Chapitre 57 : Rattraper le temps perdu
Lorsqu'on s'est calmé, je les ai regardés tous les trois en souriant. Ceci dit, j'ai vite repris mon sérieux, avant de me tourner vers Greg.
-Je t'en dois une au fait.
-Hein ? Comment ça ?
-Ben oui. Tu as pleuré un max pendant ses cinq derniers jours à cause de moi.
-Toi aussi, il me semble ! Tu étais même replier sur toi-même, je ne t'avais jamais vu dans cette position auparavant !
Lorsqu'il a dit ça, j'ai serré les poings, tout en me tournant sur le côté. J'ai subitement senti une main sur mon épaule, alors qu'une voix s'est fait entendre.
-Mec... Il faut vraiment que tu arrêtes de te sentir redevable dès que tu estimes que tu nous as fait du mal.
-C'est ma manière de m'excuser.
-Non mais t'es quand même incroyable ! C'est plutôt moi qui devrais te demander de me pardonner, après le lynchage !
-Certes. Par contre, tu crois vraiment que c'est digne d'un meilleur ami de faire frôler la dépression a l'autre ?
-Tu parles dans quel sens là ? Parce que c'étais aussi la première fois que tu chialais ainsi !
-Tss.
-En tout cas, moi, j'ai passé l'éponge dès que tu as accepté mes excuses. Donc, s'il te plaît, fait la même chose, pardonne toi !
-... Bon, soit. C'est bien parce que tu me le demandes.
-Merci !
-De rien. Par contre, c'étais quoi le truc que tu voulais me dire ?
-Hein ?
-Dans ta lettre, tu as écrit "j'espère que le truc que je te dirais te convaincra de me pardonner".
-Ah ! Alors ça, tu le sauras... Un jour !
-Ça valait bien la peine de me teaser !
-Je ne dirais rien, tant que je ne suis pas sûr que ça se fera !
-Génial... Tu fais ça pour m'emmerder hein?! Tu sais bien que je déteste attendre !
-Tu verras, ta patience sera récompensée !
-J'ose espérer !
Il a levé les yeux au plafond, ce qui m'a fait rire. Pendant ce temps, j'ai entendu des aboiements, je me suis donc raidi d'un seul coup.
-Euh... Ça va ?
J'allais lui répondre, jusqu'à ce que je tombe en arrière.
-ATILLA !
-Oups, désolée, je n'aurais pas dû faire rentrer les chiens ?
-Si ! Comme ça, tu peux voir que Damien est quelqu'un de très terre-à-terre !
-VA TE FAIRE FOUTRE GREG !
-Ah, tu le prends comme ça hein ? Éléonore, ils sont ou les trois autres ?
-Dans la cuisine pourquoi ?
Mon pote n'a pas répondu, et il a sifflé. Ensuite, il s'est penché près de moi, afin de me montrer aux enfants du chien de ma grand-mère.
-Il est là ! Léchez-le !
Bien entendu, ils ont obéi. Je suis d'ailleurs resté par terre pendant cinq minutes, avant que je ne puisse bouger.
-Beurk... Je suis couvert de bave maintenant, c'est malin !
-Arrête de râler !
-Toi, je te retiens, espèce d'enfoiré !
-Rho, ils voulaient juste te montrer à quel point ils t'aiment !
-Ah oui?! Bernard, Robin, Tim, Atilla, montrez votre amour à tonton Greg !
Ils m'ont également écouté, et ils se sont précipités sur lui afin de le couvrir de léchouilles. Quand ils ont terminé, mon meilleur ami c'est également essuyer le visage en râlant.
-C'est dégueulasse !
-C'est le karma mon vieux !
-Va te faire voir !
-Ah ah ! Allez, viens, on va s'essuyer le visage.
Il a hoché la tête, alors que j'ai tendu la main pour le redresser. Ensuite, on s'est dirigé vers la salle de bain, histoire d'enlever la bave.
Par contre, après avoir tendu lui avoir tendu l'essuie, il a fallu que je lui pose la question qui me brûle les lèvres depuis tout à l'heure.
-Greg ?
-Quoi ?
-Qu'est-ce qu'ils t'ont dit tes parents... Lorsqu'ils t'ont vu avec un sparadrap sur le nez ?
-Rien, je leur ai dit que je m'étais pris un coup dans le nez à la capoeira.
-Oh... Pourquoi tu ne leur as pas dit la vérité ?
-Parce que tu passes ton temps à me défendre ! On dirait un grand-frère !
-Au risque de me répéter, je ferais tout pour mon meilleur ami.
-Je finirais par le savoir t'inquiète !
-Au moins j'en suis certain maintenant !
Il a fait rouler ses yeux, avant de les reposer sur moi en souriant.
