S2 : E3 "Impossible de fermer l'œil"
Je vous remercie pour instagram, cela me touche qu'on remonte petit à petit la pente. Bonne lecture 🔥
***
Marinette
L'absence d'Adrien creuse un trou béant dans ma vie, et alors que j'essaye d'y faire abstraction, une corde s'enroule autour de mon cou me privant d'oxygène.
Mon esprit s'occupe calmement tandis que mes sentiments s'enflamment et me brûlent l'estomac. Je répète en murmure : il va arriver, tout va bien aller, il va arriver.
Il est sensé être sur le chemin de retour et j'espère qu'il roule à une vitesse raisonnable. Mais je suppose facilement qu'il n'est pas encore arrivé à cause de la circulation qui doit être insupportablement remplie.
Il m'a promis que tout irait bien.
Je soupire, furieuse, contre lui mais aussi contre moi car je veux juste le rejoindre, mais à cause de mon manque de force mon impuissance se décuple. Je serais un boulet pour lui, si je l'avais accompagné.
Le danger trépidant jubile en silence les yeux posés sur moi et mon absurde pensée.
Je savais faire confiance à Adrien, le problème était différent, je pensais à tous les accidents qui pouvaient arriver. Vite, si vite.
Au moment où je pense à mes sentiments pour lui, je m'en éprends, les regrets profitent de cette fêlure pour m'arracher la poitrine. Une douleur lancinante s'éparpille lentement mais progressivement dans tout mon corps.
Je surmonte la souffrance en faisant volte face. Je relève la tête et secoue mon visage vivement. La poitrine en train d'exploser, un rictus mauvais étire le coin de mes lèvres. J'entends, tout à coup, le claquement de la porte. Je perds ce sourire malveillant, puis me lève, j'accourais à l'entrée.
Restez calme. Il faut rester...
À quelques mètres de la porte, en tournant à l'angle du couloir je reconnais le parfum du mannequin. Mon coeur soupire de soulagement, je me jette à son cou sans réfléchir.
— Tout va bien, princesse. Souffle-t-il, lentement je sens ses bras recouvrir mon corps.
Je croyais ne plus jamais réentendre ce surnom de toute ma vie. Les larmes embuent mes yeux, je souris contre sa veste.
— J'ai cru que tu étais mort. Ne me refait plus jamais une peur pareille ! Roupsété-je, les sourcils froncés, je recule l'air sévère.
Ses grands yeux verts m'observent tendrement, il lève son bras et caresse le haut de ma tête.
— La transaction s'est super bien passée. J'ai désormais le numéro qu'il me fallait, et je l'appellerai demain. Prépare-toi, nous allons avoir une soirée.
— Quoi ?
— Ils ont organisé une réception en l'honneur de mon grand-père. Et pour l'occasion, voilà deux invitations.
Il sort deux cartons rectangles de sa poche arrière, il les révèle comme un trophée entre son index et son majeur. Il finit par les ranger dans sa poche quelques secondes après.
Le sourire en coin affiché sur son visage me file la chaire de poule, loin d'être sincère, il est emplis d'une animosité intense et meurtrière. Ce détail me dérange, et je lui pose la question qui me brûle les lèvres.
— Comment tu as fait ?
J'ai croisé les bras sous ma poitrine, puis l'ai dévisagé perplexe.
Adrien attrape mon poignet en levant les yeux au ciel, il nous emmène dans le salon et m'ordonne de m'asseoir sur le canapé. Je lui obéis trop curieuse pour protester.
— Je leur ai fait croire que je travaillais pour un vendeur important d'amphétamines.
— Et ça a marché ?
— À ton avis ? Lance-t-il froidement, en me jetant un regard sévère.
Je prends sa réponse à coeur et détourne les yeux, vexée. J'entends le mannequin soupirer et s'asseoir à côté de moi, sa jambe se colle contre la mienne, ce qui n'est pas pour me déplaire.
