30. Accostage
Un mal de tête tambourine dans le crâne de Désiré. Il grimace et s'agite sur la couchette. Les draps et l'oreiller moites collent à son corps. Il n'est pas seul. Le grattement d'un crayon sur du papier berce la semi-pénombre de l'habitacle exigu. Une paire d'yeux perçants l'étudie en silence, au rythme d'une respiration mesurée. En bougeant sa main gauche, il provoque le cliquetis d'un objet métallique, des menottes ouvertes accrochées au montant du lit. Son regard interrogateur vers Freyd révèle des contusions autour du cou du barbu blanc. Un disgracieux collier sombre qui dépasse du col de la chemise vient compléter sa sale gueule de déterré, aux orbites creusées. Le blême impassible continue de peaufiner son esquisse.
« Tu as raté Beyrouth et Aïfa, finit-il par déclarer.
— C'est moi qui t'ai... balbutie Désiré.
— Je n'avais pas encore fait la connaissance de tous tes soucis psychiatriques. J'espère en avoir fait le tour, maintenant. Je dois reconnaître que ton ami policier a justifié son utilité dans cette expédition. Sans son intervention, tu m'aurais tué. Voilà qui rattrape sa bourde à Istanbul. Garde la pose, s'il-te-plaît, ce profil est intéressant.
— On est où ?
— Tel Aviv. Du moins, l'équivalent en Anhumia. Notre capitaine règle les formalités avec les autorités du port. Clément est sorti pour négocier notre ravitaillement.
— Tiens tu l'appelles par son nom, s'étonne Désiré.
— Il n'est pas facile de gagner ma confiance, mais je sais reconnaître une personne de valeur.
— Oh, je vous vois bien faire un petit rapprochement, tous les deux.
— Tu sais bien que nous n'avons pas les mêmes penchants en la matière. Je suis ouvert à toutes sortes d'expériences, et si la fantaisie m'en avait pris, crois-moi, je n'aurais pas tourné autour du pot. La chose se serait faite il y a bien longtemps.
— Pauvre Piaget, loin de son Bichou, tu aurais abusé de sa faiblesse.
— Bien, je constate que tu as vite retrouvé ton insouciance habituelle. Si cela ne te dérange pas, j'aimerais profiter de cette couchette pour prendre un repos bien mérité.
— Dis que je pue et que je dérange, pendant que t'y es, grogne Désiré en se levant pour céder la place.
— Inutile d'énoncer des évidences. »
Freyd s'affale sur le matelas grinçant, et son camarade à la peau sombre ouvre la trappe de la cabine. Le soleil lui blesse les yeux et il monte les marches sans rien voir d'autre qu'un aveuglant rideau blanc. Le roulis du bateau s'accompagne de la complainte des mouettes, et des claquements de câbles sur les mâts. Peu à peu, l'image de la marina prend forme, où sont paisiblement rangés des dizaines de voiliers de toutes tailles. Quelques anhumains vaquent à leurs occupations sur les embarcations voisines. Plus loin sur le quai, une foule compacte défile telle une indolente rivière. La brise frissonnante du printemps dément une atmosphère que l'on pourrait s'imaginer estivale, si ce n'est les vêtements encore trop épais sur les épaules des badauds.
Au bout du ponton, un homme s'engage sur les planches d'un pas bondissant. Piaget porte à chaque main un sac chargé de son précieux butin.
« Regarde-moi le mort-vivant qui émerge, salue-t-il de loin son ami.
— T'as pas vu ta tronche, réplique Désiré. C'est quoi cette beubar de vieux loup de mer ? On va finir par croire que t'as passé la puberté.
— On compare devant le miroir quand tu veux. Tiens, prends ce sac et aide-moi à monter.
— T'as braqué une épicerie ou quoi ? ironise Désiré en agrippant l'avant-bras de son camarade.
— Presque, ouais. Mate-moi ça. C'est dingue ce qu'on peut avoir en échange d'un gros poisson tout frais péché.
