-Tu es exaspérant.

-Non, je suis Greg !

-Tu te répètes !

-Merde !

-C'est l'âge très cher, tu commences à radoter.

-Dit il, alors qu'il est plus vieux que moi !

-N'oublie pas que l'année prochaine, tu auras dix-neuf ans aussi.

-Ouais... Ça me rajeunis pas tout ça !

-D'ailleurs, Greg, je ne t'ai pas encore donné ton cadeau avec ça !

Tout en disant ça, ma petite amie a tendu à mon pote un paquet. Il l'a pris, et il l'a ouvert, pour remarquer un masque de baraka.

-Wha, trop cool !

Mon meilleur ami l'a mis, avant de croiser ses bras devant sa poitrine, comme le fait le personnage dans le jeu vidéo.

J'en ai profité pour faire une photo de lui. Quand il l'a retiré, je lui ai montré, alors qu'il a hoché la tête.

-Il me manque plus que les lames !

-Ouaip.

-C'est marrant n'empêche, tu as de quoi te cosplayer en Nightwolf, moi en Baraka... On pourra faire des déguisements de mortal kombat la prochaine fois !

-Ouais, et Éléonore et Isabelle seraient qui ? Mileena et Kitana ?

-Je verrais plus Tanya pour ma copine perso. Par contre, pour la tienne... Je la verrais bien en Jade, mais il faudrait que tu te déguises en Kotal !

-Parce que je suis lumineux ?

-Parce que tu es hyper vantard !

-Tss.

-Enfin bon, maintenant, c'est à moi de t'offrir quelques choses Isa' !

Mon pote lui a donné son cadeau. Elle l'a remercié, avant de l'ouvrir.

-Oh, trop bien !

Ma petite amie à sorti une statuette d'un personnage qui a le corps entièrement jaune, habiller avec une veste et une cravate noire, ainsi qu'avec un chapeau de diplômer.

-Merci beaucoup !

Mon ange a sauté au cou de Greg, ce qui a eu l'air de le stresser, étant donné qu'il m'a regardé de manière inquiète.

-Qu'est-ce qu'il y a ?

-Ça ne te dérange pas ?

-Ben non. Pourquoi ?

-On ne sait jamais, avec toi !

-Hé ho, je suis peut-être jaloux, mais pas possessif non plus.

-C'est ça ouais !

J'ai levé les yeux au plafond, puis, pour montrer que je me moque de son avis, j'ai mis mes bras autour de ma petite amie, je me suis penché, tout en disant :

-Mon précieeeeuuuuuux ! Dallum protégé précieeeuuuuux !

Ils ont tous les trois éclatés de rire. Quand ils se sont calmé, ils m'ont regardé avec un sourire.

-T'es vraiment con, parfois.

-Tiens, ce n'est pas toi qui disait qu'il fallait être sympa avec les autres parce que c'est Noël ?

-C'était un compliment !

-Ah ! My bad alors.

-T'inquiètes.

-Sur ce, il reste un cadeau !

Éléonore s'est dirigée vers moi avec un sourire, tout en me donnant un paquet. Je l'ai ouvert, pour remarquer plusieurs séries de cadres.

-Hé cool !

-Je sais bien que tu n'es pas trop déco, mais bon, au moins tu pourras mettre des nouvelles photos !

Lorsqu'elle a dit ça, j'ai regardé mon amoureuse en riant légèrement.

-C'est toi qui disais qu'il n'y avait pas beaucoup de décoration ici ?

-En effet ! Pour le moment, ça n'arrête plus !

-Bah, au moins, ça ajoutera un peu de couleur !

Elle a hoché la tête, pendant que j'ai remercié Éléonore.

-Sinon, on fait quoi maintenant qu'on a terminé avec la distribution ?

-Je sais pas vous, mais j'ai faim personnellement.

-Il doit sûrement rester des amuses gueules d'hier, on n'a pas mangé grand-chose.

-Oui, tu veux bien aller les chercher ?

-Pas de soucis.

J'ai donc été chercher ce qu'il restait dans les étagères. Ceci dit, au bout d'un moment, j'ai pris un air songeur, ce qui n'a pas échapper aux autres.

-Qu'est-ce qu'il y a ?

-Je viens juste de capter, mais ils sont ou tes parents ?

-On les a croisés, Éléonore et moi, quand nous sommes venus ici.

-Oui, ils m'ont dit qu'ils allaient nous laisser et qu'ils allaient chez les parents de Greg avec Juliette.

-Ah, d'accord.

J'allais me lever pour ranger les bols vides, jusqu'à ce que je voie que mon chaton est en train de se dandiner.

-Toi, tu as quelque chose à me demander.

-Oui...

-Bah, vas-y ! Tu sais bien que je suis ouvert à la discussion.

-C'est juste que... Le sujet risque de ne pas te plaire...

-Hmm... Dis toujours.

-D'accord.

