S1 E19 "Appel téléphonique"

Marinette

Assise sur le canapé dans le salon, je soupire en rejetant lentement ma tête en arrière. Je suis désemparée de ne pas parvenir à trouver le sommeil. Quand j'ai vérifié l'heure sur mon téléphone -qui n'a presque plus de batterie-, j'ai vu qu'il était déjà sept heures.

J'ai la tête remplis de souvenirs, de mauvais souvenirs. C'est tellement dur de passer à autre chose, de tourner la page sur quelque chose qui m'a autant touché. J'aimerais le revoir, le serrer dans mes bras en pleurant toute la peine qui me ronge depuis son départ. Le temps continue d'avancer sans lui, et je ne me fais toujours pas à cette idée.

Une grimace étire mon visage quand je sens une profonde douleur me pincer le cœur. Je souffre d'avoir aussi mal. La souffrance a beau avoir toujours fait semi partie de mon quotidien après son enterrement, je n'ai jamais pu me faire à sa présence. Peu importe combien d'années sont passées, je ne suis toujours pas insensible. Je n'ai même pas d'armure qui s'est crée. Non, rien du tout.

Je voudrais lui présenter mes excuses et remonter dans le temps pour retirer toutes les horribles choses que je lui ai dite et fait. Il ne les méritait pas, j'ai été injuste. A présent, je les regrette profondément. Cependant, je devrais commencer à me résoudre que c'est terminé. Qu'il faut avancer avant qu'il ne soit trop tard.

Et si au fond, je n'avançais pas parce que je n'en avais pas envie ?

Tourmentée mais épuisée, je soupire puis m'allonge. Je m'enveloppe dans une couverture rouge toute douce et épaisse et ferme les yeux. Plongée dans le noir, cela devrait m'aider à retrouver les bras de Morphée.

Du moins je l'espère, car je suis à deux doigts de craquer et je préfère éviter. Tous ses sentiments qui me martèlent le cœur sont mauvais pour ma santé, il faut que je m'en débarrasse. Il y a longtemps, j'y avais pensé à les éliminer pour toujours. En fin de compte, je n'ai rien fait, pensant naïvement que je ne pourrais me souvenir de lui qu'à travers ce flot de sanglots qui lui sont fidèles.



***


J'entre dans la chambre en tenant Félix par la main. Il la lâche dès qu'il aperçoit Adrien et cours vers lui, il lui saute dessus et le serre fort dans ses bras. Le blond sourit et lui tapote gentiment le dos. De mon côté, je referme la porte et m'avance avec un sachet de cookie fait maison.

— J'ai pensé que tu aurais faim, annoncé-je en déposant le sachet sur la table juste à côté de lui.

— T'as bien fait ! La bouffe ici est dégueulasse.

J'esquisse un petit sourire et il prend le sachet.

— C'est Marinette et moi qui les avons fait ! Déclare aussitôt Félix tout content.

Adrien en prend un dans sa bouche. Il écarquille les yeux.

— Ah ouais... affirme-t-il la bouche pleine. Ils sont super bons, putain ! Lâche-t-il brusquement.

Félix ricane et je me contente simplement de sourire en détournant la tête, j'inspecte les lieux en silence.

Cette chambre n'est plus aussi froide que la première fois que je suis venue. Ma première entrée m'a arraché un frisson d'horreur, je m'en rappelle encore. Il y a tant de choses ici qui me rappelle lui. Je ne sais même pas comment je fais pour tenir aussi bon. J'aurais pensé m'écrouler sans pouvoir me relever. En tout cas, c'était l'image que je m'étais faite de ma prochaine visite dans un hôpital.

Adrien ne doit se douter de rien, je refuse qu'il apprenne la vérité. Tout d'abord, parce que je ne suis pas prête moi-même à y faire face mais aussi car je ne suis pas en mesure de remuer le mal être qui m'habite férocement. Il me tient par la gorge. Tout compte fait, si les apparences tiennent encore bon, je pourrais tenir et rentrer chez moi sans pleurer.

Si j'y arrivais, ça serait tellement génial...