-Il y en n'a vraiment pas deux des comme toi, c'est incroyable.
-C'est peut-être pour ça que tu étais venu me voir au collège ?
-Nan, a la base, ça me faisait de la peine de toujours te voir tout seul dans un coin !
-Ah !
-Ouais ! D'ailleurs... Tu crois qu'on doit reset le nombre d'années de notre amitié... ?
-Nan. Personnellement, j'estime qu'il ne c'est rien passé. En plus, ça arrive les disputes, même chez les meilleurs potes.
Greg a souri de plus belle, et nous avons fait un check. Ensuite, nous avons retrouvé Isabelle et Éléonore, qui sont en train de discuter avec ma grand-mère.
-... Sont en train de laver leurs visages.
-Non, on est là !
-Oh ! Mes monstres vous on sauter dessus ?
-En effet !
-Désolée ! Par contre... Est-ce que vous vous êtes réconciliés... ?
Nous n'avons pas répondu, puisque je me suis penché légèrement en avant, alors que mon pote a posé son bras sur mes épaules. J'ai fait de même, puis nous avons l'avons fixer en souriant.
-Ça réponds à ta question ?
-Ouf, j'ai vraiment cru que votre amitié était finie...
-On aurait fini par renouer nos liens un jour ou l'autre, ne t'inquiète pas !
-Tant mieux ! Sur ce, il faut fêter ça, je vais faire des pâtes carbonaras !
-Ne te sens pas obligée surtout !
-Taratata ! Je le fais de bon cœur ! En revanche, il faudra aller chercher les ingrédients !
-Je m'en charge.
-Tu es sûr Dami ? Tu ne veux pas de l'aide ?
-Ça ira, sauf si quelqu'un veut m'accompagner ?
Ils ont tous les trois sifflotés en prenant des poses innocentes. J'ai soupiré, avant d'aller prendre un sac de course.
-Je vous remercie chaleureusement de votre aide a tous !
J'ai fait une révérence, et je suis parti, pendant qu'ils sont en train de rire.
PDV Greg
Lorsque nous nous sommes calmer, Juliette m'a fixer avec un sourire.
-Qu'est-ce qu'il y a ?
-Rien ! Je suis juste contente que tu sois de nouveau ami avec lui !
-Ah ! Bah, à vrai dire, moi aussi ! Je n'avais vraiment pas envie de le laisser tout seul.
-Je me doute ! D'ailleurs, tu aurais fait quoi, dans le pire des cas ?
-Je lui aurais dit que ma mère compte l'adopter.
-Comment?!
-Oui, étant donné que sa maman n'est plus de son monde, et que son père est en prison, mes vieux ont engagé les procédures d'adoption !
-Oh... Ben punaise, je ne m'attendais pas a ça !
-J'imagine ouais ! M'enfin, j'espère quand même que ça te fait plaisir ?
-Personnellement, tant que Dami est heureux, je le suis aussi ! Par contre, ça veux dire que j'ai en face de moi, un nouveau futur petit fils ainsi que deux belles-filles ?
-Yep !
Elle n'a pas répondu, mais elle a vachement eu l'air émue. En voyant ça, je l'ai prise dans mes bras, avant de continuer la conversation.
-Si ça peut te faire plaisir, je serais content de te considérer comme ma mamie !
-Arrête, je vais finir par pleurer !
-Ah non ! On a assez chialé pour la semaine !
-C'est vrai, désolée !
-T'inquiètes !
PDV Damien
-Voilà... J'espère que j'ai tout ce qu'il faut.
Je suis entré, j'ai retiré mes chaussures, et je suis entré dans le salon.
-Euh... Pourquoi tu es en train de câliner ma grand-mère, Greg ? Quelque chose ne va pas ?
-Elle... Elle est juste heureuse qu'on se soit réconcilié !
-Oh, je vois.
-En tout cas, tu as fait vite !
-Il n'y avait presque personne au magasin ! En plus, j'avoue que j'ai tracé un peu.
-Comment ça ?
-Il y a beaucoup de trucs qui me manque... Par exemple, Isa' quand elle se blottit contre moi, que ce soit dans le lit ou normalement, ou encore ses petites caresses, ses bisous... C'est dingue n'empêche, je ne penserais pas que je dirais ça un jour.
-Rassure-toi, tu en auras autant que tu veux quand on sera à la maison !
-Ouh la, il va falloir que je me dépêche de cuisiner alors !
-Non, prends ton temps ! Je résisterais bien jusque-là !
-Taratata ! Tu as déposé les courses dans la cuisine ?
-Oui.
-Je ne vais pas perdre de temps dans ce cas !
-Tu veux de l'aide ?
-Je veux surtout que vous en profitiez pour récupérer le temps perdu ! Allez, zou !
