S2 : E15 "Un peu de chaleur..."
✦ ~ 𝓜arinette ~ ✦
Adrien passe ses mains dans mon dos et les glissent sous mon chandail, la froideur de ses doigts m'arrachent une longue chair de poule. Mon cœur bat la chamade comme un malade contre ma cage-thoracique, il est soudain réchauffé par l'excitation. Ça a l'air irréelle tant c'est agréable, j'ai l'impression de rêver, je n'arrive pas à savoir si ses doigts touchent vraiment ma peau, s'ils tiennent fermement ma chair ou non.
Récemment j'étais tellement absorbée par les problèmes qui me tombaient dessus je n'ai plus fait attention à rien. Et j'ai oublié... à quel point j'aime cet homme plus que tout, n'importe quand, n'importe où. Lorsque je repose dans ses bras le paradis est sur Terre.
Adrien incline son visage et s'empare passionnément de mes lèvres, nos bouches ne forment plus qu'une, je sens le goût de sa salive se mélanger à la mienne. Et les bords de ma poitrine frôle son torse. Nos souffles s'emmêlent, le mien panique et s'écourte. Je glisse mes doigts dans ses cheveux en répondant à son baiser tout en soupirant d'aise.
Une libération. Un souffle doux et pur, libérateur.
Sous le poids, mes jambes tremblent et je vacille en arrière, Adrien me retient en serrant ses bras autour de moi. Nous sommes soudain collés l'un à l'autre, ma poitrine compressée contre lui et la température monte d'un cran. L'osmose qui flotte dans l'air est oppressante, elle atteint bientôt son paroxysme mais prend son temps pour monter.
Mon Dieu.
Nos parfums fondent l'un dans l'autre, sans les avoir encore humer je le sais à l'avance. Mon corps tombe sur le lit, Adrien m'allonge délicatement et capture délicatement mes poignets avec sa main quand je tente d'attraper les ourlets de sa veste pour la lui retirer.
⚠️LES ÂMES SENSIBLES PEUVENT SLIDER POUR PASSER CE PASSAGE MERCI ⚠️
— A-Adrien... Soufflé-je comme une complainte.
— Laisse-moi faire, princesse... Je commande.
J'étouffe un gloussement en mordant ma lèvre inférieure, un court instant nos échangeons un regard complice. La tension traverse nos yeux, mon ventre se noue, ma gorge s'étouffe avec ma salive. J'aime et suis toute bouleversée quand il prend les commandes. Cet air si mauvais est attirant que dis-je... affreusement obsessionnel ! Il a tellement de fois utilisé cette voix pour me charmer, et tellement de fois m'a eu et piégé...
Adrien, mon chaton, mon amour, mon homme, l'amour de ma vie, de mon âme et de mon éternité. Il a tout capturé, il n'a rien laissé pour les autres. Je suis prisonnière de ce garçon pour qui je mourrais, complètement soumise aux sentiments que je ressens à son égard. Rien n'a jamais été plus fort que ce que j'éprouve pour cet Homme.
Il n'a rien laissé de moi, pour moi, il a été tellement égoïste que c'est pour ça que je suis autant attachée.
Je suis à bout souffle alors qu'il suce délicatement la peau de mon cou, je ferme les yeux en gémissant. Ma respiration est saccadée, je suis assise entre la frustration et le plaisir. Tous les deux on pourrait tomber dans un monde parallèle comme celui-ci et y rester pour toujours ? Faire l'amour du matin au soir, s'unir et reprendre jusqu'à en abuser du plaisir, de la peine, de la haine ?
En amour on tombe, on se relève avec des bleus au cœur et pourtant, on se rejette sans hésiter, sans remords ni regrets. A la fin, il ne reste que les larmes dans les yeux et les sanglots cloîtrés dans la gorge.
La douceur de ses baisers désormais sur ma poitrine me font bouger la tête de droite à gauche en gesticulant, j'essaye de me défaire de sa prise mais sans resserrer et me blesser il me tient et je ne fait que subir ses assauts avec une aspiration dont je me délecte de chaque seconde.
— Hmm... Gémis-je en serrant les cuisses quand il pose sa bouche sur mon téton, il le suce, le lèche, l'aspire en titillant la pointe bien dressée avec sa langue.
Quelques coups seulement suffisent pour réchauffer ma culotte. De son autre main libre, il se glisse sous mon jean et ma culotte et retrouve mon petit bouton du bonheur. J'écarte instinctivement les jambes lorsque sa paume légèrement froide entre en terrain ennemi.
