35. Pèlerinage

Un Mini-bus combi Volkswagen file à vive allure sur une piste en plein désert. Sa couleur d'origine, un vert d'eau plutôt sage pour un camion de hippies, a subi les assauts du temps et de l'oxydation, et vire à présent au caca d'oie. Sur le côté conducteur, on lit encore sous une épaisse couche de crasse, de sable et de poussière, une inscription en lettres noires : « les voix du Seigneur ».

Soudain, l'autoradio claironne à tue-tête :

« ... ranime ma foi
Face à la tempête et les tourments
Ta présence vient me calmer vraiment
Et même si je suis enlisé
Non, tu ne permettras jamais
Que je ne puisse traverser  » (1)

La chanson s'arrête aussi soudainement qu'elle a commencé, la fenêtre du conducteur s'ouvre, et une cassette audio vole jusqu'au sable du fossé. La bande magnétique légèrement déroulée frémit dans le courant d'air brûlant soulevé par le véhicule, puis retombe, inanimée.

Un juron retentit depuis l'habitacle : « Pas foutus d'avoir un truc potable à écouter. Putain, la route va être compliquée. »

Au volant, un Piaget grognon plisse les yeux et actionne par intermittence les essuie-glaces, afin de dégager autant que possible le pare-brise encrassé. Désiré a le nez dans le vide-poches. Il tente de trier la pile de documents qui s'y trouvait rangée. Les papiers des infortunés propriétaires de leur véhicule semblent en règle. Les passeports et laisser-passer en multiples exemplaires indiquent un groupe de quatre personnes, en mission humanitaire pour une paroisse religieuse belge avec un nom à coucher dehors. Les photos d'identité ne ressemblent absolument pas aux deux larrons, mais au moins l'un des quatre  bienfaiteurs a la peau noire.

« Ils vont forcément déclarer le braquage, commente Piaget.

— Et on sera grillés. Pas le choix, je vais devoir pirater la police soudanaise.

— Tu peux y arriver ?

— Carrément. C'est le Soudan, pas le Pentagone. »

Six heures plus tard, assis devant son ordi à la terrasse d'un internet café, Désiré regrette d'avoir vendu la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Il avise les caractères arabes qui parsèment son écran comme des chiures de mouches, et son regard fuit vers sa tasse de chaï latte. Ses pensées continuent leur chemin jusqu'à la bouteille de Tadikwa dans son sac.

Il faudra bien se résoudre à taper dans le stock de potion magique, sans quoi la mission des « Voix du Seigneur » tournera court. Il prend discrètement plusieurs rasades de l'épaisse mixture.

L'alcool lui chauffe l'œsophage, mélangé aux divers arômes plus ou moins ragoûtants. Il se détend un instant pour laisser agir le breuvage.

Peu à peu, les symboles se regroupent en catégories, s'associent à des idées générales, des principes d'organisation. Mouais, je commence à voir comment ça se présente. Je vais pouv… Désiré se met au boulot.

D'abord, utiliser un autre client du café comme proxy, on lui installe un man-in-the-middle. Paf, merci la sécurité du réseau wifi. Un passage par son serveur privé, un repérage de l'IP cible, on envoie une attaque en denial-of-service, on profite du data overflow pour accéder aux fichiers, et on dispose de cinq minutes avant que le serveur des flics soudanais reboote.

Localiser les dépôts de plainte. Voilà. On trie par date. Là, une plainte pour vol, déposée par un certain père Thomas Verschuere. Éditer le fichier, modifier le numéro de plaque et la marque de la camionnette volée, changer les noms et les numéros des passeports des victimes. Parfait.

Encore deux minutes. On en profite pour uploader des autorisations pour tous les checkpoints jusqu'à la frontière, avec une demande prioritaire pour faire suivre aux autorités Éthiopiennes.

Et bim ! Qui c'est qui gère le business ? C'est moi. Les mecs vont rien capter à ce qui leur arrive, on va passer en mode balek, prends ton document dans ta face, le douanier sa mère. Et pourquoi y a pas de bonbecs dans ce patelin de merde ? Y servent que du putain de thé au lait, dans ce trou à rat ? Y a pas moyen de négocier un coca ?

