Chapitre 18

 « Tu crois être le seul dont la vie et foutu ? Tu crois que tu es le seul à souffrir ? Mais merde... Plus égoïste ça n'existe pas ! [...] Tes amis font la même mais tu ne les vois pas car tu es aveuglé par TON malheur ! OUVRE LES YEUX ABRUTI ! [...] Non. Tu avais juste mal et peur. Quelqu'un devait-te remettre les idées en place. »

Les paroles de Yoongi tournaient en boucle dans la tête du jeune garçon depuis quelques jours. Ces mots avaient été tranchant, dur mais juste. C'était ce que le garçon avait besoin d'entendre pour retourner sur le droit chemin. Lui qui s'apprêtait à abandonner, à succomber à la facilité en se donnant la mort, lui avait fini par ouvrir les yeux après cette discussion des plus agitées avec son ancien supérieur. Bien-sûr Hoseok n'allait pas mieux du jour au lendemain. Parfois il arrivait à croire à son rétablissement, à ce dire que ce n'était qu'une mauvaise période de sa vie, que demain tout ira mieux s'il se battait. Mais quand il goûtait à l'échec lors d'une de ses séances de rééducation, qu'il voyait ses « membres » difformes, qu'il ressentait la douleur à cause de la baisse de Morphine. Lorsque la réalité lui frappait à la figure, l'ex-danseur rechutait plus ou moins violemment en fonction de la situation.

Une infirmière l'avait retrouvé à un moment tombé de son lit entouré de bris de verre. Il tenait un des débris dans sa paume, tremblante et sanguinolente, et Hoseok s'apprêtait à en finir une fois de plus mais heureusement la jeune femme avait réussi à raisonner son patient qui avait laissé tomber le bout de verre tout en pleurant à chaude larmes. Pourquoi était-ce si dur ? Pourquoi quand Hoseok avait l'impression d'avancer, quelques jours plus tard il faisait un énorme bon en arrière ? Ce combat lui semblait perdu d'avance, jamais il ne réussirait à parcourir ce long chemin sinueux, du moins seul il ne pourrait jamais le faire.

« Tes amis te soutiennent [...] Toi tu as des gens qui t'entourent, qui t'attendent, qui espèrent que tu ouvriras les yeux ! [...] ses amis qui l'ont soutenu, lui ont apporté de l'espoir. Tes amis font la même [...] »

Hoseok avait de la chance dans son malheur. Yoongi avait raison, il n'était pas seul dans son cauchemar. Il était entouré par des personnes extraordinaires et il n'était pas le seul à souffrir de cette situation, eux aussi souffraient en voyant le brun aller si mal, caresser le gouffre en sympathisant par moment avec la mort. Si le grand brûlé abandonnait, il se doutait que sa mort s'enchaînera sur d'autre perte. Ils ne le suivront peut-être pas dans le feu éternel mais leur destin se pourrait voir à jamais modifié et terni par la perte de cet être qui leur était cher, de cet ami, de ce frère de cœur. Pour eux, Hoseok voulait être fort, pour eux il avait demandé à avoir en plus des rendez-vous avec un psychologue et qu'on fasse tout pour lui retirer toute possibilité d'en finir. Le brun demanda qu'on ne lui donnât seulement des couverts, des verres et des assiettes en plastique. Il fit retirer tout objet contondant ou dangereux de son champ de vision et un personnel médicale venait le voir souvent afin de prendre des nouvelles ou autres.

Le service infirmier aimait beaucoup l'ancien danseur qui, quand il ne subissait pas de crise, était très souriant, gentil, attentif. Hoseok avait toujours eut ce petit quelque chose qui rendait heureux les gens lorsqu'ils se rencontraient pour la première fois. Une jeune infirmière du nom d'Alyssia venait souvent rendre visite à son patient « préféré » lorsqu'elle avait quelques minutes de libre ou quand il était l'heure du changement des pansements. Il s'agissait d'une femme très douce faisant toujours de son mieux pour que Jung puisse souffrir le moins possible lorsqu'elle lui retirait ses bandes et désinfectait ses bras et ses jambes. Il était vrai qu'elle avait parfois ajouté une dose supplémentaire de Morphine lorsqu'elle c'était occupé de faire les premiers pansements mais maintenant la jeune femme refusait de le faire même si le jeune garçon lui hurlait dessus en se plaignant qu'il avait mal, qu'il sentait sa peau s'arracher, etc. La soignante restait toujours, forte, et Alyssia ne craquait jamais même si ses yeux s'embuaient souvent de larmes car elle c'était attaché au danseur à force de venir s'occuper de lui ou de discuter avec lui de tout et de rien.