— Je vais nous préparer une bonne petite tambouille avec tout ce que... oh, t'as pensé à mon ingrédient spécial, nickel. » Désiré sourit en contemplant deux grosses boîtes cinq cents grammes de vers de terre en conserve.
— Honnêtement, je me sens pas chaud pour tes expériences culinaires chelou.
— Tu feras moins la fine bouche quand j'aurai mis au point la recette.
— Une potion magique pour comprendre n'importe quel langage ? Sérieux, je commence à avoir vu un paquet de trucs de ouf, mais sur ce coup j'attends de voir pour y croire. Et c'est obligé de mettre un truc dégueu dans ta mixture ?
— En théorie, non. Mais il me semble que dans toutes mes recettes, y a au moins un ingrédient zarbi. Et encore, là on est soft. Tu verras, ça va marcher du tonnerre. Je m'y colle dès que Freyd émerge.
— Il vient juste de se pieuter ?
— Ouais. Il avait l'air au bout de sa life.
— Tu m'étonnes. Il t'a veillé pendant trois jours non-stop, en plus d'assurer la navigation en mer. Quand tu te réveillais, il tapait la causette avec tes alters.
— Fait chier. Il a vu qui ?
— Il me semble que t'as fait le tour complet. À commencer par l'Œil.
— Merde, désolé d'avoir pété un plomb.
— J'ai bien cru que t'allais étrangler ce pauvre Freyd. Tu t'en prenais à tout ce qui bougeait. Le cap'taine pélican s'est chié dessus. Quand t'as chopé Freyd à la gorge, j'ai eu un mal de chien à te faire lâcher. Au final, je t'ai assommé avec l'extincteur et je t'ai attaché sur la banquette.
— C'est pour ça, la bosse derrière mon crâne.
— Ouais, ça t'a calmé deux minutes, et ensuite t'as recommencé à t'agiter, mais comme t'étais menotté dans la cabine, on t'a laissé redescendre en pression tranquille dans ton coin. Tu nous as abreuvés de noms d'oiseaux pendant au moins quatre heures avant de te calmer. Après, Brahim a pris le relais. Il nous a vendu la moitié du PIB de la France en échange de la clé des menottes. Quand il s'est tranquillisé à son tour, on l'a libéré. On naviguait en pleine mer, de toute façon. Kévin a pointé son nez au moment d'accoster à Haïfa. Il s'est barré en courant à la première occase, j'ai dû taper un sprint pour le rattraper et le tacler par derrière.
— Ah, c'est pour ça, les éraflures aux genoux.
— Désolé. On s'y est mis à deux pour te ramener sur le bateau, tellement tu gesticulais. Il a fallu convaincre la police qu'on ne te retenait pas prisonnier. Heureusement, Dizrye a pris la main pile à ce moment et nous a sortis de l'embarras. Après le départ d'Haïfa, lui et Freyd ont parlé longtemps en Tchèque, et j'y captais rien. J'en ai profité pour sympathiser avec notre capitaine, qui est plutôt cool. Il m'a appris à pêcher au gros, faudra que tu t'y mettes aussi, c'est un super kif. Hey ! Qu'est-ce qu'il fout là, ce clébard ? Dégage ! »
Effectivement, pendant que les compères discutaient face à l'horizon, un chien noir est venu fourrer son museau dans un des sacs. Piaget et Désiré peinent à le mettre en fuite, mais à grand renfort de coups de pied, de cris et de gestes agressifs, ils parviennent à faire reculer l'animal, qui s'en va la queue basse.
« Sérieux, les gens sont pas foutus de tenir leurs clebs, conclue Piaget.
— En attendant que Freyd se réveille, on va chercher un ingrédient super important pour ma potion.
— Qu'est-ce qu'il te manque, encore ?
— Du crin d'âne.
— Beuark, grimace le flic. C'est décidé, quoi qu'il arrive, je bois pas cette merde.
— Tu changeras d'avis quand ça marchera.