Une rangée de dents blanches éclatantes barre la peau noire d'un visage. Un soudanais se penche par-dessus l'écran de l'ordinateur.

« Tamam ? fait l'inconnu.

— Ouais, ça va, balbutie Désiré qui reprend peu à peu ses esprits.

— Fransa ?

— Ouais, on est fran… euh non, je suis belge. Mon ami et moi, on est en mission humanitaire pour euh… des enfants en Éthiopie. »

À ces mots, les joues de l'individu s'élargissent encore, à tel point que Désiré s'en trouve ébloui, comme par une pleine lune dans une nuit d'encre. Il entend l'homme s'exprimer en arabe, et comprend qu'on l'invite à passer la nuit en sa demeure.

D'un coup de pied sous la table, il réveille Piaget qui récupérait de la fatigue de la route.

« Gnééé ? lance le blond.

— Réveille-toi, je vais te montrer comment on gère à Pékin Express.

***

À peine rentré, leur hôte, nommé Mohammed, change de vêtements et troque sa paire de jeans pour une djellaba immaculée. Il houspille son épouse et ses deux filles afin que le dîner soit promptement servi, et durant l'attente dans le modeste salon climatisé, entreprend de vanter les mérites de la religion catholique. Il s'extasie, tout en agitant le poisson grillé empalé à l'extrémité de sa fourchette en plastique, sur les œuvres de la chrétienté dans le monde antique.

Arrivé au dessert, il décrit, entre deux bouchées de fruits frais, comment la religion musulmane a su prendre le relais et illuminer les peuples de la Terre vers l'âge moderne. Il est fascinant de constater, argumente-t-il, que chaque événement majeur de l'histoire se trouve prédit dans le Coran.

Désiré, dont la compréhension se fait confuse à mesure que se dissipent les effets de la Tadikwa, acquiesce sans forcément chercher à comprendre. Sceptique face à l'intérêt de cette conversation, il finit par saisir que son interlocuteur espère, en conversant avec des infidèles, accomplir une forme de Jihad, et ainsi gagner sa place au paradis.

« Warf, s'exclame Piaget alors qu'ils s'installent pour la nuit dans la chambre qu'on leur a préparée. Ils savent pas à qui ils parlent.

— Perso, si c'est ça, le Jihad, ils peuvent essayer de me convertir tant qu'ils veulent. »

La clim fait un boucan d'enfer. Au bout de deux heures sans fermer l'œil, Piaget finit par proposer de sortir les matelas dans la cour et de dormir à la belle étoile. Les moustiques et les moucherons se réjouissent de cette décision. Aucun des deux larrons ne trouve le sommeil avant quatre heures du matin.

Vers cinq heures, un muezzin appelle à la prière. Cinq minutes plus tard, une autre mosquée résonne. Puis une autre. Bientôt, toute la ville s'anime et sonne la fin officielle de la nuit.

Les deux étrangers aux yeux rougis prennent congé de leur hôte une heure plus tard. Mohammed leur glisse le nom de plusieurs de ses cousins, ainsi que leurs numéros de téléphone, pour leur servir de relais tout au long de leur périple.

Au cours de journées qui suivent, Piaget et Désiré se félicitent d'avoir rencontré ce bon samaritain. À chaque étape de leur route, le long du lit verdoyant du Nil bleu, ils trouvent le gîte et le couvert chez la famille de leur bienfaiteur.

Leurs laisser-passer ouvrent systématiquement les barrières des inévitables checkpoints qu'ils rencontrent.

Lors des tronçons éloignés de toute civilisation, ils se procurent du ravitaillement en eau, en nourriture et en carburant grâce à l'argent liquide des missionaires belges. Ils croisent d'imposantes et majestueuses pyramides dans le désert.