L'angoisse de toutes ses heures à l'attendre resurgissent, mes muscles se crispent aussitôt, il semble le sentir car il décide, délicatement, de s'emparer de mes mains. Je remarque alors que les siennes sont d'une terrible froideur.
— Le plan a marché, Marinette. Demain nous nous rapprocherons plus près de notre but. Insiste-t-il d'une voix tendre.
Il apporte mes mains à ses lèvres sans me lâcher des yeux, et les baise sous mon regard attentif et pensif. J'avais peur du danger qui rôdait autour de lui comme un animal de compagnie.
Adrien ne voit pas qu'il met sa vie en danger, il veut juste détruire sa famille. Et son idée est peut-être en train de l'aveugler.
Demain, lors de la fameuse soirée nous allions être entourés de bandit armés et psychopathes de plus est. Une seule erreur et nos têtes trôneraient sur un piquet.
— Félicite-moi, princesse. Nous sommes bientôt libre de vivre nos vies comme on l'a toujours voulus. Sourit-il, ses yeux sont illuminés d'un millier d'étoile qui prouvent son bonheur.
— Bien sûr... Murmuré-je peu confiante, je souris malgré tout.
Je ne veux pas lui prendre la tête avec mes craintes. Lorsque je le regarde, si fier de lui, si enjoué après sa réussite, je refuse de lui briser ce bonheur. Adrien était heureux, et je voulais qu'il continue de l'être.
— Je te félicite, tu as fait du bon boulot. Acquiesçé-je en lui caressant la joue, je pose un bref baiser sur ses lèvres avant de me lever.
Sa bouche douce comme de la soie m'avait cruellement manqué. Mon coeur s'emballe dans ma poitrine, je l'entends me demander quand je suis devant la naissance du couloir :
— Où tu vαs ?
— Je vais me coucher parce que je suis fatiguée. J'espère que tu ne m'en veux pas ? Lui demandé-je en le regardant par dessus mon épaule.
— Non, il est tard, je comprends.
— Tu me rejoins ?
— Je prends une douche puis j'arrive. Répond-il en se levant.
J'opine de la tête. Je me retourne et commence à partir quand le mannequin m'interpelle de nouveau.
— Attends !
Je me suis retournée, il m'a saisis par le poignet et projetée contre son torse. Il a plaqué ses lèvres contre les miennes, j'ai sentis des papillons s'envoler dans mon ventre.
Des frissons m'ont parcouru le corps lorsqu'il descend ses mains sur ma taille et serre ses doigts sur ma chair. En soupirant d'aise contre sa bouche, les yeux clos, je réponds à son baiser en encadrant son visage de mes mains.
Adrien avait toujours été la partie manquante à mon âme pour être entière. Je le savais désormais, qu'il n'en serait jamais autrement, c'était lui, et ce fragment qu'il me manquait pour être moi resterait lui jusqu'à la fin.
Son parfum atteint mon nez et ses pigments alimentent la passion que j'ai pour lui. Je n'ai plus envie de le quitter, je ne veux pas repartir dans notre lit s'il n'est pas mien. Sans cet homme impulsif, violent, et en quête de vengeance, je perds tout espoir au monde.
Chacun de ses baisers, qu'il pose de part et d'autre sur ma peau, est un exhale d'où je revis. Une renaissance, une deuxième vie, une putain d'éternité que je ne vis qu'à travers lui.
Il n'a jamais été le poison que je lui répétais sans cesse auparavant, car il a toujours été l'antidote de tous mes maux, mes fracas, mes démons.
Adrien est, il est devenu, mon médicament sans lequel je meurs.
Et bordel, je l'aime à en mourir...
***
Par le passé, le départ d'Adrien avait causé une profonde solitude, non seulement à l'intérieur de mon cœur ou son empreinte tâchait encore les tissus rouges mais également dans ma vie. Je m'étais éloignée de tout mon entourage et l'isolement m'avait aidé à réfléchir. C'était mauvais, toxique, mais si instructif.