Elle a soufflé un coup, puis elle a planter ses yeux dans les miens, avant de me demander ;

-Ton père... Qu'est-ce qu'il est devenu ?

Tout d'un coup, j'ai senti que mon visage c'est décomposer. J'ai fixé ma petite amie un moment sans rien dire, jusqu'à ce que je puisse dire ce que je voulais.

-Je n'ai pas envie de gâcher la fête.

-Damien ! Tu ne pourras pas garder ça secret éternellement !

J'ai soupiré, et j'ai regardé tour à tour mes camarades.

-Vous êtes sûr que vous voulez entendre ce que j'ai à dire ?

Hochement de tête général de leurs parts. J'ai pincé mes lèvres, et j'ai baissé la tête.

-Je veux juste que vous promettiez de ne rien dire à personne. Si je me tais à ce propos, c'est pour une bonne raison.

-Tu peux compter sur moi !

-Je dirais rien ! Promis juré craché !

-Tu sais bien que je suis une vraie tombe... Vas-y, exprime toi.

Je suis resté dans la même position pendant un instant, mais je me suis finalement relevé un instant plus tard, pour leur dire ;

-Il est en prison. Il est condamné à vie.

Ils m'ont regardé avec un air horrifié, alors que je n'ai pas changé d'expression.

-Il a fait quoi?!

-Des choses que je tairais, à ma mère, ainsi qu'à moi. Je sais, c'est cliché, mais franchement, je n'en ai rien a foutre.

-Dis pas ça mec...

-De toute manière, maintenant qu'il est derrière les barreaux, je m'en fous complétement de lui. Il peut lui arriver n'importe quoi, il l'aura mérité.

Quand j'ai dit ça, Greg et Éléonore on poser leurs mains sur mes épaules, et Isabelle s'est blottie contre moi, ce qui m'a fait sourire.

-Ouaip, ça explique pourquoi tu ne voulais pas en parler...

-En effet.

-Alors, du coup, le fameux appel que tu avais reçu la dernière fois ?

-C'était les gardiens de la prison oui. Ils m'ont dit qu'il voulait que je lui rende visite.

-D'accord.

-Enfin bref, je ne tiens pas à gâcher la fête, du coup, parlons d'autre chose, voulez-vous ?

-Justement, le club de capoeira ne donne pas cours pour le moment ?

-Non, le coach ferme pendant les vacances de fin d'année.

-D'acc.

J'ai hoché la tête, puis nous avons discuter de choses et d'autres jusqu'à la fin de la journée.

Ceci dit, le lendemain, et ce, jusqu'au trente, il ne c'est pas vraiment passer quelque chose d'intéressant.

Le dernier jour du mois, par contre, les parents de ma petite amie nous ont laissés seul tout les deux, étant donné qu'ils vont passer le nouvel an chez les parents d'Éléonore avec ma grand-mère, et les parents de Greg.

-Damien ?

-C'est moi !

-Tu crois que nos potes vont venir ?

J'allais répondre, seulement, on a sonner. J'ai donc été ouvrir... A nos acolytes.

-Yo ! Comment va ?

-Ça va, et vous deux ?

-Plus amoureux que jamais !

-Ah ah, cool.

-Sinon, t'es prêt a faire la fête ?

-Tant qu'il n'y a pas de trucs à gages, ouaip.

-Rho, c'étais marrant la dernière fois !

-C'est amusant de passer environ quinze minutes a enlever du vernis de ces ongles?!

-Hey, c'est déjà mieux ça que de transporter un pote sur son dos tout en faisant le tour de la maison !

-Tu n'as qu'à te muscler un peu mon vieux. Sur ce, vous comptez rentrer ou pas ?

Mon meilleur ami m'a fait un doigt d'honneur, et ils sont entrés. Je les ai laissés s'installer, et j'ai été cherché des amuses gueules (des nouveaux, bien entendu.)

-Tiens, j'en ai apporté aussi !

-Ah ?

-Ouais !

Il a pris un sac que je n'avais pas vu auparavant, puis il a disposé sur la table des insectes.

-Ah non ! Pas encore !

-Ben quoi ? Les filles n'ont pas goûté à ce que je sache !

-Non merci ! On va se contenter des autres choses !

-Vous êtes sûre ? C'est comestible ! Et c'est très bon !

-C'est surtout répugnant !

-Personnellement, je me laisserais bien tenter.

-Merci Éleonore !

Ils se sont embrassés, puis, Greg a mis des vers de farines dans la main de sa petite amie. Pendant ce temps, j'ai essayé avec la mienne, mais... Elle ne veut en aucun cas.

-J'en ai déjà mangé devant toi pourtant ! Tu verras, ça a un goût de noisette !

-Je confirme !

-La ! Tu vois hein ?

-... Bon... Juste un alors !

J'ai souri, et j'ai mis un insecte dans le creux de sa main, ce qui l'a légèrement dégoutée. Ceci dis, elle n'a tout de même pas traîner a le manger.

-Verdict ?

-Oui... C'est bon.

