Chapitre VII:

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-Comment as-tu fait pour sortir?

Il sembla amusé mais continua à roder autour de moi.

-Figure-toi que j'ai choisi le bon côté.
-Le bon côté! Tu te fiches de moi?, dis-je en lâchant la blonde.

Il eu l'air profondément choqué mais ne s'énerva pas pour autant.

- Mon cher frère, il est encore temps!, dit-il avec espoir.

Je regardai dans le vide un instant puis m'avançai vers lui.

-La prochaine fois, lui murmurai-je à l'oreille.
-La prochaine fois quoi?, dit mon frère remplis de joie.
-La prochaine fois, tu diras à ta maîtresse la cougarde que se taper mon petit frère à son âge. Pouah!!, dis-je en mimant une tête dégoûtée.

Cette fois il explosa.

-C'était ta dernière chance Tyler!, hurla Charly.

Il disparu dans un sifflement.

Le pire pour moi n'était pas le fait qu'il me demande de rejoindre son camp, le pire pour moi, c'est qu'il a raison à propos du sang...

Je m'accroupis aux côtés de la blonde qui avait allumé une cigarette.

-Il est pas mal ton frère, dit-elle avec un sourire malicieux.
-Je sais Betty, je sais, soupirai-je.
-Euh moi c'est Barbara, répondit-elle.
-Sois déjà contente que je t'appelle par un nom!

Je me levai, et libérai ma rage sur une benne à ordure qui finit renversée par terre.

-Bah... bravo pour ... l'écologie, rétorqua-t-elle en toussotant.

J'avais faim et rien n'y faisait je voulais la dévorer.

-Et puis c'est qui l'autre cougarde qui couche avec ton frère?

Voyant ma tête dépitée, elle rajouta:

-Nan.... t'as couché avec?!, cette fois elle explosa de rire en me pointant du doigt. Ça devait être un bon coup, dit-elle en pouffant encore plus fort.

Elle n'avait pas faux, c'est pitoyable. C'est sûrement cette franchise qui lui sauva la vie.
Après une rapide embrassade, je lui effaçai les souvenirs.

De retour à l'endroit où je les avait quittés, des bancs vide et un reste de journalistes trop curieux venaient gâcher ce cadre champêtre. Et pourtant aucun signe de Vicky.

PDV VICKY :

Nous étions arrivés à un immeuble à appartement luxueux.
À peine j'eus dépassé le palier qu'une femme en robe de chambre me prit dans ses bras.
Je reconnus la même chevelure que celle de Diego et de yeux bleus pétillants.
On aurait dit que la femme se reposait sur moi et s'imprégnait de mon énergie.

Tom la prit de force et je pus admirer son pauvre visage craquelé et pâle.
Elle sourit faiblement et prit son fils dans ses bras.
Diego lui chuchotait des choses à l'oreille, sûrement des mots tendres.

Soudain, Tom me pria d'avancer et je pénètrai dans ce somptueux appartement.
Les mûrs couleur crême s'accordaient parfaitement à ceux couleur café, comme le parfait équilibre de 2 êtres, au milieu de la pièce principale, trônait un canapé en forme de "L" jaune moutarde. Devant, celui-ci, une magnifique table basse qui rappelait les tons cafés de la pièce, un centre de table couleur crême venait horner cette simple table en bois. Les rideaux jaune tirés vers l'intérieur laissaient entrer une faible lumière.

On me fit m'asseoir et on me donna un verre d'eau.
Diego me salua et partit certainement dans sa chambre.
Je fus bientôt rejointe par Tom et sa femme.
Tous deux avaient un visage triste.
Ils commencèrent leur récit.

-Nous sommes des vampires, chérie....

Bizarrement, je ne tentis pas de me convaincre du contraire.
Alors Marie continua.

- Tu vois toutes ces marques sur ma peau? Dit-elle les larmes aux yeux. C'est une malédiction...
- Vicky, je t'ai amenée ici pour que tu sauves ma femme, dit Tom lentement.
- Dites-moi comment! Je le ferai.