J'étais ressortis vainqueur, mais, je ne l'avais pas toujours été pour autant.
A présent, nous étions réunis et j'αvαis dαns lα tête une lourde question, elle étαit grαnde dαns mα tête, brillαnte de milles feux. Je serre mes brαs autour de son corps en penchαnt lα tête sur lα droite tout en l'embrαssαnt, mes lèvres remuent lentement contre les siennes et le goût de sα lαngue me rend vite folle. Je commence à en redemαnder encore et encore, jusqu'à ce qu'on tombe sur le lit, lui en-dessous de moi, moi en cαlifourchon αu-dessus lui. Je pose mon bαssin sur le sien, des frissons m'entrαinent la peau αussitôt. Un soupir échαppe entre mes lèvres, Adrien sourit en enfonçαnt sα mαin dαns mes cheveux.
Quel bonheur quαnd on est unis...
Lα chαleur de son corps et l'odeur de son pαrfum, ils se mélαngent à l'αtmosphère et quαnd on retire nos hαuts, lα tension se referme αutour de nous et forme αlors un cocon. Nous enveloppαnt complètement. Dαns mα poitrine, je peux sentir mon cœur bαttre lα chαmαde, il est aussi essoufflé qu'il devrαit l'être αprès un mαrαthon. Mαis à son contαct, celui de sα peαu, celui de ses yeux, c'est comme si je me régénérαis.
Que j'αille bien ou mαl, quαnd il est là avec moi, tout vα bien.
Sa bouche quitte la mienne, au moment où l'absence de sa chaleur refroidie ma peau, l'abandon regorge d'imagination et d'impact violemment dans ce déchirement que sa distance cause, je n'aime pas, il est parti trop vite à mon goût, j'aurais voulus qu'il reste un peu plus...
Comme à chaque fois qu'il me quitte j'ai un vide dans ma poitrine et de tristes pensées dans ma tête, systématiquement il m'a l'air toujours trop loin quand il a été aussi près.
— Tu m'as manqué.. Souffle-t-il.
— J'étais super inquiète pour toi. Murmuré-je.
Lentement, je baisse les yeux le coeur lourd. Il saisit aussitôt mon menton du bout de ses doigts gelés et relève mon visage.
Toi aussi. J'étais tellement inquiète pour toi... Murmuré-je en baissant les yeux, mais il prend mon menton et relève ma tête.
— Je te l'ai promis, dit-il d'une voix suave, le regard sombre, étincelant d'un millier d'étoile qui me crèvent une à une le cœur.
— Oui... soufflé-je faiblement, c'est vrai. Souris-je tendrement les yeux brillants de timidités, remplis d'amour, de chaleur et d'un millier de sentiment.
Adrien avait promis de revenir et de faire attention et jusqu'à présent il est parvenus à tenir sa promesse. Sincèrement, peut-être que je ne lui disais pas mais il pouvait être fière de lui car, moi, je l'étais de lui. Après cette soirée qui pour moi a été un véritable désastre, je suis soulagée de voir la tournure des événements prendre un nouveau et dernier tournant pour achever cette longue journée.
Maintenant, je peux aller me coucher l'esprit tranquille et le cœur bien plus léger qu'au lever et Dieu seul sait à quel point un mauvais réveil peut condamner une journée entière.
Adrien me sourit et m'embrasse sur le bout des lèvres, j'ai à peine le temps de profiter du contact de sa bouche qu'il s'est déjà reculé et qu'il prend ma main en nous emmenant vers la chambre.
Je sais pas si l'amour peut être aussi fort, si pour une personne on est capable de l'aimer à ce point avec autant de force et de folie, mais je l'aime en tout cas. Je le sais. Je le sens et c'est un sentiment qui n'a pas de mot. C'est un bonheur qui comble tous les vides et qui creuse tous les fossés du monde, quand il est là je me sens en osmose avec le reste de l'univers. Je pourrais affronter l'enfer pour lui, je m'en sens capable en tout cas et si c'est pire de pouvoir le dire, alors j'ose sans regret avouer qu'il me rend folle d'amour, et dingue d'un courage sans nom.
