui l'embrasse, et sur le mien, c'est elle qui me fait un bisou.

-Attends... Tu veux dire que...

-On a eu la même idée oui.

Nous nous sommes tous les deux regardés avec un air gêner. Cependant, on a rapidement pouffé de rire, jusqu'à avoir un fou rire.

Lorsqu'on s'est calmé, on s'est observé en souriant bêtement.

-Il faut le faire quand même !

-C'est vrai que choisir le même vêtement, ainsi que le même cliché... Il y avait combien de chance ?

-Une chance sur beaucoup !

-C'est clair ! Enfin bon, personnellement, je vais le mettre !

J'ai pris mes vêtements, puis je suis allé me laver. Ensuite, quand je suis revenu, elle a fait de même.

Je suis donc descendu dans le salon, histoire de l'attendre. Environ quinze-vingt minutes après, elle est descendue à son tour, nous sommes alors parti faire notre balade.

N'empêche, je suis curieux de savoir ou elle va nous emmener.

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