Il a l'habitude, Adrien sait comment s'y prendre pour me faire monter au plafond, grimper au rideau et décoller au septième ciel.
Le plaisir sauvage, brûlant, celui dont on ne revient jamais. Il me le donne. Me l'offre. Me l'enfonce dans le cœur et l'ancre au fer rouge.
Soudain, la langue d'Adrien disparaît, sa main relâche mes poignets et il se lève, il retire mon jean et ma culotte s'envole avec lui. Tout le bas nue, il se met à genou au bord du lit en attrapant mes cuisses qu'il pose sur ses épaules.
Je me redresse aussitôt en ouvrant la bouche, la tête encore toute échevelée et dit :
— Adrien attends je... Ohh~~ Soupiré-je soudain quand il enfonce sa langue en moi et recouvre toute mon intimité d'une chaleur sournoise.
Elle me ruine, m'abat, m'élimine.
— Oooohh~~... Hmm....Ah~ oui! Gémis-je en me cambrant sous le plaisir et l'excitation exquise qu'il me procure sans aucune difficulté.
Je bouge mes hanches pour essayer de m'échapper de sa langue mais il me tient fermement avec ses mains, ses doigts marquent plus durement la peau de mes cuisses. Mes yeux se révulsent, je pose une main sur ma bouche pour atténuer le son de mes complaintes.
Continue.. encore, encore, encore, c'est tellement bon, pensé-je en boucle les intestins en feu et les seins douloureux.
Mes tétons pointent tellement fort, ils sont dur et douloureux, je passe une main sur mon sein gauche et le malaxe pour apaiser la souffrance. Mais Adrien m'a tellement excité que je suis toute sensible alors bientôt, complètement emportée par sa langue et ses dents qui titillent mon petit bouton rose, je lâche des petits cris qui font exploser la tension en mille morveux.
— Adrien, j'ai besoin de te toucher... Termine en moi, termine avec moi... Enfonce-toi, maintenant.
Mes mains ne sont plus les miennes, enfin je ne parviens plus à les différencier des siennes. Ses doigts, nos peaux l'une contre l'autre, son parfum partout dans l'air n'arrangeant pas mon envie de retenir encore un moment mon explosion de plaisir.
Le bonheur, Adrien est mon bonheur.
Il est à moi...
— Je t'en prie... Murmuré-je la voix encombrée par l'excitation et légèrement rauque.
Juste avant que je craque, lors du dernier instant, il lâche dans un bruit de ventouse mon petit bouton et j'ouvre en grand les yeux mais j'ai les esprits tellement éparpillés que je ne me redresse pas. En revanche, j'entends les froissements de ses vêtements signe qu'il vient de retirer sa veste, son t-shirt et son jean. Il tire vite le tiroir de la table de chevet et ouvre un préservatif. A peine deux secondes pour le dérouler le long de son sexe et il est déjà à l'entrée de mon intimité toute gonflée, imbibée de salive et trempée par mon excitation et sa salive à lui.
Le cœur cognant contre la poitrine violemment et les yeux mi-clos je vois Adrien se pencher et s'appuyer de chaque côté de ma tête, il murmure à mon oreille gravement :
— J'espère que tu es prête à hurler parce que je suis vraiment, vraiment, vraiment très excité.
Pour réponse j'enroule mes bras autour de son cou et mes jambes autour de sa taille avec je ne sais qu'elle force, et frotte mon intimité contre son sexe dur et tout aussi débordant d'envie. Du bout des lèvres en frôlant les siennes, je soupire :
— Tu parles trop, chaton.
Il esquisse un sourire en coin puis s'enfonce sans crier gare jusqu'à la garde. Et je l'embrasse immédiatement en gémissant dans sa bouche. Le son de nos peaux claquant l'une contre l'autre résonne bruyamment dans la pièce très vite et enveloppe le moment le plus magique depuis des lustres dans cette mélodie qui a finis par devenir ma symphonie préférée.
Je gémis, je cris quand il cogne trop profondément au fond de mon intimité et me cambre en rejetant la tête en arrière lorsqu'il mordille la peau de mon cou en faisant rouler mon téton entre son pouce et son majeur.
Son bassin va et vient, il entre, un moment il sort puis re rentre profondément et réitère plusieurs fois la même chose. Je deviens folle, littéralement je vole en éclat et perds complètement la tête. Je ferme les yeux une main enfoncée dans mes cheveux tandis que mon corps est remué d'avant en arrière brutalement.