D'un côté, c'est une des raisons pour lesquelles je n'ai presque aucun espoir. Comment pourrais-je parvenir à ne pas céder au désespoir si croulant qui me picote le cœur et qui me torture l'esprit aussi durement ?

— Tante Émilie rentre demain soir mais tu vas rentrer avant, n'est-ce pas ? Demande Félix à Adrien.

— Bien sûr ! Je me casse dès maintenant, il est hors de questions que je reste une minute de plus dans cet endroit pourris.

— Oh génial ! Ça veut dire qu'on va pouvoir passer la journée tous ensemble ?

— Bah... ouais. Suppose-t-il en haussant les épaules et il lève son regard interrogateur vers moi.

J'acquiesce de la tête.

— Je vais devoir juste aller chercher des vêtements de rechanges et je reviendrais, annoncé-je.

— Ouais, pas de problème, répond Adrien.

Ils continuent encore de discuter et partagent les cookies que j'ai apporté. Quant Adrien m'en propose un, je décline en lui souriant faiblement. Félix finit par sortir pour apporter la feuille de sortie d'Adrien aux infirmières.

Nous nous retrouvons seuls tous les deux. Adrien s'assoit au bord de son lit et commence à se changer. Je me retourne immédiatement en serrant fort les poings, le visage brûlant.

— T'as déjà vu tout ça, pas besoin de faire mine, indique-t-il.

— Je préfère.

— Ah ouais ? T'es si pudique que ça ? S'étonne-t-il faussement et j'entends le froissement de son t-shirt.

— Oui. En plus, ce que tu caches sous ton t-shirt ne me regarde pas.

— Pourquoi ? Dit pas que ça t'intéresse pas au moins, lance-t-il d'un ton coquin et je manque de m'étouffer avec ma propre salive.

Il ne connaît vraiment aucune limite.

— Cette discussion n'ira pas plus loin, affirmé-je froidement pour y couper court.

Plus je passe du temps avec lui, et plus j'apprends à le connaître. Adrien aime quand toute l'attention est posée sur lui. En revanche, il déteste n'avoir droit qu'à ça, il adore garder une part de mystère pour faire perdurer l'attirance. Il est spécial.

— Je t'attends dehors, je vais voir où en est Félix, indiqué-je et sans lui laisser le temps de répondre je sors de la chambre.

Une fois la porte refermée derrière moi, mon téléphone vibre dans ma poche, je l'attrape et décroche en découvrant le nom de Luka s'afficher.

— Oui allô ?

— Salut Mari, ça va ?

— Oui et toi ?

— Super ! Je voulais prendre de tes nouvelles pour savoir comment tu allais.

— Oh! euh... Ça va. Et toi ?

— Ça va. T'as prévu quoi aujourd'hui ?

— Euh... je dois garder un petit garçon mais sinon rien d'autre et toi ?

— J'ai une répétition avec le groupe. Tu termines à quelle heure ?

— Je travaille tout le week-end mais si tu as une urgence, je peux demander à m'absenter ? M'inquiété-je en sourcillant.

— Non non, t'embête pas.

— Mais si ! C'est pas grave. Dis-moi, tout va bien ?

— Oui ça va. Je voulais juste passer un peu de temps avec toi...

— Je... Bafouillé-je à bout de voix.

Je ne sais pas quoi lui répondre. Qu'est-ce qu'on est sensé répondre à ce genre de choses ? Je ne peux pas lui dire que je ressens la même chose, parce que c'est faux. Mais est-ce une raison pour le vexer ou le blesser ?

Luka est tellement gentil avec moi, il ne mérite pas que quelqu'un lui fasse du mal. C'est un garçon qui prend soin des autres, il est tout l'inverse d'Adrien. Indirectement l'image du visage angélique de ce blondinet qui me tourmente surgit dans mon esprit. J'ai brusquement peur.

— On peut s'appeler ce soir si t'as le temps ? Propose-t-il soudainement, me sauvant alors d'une transe qui allait me faire beaucoup de mal, je le sens.

— Oui, avec plaisir. Ça serait vraiment super ! Souris-je d'une voix douce.

— Okay génial ! Vers vingt-deux heures ? C'est bon pour toi ?

— Oui, c'est bon. Affirmé-je.

