S2 : E16 "Quelques tensions"
Marinette
— Tu apportes à cet univers toute la lumière dont il manque. Le mien, en particulier.
Adrien enroule une mèche autour de son doigt sans me lâcher des yeux. La beauté de son regard éveille de douces et tendres sensations qui me rapportent à de douloureuses méandres datant d'autrefois.
Mes sentiments à son égard sont tellement puissants que j'aimerais parfois m'en défaire. Au fond, si Adrien ne m'aimait pas autant, si j'avais été la seule à l'aimer, je ne serais jamais ici aujourd'hui.
— Tu penses qu'Alya sait, pour nous ?
— Pourquoi ça t'inquiète autant ?
Je baisse les yeux en reprenant ma respiration. Adrien ignore des choses que Luka m'a dites et j'aimerais les lui dire en faisant le moins de dégâts possibles.
— Les secrets nous ont suffisamment détruit, il s'agirait d'agir plus prudemment et intelligemment cette fois.
— Je ne comprends pas. Qu'est-ce que tu veux dire ? Demande-t-il en fronçant les sourcils et il pose sa main contre ma joue.
Je m'éloigne en faisant un pas en arrière puis j'attrape ses mains et les serre chaudement dans les miens.
— Ce que je m'apprête à te dire risque de te mettre en colère mais je te demande de rester calme, je ne veux pas qu'on se dispute, je ne veux plus qu'on soit séparer. Commencé-je doucement.
Il ne réagit pas, il se contente de m'écouter et cela augmente mon angoisse. Mes jambes se mettent à trembler et si je n'étais pas décidée à lui dévoiler la vérité alors je m'enfuirais jusqu'à être le plus loin possible de toutes ces histoires.
— Ton père est toujours vivant.
Mon aveux ressemble à une accusation. Je n'ai pas la bonne intonation pour une telle annonce, cependant je me sens si stressée que mes sentiments sont mélangées par mes pensées et tout est en train de dysfonctionner.
— Adrien ?
Je le regarde et tente de saisir son regard dans le mien mais il relève le visage en inspirant bruyamment. Adrien semble contraint à une idée qui le tourmente alors que je suis complètement bouleversée de son manque de réaction.
— Tu... Pourquoi tu ne réponds pas ? Je renchéris de plus en plus inquiète en posant mes mains sur ses épaules.
Adrien a dit que nous nous faisions confiances, il m'a promis de ne jamais m'abandonner, et je l'ai toujours crus. Je n'ai jamais eu de doutes sur la moindre de ses promesses et j'ai toujours fait en sorte de me battre pour résister à la tentation de le trahir. Du début à la fin, du lycée à maintenant, j'ai traversé l'Atlantique pour le retrouver et l'ai recherché pendant des jours.
Pour cet homme, je donne tous les jours ma vie, mon cœur, mon âme et tout mon être.
— Marinette... je n'ai pas été complètement honnête avec toi, moi non plus. Commence-t-il d'une voix douce en se levant de la chaise et je me recule en laissant mes bras retombés le long de mon corps.
Mon monde va-t-il s'effondrer ?
Est-ce qu'il va s'apprêter à m'envoyer si bas sous terre ?
— Après une entrevue avec un des gardes de mon grand-père j'ai appris dans une mystérieuse lettre non signé que mon père était toujours en vie. Explique-t-il en se frottant nerveusement l'arrière de la tête.
— Alors tu savais déjà tout... Soufflé-je ahuris et démunie de toutes mes forces.
Je ne veux pas y croire.
Je n'arrive pas à y croire.
Quand on imagine une histoire, on la crée belle et de façon à ce qu'elle soit harmonieuse. On arrive à oublier les défauts, les larmes et les déceptions. Tout ce qu'on recherche est le merveilleux, le beau !
Le parfait.
Pourtant chaque histoire à ses sacrifices, ces démons et ces chagrins. Des fins tristes il y en a tous les jours, des horreurs en permanence et jamais loin de nous en plus. Et malgré tout, l'ironie est tout le temps la même.