— Hmm... Mon Dieu... Gémis-je les larmes aux yeux en fermant intensément les yeux.
Mon mascara a sûrement dû couler mais pour le coup ce n'est tellement pas une priorité que très vite j'oublie sans m'inquiéter de l'apparence que j'arbore. Tout mon être est ballonné et si transpercé par la fermeté de son sexe que le monde entier disparaît. Luka part en fumer et réussit à disparaître si loin... je crains dans l'immédiat de n'être plus jamais en mesure de le retrouver.
Comment avons-nous fait pour terminer ainsi tous les deux ? Dans cette position ? Cette situation ? Je me demande alors que ce n'est ni le moment, ni l'endroit, à vrai dire j'ai un mauvais sens du timing assez aigüe...
Nous nous sommes disputés violemment, Adrien s'est enfuis puis il est revenus et nous voilà en train de faire l'amour comme des sauvages. Je ne sais pas combien de pour-cent de chances nous avions pour ça se termine comme ça. Mais quelque part, je m'en fiche.
Au contraire, moi je suis contente. Cela me va si à chaque fois que je commets une erreur, c'est ça ma punition...
Je délire. Je pars en live, bon sang !
Tout ce que je veux, c'est qu'Adrien désire me planter ardemment encore et encore pour me rendre encore plus folle de lui, que je sois complètement impuissante et incapable de vivre sans lui.
Qu'Adrien devienne une drogue car j'aime son poison. Qu'il soit mon bourreau car je suis folle de la torture qu'il m'inflige.
S'il est un risque alors je suis malade de courir après ses conséquences.
J'aggripe ses épaules et plante mes ongles dans sa peau, il accélère la cadence et retrouve mes lèvres pour m'embrasser passionnément. Ses dents tirent légèrement sur ma lèvre inférieur et ce n'est plus en me faisant violence que je parviens par la grâce du Ciel à ne pas jouir.
— J'ai bientôt... je... vais venir. Soufflé-je à mi-mot contre sa bouche et il colle son front contre le mien en fermant les yeux. Je fais de même.
— Ton corps putain... il way tellement bandant, et tes gémissent... putain je m'en passe plus... Halète-t-il la voix suave.
Mon cœur loupe un battement, je manque de lâcher un sourire et de hurler de joie.
Boum.
Boum.
BOUMM.
— Si je pouvais, je ferais en sorte que ce moment ne s'arrête jamais...
— Moi aussi... Souris-je en prenant son visage entre mes mains et il relève la tête.
Nos regards plongent l'un dans l'autre mais je remarque que ses joues ont rougies par l'effort et le vert pomme de ses yeux sont éclairés par la lumière de l'extérieur et lui apporte une beauté à couper le souffle.
Je me mords la lèvre inférieure, il m'embrasse sans attendre alors que tous les muscles de mon corps se contractent. Un plaisir monstrueux me submerge et me kidnappe, il m'emmène si loin de la Terre, je vole dans le ciel et suis juste avec lui. Nous ne sommes rien que tous les deux pourtant je suis dépendante.
⚠️FIN ET BON RETOUR AUX ÂMES SENSIBLES⚠️
Ses yeux sont sombres, sa pupille a désormais englobée l'entièreté de son iris. Il est beau tout haletant et au bord de l'extase, saisit par une impatience morbide et incroyablement belle. J'aime tellement le regarder que je m'aperçois avoir enregistrée chaque détail de son visage. De chaque centimètre à chaque millimètre. Je connais tout. J'aime tout, de la perfection au "défaut".
Tout. Tout. Tout.
Tout ce qu'il est, est parfait, est beau, est merveilleux. Bon sang, mais comment peut-il ne pas le voir ? Comment fait-il pour ne pas voir à quel point je suis dingue de lui ? De la manière dont il aimante les autres par sa beauté et son caractère ?
Adrien, bon sang, qu'est-ce que je t'aime...
***
Omniscient
Marinette jette un coup d'œil à l'horloge posée sur la petite table de chevet, les draps enroulés autour du corps elle se redresse après avoir déposée un doux baiser sur le front du jeune homme profondément endormis à côté d'elle. La nuit et la fin de soirée a été mouvementé, les deux amoureux n'ont presque pas dormis bien occupés à faire l'amour dans tous les sens. Pour dire vrai, il leur était rarement arrivé d'enchaîner autant de fois.