— Avant de nous mettre en quête de ton légendaire ingrédient, il reste une étape indispensable. »
Comme Désiré l'interroge du regard, il se retourne et fouille dans le sac épargné par l'attaque canine, et en ressort une bombe de mousse à raser et un paquet de rasoirs jetables.
« On redevient des bogosses. »
***
Le soir tombe sur le port de Jaffa, et Désiré remue une grande gamelle posée sur la plaque électrique de la mini-cuisine du bateau. Le fumet de la mixture n'a pas grand chose de ragoûtant, malgré l'ajout de concentré de tomate. Pourtant, Freyd s'est installé dans un coin et observe d'un œil vaguement intéressé, tout en sirotant son café. Piaget est sorti sur le pont, incapable de supporter une seconde de plus l'atroce odeur du lombric bouilli. Le capitaine, au contraire, se tient juste derrière l'épaule du cuistot, et marque son approbation par d'éloquents claquements de bec.
« Tu crois que c'est à point ? demande Désiré à son commis. Je vais te laisser goûter, si ça te dérange pas. »
Il tend la cuillère fumante au pélican, qui ouvre grand le bec et laisse goulument couler la mixture semi-liquide dans son gosier. Le goûteur incline la tête et affiche l'équivalent d'un froncement de sourcils, avant de claquer de nouveau le bec.
« Alors, c'est comment ? » interroge le cuistot impatient en retirant le foulard devant sa bouche et son nez.
Le pélican gesticule en secouant la tête. Il semblerait que le liquide manque de texture, et gratte un peu trop le gosier.
Freyd relève le menton et fixe son compagnon d'un air incrédule.
« Ça fonctionne ! s'écrie-t-il. Si on m'avait dit que Désiré N'Kanté avait le potentiel d'un alchimiste, je ne l'aurais jamais cru.
— Piaget ! appelle Désiré en ignorant la remarque. Viens voir, j'ai réussi ! Je l'appellerai... Tadikwa. » D'un geste triomphal, il brandit la louche en fer blanc remplie du précieux breuvage.
Le capitaine confirme que le nom lui semble bien choisi. Il connaît quelques anhumains qui seraient prêts à offrir des fortunes en échange d'une boisson si prodigieuse.
Piaget se rue dans la cabine et fait immédiatement demi-tour. Depuis l'extérieur, sa voix hésite entre l'excitation et les haut-le-cœur. « Bravo, mec ! Incroyable. Faut qu'on... teste ça... ce soir. »
***
La discothèque porte le nom anhumain de « Duplex », et occupe trois étages d'un large bâtiment de la vieille ville. Trois styles musicaux viennent entremêler leurs basses sur les tympans de Désiré. Ses deux compagnons, fraîchement rasés de près, arborent de larges sourires en toisant l'enseigne de l'établissement, tandis que le trio attend son tour pour passer le filtre du gorille physionomiste. Leur capitaine a décliné l'invitation à se joindre à eux et a préféré rester sur son navire, mais leur a conseillé de s'assurer l'accès au club en échange d'un régime de bananes. Chacun s'est équipé d'une généreuse quantité de fruits, toutefois leur bien le plus précieux se trouve dans la poche intérieure de leur veste. Une flasque en métal contenant un quart de litre de la dernière cuvée de Tadikwa.
Le videur empoche leur tribut avec un grognement appréciatif, et leur fait signe de circuler. Désiré reste un moment interloqué, lui qui s'est fait refouler tant de fois dans sa jeunesse, à la porte de tous les clubs des alentours de Bobigny. Une telle facilité le déconcerte, et pourtant il ne parvient pas à apprécier ce moment.
« Qu'est-ce que tu fous, Désiré ? Reste pas planté là comme un con. »
Malgré la bonne humeur de son camarade, il ne sent vraiment pas cette soirée. Certes, après le chemin accumulé, un peu de bon temps n'est pas du luxe, de plus il aurait été peu judicieux de lever l'ancre à la nuit tombée. Pourtant...