Surpris par ma réponse, Tom ouvrit grand les yeux.

-Tu es sure?
-Je ne veux pas que tu te forces ma chérie, ta vie est bien plus précieuse que la mienne...
-Peu importe, je le ferai.

Elle sourit et versa une larme de joie, ce qui me fit sourire.
Elle avança près de moi, pencha ma tête sur le côté et à la vue de ma blessure, se retourna vers son mari plus qu'énervée.

-Encore!

Tom gêné, fit un sourire désolé à mon encontre et rajouta:

-Je ne suis pas le seul à en avoir profité...

Elle pencha ma tête de l'autre côte et hurla:

-ET LUI AUSSI?!

Marie était rouge de colère et s'excusa auprès de moi:
-Je suis désolée, je ne savais pas, tu dois être affaiblie !

Au même moment, une brute épaisse ouvrit la porte avec force, laissant s'introduire un courant d'air froid qui me fit frissonner .

-Salut la compagnie, cria-t-il.

C'était encore et toujours lui...

Il traversa le salon à grandes enjambées pour se retrouver en face de moi. Il me paraissait encore plus grand d'en bas.
Il me regarda avec ce sourire sournois habituel et se pencha vers moi. Il me regardait de ses yeux oranges d'une manière indescriptible presque comme si il me transperçait. Il se pencha un peu plus sans tenir compte des hurlements de colère de Marie qui était retenue par Tom.
Nous étions seuls au monde, lui et moi.
Il se pencha encore, jusqu'à m'encadrer de ses bras. J'étais coincée entre le fauteuil et son corps pâle. Nos têtes étaient maintenant à quelques centimètres l'une de l'autre.
Il sourit un peu plus et sans réfléchir, je lui renversai mon verre d'eau sur le haut du crâne.
Sa longue mèche de cheveux descendait en cascade sur son visage trempé, je ne pouvais pas distinguer l'entièreté de son visage dissimulé par sa masse blonde mais à ce moment-là, je savais que je regretterais mon geste.
Les rires de Tom et de sa femme furent bientôt rejoint par les miens et bizarrement par ceux de Tyler. Même si il semblait rire jaune.

-Tu vas le regretter petite, me glissa-t-il à l'oreille.

Cette fois, je ne rigolais plus du tout.
Il pencha ma tête rapidement sur le côté et je sentis très rapidement la vie me quitter.

PDV Tyler:

Cette petite garce, elle avait souillé ma dignité et mon honneur!
Tandis que je la vidais une fois encore de son sang, Tom me supplia de m'arrêter mais je ne pouvais pas, j'avais faim.
Voyant son doux visage blanc comme la neige, je ne pus m'y résoudre.
Lentement, je décrochai mes canines de sa peau délicate.
Derrière moi,j'entendis des pleures celles d'une femme,ce devait être Marie.

Je me déteste! Je me déteste!
Je suis un monstre.

Les mains tremblantes, je la posai délicatement sur le fauteuil et la couvris d'un plaid. Je lui caressai la joue, une goutte d'eau coula de ma joue et tomba sur son visage parfait.
Même presque morte, elle était magnifique...

Quand je la sentis respirer à nouveaux, je ne pus m'empêcher de sourire.
Je l'embrassai sur le front et partis  en claquant la porte.

Décidément, j'avais décidé de tout gâcher...

PDV Vicky:

Persuadée d'être morte, je ne bougeais pas.
Je sentais sa présence, il m'avait déposé maladroitement sur le fauteuil, il m'avait mouillé le visage et m'avait embrassé tendrement sur le front.
Puis, il est partit en jurant.
Décidément, jamais je ne le comprendrai ce garçon.

Tandis que je me réveillais lentement, je sentis un doux parfum de lessive et des petits bras m'entourer.
C'était Diego.

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Vouele

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