S1 E27 "Jour de Deuil"
Attention ⚠️ il doit rester des fautes dans ce chapitre, je m'en excuse à l'avance. J'essayerais de corriger intégralement le livre une fois qu'il sera terminé.
(Completementfolle qui poste à une heure normale ? Trouvez l'heure !)
Bonne lecture à tous ! 💗
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Adrien
Après cet appel, mes sentiments à l'égard de Marinette ne se sont pas calmés. Ils ont continué d'accroître, encore et encore... Jusqu'à fondre dans mon âme. J'ai pris l'habitude de penser à elle, de l'accueillir dans mon cœur pour y mettre le chaos. Elle m'a fait du mal mais je ne le dirais pas à voix haute. Quand j'y pense je garde une distance et peut encore rêver... ainsi que protéger mon cœur d'une énième déception.
On est égoïste quand on se protège. On ne pense qu'à notre bonheur pour échapper au chagrin. Ma mère m'a toujours dit que la haine ne sert à rien mais on aime la ressentir car elle peut nous rendre plus fort. Elle doit avoir raison. A l'heure qu'il est je ne suis plus en mesure de faire preuve d'un grand discernement.
J'attrape mon téléphone, l'écran s'allume et agresse ma rétine violemment me faisant étirer une grimace. Il affiche six heures trente-quatre. Nous sommes encore très loin de sept heures mais j'en ai assez de rester dans mon lit. Toute la nuit, j'ai essayé de chercher un moyen de dormir. L'appel avec Marinette m'a laissé un très gros coup et coupé toute envie de me reposer. Mais j'ai tellement cogité que mon cerveau n'en peut plus, lui aussi est à bout de force et me supplie de trouver une activité qui le laisserait tranquille.
J'accède à sa demande et balance la couverture de mes jambes, je me lève en filant dans la salle de bain le corps lourd et les muscles engourdis. Je prends une douche, m'habille puis pars directement en cours. Quand j'arrive, je monte en classe et m'assois à ma place au fond de la classe près de la fenêtre. Nino n'est pas encore arrivé et il n'y a que quelques élèves. Le peu qui est présent me salue et je leur rends d'un hochement de tête. Je croise mes bras sur la table et plonge mon visage dedans.
Ne pas dormir toute une nuit a été une erreur, je suis épuisé et maintenant que je suis assis sur cette chaise, dans cette classe, j'ai enfin envie de dormir. Je soupire lourdement.
* * *
M.Mognon referme la porte derrière lui. Lui, c'est notre très cher prof de maths. Il n'est pas méchant. Ni sympa non plus. Il s'assoit à son bureau en nous ordonnant d'ouvrir nos cahiers et nos livres. Il commence à faire l'appel et en inspectant d'un regard vite fait, je remarque l'absence de Marinette. Son prénom résonne dans la pièce, notre professeur l'appelant. Le silence se creuse.
— Est-elle encore en retard ? Demande Mognon à l'instar d'Alya qui se contente d'hausser les épaules avec un visage dépité.
S'est-il passé quelque chose entre elles ? Marinette m'a dit qu'elles allaient se parler mais à en voir le visage d'Alya, leur altercation ne s'est pas bien passée. Je me contente de ne rien dire et regarde par la fenêtre. Dans le ciel il y a quelques nuages gris et les horizons sont sombres signe qu'aujourd'hui sera une journée avec de la pluie ou beaucoup de vent. D'un autre côté je me dis que je suis aussi de mauvaise humeur alors pourquoi pas le ciel ? La météo aussi a le droit d'être dans un bad mood, non ?
Le cours se passe vite durant lequel je me questionne au sujet de Marinette, m'inquiétant de ne pas la voir pointée le bout de son nez de toute l'heure. A la sonnerie je suis dans les premiers à poser un pieds dehors. J'ai passé une très mauvaise nuit et je ne veux pas continuer comme ça. Je décide de lui envoyer un message. Et deux. Puis trois...