Puis vient le moment délicat du passage en Éthiopie. Dans la file menant au poste de douane, Désiré échange des regards nerveux avec son camarade. Le pistolet de Piaget, vide de munitions, ainsi que l'arc et le couteau de Désiré, sont dissimulés sous la couchette et dans le tiroir à couverts, mais si les douaniers décident une fouille complète, ils seront inmanquablement découverts. Désiré assure le coup et boit une large dose de Tadikwa qui termine sa bouteille. Il tend les passeports des belges, chacun une série de billets dans la couverture. L'argent disparaît en un éclair dans la poche de l'officier. Pourtant, l'homme ne se satisfait pas du bakchich. Il s'enquiert de la raison de leur visite en Éthiopie.

« On apporte des cahiers et des instruments de musique pour les enfants. » précise Désiré tandis que Piaget montre le contenu d'un carton à l'arrière.

Le garde semble s'offusquer. Il demande s'il y a un problème avec l'éducation des enfants en Éthiopie.

« Non, pas du tout. Au contraire, on vient jouer de la musique ensemble, pour partager la culture. On est des hommes d'église. »

L'homme se raidit et se tourne vers ses collègues. On lui indique que les papiers sont en règle, même si la photo du conducteur est de mauvaise qualité, et celle du blanc paraît louche. Il rétorque que tout le monde s'en fout, après tout, ces blancs sont tous les mêmes. Puis il tend les documents à Désiré et lâche un laconique « Welcome to Ethiopia. »

Le périple peut reprendre. Dans l'esprit de Désiré, les jours et les nuits se confondent et se mélangent. Restent des images entrecoupées de sons et d'impressions.

Le chantier colossal d'un barrage gigantesque.

Une bifurcation, où la route abandonne sur sa gauche le ruban verdoyant du Nil bleu, et s'enfonce à l'infini vers un horizon brûlant.

Des éclats de rire pendant une soirée sous le ciel étoilé.

Un cri qui résonne de dune en dune : « On est des aventuriers ! »

Des pistes poussiéreuses.

« Tu veux que je prenne le volant, Désiré ? »

Un départ en trombe d'un village isolé, sous une pluie de pierres lancées par une horde d'enfants, et le rire de Piaget : « Je crois qu'ils auraient préféré des smartphones. »

De la fumée qui s'échappe du radiateur du minibus, garé au milieu de nulle part, et le visage de son compagnon noirci par le cambouis.

Je reviens à moi. Un petit bruit sec m'a tiré de ma torpeur. Quelques secondes s'écoulent avant que je ne parvienne à situer Désiré. Il se tient dans une cavité rocheuse sans éclairage. Des rayons de soleil couchant s'infiltrent d'une ouverture au bout d'une galerie. Un petit objet vient de glisser entre ses doigts, et il se retrouve hébété, à fixer la paume de sa main ouverte. Devant lui, la paroi lisse est couverte de peintures religieuses, d'une finesse comparable aux fresques des plus belles églises d'Europe. L'œuvre d'art a été vandalisée par un imbécile, qui a gravé avec une pierre par-dessus les représentations des Saints.

OUBLIE-LE
IL N'EST QU'UN NOM

Lorsqu'il comprend que le sacrilège a été commis de sa propre main, Désiré s'emporte.

« Brahim ! hurle-t-il. Tu peux toujours courir. Le boss, c'est moi. »

Le vent au-dehors répond à son cri. Le profanateur malgré lui frappe du pied sur le sol rocheux. Puis, de dépit, décide de quitter cet endroit.

L'étroite galerie débouche sur un éclatant horizon de montagne, empourpré par la fin du jour. Désiré protège ses yeux de la lumière et du sable charrié par les bourrasques. Des pas approchent.

La silhouette ébouriffée de Piaget se détache enfin. Lorsqu'il aperçoit son camarade, le blond s'écrie : « Ah, le soulagement ! Je t'ai cherché p... »

Désiré a vu la silhouette qui s'approchait par derrière le flic, mais n'a pas le temps de prévenir son ami. Le visage du blondinet se fige dans une expression de douleur et d'incompréhension, et il s'écroule à terre. Du sang macule sa tignasse claire.