Celle d'aimer et d'avoir le plus d'espoir qu'il en est possible d'en posséder.
Jusqu'à Adrien, je n'avais plus jamais ressentis ce sentiment. Après mon grand-père tout est partis en lambeau, la vie n'était plus qu'un triste fardeau. Et je n'ai jamais voulus l'admettre de vive voix, on ne m'a jamais entendus le dire. Et alors que je mourrais dans mon silence...
Tous le savaient.
Ils connaissaient tous la colère et la rage de ma déception qui animaient chaque jour un brasier tout au fond de mon âme. Une lueur brûlante qui carbonisaient mes souvenirs pour les réduire en cendre.
Je me suis battus pour vivre alors que j'en avais même plus envie.
Le corps et l'esprit ont fait des merveilles ensemble. Et nous arrivons à cet instant où tout est alors malgré ces épreuves en train d'exploser en morceaux.
— Non, Mari écoute-moi ! Tente-t-il effrayé en essayant de se saisir de mes mains.
Son regard est brillant, empli d'inquiétude qui pourtant ne rachète pas la peine et l'immense surprise qui jaillit par flamme dans ma poitrine. Mon ventre est noué par ses confessions et plus il continue, plus il m'enfonce.
Si je lui laisse le temps de terminer, il m'enterra définitivement. Et je retrouverai mon grand-père à la place où il est depuis plus de dix ans.
— Ne me touche pas. Ne me touche plus jamais. Lâché-je sèchement sans m'emporter.
Je bouillonne. Ce serait mentir de dire que je me sens calme et apaisée.
— J'ai été enlevée pour toi. J'ai vécus un traumatisme dont je pourrais ne jamais me remettre pour toi ! Et depuis le début alors qu'on avait dit qu'on ne se mentirait plus... tu me trahis ! Tu me mens et tu me manipules depuis le début ! Ajouté-je en prenant soudain ma tête entre mes mains.
Si je pouvais m'arracher les cheveux, je le ferai sans hésiter. Sans remords ni regrets. Car après tout j'ai l'impression que c'est la seule leçon que j'ai retenus de mon entretien avec Luka.
— Luka m'avait prévenus sur toi... Il m'avait dit que tu n'étais qu'un menteur, que tu te servais de moi. Mais... mais comment aurais-je pu le croire ?! Je m'exclame en lâchant un rictus digne d'un fou.
Luka avait raison depuis le début.
J'ai été dupé.
Adrien s'est servis de moi pour atteindre son grand-père. En fait, je réalise avec une boule de feu dans le ventre que je ne suis qu'un pion et rien de plus. Sauf que je refuse catégoriquement d'y croire complètement. La souffrance me fait peur. L'abandon aussi.
Malheureusement, il faut faire face à la réalité, n'est ce pas ? Murmure une voix sournoise dans ma tête.
— Comment tu as pu faire ça... ? Bafouillé-je en levant lentement les yeux vers lui. Je me retourne doucement et baisse les mains tout aussi doucement.
J'essaye de réaliser, de prendre conscience de mes mots et de notre dispute.
— Je l'ai appris dans une lettre ça aurait pu être un mensonge ! Je n'ai jamais cherché après lui, il est mort Marinette ! Mort ! Tu comprends ça ? Ça fait un moment qu'ils essayent de me déstabiliser pour me pousser à abandonner mes recherches mais ça ne fonctionnera pas. Je ne laisserais rien tomber. Répond-il en reprenant son calme.
J'enfonce mes ongles dans ma peau en serrant mon poings.
— Qu'est-ce que tu comptes faire alors ? Je l'interroge la mâchoire serrée.
— Suivre mon objectif et éliminer Lord Agreste définitivement. C'était ce qui était prévue alors on suit le plan. Affirme-t-il catégorique.
Il s'avance d'un pas mais cette fois-ci je ne recule pas. Je lève les yeux pour garder notre contact visuel.