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09:30
Mardi 7 mai 2021
Marinette >
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Prq t'es pas venus ? 09:30
Eh mais tfk ? 09:37
Je sais qu'on est en froid mais tu pourrais répondre. Je te demande juste si tout va bien. 09:46
Prq tu fais la morte ? 09:55
Mari... répond. 09:59
Stp. 10:05
Allez. 10:15
Mais tu fais quoi ? 10:26
Pourquoi tu réponds pas et pourquoi t'es pas là ? 10:45
Arrête d'ignorer mes messages. Je suis désolé pour hier je voulais pas qu'on s'embrouille mais je n'ai rien dit qui puisse t'excuser de pas répondre à mes messages. 10:57
Putain je vais pas te bouffer. 11:02
Une réponse c'est tout ce que je te demande. 11:16
Bon ok, oui jsuis inquiet t'es contente ? Réponds-moi mtn stp. 11:20
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Assis plus loin sous un arbre, je reçois la notification d'un message de Nino à l'instant même où je termine d'écrire à Marinette.
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11:20
Mardi 7 mai 2021
Nino > _______________________________________
Oe t'es où ?
Dehors prq ?
Chui avec Kim au self tu viens au cours pro ?
Je sais pas.
Tu vas où ?
Quelque part jte redis.
Pourquoi t'es sortis ? tu m'as pas attendu.
J'étais pressé j'avais besoin de fumer.
Même pas ça partage sale rat.
Roh fait pas le chaud Ninochou.
Oh toi...
Me chauffe pas.
Mdrrr et sinon quoi ? Tu vas me manger ?
Oe comme un cheeseburger.
Oh tg.
C'était flash débat.
Vrmnt nul.
Bref si tu veux vient au self, on y est avec Kim et le reste.
Oe nn j'y vais.
Où ?
Chercher quelqu'un.
Marinette ?
Quoi ?
Bah y a qu'elle. Ça se voit en plus qu'elle t'intéresse.
Oe nn.
Quoi, tu l'aimes plus ?
C'est compliqué. Je te redis. Renseigne-toi auprès d'Alya d'ailleurs, elle sait peut-être des choses.
J'essaye.
Cimer bro.
Tkt.
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J'éteins mon téléphone et le range dans ma poche et j'écrase ma cigarette. Je me lève et la jette dans une poubelle en passant. En chemin vers la maison de Marinette, une boule se forme dans mon ventre. L'inquiétude est forte presque trop pesante. Je ne sais pas ce que je vais chercher mais j'y vais. Et si elle m'ouvre elle est dans la merde, parce que je vais lui faire comprendre ce que ça coûte de jouer avec mes sentiments.
Elle ne se rend pas compte à quel point je suis énervé contre elle. Elle ne sait pas comme je suis déçus, comme j'ai envie de lui crier à la figure qu'elle m'a fait du mal. Je n'ai jamais laissé quelqu'un s'approcher aussi près de mon cœur. Je pensais qu'elle serait différente. Je lui ai confié ma confiance et elle me l'a rendu en morceaux. Pourtant, je continue de me demander où j'ai merdé ? Où j'ai commis une erreur ? Qu'est-ce que j'ai fait pour qu'on en arrive ici ?
* * *
Marinette
Quand je l'ai perdus, je n'ai pas pus le réaliser immédiatement. J'ai pris du temps à comprendre qu'il ne reviendrait jamais, que c'était vraiment la fin et qu'il était réellement partis pour toujours. Je me souviens de la déchirure qui a grignoté mon cœur et l'a fendus en deux. La douleur l'a ouvert, prenant conscience du temps atroce et terriblement éprouvant qu'elle prenait pour écarter les deux bouts. Et j'ai crus ne jamais m'en remettre, j'ai pensé en mourir de chagrin, de désespoir.
Je suis sincère, j'ai crus y passer. Parce que sans lui je n'étais pas moi, sans lui je n'avais plus envie de me battre, je n'étais plus en mesure de faire face à une vie où il n'était pas là. Il m'a abandonné mais la mort ne lui en a plus laissé le choix, le diagnostic avait toujours été là mais nous l'avions ignoré, sans le faire en même temps. La fin était proche on le savait tous mais qui n'était pas au courant ?