Debout derrière le corps inanimé, Kairos se tient, un sourire cruel fendant ses joues. Dans sa main droite, il serre une grosse pierre ocre, fendue par l'impact, qu'il broie entre ses doigts et laisse tomber en petits débris jusqu'au sol.

« Quand j'en aurai fini avec toi, on retrouvera des morceaux éparpillés dans toute cette saloperie de montagne. »

Désiré lève les poings et s'approche, en garde haute, bien décidé à venger son pote. Le tortionnaire, l'air tranquille, et sans prendre la peine de contourner le corps de Piaget, pose sa botte sur le dos de sa victime, franchit lentement l'obstacle, et s'avance vers son adversaire en roulant les muscles.

À peine Désiré a-t-il esquissé un geste, Kairos lui décoche un puissant direct du droit qui perce sa maladroite garde, comme une feuille de papier. Désiré hoquette lorsqu'il voit venir le poing droit sur son visage. L'impact lui donne l'impression d'avoir percuté de plein fouet un train de marchandises. Un grand flash l'éblouit un instant, il décolle du sol et s'affale trois mètres plus loin.

La douleur atteint le cerveau, et il gémit et se contorsionne, tandis que du sang vient lui maculer le visage. Il tourne la tête et crache une pleine bouchée de sang. Au milieu de la flaque mousseuse, un éclat de dent.

« Qu'est-ce que vous avez fait de Briseis ? Réponds ! » invective Kairos.

Désiré comprend qu'il n'a pas la moindre chance face à un militaire surentraîné et dopé aux stéroïdes. Il tâte à la recherche d'un appui pour se redresser, et sa main rencontre la fermeture de son sac, à demi défait de ses épaules. De ses doigts tremblants de douleur, il en explore le contenu, et son cœur fait un bond au moment où il reconnaît le masque. Son seul et dernier espoir.

Il coiffe son visage et actionne l'interrupteur. Quand la lumière rouge inonde le sol devant lui, une décharge d'adrénaline lui parcourt le corps.

« T'es pas la moitié d'un phénomène de foire, ironise le gros barraqué en treillis. Lève-toi, que je file ta raclée. »

L'opposant s'avance, massif, souple, tel un ressort prêt à se détendre à tout instant avec puissance et précision. Sa posture trahit une longue pratique du corps-à-corps. Ses yeux parlent d'un homme qui sait tuer à mains nues, et qui y prend plaisir. Sa démarche… Que signifie cette légère grimace au moment où il fait rouler son épaule gauche ?

Trop occupé à analyser Mon adversaire, J'en ai négligé de prendre garde à son avancée. Il est trop tard quand sa poigne se referme sur Mon biceps. Je Me vois impuissant tandis qu'il Me soulève et Me projette de toute ses forces contre le mur rocheux. Deux côtes craquent à l'impact, digne d'une charge de rhinocéros.

La souffrance n'est qu'un signal pour Moi. D'autres signes retiennent Mon attention. La légère contraction involontaire sur son côté gauche au moment où il a lancé son impulsion traduit une faiblesse que Je pourrais exploiter. Je dois en avoir le cœur net.

En attendant, il ne relâche pas son assaut et se penche vers Moi pour M'asséner le coup de grâce, tandis que Je suis à terre.

Il faudrait un mur d'acier pour encaisser un tel choc. Je dégaine mon couteau et lui inflige une estafilade en travers du torse. La surprise, plus que la douleur, dévie son poing et desserre l'étau de ses jambes. Je rassemble Mes deux pieds et pousse de toutes Mes forces contre son ventre pour Me libérer. Je parviens, au prix d'un effort ultime, à le faire reculer de quelques pas. Une telle puissance musculaire est surhumaine.

J'ai remarqué une réverbération quand il a frappé le sol au pied de la paroi rocheuse. La cavité se trouve juste de l'autre côté. Il ne le sait pas, évidemment. Si Je pouvais l'amener à…

Il Me toise, de son air suffisant. Comme pour Me faire comprendre la futilité de la blessure que Je viens de lui infliger à grand peine, il arrache les lambeaux de son débardeur. Une fine ligne rouge traverse son torse body-buildé. Mais ce que Je vois à son épaule gauche confirme Mes soupçons. La cicatrice d'une morsure large et profonde encercle son imposant muscle deltoïde, depuis le biceps jusqu'à la clavicule, en passant par le pectoral. La bête sauvage qui lui a infligé ça M'a rendu un fier service. Je sais maintenant qu'il préférera instinctivement frapper du droit. Reste à lui faire oublier toute stratégie.