Il est tout mon monde mais je me rassure avec l'idée que pour lui je le suis aussi.
Enfin... de temps en temps, j'espère.
***
La nuit est passée calmement, je me suis levée plusieurs fois à cause de mes cauchemars. Et cette fois, le sommeil s'est vraiment cassé très loin puisque les mauvais rêves, ceux qui me terrifient et qui frappent le plus fort, ont été les plus nombreux et les moins absents. En tout, il me semble en compter trois ou quatre ce qui au fil de comment je reprends conscience de la réalité laisse mon cerveau tendus et mon cœur perplexe. Parfois, il arrive que je ne puisse plus mettre de mots sur ce que je ressens et lorsque cela se produit, c'est tragique.
Chaque songe a abattu durement son coup sur mon cœur. Ils ont tous appuyé tellement fort qu'ils l'ont martelé à sang au point qu'à présent des cicatrices tracées nettes apparaissent avec du sang séché. La douleur n'est plus celle qu'elle était mais c'était, de toute façon, toujours dans les limbes du chagrin qu'on rencontrait les pires sentiments de solitude et d'incompréhension, n'est-ce pas ?
Un sentiment nul me saisit se forme dans ma gorge, lourdement. Soudain, ma voix est coupée.
— Tout va bien ? Demande Adrien au moment où sa présence commence tout juste à se faire ressentir dans toute la pièce me rappelant l'aura qui émane de lui ainsi que toute sa beauté.
Il s'arrête dans mon dos, je me crispe puis me relâche quand il m'enlace en déposant délicatement un petit bisou dans mon cou.
— Hm hm. Bien dormis ? Réponds-je, mon café entre les mains.
La fumée ne remonte plus depuis quelques minutes et hélas sous la pulpe de mes doigts, la froideur commence à apparaître. Elle monte, lentement. Mais s'installe si réellement. Voilà, assise depuis pas mal de temps déjà sur une des chaises hautes du bar, je n'ai ni bougé ni eu l'esprit de le faire. Mon cerveau a réinjecté sans s'arrêter une profonde flemme dans mes neurones. En conséquences de quoi, mon café est froid, maintenant.
— Moyen, j'aime pas quand tu n'es pas là. Il répond en grimaçant et il part, il ouvre le frigo pour en sortir une bouteille d'eau.
— Excuse-moi, je me sentais pas bien, j'ai fait des cauchemars... Confié-je timidement en baissant les yeux sur l'eau maronner.
— A propos de quoi ? C'est pas grave j'espère ? S'inquiète-t-il en me regardant.
Je tourne mes yeux sur lui et lui souris doucement. Quelques choses se brise mais je ne souhaite sincèrement pas en parler tout de suite, et mentir a beau n'être qu'une mauvaise option elle reste la seule à laquelle je veux m'adresser.
— Excuse-moi, je me suis mal exprimée. Non, ça va.
— Tu sais que tu peux...
— Oui.
Je descends et retouche le sol en apportant ma tasse froide. En me hissant sur la pointe des pieds, je plante un baiser sur sa joue, mais quand je vais pour m'en aller il m'attrape par le bras.
— Attend, Mari...
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Il ramène mon corps à lui et soudain m'embrasse. Je ferme aussitôt les yeux en goûtant avec plaisir à son baiser qui gonfle mon cœur violemment. Je remarque étonnement que sa langue a un goût mentholé, une surprise agréable qui me réjouit un peu plus sans savoir pourquoi. Sa peau contre la mienne est un réconfort sans nom, il devient hors du commun quand il passe ses mains dans mon dos. Ses doigts glissent sous mon short et il agrippe fermement mes fesses. A partir de là, le message est saisis et je pose ma tasse sur le comptoir puis me remets à l'embrasser en le faisant reculer jusqu'au canapé. Nos lèvres s'embrassent si follement, elles se mouvoient passionnément et déborde d'amour. Je dois tout lâcher, je dois tout abandonner et ça me fait tellement mal, je me sens littéralement déchirée en deux.