La pièce sent la mort, elle résonne dans mes tympans telle un bourdonnement et je peux l'entendre, elle est vivace et intense. Son goût métallique est posée sur ma langue et mon palais en marque chaque fragment de son parfum pour ne jamais oublier. Je peux la voir devant mes yeux apparaître et disparaître pour se poster dans mon dos, à côté de moi, en moi. Elle se profile dans mon ombre et m'accompagne comme une âme en deuil en étant mon propre bourreau. Elle pleure avec moi. Mais elle me force à crier, de douleur, de rage, de chagrin.
Et je cris encore. Je crois perdre une partie de moi, on me l'arrache je la sens partir et se détacher. Cela me semble durée une éternité, je pars avec lui parce qu'il est une partie de moi. Il est ma moitié et on me le vole. Je meurs avec lui, en même temps, sans m'en rendre compte.
Soudain j'ouvre les yeux, je me rends compte seulement maintenant que des larmes perlent et dévalent mes joues. Face à son épitaphe je relis la phrase encore et encore en la connaissant par cœur. Mais ces mots me rassurent, ils appuient sur la plaie et la douleur est si forte qu'elle me soulage. Je peux recommencer à mourir une seconde fois et revenir au jour où il est décédé. Celui où il m'a quitté et abandonner à mon sort.
Mais il m'a sauvé. Il m'a sauvé et je lui dois tout et tellement de choses que je sais que je ne pourrais jamais lui rendre. Il m'a sauvé la vie, il s'est donné la mort en voulant me préserver.
— Mon seul souhait est que tu ailles bien, qīn'ài de. (亲爱的). Il me sourit.
Mon amour.
Son sourire était comme une lumière dans le noir, il me guidait et savait me rassurer quand je ne croyais plus en rien. Il avait les mots pour calmer mes craintes et effacer mes démons mais un beau jour il est devenus un des leurs. Il a changé de camps, il a traversé l'autre côté en disant qu'il serait toujours de mon côté. Il disait qu'il me protégerait et il m'a appris à faire face à mes démons mais ce qu'il a oublié de m'apprendre c'est comment me protéger de lui.
A genoux devant sa tombe, je pleure à chaude larme mais un faible sourire esquisse mes lèvres tordus de tristesse. Je me mords fortement la lèvre inférieure et une larme du côté de mon œil gauche s'échappe, elle roule le long de ma joue puis s'écrase sur l'herbe.
— Tu sais... il s'est passé beaucoup de choses ces derniers jours. J'ai rencontré un garçon, je me suis rapprochée de lui et on s'entend bien. Mais je ne sais pas si tu l'aurais aimé, il est très compliqué à aimer et je ne sais pas comment faire. C'est quelqu'un de bien au fond... même si sa jalousie et sa possessivité le rend étouffant et étrange parfois, avoué-je et je lâche un rictus de rire, nerveusement. Franchement, je n'aurais jamais cru te parler de lui...
Mes mots dépassent ma pensée et traversent la frontière de ma bouche mais je ne peux rien y faire. C'est comme si quelque chose me forçait à parler parce que j'ai besoin de me livrer et je ne sais plus vers qui me tourner. J'ai perdus tout le monde.
— On s'est disputé et il ne veut plus me parler. Il a dit des choses qui m'ont fait du mal, je dois reconnaître que je n'ai pas pensé à lui dire que ce qu'il avançait était faux. Au fond, j'ai pensé que c'était mieux ainsi. Je ne peux pas aimer quelqu'un j'en suis incapable et comme... comme ce qu'il s'est passé avec toi, je gâcherais tout parce que c'est la seule chose bien que je sais faire. Ajouté-je et à la fin de ma phrase ma voix tremblante. Elle me trahit et rend ma peur et ma tristesse publique.
Des brides d'images de ma conversation avec Adrien remontent et jaillissent dans mon esprit. Je sens une profonde tristesse et déception m'accabler. Je suis en porte à faux et ne suis pas assez courageuse pour aller le récupérer et m'excuser.
— Je ne sers à rien, je porte malheur... Dis-je avant d'un ton d'éplorée et j'explose en larmes, encore une fois.
— Non, c'est faux. Répond une voix dans mon dos et j'ouvre les yeux en grand, sous la surprise ma bouche s'entrouvre.
C'est impossible... je dois rêver. Il ne peut pas être là, non c'est...