-Ah ben voilà !

-Par contre, désolée si je mange plus les en cas "normaux" !

-Pas de soucis ! Au fait, Damien, j'ai un truc spécial pour nous !

-Hmm. Ça pue pas bon.

-T'inquiètes pas ! Tu vas aimer, c'est moi qui te le dis !

-Justement ! Ce n'est pas très rassurant !

Il a levé les yeux au plafond, puis il a soupiré.

-Bref, c'est toujours mieux de manger devant un film !

Nous avons hoché la tête, alors qu'il a mis un DVD dans le lecteur. Nous avons d'ailleurs eu le temps d'en regarder deux-trois, avant d'achever tout ce qu'il y avait à manger.

En revanche, quand Greg a vu ça, il s'est frotté les mains, et il a été fouillé dans son sac, pour sortir deux boîtes.

Il s'est ensuite installé dans le divan à mes côtés, il a mis les récipients devant nous, et il a attendu.

-À toi l'honneur !

J'ai haussé les épaules, puis je l'ai ouverte.

-Un scorpion?!

-Yep !

-Tu es sérieux là?!

-Bien sûr !

-C'est comestible au moins ?

-Ben oui ! Sinon on n'en vendrait pas !

-Misère...

Je l'ai pris par les pinces avec un léger dégoût, et, l'autre abruti n'a rien trouver de mieux à faire que de me pincer la main, pour me faire sursauter.

-AAAH !

En sursautant, j'ai levé mes jambes en l'air, ce qui a fait sauter la boîte. Heureusement, j'ai su la rattraper avant qu'elle ne tombe par terre.

-Pfoouh... Ce n'est pas passer loin.

Je me suis ensuite tourné vers mon pote, et je lui ai lancé un regard noir, étant donné qu'il s'est écroulé de rire dans le divan.

-Tiens, j'ai une impression de déjà vu !

-Idem. Enfin, si tu arrêtais de sursauter pour rien aussi !

-Hé ho ! J'y peux rien s'il m'a surpris alors que je prenais le scorpion !

-C'est vrai, mais bon, il t'a déjà fait le coup avec la tarentule !

-Je ne m'attendais pas non plus à ce qu'il me refasse la même chose !

-Et bien, maintenant, tu le sais !

J'ai roulé mes yeux, pour les reporter sur Isabelle en souriant légèrement.

-Au moins, il s'amuse, c'est le principal.

-Oui. Tiens, ça me fait penser, tu disais que mon père ressemblait à Greg, puis, tu as dit que tu voyais notre couple a travers mes parents...

-Oui, je me souviens.

-Tu voulais dire quoi par là ?

-Que, peut être qu'avec le temps, je me radoucirais. Enfin, sûrement pas au point de faire des blagues tout le temps non plus, mais bon.

-Ah, d'accord !

-Pourquoi, tu t'imaginais autre chose ?

-Oui, pour être honnête... Je pensais que tu disais que notre relation n'allait pas durer...

Quand elle a dit ça, je l'ai serrée dans mes bras, avant de lui dire ;

-Hé la ! Maintenant que j'ai trouvé la femme de ma vie, je ne compte pas te lâcher !

Isa' m'a regardé en souriant, puis elle a poser sa tête sur mon ventre.

-Désolée, j'ai toujours l'art de m'inquiéter pour rien...

-Pour ne pas changer quoi ?

Cette fois, ma petite amie m'a fixé avec un regard qui est entre blaser, mauvais, et amusé. Je lui ai souri, et je me suis penché pour l'embrasser.

-Nan, mais plus sérieusement, je n'ai jamais pensé à notre séparation. Les seuls trucs auquels je songe, c'est notre futur à deux, le bonheur dans lequel on vivra, c'est tout. Parce que bon, depuis qu'on est en couple, on est la l'un pour l'autre, on s'aime mutuellement, et, surtout, je ne me suis jamais senti aussi bien en dix-neuf ans d'existence. De plus, tu es la fille la plus attentionnée et affectueuse que je n'ai jamais vu, même ma mère n'étais pas comme ça. En bref, je...

Mon amoureuse a profité du fait que je sois baissé pour déposer un doigt sur mes lèvres. Je l'ai regardée en levant un sourcil, alors qu'elle a répondu à ma question muette.

-Tu n'as pas besoin de me faire autant de compliments ! Je sais que tu m'aimes, c'est le principal !

J'allais ouvrir la bouche pour répliquer, mais elle m'a embrasser pour me faire taire. Quand elle s'est retirée, elle m'a souri, alors que Greg a continué.

-Pourquoi vous vous dites toujours des belles choses quand je suis en train de rire?!

-Désolé mec, je voudrais bien recommencer, mais on m'en empêche.

-T'inquiètes ! Éléonore m'expliquera ! Sur ce, on a un scorpion à manger !

J'ai hoché la tête, je me suis redressé, et je me suis remis à table avec mon pote.

Même si c'est un peu fait à contrecœur, il faut dire.