Une charmante hôtesse leur offre un jeton imprimé d'un verre en lignes dorées. La musique devient si puissante que Désiré sent vibrer sa cage thoracique. Ses tympans le font horriblement souffrir. Il suit ses compagnons jusqu'au bar, où Piaget lui chipe son jeton. Trente secondes plus tard, le rhinocéros derrière le comptoir dépose devant lui un cocktail au dégradé vert et jaune.
Au moment où les trois hommes trinquent, une femelle guépard dans une robe à la coupe suggestive passe devant eux d'une démarche chaloupée. Freyd la suit du regard, pose son verre sur le zinc et tire sa fiole de sa veste.
« Messieurs, je vous souhaite une excellente soirée. » déclare-t-il en leur lançant un clin d'œil, avant de disparaître dans la foule.
Les deux compagnons restés au bar échangent un regard à la fois hilare et incrédule.
« Il est sah ? s'étonne Désiré.
— On dirait bien, répond Piaget en levant son verre.
— Ça me dégoûte.
— Et pourquoi ? Après tout, les anhumains nous ressemblent beaucoup. Ce monde est super tolérant, tu devrais essayer. D'ailleurs... » Le flic dévisse le bouchon de sa flasque, en vide une bonne rasade dans son verre, se pince le nez et entreprend de vider le cocktail devenu marron. « Ah, râle-t-il en tirant la langue, c'est aussi dégueulasse que ça en a l'air.
— Tu m'impressionnes.
— Tiens, mate le cul de ce zèbre.
— Tu vas pas t'y mettre, toi aussi, peste Désiré. Et parle moins fort.
— Il a un de ces boules, sans dec il est gaulé comme un dieu grec. »
L'équidé à rayures se retourne et agite la crinière.
« Je t'en prie, mon gars. Enfin bref, reprend-il en se tournant vers Désiré, tu sais que j'ai un déjà un mec et que je suis pas du genre à batifoler. Je mange pas de ce pain-là. Mais tout de même, reconnais qu'y a de beaux morceaux dans la salle.
— Je sais même pas par où commencer pour t'expliquer à quel point tu me fous la gerbe.
— Oh j'adore cette chanson. Allez viens, on va danser. »
Désiré refuse tout net, et ne doit son salut qu'à la proximité du bar, auquel il s'accroche comme à une bouée de sauvetage. Piaget finit par abandonner, et file sur la piste, où il se trémousse comme un diable au milieu des danseurs. Son acolyte se détourne et retourne broyer du noir au-dessus de son verre. La musique lui vrille les oreilles à tel point qu'il sent monter une migraine infernale.
Il croit halluciner, quelques minutes plus tard, quand la voix éraillée du flic résonne dans la sono par-dessus la musique électronique.
« I put my armor on, show you how strong I am. »
Au travers du brouillard des fumigènes que viennent trancher des lasers et des stroboscopes, le blond braille dans un micro sur la scène à côté du DJ. Sa voix de crécelle agresse le pavillon de Désiré. Il met la tête entre les coudes et tente d'imaginer combien de temps il pourra encore endurer ce calvaire.
Soudain, une grande claque lui heurte le dos. Le visage en sueur de Piaget affiche un radieux sourire, tandis que le chanteur de karaoké déverse sur le comptoir de pleines poignées de jetons pour des boissons gratuites.
« T'as vu comment je cartonne ? C'est un truc de malade. Bon, j'y retourne. »
Et il abandonne à nouveau son ami, avec suffisamment de jetons pour dévaliser le bar à lui tout seul. Au bout du sixième cocktail, Désiré n'y tient plus, et entame sa Tadikwa.
« Arrête de me servir tes jus de fruits à la gomme et donne-moi quelque chose de fort. » lance-t-il au barman.
Le rhinocéros s'offusque du ton employé, mais concède que le client est roi.
« Laisse-moi la bouteille, pendant que t'y es. »
À partir de cet instant, Désiré enchaîne les shots d'alcool transparent. Il en perd le compte. Peu à peu, la cacophonie se mue en un rugissement indéfini. Les lumières tournoient furieusement et le tabouret sur lequel il se tient tangue comme au milieu d'une tempête en haute mer.