Je me retourne en me levant et tombe nez à nez face à lui. Son regard vert émeraude me frappe les rétines et je suis foudroyée par la beauté qu'il dégage. Son regard est à jamais marqué dans ma mémoire.
— Tu n'as jamais porté malheur au contraire, tu es un vrai porte bonheur, Marinette. Rajoute-t-il et il s'avance, je n'arrive plus à le lâcher des yeux.
— Qu'est-ce que... Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu n'es pas en classe avec les autres comment as-tu su que j'étais ici... ? Le questionné-je en bafouillant, je baisse les yeux confuse.
Il m'arrête en posant une main sur ma joue, je relève aussitôt mes yeux à lui.
— Eh... souffle-t-il d'un ton rassurant, du calme je ne vais pas te manger.
Sa beauté, son parfum, sa peau contre la mienne et la chaleur tendre et si apaisante qu'il dégage calme les battements de mon cœur et je me sens plus détendus. Un peu comme si il réussissait en quelques mots, et un regard à me détendre. Il est magique. Il est merveilleux.
— C'est ta mère qui m'a dit que je pourrais te trouver ici. Il m'apprend et retire sa main.
— Elle aurait dû se taire... Murmuré-je faiblement en détournant la tête, je pose une main sur mon avant-bras.
— Non elle a bien fait. Je... j'étais inquiet. Avoue-t-il timidement et il gratte l'arrière de sa tête.
Ses cheveux sont ébouriffés et lui confèrent un charme surnaturel, je suis mordus de le regarder et ne me lasserais jamais de le faire. A chaque fois que je pose les yeux sur lui je suis émerveillée, j'ai l'impression de le découvrir encore, et c'est tout le temps la même chose. Je ne suis jamais lassée. Jamais déprimée mais systématiquement enivrée. Hypnotisée.
— Je ne suis pas d'humeur aujourd'hui, Adrien. Si tu es venus pour me parler de Luka, on peut en reparler une autre fois, je suis occupée. Indiqué-je calmement.
— Tu te trompes, je m'en fous de Luka tout ce que je veux c'est... Je suis venus parce que j'étais inquiet, je pensais qu'il t'était arrivé quelque chose de grave parce que tu n'as pas répondus à mes textos et mes appels... Explique-t-il aussitôt.
— Quoi ? Tu m'as appelé ? Demandé-je en sourcillant et je sors mon téléphone de ma poche, mon écran s'allume et affiche tous les messages et tous les appels que j'ai manqué.
Adrien fait partie de la majorité, avec lui il y a Alya... et mes parents. Je range mon portable en secouant un peu la tête, je ne veux pas m'occuper d'elle maintenant ni de lui. Aujourd'hui est un jour particulier et n'a rien à voir avec tous les autres. Je ne suis pas aussi forte ni aussi calme que la plupart du temps.
— Désolée... Soufflé-je et je prends ses mains dans les miennes. Écoute, je suis venus ici pour être seule... Je... Pas aujourd'hui. Réussis-je à articuler à bout de force.
— Regarde-moi, ordonne-t-il et je l'écoute, pour une fois tu vas m'écouter. Je sais ce que tu traverses et je comprends à quel point cela doit être dur pour toi. Moi aussi, j'ai perdu quelqu'un et j'ai appris récemment des révélations qui ont bouleversé ma vie. Mais je sais aussi que je n'aurais pas aimé avoir à vivre ça seul sans personne sur qui compter et je ne veux pas que tu vives ça.
Un doute me hérisse les poils, je suis départagée entre refuser et accepter et suis plus penchée pour refuser. Mais Adrien sait se montrer persuasif et il insiste :
— Laisse-moi être près de toi... juste aujourd'hui. J'ai envie de prendre soin de toi et d'être là pour toi, indique-t-il d'un ton qui semble sincère et d'un regard qui l'accompagne dans ses paroles fidèlement.
Je finis par céder en soupirant. Il sourit en hochant la tête.
— Merci. Répond-il et je me retourne et me rassois sur l'herbe devant la tombe.
Sans avoir besoin de le voir, je le sens s'asseoir à côté de moi à ma droite et regarder la tombe, lisant les mots qui y sont inscrits.
— La beauté est dans le regard de celui qui regarde. Il lit à voix haute doucement.