Elle nous a poussés, ma petite amie et moi, dans le divan. Ensuite, elle s'est dirigée dans la cuisine, pendant que Greg et Éléonore nous ont rejoint en riant.
-Ta grand-mère a un fameux caractère !
-En effet. Lorsqu'elle veut quelque chose, elle l'obtient.
-Je vois ça !
-Au fait, Dami...
-Quoi ?
-Dimanche, quand je me suis installé à tes côtés, tu m'as serré dans tes bras, en plus de sourire... Par contre, quand je t'ai appelé, tu n'as pas réagi.
-Sérieusement ?
-Oui. Tu ne t'en souviens pas ?
-Ce n'est pas ça, c'est juste que je ne m'en suis pas rendu compte. Enfin, lorsque je me suis réveillé, je t'ai vue bien sûr, cependant je ne t'ai pas entendue, je ne t'ai même pas sentie !
-Oh... J'imagine que Juliette avait raison alors.
-C'est-à-dire ?
-Elle m'avait dit que tu as réagi par habitude, que tu étais trop fatigué émotionnellement pour répondre.
-Hmm... C'est possible, je ne sais pas.
Ma copine a haussé les épaules, et elle a poser sa tête sur mon épaule.
-En tous cas, ça m'avait manquer aussi de me blottir contre toi...
-Rassure-toi, quand on sera chez nous, on rattrapera le temps perdu.
-Dites, on ne vous dérange pas ?
-Oups, désolé !
-Pour te faire pardonner, dis moi un truc qui te manquait chez moi !
-Tss.
-Allez, j'attends !
-Je vais même t'en dire trois. Ta joie de vivre, ta bonne humeur, ainsi que tes conneries.
-Wow, merci mec !
-De rien ! Ceci dit, tu veux que je fasse la même chose pour toi Éléonore ?
-Nan, c'est gentil mais non merci.
-Tu es sûre ?
-Oui !
-Bon... D'accord.
Elle a hoché la tête, puis nous avons continuer a discuter, jusqu'à ce qu'on puisse manger. Une fois cela fait, notre petit groupe est resté encore un peu, et nous avons finalement pris congé de ma grand-mère, histoire de la laisser tranquille.
Par contre, quand nous sommes arrivé chez nous, ma chérie et moi, elle m'a regardé en souriant.
-Que dirais-tu de rattraper le temps perdu, mon panda ?
-Plutôt deux fois qu'une !
Elle a souri de plus belle, avant de m'embrasser. Ensuite, elle m'a pris par la main, afin de m'attirer jusqu'au divan, ou elle s'est assise, pour finalement tapoter ses jambes tout en me regardant.
-Tu veux que je mette ma tête sur toi ?
-Oui !
-Tu es sûre que tu ne préfères pas l'inverse ?
-Sûre et certaine ! Surtout que c'est toujours moi qui se blotti contre ton torse !
-C'est vrai.
Je me suis donc installé sur le canapé, et je me suis allongé, dans le but de poser ma tête sur ses cuisses. Ma copine a souri, et elle a caressé mes cheveux, ainsi que mon visage.
-Hmm...
-Qu'est-ce qu'il y a ?
-Si j'étais un chat, je ronronnerais de plaisir.
-À ce point-là ?
-Ouaip ! Ça me manquais de ouf !
-Tant mieux ! Si je peux te faire plaisir, c'est le principal !
-Tu veux vraiment me rendre heureux ?
-Bien sûr !
-Alors, ne change rien à ta façon d'être ! Je t'aime comme tu es, tu n'as pas besoin de changer quoi que ce soit !
Lorsque j'ai dit ça, elle m'a regardé en écarquillant les yeux, avant de prendre ma face, pour m'embrasser longuement. Quand nos lèvres se sont quittées, ma beauté fatale m'a fixé tendrement, puis elle a poursuivi.
-Tu m'en as dit des choses gentilles, mais là... Je crois que c'est le truc le plus gentil que tu m'aie dit jusqu'à présent !
-Je serais un piètre petit ami si je ne te ferais pas des compliments à une fille aussi gentille et aussi belle !
-Arrête, tu vas finir par me faire rougir !
-Il ne faut pas, j'aime bien te complimenter ! D'ailleurs, dis-le-moi si je peux te faire plaisir ?
-Comment tu peux me demander ça maintenant ?
-Euh... J'ai dit quelque chose qui ne fallait pas ?
-Non, ce n'est pas ça ! C'est juste qu'après la flatterie que tu viens de me faire, je ne sais pas quoi répondre... Enfin, je veux dire par la, je ne sais pas quoi te dire qui serait à la hauteur de...
Je l'ai fait taire, en déposant un doigt sur sa bouche.
-Ta réaction me suffit, rassure toi. Mais bon, si jamais tu as envie de quelque chose, n'hésite pas.