— Je vais te laisser, à tout à l'heure !

— À plus tard.

Puis je recule le téléphone et il raccroche. Je soupire en rangeant mon portable dans ma poche. Mes jambes deviennent d'un seul coup flageolantes, et juste avant de tomber je m'écroule sur la première chaise sur laquelle je tombe. Dans ma poitrine, je peux sentir mon cœur cogner contre ma cage thoracique. Ma respiration est courte, essoufflée, une vague de frisson me saisit violemment tout le corps jusqu'à l'échine. Je passe du froid au chaud, j'ai les mains gelées et la tête très lourde. Un peu comme si je commençais à avoir une migraine.

Mais pourtant je suis en bonne santé, je vais très bien, je ne suis pas malade. Qu'est-ce qu'il m'arrive ?

— Marinette ? Me demande une petite voix que je reconnais tout de suite, je relève la tête et le regarde avec des gros yeux.

— Eh bonhomme... Ça va ? Lui réponds-je tendrement, il s'approche et vient s'asseoir sur mes jambes.

— Je suis fatigué. On rentre bientôt ?

— Oui ne t'inquiète pas. Adrien terminait de s'habiller, tu peux aller le voir si tu veux. Je lui indique et il se remet debout.

— D'accord !

Il hoche vivement la tête. Sur ses pieds, il pivote et s'empresse de courir jusqu'à la porte. Il assène trois coups rapides, il n'attend pas l'acquiescement d'Adrien et rentre immédiatement. Lorsque son corps disparaît de mon champs de vision, je soupire en prenant ma tête dans mes mains. Le fait de ne pas avoir beaucoup dormis cette nuit me pèse sur le moral. Je n'aurais jamais dû si peu me reposer alors que j'ai une lourd journée à assumer. Si je veux être sur d'y survivre, je vais devoir mettre de côté tout ce qui me pèse. Mon passé, les démons qui me hante à cause de l'hôpital et cette histoire ambiguë avec Adrien.

Il faut que je me raisonne : parfois, on n'a pas réponse à tout immédiatement. Je dois accepter la situation et ce qui se passe. Si j'ai un doute, c'est qu'il n'y a pas de doute, hein ? Pourquoi suis-je aussi fragile ? Je manque sérieusement de confiance en moi ?

Enfin, pour cesser de me torturer et passer à autre chose, je me lève et au même moment Adrien et Félix sortent de la chambre. Adrien relève à peine la tête qu'il me regarde en sourcillant. Je reste un instant interdite face à sa réaction puis détourne les yeux et pars prendre la main de Félix.

Nous rentrons à la maison, moi sans adresser un mot à Adrien et Félix alternant sa conversation entre nous deux. Quand nous entrons, Félix fonce se laver les mains et je lui annonce que je dois rentrer chez moi pour prendre quelques affaires et prendre une douche. Je fais en sorte qu'Adrien soit avec lui dans la salle de bain pour pouvoir partir sans le croiser. Sur tout le trajet du retour, son regard à brûlé ma peau. Il a dû se poser des questions. J'ai été distante, il doit se demander les raisons. Et s'il vient à me poser des questions, je ne sais même pas ce que je pourrais lui répondre. Tout est compliqué, je n'ai plus les idées très clairs. Je n'arrive même pas à mettre de mots sur ce je ressens exactement.

Je rentre chez moi. Je salue mes parents en les croisant dans la cuisine. Rapidement je leur explique je vais rester tout le reste du week-end chez Adrien pour garder Félix. Ils n'insistent pas et me demandent juste de leur envoyer un message quand j'arrive. Je leur réponds que oui et monte dans ma chambre, je prends une douche et me change. J'attrape également un sac que je remplis de vêtements et d'affaires de toilettes.

Ce soir, c'est ma dernière soirée.

Si je suis incapable de prévoir la façon dont se terminera cette dernière journée, j'évite d'y penser au maximum. Je vais juste profiter de l'instant présent. Sur le chemin, j'enfonce mes écouteurs dans mes oreilles et lance la musique. au hasard qui me contente bien tout le trajet puisqu'elle tourne en boucle.

J'sais pas j'ai l'impression d'aimer quand ça fait mal.