« - Pourquoi tu ne veux pas me mettre une dose de Morphine en plus Alyssia ? , geint le brun

- Je ne peux pas Hoseok. Ce n'est pas bon pour toi... Et puis je pense que, certes tu souffres toujours quand je te fais tes soins, elle jeta les bandes tâché à la poubelle, mais ça doit être plus supportable qu'au tout début. De plus, tu me remercieras plus tard pour ne pas t'avoir administré plus de Morphine.

- Pourquoi je te remercierais de me faire souffrir ?

- Tu comprendras quand tu seras en plein sevrage, que tu n'auras plus accès à la moindre goutte de Morphine, Hoseok. Tu ne pourras pas toujours être shooté... Tu vas devoir apprendre à vivre sans cette drogue à laquelle tu es devenu addicte sans le vouloir.

- Addicte ?

- Bien-sûr..., elle soupira en s'asseyant le visage triste. Je pense qu'avec la rééducation, vaincre la dépendance aux médicaments est une des étape les plus difficiles à surpasser, surtout quand on est seul. Pendant tout ton coma, on t'a injecté de nombreuses doses de produits pour te garder endormi. Lors de ton réveil, tu avais toujours des doses d'anti-douleur et autres pour que tu puisses doucement te rétablir, t'habituer en quelques sortes et là nous essayons de diminuer les doses jusqu'à que tu ne reçois plus rien. Mais revenir au stade zéro est toujours difficile car en vrai il te faudra déjà des années et des années pour retirer toutes les traces de médicaments présent dans ton organisme. Mais aussi, cela va faire presque quatre mois, bientôt cinq que tu es constamment sous l'influence d'anti-douleur puissant et tes simples réactions lorsque je te refuse d'ajouter une dose montre que tu es déjà dépendant.

- ..., Hoseok n'osa rien dire en se rendant compte de ce nouvelle élément qui se rajoutait à la liste des mauvaises choses qui lui arrivait à la suite de cet accident.

- Hoseok... Ne sois pas si inquiet. Oui cela va être dur mais je suis sûr que tu vas passer au-dessus de tout ça juste ça va prendre du temps comme toute ta rééducation.

- Du temps... Du temps... ce n'est pas comme si ma vie était infinie... Je perds du temps moi à rester ici cloîtrer entre ces quatre murs. Si tout ça n'était pas arrivé je suis sûr que ma carrière aurait continué à décoller...

- Peut-être... Peut-être pas... On ne peut pas savoir ce qui se serait passer si tout c'était déroulé autrement. Tu dois accepter cette dure réalité., Alyssia sembla hésiter puis elle lâcha doucement. Et je trouve que dernièrement tu as progressé plutôt vite. Alors ne gâche pas tous tes efforts maintenant que tu avances dans la bonne direction. »

Le biper de l'infirmière se mit à sonner et elle s'excusa rapidement en disant qu'on l'attendait et elle laissa le jeune garçon à nouveau seul entre ces quatre murs tout en se mettant à réfléchir. La dépendance aux médicaments... Il n'y avait jamais pensé mais c'était pourtant vrai qu'il était accro à la sensation de bien-être, de calme, de béatitude que lui procurait la Morphine. Il se sentait si bien après avoir reçu sa dose, ses sens semblaient s'éteindre, sa respiration ralentir et son cerveau cesser de travailler à plein régime. Chaque injection de ce produit était comme un break pour le garçon, une pause dans sa souffrance, un moment de calme dans la tempête qu'était devenu sa vie. Mais, souvent, c'était lorsque les effets disparaissaient que Jung avait ses crises, ses rechutes, ses poussées suicidaires. Toujours quand la vérité lui revenait droit dans la figure. Le brun avait toujours autant de mal à l'accepter, à la digérer bien que Jimin lui répétât à chaque visite qu'il trouvait que son ami allait mieux, qu'il semblait avoir progressé.