Un peu maladroite, je plonge mes mains dans sa nuque en le faisant reculer jusqu'au canapé. Il s'y assoit après s'y être heurté et je prends immédiatement place en califourchon. Quand une bosse apparaît sous ma partie intime, je me mords la lèvre inférieur en reculant. A ce moment, mes mains sont sur ses joues.
— Adrien, attends, j'ai oublié mais j'ai... j'ai... (la honte me dévore l'entièreté du visage que je sens brûler) mes... mes règles... murmuré-je en gardant les yeux baissés.
— Mari, regarde-moi.
— C'est juste pour pas que tu te salisses si tu préfères on peut faire autre chose, je veux dire, tu n'es pas obligé de rentrer si tu veux pas, et je vais pas t'obliger parce que je comprends que tu puisses pas vouloir de faire un truc comme ça et puis sinon on peut très bien faire autre chose comme regarder un film ou alors je peux t'aider pour ton rection parce que c'est à cause de moi si t'en a une et si jamais tu veux te mettre en colère je pense que je pourrais comprendre mais avant je veux te rassurer que j'avais oublié pendant un instant que je les avais parce que quand tu es si près et tant avec moi j'oublie tout le reste et la réalité y compris c'est pour ça que je t'ai embrassé parce que j'avais aussi envie qu'on... le fasse ensemble et je comprendrais que tu veuilles juste me jeter et partir en furie parce que maintenant tu...
— Mari.
— Adrien c'est pas grave, attends je vais me bouger pour te laisser de l'espace, maintenant je dois te dégoûter, je...
— Mari. Répète-t-il en gardant ses mains sur mes hanches et quand je tente de me relever il ressorte l'étau.
— C'est de ma faute mais je...
— Marinette, je m'en fous ! Dit-il plus fort cette fois et je le regarde aussitôt. J'en ai rien à faire que tu es tes règles, et ça ne change rien à ce que je ressens pour toi...
Il appuie ses propos en donnant un long mouvement de bassin qui ravive en moi une chaleur et une excitation intense. Je dois rougir sûrement à cause de son geste mais me contente de hausser les épaules et de lui sauter autour du cou.
Et à l'oreille, je lui murmure en ravalant toute la timidité dont je suis faite :
— Fais-moi l'amour, violemment, chaton...
— Bien sûr, princesse, bien sûr... Répond-il en m'embrassant l'épaule de quelques baisers.
Adrien a toujours eu des réponses et des réactions qui m'ont fait craqué. Il a dans son attitude une gestuelle si mystérieuse et ténébreuse qu'elle m'appelle au péché tout le temps. Je me souviens de la petite adolescente qui rêvait dans sa chambre du prince habillé en jogging et en t-shirt blanc avec son visage comme symbole de perfection. Mes rêves n'allaient pas loin, je ne rêvais pas grand, toutefois, je rêvais lui.
Adrien s'allonge et je passe mon haut par dessus ma tête dévoilant ma poitrine que je m'empresse de cacher en l'embrassant passionnément. Mais Adrien ne semble pas de cet avis car il descend ses baisers dans mon cou et alors qu'il attrape un de mes seins, il met déjà l'autre en bouche et le suce, le lèche, le mordille lentement. Je rejette la tête en arrière en gémissant.
— Hmm... hmm...
Il malaxe l'autre et toutes les sensations qui m'envahissent ne font qu'enflammer le plaisir qui regorge et qui s'embrase quand je commence à me frotter longuement contre sa partie aussi dur que du bois. Je me mordille la lèvre et glisse mes mains sous son t-shirt, je caresse ses abdos et finalement fait passer au-dessus de sa tête son t-shirt noir.