Je penche la tête et pousse un sifflement avant de commenter : « Wow, ton papa ours t'a fait un gros câlin. »

J'ai touché un point sensible en évoquant sa parenté. Ses pupilles se rétrécissent sous l'effet de la colère et sa mâchoire se contracte. Il s'avance vers Moi, la mort dans le regard. Mais désormais, Je peux lire son intention. Un direct du droit, en plein dans l'Œil lumineux qui le nargue, pour M'exploser la tête et enfin Me faire taire.

Je feins la peur face à son avancée. Je recule sous le surplomb rocheux contre le mur, et lève les bras dans une garde totalement inefficace. La fraction de seconde où son bras s'élance, Je déchausse le masque et le maintiens en place, tandis que Ma tête se décale vers la gauche. De justesse, son poing meurtrier me frôle et vient toucher le centre du motif lumineux. Le masque de l'Œil éclate en mille morceaux, et l'impact fissure la pierre.

Je sais ce qui va se produire, et je m'élance avec l'énergie du désespoir pour échapper au cataclysme. Lui n'a rien vu venir. Son bras traverse la paroi, le sol s'affaisse sous ses pieds et le surplomb s'écroule sur lui, dans un épais nuage de poussière, un fracas de tremblement de terre.

Je tousse et me protège les yeux. Le sable se dissipe peu à peu. Je me remets sur mes pieds et approche précautionneusement.

Seul son torse dépasse du sol, et tout son côté gauche est enseveli sous plusieurs tonnes de roche massive. Une épaisse couche de poussière ocre sur sa peau se mêle à des trainées de sang. Il vit encore.

Sans un soupçon de détresse, son regard défie le mien.

« T'as même pas le cran de m'achever.

— Tu mérites mieux. » rétorqué-je. Je lève le regard vers le ciel bleu où tournent déjà de grands oiseaux noirs. « Ils s'occuperont de toi. »

Je me détourne alors et vais chercher le corps de mon ami inconscient, que je charge sur mes épaules. Sur l'abrupt chemin de la descente, je ne prête pas attention aux hurlements de la montagne.

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(1) Sens Unique - "Je veux marcher"
Je ne mets pas la vidéo. Même au second degré, j'ai du mal.

Tout d'abord, je tiens à rassurer les membres de la Ligue de Défense des Personnages Secondaires. Piaget va bien.

On ne peut pas en dire autant de Désiré, pour qui vous avez remarqué que ses petits soucis psychologiques ne s'arrangent pas. La narration s'est décalée à la première personne. Ça a fait hurler certains lecteurs au chapitre 1, mais à ce stade, vous me pardonnez, pas vrai ?

Dans la rubrique calendrier, je fête ce mois l'anniversaire de ce tome 2. 🎉🎂 Honnêtement, si j'avais su dans quoi je me lançais… j'aurais d'autant plus foncé tête baissée. Cette écriture est une expérience géniale, et je le dois en grande partie à vous qui me lisez. Les remerciements seront longs à la fin.

Je nourrissais le vague espoir d'avoir terminé l'histoire à temps pour les Wattys, qui clôturent le 30 septembre. Je sais aujourd'hui que ça ne sera pas le cas. Franchement, tant pis. Je me console en constatant ce que je sais depuis quelque temps déjà, une histoire a besoin de temps pour mûrir. Je préfère écrire des chapitres comme celui-ci en deux voire trois semaine, plutôt que de publier du sale boulot.

Par contre, vous avez deviné que le périple touche à sa fin. Le prochain chapitre sera le dernier en -age. Ensuite, la dernière série, que je vois en rêve depuis si longtemps. J'ai hâte de partager cette fin. La Marelle attend.

Garnath out

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