Les voisins crurent les entendre un moment, Adrien qui avait eu un doute s'est empressé de mettre sa main sur la bouche de Marinette en s'enfonçant plus férocement en elle. La jeune femme tenta de rester silencieuse mais lorsque le blond s'est emparé de son sein et la fermement malaxer en tirant légèrement sur son téton elle a jeté la tête en avant, sa poitrine remontait et descendait au rythme de son cœur.
Adrien est donc épuisé et n'est pas prêt de se réveiller tout de suite. Marinette quant à elle sort du lit et enfile une longue robe qui moule son corps et la forme ronde de ses seins. Dans cette sublime robe crème elle est magnifique avec ses cheveux légèrement en batailles, quand on la regarde on voit un air sauvage craquant. Tout bonnement trop belle, finalement heureusement qu'Adrien dort ou il aurait fait un infarctus.
Certains ont plus de chance que d'autre...
Dans la cuisine après avoir démarré la machine à café et en train de sortir le lait du frigo, elle entend son téléphone vibrer sur le comptoir. Elle tourne la tête et l'attrape avant d'avoir posée la bouteille de lait en verre.
Alya
Je suis à Paris avec Nino. On peut se voir ?
Son cœur loupe un battement, peut-être qu'elle rêve que ce message n'est pas vrai, au fond d'elle une partie de son cerveau espère que ça soit le cas que rien ne soit réel qu'elle soit encore plongée en plein rêve. La douce et tendre bleutée supplie le ciel pour qu'il s'agisse d'une erreur.
Son cœur loupe un battement par accident, puis il se met à faire des galipettes, une et encore une puis c'est au tour de son ventre de se tordre violemment. Et jusqu'à ce que l'information monte au cerveau il se déroule quelques secondes aussi longues que des éternités, parce que l'amitié possède aussi ses failles.
Revoir Alya après tout ce temps ? Après leur dispute et son kidnapping avec Luka ? Non, elle ne se voit pas affronter la journaliste dans l'immédiat. Mais d'un autre côté, elle sait pertinemment que son ex meilleure amie n'a pas proposé pour rien. Alya fait rarement les choses par hasard.
Marinette lève la tête quand une masse entre dans son champs de vision en baillant. La masse s'étire puis s'échoue sur une chaise haute.
— Bonjour, dit-elle.
La masse bafouille la bouche pâteuse et en baillant répond :
— Bonjour, princesse.
Marinette sourit. Elle repose son téléphone et l'éteint sans répondre, bizarrement l'arrivée d'Adrien en ces lieux est une très bonne chose.
Tandis qu'il lui demande un verre d'eau et qu'elle le lui donne puis qu'il le termine d'une traite, Marinette profite de cet instant pour foncer dans le tas. Elle demande alors :
— Alya et Nino sont à paris. Elle propose une rencontre, tu es d'accord ?
Adrien sourcil et manque de s'étouffer avec les quelques gouttes d'eau qui glissent encore dans sa gorge.
— Quoi? Tous les quatre ?
Marinette hoche la tête voyant cependant le peu d'intérêt et la réaction perplexe de l'homme qu'elle aime. Sans surprise, Adrien n'est pas emballé mais d'un côté comment aurait-il pu l'être ? Pour rappel, il avait caché à Marinette que Nino lui envoyait des messages. Le blond n'a pas envie de revoir son meilleur ami on dirait. Cela est d'ailleurs surprenant puis elle le devient moins quand on connaît la situation dans laquelle lui et la bleuté sont.
Il y a longtemps que plus rien n'est simple et calme comme avant et il s'agirait de savoir comment organiser cette nouvelle vie sans flancher, sans se brûler, sans y laisser sa vie.
— Tu veux, toi ? Demande Adrien brusquement la voix plus clair, il déglutit toutefois.
— Je sais pas, ça fait longtemps mais pourquoi pas. Après tout nous avons repris contact et les revoir pourrait nous faire du bien. Ça se trouve il n'y aura de tension qu'au départ puis elle finira par s'apaiser. Nino et Alya sont quand même nos meilleurs amis. Rappelle Marinette trouvant plus judicieux d'aborder le sujet calmement et sous un point de vue optimiste.
— Ils l'étaient. Corrige Adrien un peu froidement en baissant ses yeux sur son verre vide.
La jeune bleutée hausse les épaules en acquiesçant ses dires dans sa tête. Adrien se montre dur avec son ancien meilleur ami et la bleutée en ignore tristement les raisons alors elle se contente de baisser les yeux alors que son cœur se précipite dans sa poitrine. Elle sait que les gens ne sont pas tous fait pour rester dans une vie et que quand ils partent, ils emportent une partie de nous avec eux mais elle essaye de voir le bon côtés des choses. Par obligation surtout pour s'empêcher de fondre en larme ou de se faire saisir et contrôler comme un pantin par l'angoisse.