— Je peux plus attendre, Adrien... Fais-je d'une voix rauque, le souffle court à cause des battements effrénés de mon cœur.
Mon beau blond s'exécute et fait descendre son jogging et son boxer, puis je me relève un peu et écarte simplement mon short et ma culotte pour le laisser passer. Il entre comme une lettre à la poste et quand je glisse le long de son sexe, le sentiment d'amplitude est grandiose. Je ferme les yeux en rejetant la tête en arrière.
Wouaw...
— Hmm....
— C'est bon ? Susurre-t-il dans mon cou.
Sa main arrive dans ma nuque tandis qu'il lèche mon cou et en palpe sa peau mais s'il continue, il va y laisser une marque. Seulement je comprends que c'est son but quand il palpe plus sauvagement ma peau en commençant à faire des vas et vient en moi. Pour l'aider et accélérer la cadence, je m'appuie sur mes genoux et sautille sur son sexe. Ferme et dur et long, son bout touche le fond de ma cavité et je ne sais pas si le sang le dérange.
J'ose à peine y penser pour éviter de tout gâcher et ne prends pas non plus le risque de poser la question.
— J'adore ton corps, putain... Grogne-t-il puis il inverse brusquement les rôles et se poste au-dessus de moi.
— Han... Oh mon Dieu... Soupiré-je en plaquant le dos de ma paume contre ma bouche quand il accélère et frappe le fond de mon corps.
Crispée de ce plaisir qui m'envoie direct au paradis, l'extase est monstrueux et d'un calme inexistant au point que j'enroule mes jambes autour de sa taille. Ses vas et vient sont plus fermes, plus durs et tellement bon. C'est agréable de le sentir me pénétrer de cette façon avec cette force et cette agilité. J'ai l'impression quand nous sommes en osmose de cette manière, tous les deux, que mon corps a été créé pour le sien et inversement. Et j'adore quand il me fait l'amour comme ça, quand je peux l'aimer et l'entendre m'aimer en retour de la même passion.
Je ne regretterai jamais de l'avoir rencontrée, je ne regretterai jamais d'être tombée folle amoureuse de cet homme peu importe ce qu'il advient. L'avenir est déjà tout tracé paraît-il et parfois, je préfère le laisser me réserver des surprises. Surtout si elles sont aussi belles que l'apollon au-dessus de moi.
Adrien penche la tête et suce l'un de mes seins, il se redresse après lui avoir donné un dernier coup de langue qui me fait crier tant il était doux, léger et si précis. De sa main il agrippe ma poitrine en allant et venant. Quand j'ose ouvrir les yeux pour le regarder bien que je sois honteuse d'être aussi excitée et de prendre tant la tête, je vois ses cheveux tout ébouriffés et ses bouches tombantes sur son visage bougées au même rythme que ses coups de bassins.
— Hm... Adrien... Adrien... hmmm. Gémis-je en fermant les yeux, mon dos se cambre de plaisir et je contracte mon bassin et mes abdos pour faire durer le moment et ne pas atteindre l'orgasme tout de suite.
Je sens les mains d'Adrien se resserrer sur mes seins et en ouvrant les yeux je tends mes bras vers lui pour qu'il vienne se coller contre moi, pour sentir sa chaleur car il me parait trop loin. Presque immédiatement, il se penche et m'enlace comme il ne l'a jamais fait auparavant. Nos bouches se fracassent l'une contre l'autre et tant le baiser est violent et passionné, quelques fois nos dents se heurtent sans se briser. Nous sommes tous les deux transpirants suite à l'effort et tous les deux au bord de l'orgasme. Mais on ne souhaite tellement pas quitter cet instant si magique et si puissant, que l'on repousse les délais autant qu'on le peut.