— Mais je t'aime Marinette..., et je ne veux plus jamais te perdre, je te l'ai dit. Ce que Luka a pu te dire sont des mensonges. Et je n'ai pas voulus t'en parler car je n'y croyais pas. Déclare-t-il d'une voix douce et chaleureuse en prenant mon visage entre ses mains.
Mon cœur s'attendrie. Il se ramollit et se colle à tout ce qui le frôle. Ma soif de rage et de passion sont soudain mélangées sans distinction et une tornade d'un autre monde apparaît dans mon âme.
Faire confiance ou ne pas prendre le risque.
Partir ou rester.
Finalement, on revient à la même question et à la même réponse.
J'ai envie de me disputer avec lui, de hausser la voix suffisamment fort pour qu'il entende mes battements hurler quitte à m'arracher la voix, me briser violemment à jamais les cordes vocales. Parfois la volonté dépasse la force de vaincre. Le calme quant à lui n'a plus la parole et devient aussi invisible qu'un fantôme et léger qu'une plume.
Ma colère ressemble à un cheveux sur la soupe à ce moment où alors que je le regarde dans les yeux en ressentant un doute surhumain je cogite à l'idée d'avancer sans encombrement.
L'avantage d'aimer est qu'un amour sincère surmonte et dépasse certaines volontés, des plus pures aux plus mauvaises.
— Généralement on ne sait pas quand quelqu'un ment. Réponds-je calmement la voix blanche.
— Tu crois que je mens ?
— Je pense que tu ne me dis pas tout. Rétorqué-je calmement.
Une étoile brillante s'éteint tout à coup dans ses yeux. La douleur est sa déception pour moi. Mon instinct me hurle et m'insulte de tous les noms mais ne parvient pas à dépasser les sentiments impurs qui se mélangent à mon sang.
— Peut-être que Alya et Nino nous cachent des choses mais ils mériteraient qu'on les revoit. Ce n'est pas normal d'effacer les gens qui ont été si important sous prétexte qu'ils ne font plus partis de notre objectif. Ils ne sont pas des objets dont tu te sers par nécessité. Ajouté-je tandis qu'il soupire en passant une main fiévreuse dans ses cheveux.
— Je sais... Mais mon grand-père mérite ce qui l'attend.
— Jamais, je ne dirais le contraire. A l'égard de ta mère, il a brisé sa famille et c'est légitime que tu veuilles la venger. Mais si ton père est vivant. Pour quelle cause veux-tu l'éliminer ? Tout n'est-il pas bouleversé à présent que ton père est vivant ? Je lui demande le plus sincère possible, mes bons sentiments vont jusqu'à tordre et magouiller un trafique illicite dans mon ventre.
Les mauvais souvenirs et les bons sont lourds et n'ont pourtant pas assez de voix. Adrien serait injuste et commettrait une erreur s'il s'acharnait davantage. Son déni est intense et je ne peux pas l'en sauvegarder car je le considère suffisamment grand et adulte pour faire ses propres choix.
Je ne fais que me contenter de le conseiller, et l'aider comme il en a besoin.
Ce n'est pas nécessaire de crier même si le chagrin aboie de le faire. L'orgueil peut juste s'avérer violent mais jamais criminel. L'ego en revanche dirige au meurtre.
Mais ce n'est pas la fin.
Pas encore entre nous.
Pas maintenant.
Enfin, pour l'instant.
— Très bien. Abdique-t-il grave en se levant et il se retourne. Nous verrons Alya et Nino, mais je te préviens, ce sera juste pour savoir s'ils sont mêlés ou non. Et si c'est le cas, alors nous ne les reverrons plus jamais. Ce n'est pas discutable. Déclare-t-il d'un ton qui exil toute négociation.
Bien.
Si c'est ce qu'il souhaite, qu'il en soit ainsi.
***
Ma petite main se pose sur celle d'Adrien posée sur le frein à main tandis que nous roulons en direction de la brasserie où nous avons rendez-vous. Tout mon corps tremble légèrement craignant qu'il me repousse. Adrien est toujours en colère, il a gardé l'amertume de notre conversation de ce matin et m'a ignoré toute la journée. Ce soir, je compte arranger les choses.