Parfois, je me prends la tête, je me dis j'suis pas normal.

Je n'arrive jamais à prendre mes distances.

J'ai l'impression à ces yeux d'être inexistante.

Il aura beau me parler, je veux rien entendre.

Il aura beau me dire que c'est fini.

Qu'il me donne le minimum je veux bien le prendre.

Ma tête le sait, mais mon cœur à besoin de lui.

La mélodie tourne en boucle peut-être trois fois. Lorsque j'arrive devant la maison je vois Adrien assit sur les marches escaliers sous le perron. Il fume une cigarette en regardant son téléphone, j'approche et il lève la tête quand je le salue.

— Salut !

— T'es déjà revenue. Félix est dans sa chambre si tu le cherches il a dormis toute l'aprèm.

Il prend une dernière taffe puis laisse tomber sa clope et l'écrase avec son talon. Je sens mon cœur louper un battement au moment où il se lève et tombe face à moi. Nous sommes proches mais pas trop juste ce qu'il faut pour que je sois déstabilisée. Fichu hasard qui fait tout pour ne jamais me faciliter les choses.

Nos regards s'emmêlent et je finis par sourire nerveusement. Je le contourne. Je monte les escaliers les doigts croisées sur la lanière de mon sac et quand je vais prendre la poignet de la porte la voix d'Adrien m'appelle.

— Eh attends... je me disais que quand Félix serait couché ce soir on pourrait faire un truc tous les deux. T'en dit quoi ? Ajoute-t-il.

Je me retourne et le regarde complètement confuse, pour dire vrai sa proposition me laisse sans voix. Je ne sais pas quoi répondre, je suis partagée entre l'excitation et la peur.

— Euh oui... Oui pourquoi pas, soufflé-je, mais on ne sort pas je ne peux pas le laisser sans surveillance.

— Sans soucis.

Il hausse les épaules les mains dans ses poches et je me retourne, j'entre suivis de près par Adrien qui referme la porte tandis que je laisse mon sac dans l'entrée. Je monte les escaliers et me rends dans la chambre de Félix mais en ouvrant la porte je le vois toujours endormie. Il est vraiment exténué.

Pauvre petit c'est de ma faute j'ai mal pris soin de lui, maintenant il est complément déréglé.

C'est encore un enfant il faut qu'il dorme s'il veut avoir de la force et grandir. Ce n'est pas bien mais je ne sais pas comment j'aurais pu lui cacher l'accident d'Adrien alors qu'il était là.

Tout doucement sans faire de bruit je ferme la porte et quand je me retourne je sursaute en tombant sur Adrien.

— Mon Dieu ! Mais tu m'as fait super peur ! Pesté-je en chuchotant les sourcils froncés.

— Désolé. Chuchote-t-il.

— Qu'est-ce que tu veux ?

Il se gratte l'arrière de la tête puis s'approche d'un pas et croise les bras en posant son épaule contre le mur.

— Au sujet d'Alya, qu'est-ce que tu vas faire ?

— Pourquoi tu veux savoir ça ? Rétorqué-je en sourcillant.

— Je sais pas vous êtes meilleures potes toutes les deux.

— Je... je ne sais pas on verra, je ne lui ai pas encore reparlé.

Je le contourne et pars descendre les escaliers mais il continue de me suivre jusqu'au salon. Je pose mes fesses sur le canapé en soupirant et il s'assoit à l'autre bout pour laisser une bonne distance entre nous. Je l'en remercie dans ma tête. Quelques minutes de silence s'écoulent et pendant lesquelles je tente d'avoir raison du stress qui m'oppresse le cœur et pèse dans mon ventre. Si Adrien reste aussi près de moi durant la soirée je ne sais pas ce que je vais finir par faire : peut-être une crise cardiaque ? Un évanouissement? Les deux en même temps ?

Mais pour l'instant, je dois rester concentrer sur mon job : protéger Félix. Il est le plus important avec mon devoir sur l'amour. Je traîne des pieds sur ce travail, faut que je me bouge. Sous la table basse, mes yeux tombent sur un sac en plastique blanc. Je me baisse et approche mes mains pour le prendre mais Adrien s'en saisit brusquement. Je tourne la tête en sourcillant et le regarde perplexe.