Il était vrai qu'Hoseok avait évolué, sa rééducation avançait plus rapidement depuis sa discussion ou plutôt sa dispute avec Yoongi. L'ancien danseur pouvait maintenant tenir des objet au creux de sa main, il pouvait maintenant parler correctement et s'exprimer à nouveau librement malgré parfois quelques baffouillements mais rien de grave. Mais la plus grande avancée avait été le fait que le garçon pouvait maintenant se redresser mais surtout il avait réussi à tenir quelques secondes debout malgré la douleur qu'il l'avait transpercé. Il avait réussi et cela était une des meilleures nouvelles que Jung avait eu ses derniers temps. Alors oui Jimin avait raison, son ami progressait doucement, petit pas par petit pas mais il avançait et cela soulagea son frère de cœur qui avait la sensation qu'Hoseok avait enfin décidait de se battre, de ne plus abandonner. Son ami d'enfance avait fait le choix de vivre et de se battre à la joie de tous.

Yoongi était passé rendre visite au jeune brûlé il y a maintenant un mois et ce dernier beaucoup évolué depuis. Hoseok avait pris l'habitude de répéter constamment le même schéma chaque jour. Il se réveillait aux alentours de sept heure trente, tirait sur son siège roulant pour l'amener près de son lit afin de glisser dedans. Ensuite, il partait le plus discrètement possible jusqu'à la salle de sport de l'hôpital où Alyssia lui ramenait toujours son petit déjeuner sachant pertinemment que Jung serait là-bas en train de s'exercer. Le jeune répétait le même paterne : il échauffait le haut de son corps avant de faire quelques exercices de musculations pour redonner un peu de forme à ses bras qui étaient devenu seulement des os avec des bouts de peau cousus dessus. Le brun passait plusieurs à seulement musclé le haut de son corps attendant l'arrivée de son médecin pour travailler ses jambes même s'il faisait tout de même quelques exercices banales pour les réactiver, les réveiller en quelques sortes.

Quand le docteur arrivait les mêmes paroles étaient dites :

« - Bonjour Monsieur Jung. Toujours à travailler sur votre rééducation à ce que je vois. Comment vont vos bras ?

- Toujours rouillé mais je pense je retrouve un peu de force, les mouvements redeviennent plus simples et fluides je trouve. Mais ce n'est pas la même chose avec mes jambes...

- C'est normal. C'est la partie qui a été le plus touché dans votre brûlure mais je ne m'inquiète pas pour vous. Vous progressez bien, je suis certains que vous allez remarcher un jour. Enfin, vous prenez place ? On va refaire un essai, d'accord ? »

Le stress naquit dans la poitrine du jeune homme. Deux semaine. Deux semaine qu'il plaçait son fauteuil roulant entre ses deux barres parallèles. Deux semaines qu'il poussait sur ses bras pour se redresser et attraper les bouts de bois enfin d'être debout. Deux semaines qu'il ne faisait même pas un pas avant de s'effondrer lamentablement sur le sol. Deux semaines qu'il poussait un cri rageur après chaque chute alors que le médecin lui l'encourageait et lui répétait de ne pas abandonner, que c'était normal au début, qu'il fallait y croire. Hoseok arrivait à son trentième essai, les vingt-neuf autre avait tous étaient des échecs.

Ses bras tremblaient d'appréhension. Aujourd'hui allait-il subir un nouvel échec ? Une nouvelle chute ? Ses jambes supporteront-elles le poids de son corps ? Le brun ferma quelques instants ses paupières, son corps tremblant de peur. Et s'il n'y arrivait pas ? Ses amis seraient probablement tristes d'apprendre qu'il serait à jamais paraplégique. Que malgré tous ses efforts il n'avait pas pu y arriver...

« Je t'attends Jung Hoseok. Rejoins-moi le plus vite possible. Tu me retrouveras, j'en suis certain. »

Cette voix... Pourquoi l'entendait-il toujours quand il avait si peur d'avancer ? Pourquoi avait-il toujours cette sensation qu'il était observé par cet ange gardien qui l'encourageait à distance à chaque fois qu'il doutait de lui ou qu'il s'apprêtait à prendre la mauvaise décision ? Il s'agissait d'un mystère non-résolue mais qu'importe, Jung voudrait remercier cette ange gardien qui lui rappelait qu'il devait garder la tête haute et avancer.

Le brun poussa sur ses bras de toutes ses forces tout en attrapant chaque barres parallèles. Ses avant-bras tremblaient énormément, dangereusement mais il se força à tenir. Son pied droit se décolla alors de la plateforme du siège pour se diriger lentement vers le sol jusqu'à entrer en contact avec le tapis qui servait à réceptionner lors des chutes. Puis sa jambe gauche fit à son tour un mouvement qui n'avait pas été fait depuis des mois. Elle se plia au niveau de la rotule pour se tendre devant lui. Un pas, deux pas, trois pas, quatre pas et... Hoseok tomba tête la première rattrapé de justesse par le médecin qui était surpris par ce qu'il venait de voir.