— Il faut qu'on accepte de les voir, ils ont peut-être quelques choses à nous dire d'important.
— Quoi ? Commence-t-il un sourire moqueur naissant au bord des lèvres. Tu crois qu'ils vont nous annoncer une grossesse ? Arrête de rêver, princesse, ils n'auront rien de plus à dire qu'on ne sait déjà.
Marinette sent son cœur se serrer dans sa poitrine, elle se retient de poser une main sur sa poitrine quand celui-ci devient brûlant et douloureux.
— Pourquoi tu ne veux pas les voir ?
— Pour rien... je pense que ça va juste te perturber plus qu'autre chose. Souffle-t-il.
— Adrien... Dis-moi la vérité. Devine Marinette calmement, elle contourne le comptoir et se poste devant son petit ami. Le jeune homme se tourne face à elle et pose ses mains sur ses flancs, il la rapproche de lui.
Leurs regards se cadenassent, Marinette pose délicatement sa main sur la joue du blondinet et caresse du revers de son pouce ses fossettes. Le jeune homme ferme un instant les yeux envahit par la sensation de douceur et de bonheur que lui procure cette caresse d'une tendresse enivrante. Il frotte sa joue contre la main de celle qu'il aime de toute son âme et plus que sa vie.
— Nino travaille pour un homme associé à mon grand-père. Lâche Adrien révélant enfin le fond de la vérité qui le motive à maintenir en haleine cette brusque distance.
— Tu penses qu'il... Suggère Mari sans continuer sa phrase. Elle est soudainement piquée par l'inquiétude et dans ses yeux une lueur tressaillante se met à trembler au fond de ses rétines.
— Je sais pas. Répond-il en haussant les épaules. Nino ne doit pas être au courant mais son patron l'est forcément. Je ne peux pas t'obliger à ne pas les voir mais moi, je n'irai pas.
Marinette acquiesce lentement de la tête, elle retire sa paume, Adrien relève aussitôt la tête en rouvrant les yeux. Il se penche et colle son front contre celui de Marinette. Ils sont en osmoses tous les deux, le monde a beau les terrifier et tenté de leur détruire leurs forces, à partir du moment où ils sont ensembles, est surpuissante, ils sont plus solides que jamais et détiennent tous les pouvoirs.
L'amour à des facteurs et des biens fait que la haine ne sera jamais en mesure de combattre, le combat prendrait fin et la guerre perdrait tout intérêt. Le but était d'assister à une bataille entre deux forces égales afin de garder en suspens le vainqueur...
Évidemment, bien que Marinette soit déçue, elle eut une idée et elle relève la tête les yeux brillants. Adrien eut légèrement peur de cette brutale excitation.
— Et si on se servait de Nino ? Propose Marinette.
— Comment ? Répond Adrien plongé dans l'incompréhension.
— Mais si ! imaginons que Nino ne soit au courant de rien alors nous pouvons mentir afin de démêler ces acquis ! Grâce à ça, nous saurons de quel côté il est. Nous pourrons le prendre en temps qu'alliés s'il n'est pas avec ton grand père.
L'idée de Marinette émane potentiellement de son envie de réconcilier les deux jeunes hommes bien qu'elle sache déjà pertinemment qu'Adrien est un homme difficile à convaincre. Néanmoins ce serait de la folie de ne pas prendre une seconde pour considérer son idée.
La peur d'Adrien regorge de sang brusquement. L'esprit en vrac et les idées emmêlées les unes aux autres, le foutoir dans sa tête le foudroie de plein fouet ! Suspecter que sa petite amie, le sang de son cœur et l'âme de son corps, puisse être en danger et y perdre la vie rend notre homme tout fébrile et encore plus fragile qu'un bébé.
— Je veux pas te perdre...
🦢
Bonne fête des mères à tout le monde♥️
J'espère que ce chapitre vous aura plus, je suis en plein dans les révisions en ce moment je vous avoue... c'est un peu compliquée. Je suis un peu trop stressée, du style bcp trop.😅
Bonne fête des mères à tous!♥️
La semaine prochainement peut-être pas deux chapitres mais un! Pendant les grandes vacances on reprendra plus sérieusement le temps perdus.
A bientôt🤍
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top