— Qu'est-ce qui te prend ?

— Parce que c'est rien.

— C'est quoi ?

— C'est rien du tout ! S'exclame-t-il.

— Ne me dit pas que c'est de la drogue ! Aboyé-je et il soupire fortement en vidant brutalement le sac sur le canapé.

Des cassettes apparaissent et j'écarquille les yeux sans comprendre pourquoi il a voulu me les cacher.

— Des cassettes ?

— Oui.

— Pourquoi tu ne voulais pas que j'y touche ?

—  Elles appartiennent à ma mère, c'est l'histoire d'amour de mes parents. Explique-t-il et il passe une main fiévreuse dans ses cheveux.

— Je peux ? Demandé-je et il hoche la tête.

J'en récupère une dans ma main et tout à coup elle m'a l'air si précieuse. Un bout de scotch est collé, dessus il y a marqué en feutre noir : Mon amour de Gabi. Le père d'Adrien ?

— Ton père s'appelle Gabriel ? Demandé-je pour être sur.

— Ouais. Et le tient ?

— Il s'appelle Tom, réponds-je. Mais tu n'en as jamais parlé des gens au lycée pense même que tu n'as pas de père, lui apprends-je en le regardant mais il ignore mon regard.

— Et alors ? Tu penses que j'en ai quelque chose à faire ? Ils n'ont pas besoin de savoir la vérité, soupire-t-il d'un ton détaché.

Sa réaction me surprend, je l'aurais pensé différente mais après tout je ne connais de lui que ce qu'il veut bien montrer.

— Je pensais que ta réputation comptait beaucoup pour toi. D'habitude tu... tu ne te laisses pas faire. Réponds-je.

— Les rumeurs ne sont que des fantômes quand il n'y a rien pour prouver qu'elles sont vraies. Si je ne dis rien, ils ne tachent rien qui m'appartiennent. Avoue-t-il et il prend une cassette.

Est-ce qu'il a tord ? Non. Je pense qu'il dit vrai, et cela me fait prendre conscience que quand on se détache du jugement du monde, la vie peut être tellement plus belle. Adrien a cette façon de raisonner quand cela l'arrange qui m'influence énormément. Honnêtement quand il ne joue pas à l'idiot, je le trouve très intelligent.

— Et maintenant... où il est... ton père ? Je parviens à demander avec quelques difficultés.

En lui posant cette question, je me suis sentis intrusive. Et je suis la mieux placée pour comprendre ce qu'est un secret qu'on ne souhaite pas déterré. Si Adrien ne me répond pas, je comprendrais et ne rechignerais pas. Dans toutes les familles il y a des mensonges, des embrouilles, des trahisons et des secrets. On ne connaît jamais toute la vérité. Mais même si la sienne paraît aussi tachée que la mienne Adrien n'a pas perdu son âme enfant. Je l'ai vu agir avec Félix, il est tendre, aimant, attentionné et protecteur. Avec sa famille, c'est quelqu'un d'autre, ce n'est plus du tout le garçon arrogant, populaire et prétentieux qu'il est au lycée.

Et je n'aurais jamais pensé qu'il puisse être si différent. Il est surprenant. Il est comme une carte, il a deux faces. Avec un côté plus sombre que l'autre. Plus noir et plus dangereux.

Il joue le méchant avec les autres et le doux avec les siens.

Mais je ne peux lui donner tord, je fais un peu pareil après tout, moi aussi...












Wouaw... alors ce moment entre Mari et Adri vous a plu ? Mais c'est qu'ils se rapprochent ces deux-là, non ?

A votre avis Adrien va lui répondre ? Luka a l'air de beaucoup aimé notre chère Mari. 👀 Que prévoit la suite, des hypothèses ?

Suite au sondage que j'ai fait sur Instagram, vous avez tous répondu très nombreux pour que le chapitre soit posté ce soir. Ainsi, le voilà ! Hésitez pas à me rejoindre là-bas, je poste régulièrement des extraits ou des choses en story. Mon nom : com.pletementfolle. xD

Une pensée pour le petit Félix qui dort encore ... xD

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