Hoseok avait réussi à faire ses premiers pas, après deux semaines, c'était un miracle, un exploit. Le brun quant à lui riait avec sincérité tout en laissant quelques larmes de joie mais surtout de soulagement rouler sur ses joues. Il pouvait le faire, il allait le faire et y arriver ! Il avait réussi à marcher alors maintenant il avait cet espoir qu'il pourrait de nouveau danser. Son cœur sembla comme briser un des premiers étaux qui le seraient depuis plusieurs mois, une des chaînes qui liés Hoseok à ce gouffre qu'était le désespoir venait d'être brisé. Il pouvait voir un léger filet de lumière éclairer son visage trempé de larmes. Il avait retrouvé espoir, il n'abandonnerait plus jamais, il voulait se battre et gagner la guerre qui avait commencé avec la mort.

Au loin, au seuil de la porte de la salle de sport, un jeune homme anciennement blond observa Hoseok se réjouir de sa réussite. Un maigre sourire se dessina sur le visage pâle du visiteur qui se sentit soulagé de voir son protéger lutter contre son malheur. L'espoir avait dominé la désolation. Le beau temps avait fait fuir les nuages orageux laissant les premiers rayons de soleil tomber sur le doux visage du garçon. Le vent avait enfin tourné et il cette fois au lieu de faire reculer l'ex-danseur, il le poussait à avancer et allait de l'avant.

Les jours passaient et tout s'enchaîna très vite. Les progrès du jeune garçon était miraculeux, il marchait de mieux en mieux. Parfois on le retrouvait dans les couloirs sans son fauteuil, se tenant simplement au mur par moment, en train de faire des allers et retour afin de connaître sa limite. Jung avait aussi repris un peu de poids et ses cicatrices se refermé plutôt correctement. Hoseok retrouvait enfin la possession de son corps brûlé, cinq mois et demi après son accident. Voilà plus de cinq mois qu'il se bataillait avec lui-même pour que tout redevienne normal. Plus de cinq mois qu'il n'avait pas dansait et il étouffait. Son être tout entier voulait ressentir à nouveau cette sensation de ne faire qu'un avec la musique, de se mouvoir avec douceur et énergie mais il n'osait pas de peur de voir combien il avait régressé, lui, le danseur le plus talentueux de son école. Celui que tout le monde enviait à cause de son talent naturel mais aussi de son travail acharné. Le garçon au destin brillant dans le monde de la danse. Qu'était-il maintenant ? Un débutant ? Un amateur ? Il ne savait pas et il appréhendait ses futurs mouvements qui serait sûrement flou, imprécis en manquant de puissance. Cela le terrifiait.

Puis, lorsque le ciel extérieur était devenu d'un bleu limpide, que les doux gazouillement des oiseaux emplissaient la salle de sport de l'hôpital et qu'Hoseok était seul dans ce lieu, une musique emplit la pièce après que le garçon ait allumé le poste radio : « The last ».

En ces temps-là, en ces temps-là

Je croyais que le succès compenserait tout

Mais voyez-vous, voyez-vous

Comme le temps passe, j'ai l'impression de devenir un monstre

J'ai troqué ma jeunesse contre le succès, et ce monstre veut davantage de richesse

Parfois il m'attache un collier au cou et m'engloutit avec convoitise

Certains me disent de me taire, et de supporter mon destin, bon ou mauvais

Je ne veux pas, ils veulent me forcer à quitter cette colline

Merde merde, j'ai compris alors arrêtez

Je suis à l'origine de tout ça alors j'y mettrai fin moi-même

Si mon malheur fait ton bonheur, je resterai malheureux avec plaisir

Si je suis celui qui inspire ta haine, je monterai sur l'échafaud

Ce que je ne pouvais qu'imaginer est en train de devenir réalité, mes rêves d'enfants sont sous mes yeux

Je m'étais produit une nuit devant 2 personnes, aujourd'hui le Tokyo Dôme est juste devant moi

Ma seule et unique vie, je la vivrai avec plus de passion que n'importe qui, osez dire que je ne vis qu'à moitié

Mes fans, mes amis, ma famille, ne vous inquiétez pas, je vais bien maintenant

J'ai maintes fois renié qui j'étais

Je porte le nom d'idole et ne compte pas le nier

Les souffrances qui ont tourmenté ma santé mentale d'innombrables fois

J'ai terminé mon errance, il n'y avait pas de réponse

Mon estime de moi-même, que je pensais avoir vendue, est devenue ma fierté personnelle

Mes fans, gardez la tête haute et fière, car après tout qui peut le faire comme moi, uh ?