-À vrai dire... Oui, il y a bien un truc...
-Dis moi ?
Ma copine s'est légèrement dandinée, comme si elle n'osait pas me demander ce qu'elle souhaitais. Je lui ai donc caressé le visage en souriant.
-Qu'est-ce que tu veux ?
-J'adorerais avoir un chat...
-Ah ? Tu es bien sûre de ça ? Parce qu'après il faudra lui acheter de la nourriture, aller chez le vétérinaire, rarement avec un peu de bol, sans compter la litière, les vaccins...
-Oui ! On ne vit pas au-dessus de nos moyens ! En dehors des courses, et de ton cours de capoeira, on ne dépense jamais d'argent, et il nous reste toujours assez d'argent à la fin du mois !
-Hmm... Je vais y réfléchir.
-D'accord.
-En attendant...
Je me suis levé, afin d'aller chercher un bandeau oreille de chat. Après, j'ai pris un marqueur noir pour me faire trois traits sur mes joues, ainsi qu'un point sur mon nez, avant de retrouver mon ange.
PDV Isabelle
-(Je me demande ce qu'il fait quand même...)
-Miaou !
-Hein ?
J'ai redressé la tête, et j'ai cru que j'allais éclater de rire en voyant Damien.
-Mais... Qu'est-ce que?!
-Ben quoi ? Tu voulais un chat non ?
-Oui, mais... Rho...
Mon petit ami a ri, ensuite il est revenu sur mes genoux, en repliant ses mains comme si c'étais des pattes.
-Je peux faire une photo ?
-D'abord, une soucoupe de lait !
J'ai fait rouler mes yeux, puis j'ai pris un cliché, que j'ai envoyé à Éléonore, Greg, ainsi qu'à Jade.
-Ne bouge pas surtout !
Il a hoché la tête, pendant que j'ai appelé mes parents en "facetime".
-Allô ? Papa ? Maman ?
-Coucou ma puce ! Comment va ?
-Tranquillement, et vous deux ?
-Très bien !
-Tant mieux !
-Et Damien ? Il est toujours aussi amoureux ?
-Oui ! On n'a pas arrêté de s'embrasser, il m'a encore complimenté... C'est le bonheur !
-Oh, chouette !
-Au fait, on a décidé d'adopter un animal !
-Ah ? On peut le voir ?
-Bien sûr !
J'ai tourné mon téléphone, afin de montrer mon copain à mon père, sans oublier ma mère.
-Oh, je ne connais pas cette race !
-C'est un grumpy cat !
-Hey !
-Il est mignon !
-En effet, il est également très câlin, il n'arrête pas de me faire des bisous !
-Tant mieux ! Je suis sûr qu'il plaît à Damien !
-Ils sont liés, comme si c'étais deux frères !
-Ah ah, super !
-Sur ce, j'imagine que je vais vous laisser, vous devez être fatigué ?
-C'est vrai que la journée a été épuisante... M'enfin, tu peux nous téléphoner plus souvent !
-D'accord, j'y penserais !
-On préfère ça ! Allez, gros betchs a vous deux ! Que tout aie bien !
-Oui, bisous a vous deux aussi ! Prenez soin de vous !
-Bien sûr !
J'ai souri, alors qu'ils ont raccroché. J'ai donc rangé mon appareil, avant de regarder mon petit ami, qui est en train de me fixer en plissant ses yeux.
-Qu'est-ce qu'il y a ?
-Un chat grincheux hein ?
-Bien sûr !
-Tss. Heureusement que je n'ai pas envie d'être grognon quand je suis avec toi !
Je lui ai tiré la langue, ce qui l'a fait rire. Ensuite, il a reposer sa tête sur moi, j'en ai profiter pour continuer a le caresser.
Par contre, lorsque je lui ai proposé d'aller nous coucher, il s'est relevé, il s'est mis torse-nu, après, il m'a pris dans ses bras.
-Euh... Tu m'expliques ?
-Je te conduis dans la chambre ! En plus, tu aimes bien quand je suis comme ça, je me trompe ?
Je lui ai répondu en me blottissant contre son buste.
-Tu sais toujours quoi faire pour me faire plaisir.
Damien a souri, puis il m'a embrassé sur le haut du crâne. Quand nous sommes arrivé dans la pièce, il m'a délicatement posé sur le lit, avant de me rejoindre en souriant de plus belle.
-Ça faisait longtemps qu'on n'avait plus dormi ensemble.
-Depuis... Dimanche !
-Ouf... Dans ce cas, rattrapons vite le temps perdu !
J'ai hoché la tête, et je suis à nouveau mis sur son buste, pendant qu'il a mis son bras sur mes épaules, afin de nous endormir dans cette position.
Ça m'avait drôlement manquer, d'ailleurs...
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