Je n'aime pas quand nous ne nous parlons pas, son silence creuse un trou dans mon ventre et l'explose avec aiguille.
— Parle-moi, s'il te plaît. Lui demandé-je doucement.
— Qu'est-ce que tu veux que je dise ? Répond-il d'un ton calme qui m'envoie un gros coup de pieds dans le ventre.
En baissant les yeux emplis de larmes sur nos mains qui ne bougent pas d'un millimètre je suis rongée par la peur qu'il m'abandonne. L'idée qu'il me quitte me retourne de l'intérieur et décolle chaque parois de chaque morceaux gorgés de sang.
La souffrance a rarement été si silencieuse et violente a l'intérieur de mon corps. Mon âme a beau crié elle a l'impression d'être aussi impuissante qu'un fantôme.
Adrien paraît intouchable. Et si insensible qu'en retirant ma main pour l'empêcher de découvrir les tremblements qui agitent mon corps, je retiens mon souffle et ravale un sanglot dans le fond de ma gorge.
Un instant je ferme les yeux en tournant la tête vers la fenêtre.
— Je voulais juste que tu ouvres les yeux. C'est injuste de ta part de m'en vouloir.
— Je t'en veux pas. Renchérit-il aussitôt.
— La preuve que si. Tu me parles comme si j'étais une inconnue. Tu te refermes sur toi comme lorsque je suis arrivée. Bon sang, Adrien, je croyais que nous avions dépassés ce stade ! Ajouté-je brusquement en me tournant vers lui.
Soudain, il vire sur le côté et arrête le véhicule dans le même temps. Son corps se tourne vers moi et ses yeux flinguent mon regard, la lueur aux prunelles si étincelantes brillant dans le fond de ses rétines crie de colère, de haine et d'un sentiment très vulnérable.
La peur.
— N'étais-ce pas ce que tu voulais, voir Alya et Nino et dîner avec eux ? Tu ne voulais pas qu'on soit tous aussi autour d'un repas pour parler du passé afin de renouer des liens ? Au fond, ce que tu veux c'est récupérer ce que tu as perdu.
— P-Pas du tout. Baffouillé-je les yeux gros.
Son regard s'aiguise. Adrien devient dangereux et en le voyant je ne tremble pas, j'admire avec une curiosité mortelle la beauté de son visage et tente de capturer pour toujours l'image que sa perfection me revoit en cet instant si fragile.
Après avoir inspirée et expirée, je reprends plus doucement avant lui :
— Ton objectif est respectable mais tu ne peux pas te contenter d'être égoïste alors que je suis là.
— Tu ne comprends pas.
— Oui, peut-être que j'ai envie de retrouver ma meilleure amie ! Mais je veux aussi que ça soit ton cas ! Tu ne peux pas continuer à rester seul.
— Je ne suis pas seul. Tu es là. Corrige-t-il grave.
Je secoue la tête.
— Non... Tu ne peux pas avoir que moi.
— Et pourquoi ? S'empresse-t-il de demander.
— Mais parce que je suis ta petite amie !
— Et alors ? Rétorque-t-il visiblement sans comprendre où je veux en venir.
Pendant une seconde, je reste hébétée devant lui sans comprendre. Puis je me mets à réfléchir et à essayer de le comprendre un temps soit plus que je ne l'ai déjà fait jusque-là.
Peut-être que j'ai raté un détail qui me dévoilerait ce qu'Adrien s'entête à me cacher.
— T'es ma femme, ma meilleure amie, mon amie, ma petite amie, mon âme-sœur, ma moitié et je n'ai pas besoin de quelqu'un d'autre que toi.
— Je dis ça pour ton bien... Murmuré-je en baissant les yeux.
— Oui, moi aussi. Dit-il en prenant mon visage dans sa main. Sa paume se colle à ma joue et réchauffe cette zone devenue froide telle un électrochoc.