De Seiko à Rolex, de AX Hall au Gymnastique Stadium

Des milliers de gens secouent leur tête au rythme de mes mains

Ce n'est pas que je ne pouvais pas faire Show Me The Money, c'est que je n'ai pas voulu, merde

Vous qui vouliez nous la faire à l'envers, ce n'est pas que vous ne l'avez pas voulu, c'est que vous ne pouviez pas, merde

L'essence de mes créations m'a fait goûter la douceur, l'amertume de ce monde, et même sa merde

Ces jours où j'allais m'étendre et dormir sur le sol de la salle de bain, ne sont plus que des souvenirs à présent, uh, des souvenirs

L'épaule que je me suis fracassé à cause de l'accident pendant mon job de livreur

Mes espoirs de début auxquels je me suis raccroché comme si ma vie en dépendait.

Hoseok se laissa envelopper par la musique, lentement elle s'infiltra dans chacun des pores de sa peau alors que ses paupières se fermaient pour laisser son corps prendre les devants sur sa vue. Il avait peur de voir le résultat d'une pause de cinq mois alors si s'aveugla comme il pur tout en se laissant bercer par les paroles de Min Yoongi.

« Ne vous inquiétez pas Jimin, Taehyung, Jungkook, Minho, Taemin, Maman... Je vais bien... J'irais mieux... Je vous le promets »

Ses pas s'enchaînèrent lentement, timidement comme s'il avait la sensation que son être entier allait s'effondrait, que tout son travail serait à refaire et qu'il retournerait à la case départ. Mais la musique gagna en ampleur, en rythme, en intensité et Hoseok laissa se faire contrôler par cette dernière comme il l'avait toujours fait. Il commença quelques mouvement approximatifs, ses bras bougèrent en rythme, ses jambes se déplacèrent péniblement en essayant de suivre le rythme mais elles finirent par réussirent. Un fin sourire se dessina sur le doux visage du jeune homme qui se sentait libéré de ses entraves tandis que la musique devenait de plus en plus rapide et que son souffle à lui commençait à se raccourcir. Puis les dernières notes résonnèrent dans le lieu désert, du moins c'était ce que pensait le jeune garçon alors que six paires d'yeux étaient braqués sur lui, éblouis, tombant des nues.

Le silence s'installa dans l'endroit après que la chanson prit fin comme s'il fallait que le temps se fige quelques instants afin de réaliser ce qu'il venait de ce passé durant ces quelques minutes. Puis, le médecin qui accompagnait les amis du brun jusqu'à la salle de sport afin de le voir, lâcha dans un souffle.

« - Un miracle. »

C'était à ce moment-là que le garçon ouvrit les yeux tandis que son souffle était erratique. Il tomba à la renverse vite rattraper par Jimin qui c'était empressé d'aller au côté de son ami dès qu'il avait remarqué les premiers signes de balancements à cause de la fatigue. Park réussit à ralentir la chute et à éviter que le choc ne soit trop violent

« - Jimin-ie. J'ai réussi... Je... J'ai... J'ai réussi ! , les larmes coulaient sur les joues des deux garçons qui étaient si heureux et soulagés.

- Oui Hobi ! Tu as réussi ! Et c'était magnifique de te voir danser !

- Il y a de l'espoir. Je vais pourvoir peut-être reprendre la danse !

- Oui Hoseok ! J'en suis certain ! Et en plus j'ai une bonne nouvelle... Tu rentres à la maison demain. »

Le brun accueillit cette bonne nouvelle en pleurant un peu plus fort. Son calvaire semblait prendre fin. Ces dernières semaines avaient été emplies de bonnes nouvelles, de source d'espoir. Depuis son altercation avec Yoongi tout semblait allait mieux pour lui. Jung c'était ressaisis, il avait décidé de se battre et ce combat avait payé puisqu'en peu de temps il avait réussi à parler, marcher mais surtout danser. Et maintenant il rentrait chez lui, il retournait vivre au côté de son frère de cœur dans leur petit appartement. Enfin il allait quitter ces quatre murs blancs qui l'étouffait tant. Pourtant Hoseok appréhendait un peu ce retour car il savait qu'il y aurait toujours des rechutes et que de nombreux l'obstacles se dresseraient sur sa route mais il n'avait plus peur car il savait que ces amis serraient toujours à ses côtés. Toujours.

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