Comment ses deux compagnons peuvent-ils penser à s'amuser alors que Jen s'éloigne de lui un peu plus à chaque seconde ? La solitude l'étreint, et il se revoit dans son appartement à Nancy, seul devant la télé avec sa bouteille de rhum. Tout ce temps, elle se tenait à ses côtés, et il ne la voyait pas, noyé qu'il était dans le trou laissé par la disparition de sa bien-aimée. Il voudrait tant pouvoir la serrer dans ses bras, retrouver la douce odeur de ses cheveux, le grain délicat de sa peau, les notes cristallines de son magnifique rire. Et ces deux abrutis ne pensent qu'à faire la fête dans cette jungle épileptique.
Il vide sa deuxième bouteille dans les shots alignés sur le comptoir et les boit rageusement, un par un. Il ne comprend qu'à la fin d'où vient le goût horrible que l'alcool lui laisse dans la gorge. Un goût de ver de terre. Il s'est trompé de bouteille.
Pris d'un soudain spasme, il sent son estomac se révolter. Il doit absolument sortir et prendre l'air. La douleur dans son ventre se fait lancinante, et son ulcère se réveille avec la rage d'un dragon dérangé en plein sommeil. Il titube jusqu'à l'entrée. Des fêtards s'inquiètent de sa santé et lui proposent une aide médicale.
« Non, non, ça va. » bafouille-t-il.
Il sort enfin sur le trottoir et le vent frais de la nuit tempère le feu sur son visage. Il marche quelques mètres et se plie en deux contre un mur pour tenter de vomir. Son estomac est devenu un bloc de béton, si bien qu'il ne parvient à régurgiter qu'un peu de bile. Cela suffit malgré tout à lui éclaircir l'esprit. Il est grand temps de rentrer.
Il suit d'un pas hésitant la piste cyclable le long du port. Un puissant acouphène a pris la place de la musique, et sa vision oscille dans tous les sens. Il parvient à peine à rester debout. Mais il est certain de la direction.
C'est alors qu'il remarque les bruits de pas derrière lui. Il se maudit de ne pas avoir remarqué plus tôt l'odeur portée par la brise, et qui appartient à des humains. Le piège se referme. Deux hommes lui bloquent le passage, deux autres arrivent par derrière. Il traverse le boulevard en courant tant bien que mal. Une voiture l'évite de justesse et s'éloigne en klaxonnant. Mais les hommes l'ont suivi. Ils le rattrapent et lui jettent un sac de toile sur la tête. Un violent coup de poing dans l'estomac le met à terre et lui permet enfin de rendre tripes et boyaux. Alors qu'il manque de s'étouffer dans son propre vomi, on lui ficelle les poignets dans le dos. Des crissements de pneus retentissent, puis une portière coulisse. On le jette sans ménagement à l'intérieur, et le véhicule démarre en trombe.
La soirée va s'avérer beaucoup plus longue que prévu.
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Comme le temps passe vite quand on s'amuse. 😁
Vous pensiez que le ton léger de ce chapitre correspondait à une sorte de relâchement, de plongée dans le n'importe nawak juste histoire de rigoler ? Pour être honnête, c'est un peu le cas. La pause relax au port de Tel Aviv était prévue, et je me suis un peu laissé emporter. Vous en avez bien profité, j'espère.
Dans le prochain chapitre, Désiré va passer un sale quart d'heure. Et ça n'est que le début. Il faut bien lui donner des envies de vengeance. Vous allez me détester, même si c'est pour la bonne cause.
Et pendant ce temps, Freyd et Piaget s'amusent. Vous avez remarqué que chacun a sa façon bien à lui de passer du bon temps. Pour info, la boîte de nuit existe en vrai. Ça a l'air sympa. Si vous passez dans le coin un jour, vous m'enverrez un petit message pour me donner vos impressions.
Bon, il est déjà demain, et j'ai des rêves de torture qui m'attendent. Vous aussi, ayez une pensée pour Désiré et faites briller la petite étoile. 😇👇⭐
Garnath out
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