Quelque part dans un endroit de mon cœur, une fissure résonne en échos. Dans le plus lointain de mes souvenirs qui s'agitent et remontent à la surface férocement, je m'effondre et serre les poings jusqu'à sang.
Les sentiments qui se partagent en livrant douloureusement bataille dans mon esprit me déchiquettent l'âme.
Je t'aime.
Je l'aime.
Oui, et tellement fort que c'est impossible pour moi de poursuivre dans cette voie déjà condamnée. De le voir sombrer dans un trou où il n'y aura pas d'issue de secours et où la vie au fond est morte depuis longtemps si elle n'a jamais existé.
Adrien droit ouvrir les yeux et s'il faut, je les lui garderai ouvert de force en y plongeant des gouttes pour les garder humides.
— Parce que je t'aime, parce que je serai capable de mourir pour toi, je m'interdis, pour toi et moi de descendre plus loin dans cet enfer couvert de solitude. Tu aimes vivre, t'amuser sans penser au lendemain. Commencé-je doucement en plantant mes yeux dans les siens.
Le vert se reflète comme autrefois avec autant de lueur et d'éclat. Rien ne s'est éteint et pourtant la couleur est plus terne, légèrement atténuée mais récupérable.
L'espoir vit toujours. Du moins survit au moins.
Mais Adrien ne me laisse pas continuer et plonge ses lèvres sur les miennes. Sans attendre, j'enroule mes bras autour de son cou et m'y accroche désespérément. Mon cœur bat douloureusement alors que sa langue danse langoureusement avec la mienne. Il ne faut pas pleurer même quand tout semble perdue, ne pas perdre le contrôle de soi tandis que le monde entier tout autour s'écroule et part en fumée.
Toujours garder son calme.
Toujours.
— Je t'en prie, malgré toute cette histoire, n'oublie jamais qui tu es vraiment... Soupiré-je chaudement contre ses lèvres en quittant à peine sa bouche le souffle court.
Il sourit et passe sa main dans ma nuque, il replaque sa bouche contre la mienne. A chaque fois qu'il m'embrasse je retrouve mon souffle, je revis. A chaque fois, il me soigne, il me souffle, m'aspire toute entière puis me ressouffle. Mes blessures disparaissent, tout s'engouffre dans un trou noir puis plonge dans l'oublie.
J'aime sentir sa chaleur, son parfum, sa peau contre la mienne et sa présence. Rien sur terre ne me rassure plus, plus rien n'est plus précieux à mon cœur que ces moments lorsqu'il m'embrasse avec une tendresse dévorante.
Que quand il consume ma flamme si vite, si fort, si calmement.
Je vis inévitablement en lui, pour lui, avec lui.
Et ce serait mentir de dire que je n'ai jamais eu peur de ces sentiments aussi puissant et dangereux que je ressens. Parce que je pars en vrille et perds mes barrières dans toute cette belle histoire. L'amour souffre aussi à l'intérieur de la passion qu'il infuse et quand je pleure à cause de lui, je ne suis pas toujours détruite, tous mes sentiments ne sont jamais plus forts que mon amour.
C'est éternel.
Cela renaît comme un phénix, c'est immortel.
Au fond, c'est terrifiant. Mais personne n'en parle, personne ne sait, personne ne connaît.
Soudain, nous nous regardons dans les yeux et sourions en même temps. Adrien se retient mais éclate de rire et je le suis en gloussant de bon cœur. La joie enveloppe l'atmosphère de la voiture et tout redevient léger, la lourdeur du paroxysme de nos ennuies vole en éclat et tombe en morceaux. Il n'y a plus de tension à couper au couteau et plus non plus d'étouffement.
Rien que nos rires, nos sourires et quelques baisers volés.
🦢
Salut !🤍
Alors, ce chapitre ?
C'est bizarre, mais j'ai tout le temps l'impression que ce j'écris est plat, nul. Pourtant, ça doit pas être le cas. Je sais pas, sûrement dans ma tête.
👺
Au revoir à bientôt !💕
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