— Oscar Wilde. Terminé-je lentement.
— C'est une citation connus, fait-il remarqué sans pour autant juger.
— C'était sa préférée, ajouté-je.
Adrien reste silencieux mais je sais que la question lui brûle les lèvres. Je décide de le devancer avant d'être touchée un peu trop fort par ce qu'il pourrait me demander.
Je préfère me livrer et me mettre à nu avant qu'il le fasse pour moi. Si je le fais de mon propre arbitre, je me dis que ce sera moins dure à encaisser. Même si je sais que peu importe, je serais blessé.
— C'est... mon grand-père, il est mort d'un cancer du cœur. Lâché-je.
— Toutes mes condoléances... Murmure Adrien désolé.
— J'étais petite quand c'est arrivé mais je me rappelle très bien de lui. Enfant j'avais une insuffisance cardiaque et j'allais en mourir, mais à sa mort il m'a fait dont de son cœur et j'ai survécu. Grâce à lui, je suis encore en vie. Avoué-je sans vaciller, ne lâchant plus la tombe des yeux.
Je peux sentir le regard d'Adrien me brûler la peau mais n'ai pas la force ni le courage de le confronter. Je suis passée à l'heure des confessions et je vais aller jusqu'au bout.
— Alya n'est pas au courant... tu es le seul à qui je l'ai dit. Continué-je. C'est mon... secret. Dis-je et je hausse les épaules en baissant enfin les yeux.
— Je ne savais pas, ça a dû être dur pour toi. Rétorque-t-il.
— Il avait un vœux avant de mourir, il voulait que ses cendres soient dispersées en haut d'une colline dans un monastère au Tibet. J'ai commencé à travailler pour économiser assez d'argent pour pouvoir exaucer son souhait.
— Alors c'est pour cette raison que tu t'es mise à garder Félix, comprend Adrien.
— Oui, réponds-je en hochant la tête et je tourne la tête vers lui.
Nous nous échangeons un regard et subitement, il me prend dans ses bras. Surprise, j'écarquille les yeux et me braque.
— Je suis désolé d'avoir été aussi odieux avec toi j'aurais jamais pu imaginer que tu es eu à traverser tout ça... Pardonne-moi, il murmure à mon oreille et ses bras musclés se resserrent autour de moi.
Doucement, très lentement et hésitante je referme mes mains sur lui et pose ma tête sur son épaule. Son inquiétude touche mon cœur et je suis profondément émue. Je garde des larmes dans mes yeux et ne les laissent couler que quand il me resserre encore contre lui. Sa force est comme un pilier et me permets de tomber. Je fonds dans ses bras et explose en larmes mais il ne me lâche pas, au contraire il me garde fermement contre son torse et attend que j'ai versé toutes mes larmes. Adrien se montre patient et si compréhensif que je suis bouleversée par lui.
—... je l'aimais tellement, il me manque... Sangloté-je la voix tremblante et le souffle court.
— C'est normal. Tout le monde a une personne qui lui manque. Dorénavant tu n'es plus seule, je suis là. Me rassure-t-il chaleureusement.
Comme une fontaine je fonds, je pleure et pleure encore et encore. Mes maux s'apaisent, mes forces s'épuisent et mes larmes se déversent litres par litres. Je décharge ma peine sur Adrien et il m'offre une épaule sur laquelle je peux pleurer et des bras sur lesquels je peux compter. Il m'offre sa confiance encore une fois alors que je l'ai déjà déçus.
Il me montre à quel point il peut croire en moi et cela faisait si longtemps qu'on ne l'avait plus fait. Je suis obligée de morfler. De pleurer de joie, de tristesse, de reconnaissance. Les émotions sont très fortes et très difficiles à retenir, elles sont incontrôlables et volent dans tous les sens.
Mais c'est si bon de se sentir enfin en sécurité, comprise et rassurée.
🚿🚿🪣
Tellement de larmes pour Marinette, trop de douleur malheureusement. 😣
J'espère que ce chapitre n'aura pas été trop dur ni éprouvant. Néanmoins, vous connaissez enfin le secret de Marinette !
La suite ce week-end (normalement) soyez au rendez-vous ! 💗
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