Finalement c'est tout aussi héritant mais je pense qu'on croit que ça vaut la peine, on en est même persuadé.
— Je t'aime... Souffle Adrien en quittant mes lèvres, et il passe une main sur mon visage pour débarrasser mon visage des cheveux qui s'étaient installés.
— Moi aussi, je t'aime... Réponds-je en le regardant épousée par son charme et il m'embrasse délicatement, amoureusement. Hmm... Oui, je t'aime tellement, bon sang... Gémis-je en rejetant la tête en arrière, soudainement en cambrant légèrement le dos.
— Ne me quitte pas, tient bon... tient bon, princesse, nous sommes ensembles, on va finir ensemble. Renchérit-il dans mon cou d'une voix suave et rauque.
Je peux sentir le souffle de sa respiration contre ma peau brûlante et j'en frémis.
Dans un commun accord et une synchronisation sans rappel, nous achevons cette terrible et enflammée partie de jambe en l'air en touchant le septième ciel. Adrien lâche un râle qu'il étouffe dans mon cou et je plaque ma main contre ma bouche pour ne pas que l'on entende mon crie trop aiguë. Je serre les cuisses et garde aussitôt mes bras autour de son cou. Mais alors que je ne suis pas encore remise, je l'embrasse déjà dans le cou en caressant les mains tremblantes ses cheveux.
⚠️ MERCI AUX ÂMES SENSIBLES POUR LEUR PARTICIPATION ⚠️
Adrien se retire et s'écrσule à côté de moi, je me tourne dαns sα direction et inonde son visαge d'une pluie de bαiser.
— Merci...
— Pour ? Demαnde-t-il essoufflé.
— Pour tout. Souris-je d'une voix douce et presque trop fαible, mα mαin posée sur sα joue.
Il α encore les yeux fermés mαis je le vois sourire. Il sourit et je dépose un dernier petit bαiser sur le bout de ses lèvres αvαnt de me reculer un peu et de fermer les yeux αfin de reprendre mα respirαtion.
Sαns mentir, j'αi les jαmbes qui tremblent et mon cœur est sur le point de crier « à l'αide, de l'αir ! De l'αir ! Je vαis étouffé ! Je vαis mourir ! » tant il est αffolé et hors de contrôle.
Impossible de fermer l'œil de toute lα nuit et pourtant là, je jurerαis que je suis éreintée et prête à αller m'enfoncer dαns un noir totαl des siècles jusqu'à ce que mα fatigue se comble et s'endorme pour l'éternité.
***
La douceur des draps émerveillent mon réveil, je papillonne doucement les paupières tout en me redressant lentement. A l'aide de la couette, je cache ma poitrine avec mon bras, la sieste a été bonne, mes muscles sont détendus, pour une fois mon corps est à l'aise. Étrangement, j'ai bien dormis. Le seul bémol est l'absence d'Adrien a mes côtés, le bruit de l'eau dans la douche interpelle mon attention, tout de suite je devine sans mal où il se trouve. En sortant du lit, j'emporte la couverture autour de mon corps, j'approche de la porte et la pousse en silence. Derrière la vitre remplie de buée, je distingue les traits de son corps nu plongé sous l'eau chaude, le drap se glisse de mes mains, dévoile mon corps puis j'entre sans attendre, la peau frémissante.
Au départ, il ne s'aperçoit pas de ma présence j'en profite pour regarder son corps, juste jeter un petit coup d'œil. ne se rend pas compte de ma présence, délicatement j'enroule mes bras autour de son corps tandis qu'il est de dos. Il ne sursaute pas, je souris puis dépose un baiser.
— Chaton... Fais-je et il se retourne, il ouvre les yeux en coiffant ses cheveux vers l'arrière et quand il me voit il sourit avant de se pencher pour m'embrasser.
— Qu'y a-t-il, princesse ? Demande-t-il en se reculant à peine.
— Rien, je voulais juste qu'on prenne une douche ensemble.
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