Chapitre 1 : Le nouveau boulot

CAMILLE

Je marche tranquille à travers les rues de la ville pour arriver chez moi. Je fume ma dernière clope sur le chemin. Le ciel menace de tomber, mais je sais bien que peu importe le temps et ma tenue, je devrais toujours me débrouiller pour rentrer. Il faudrait un miracle pour que ma mère vienne me sauver de ces gouttes. Je souffle de la fumée pour continuer ma marche dans mes baskets noirs. Je repousse une mèche de mes cheveux teinté rouge. Mon oreille me fait mal, mais je dois m'en prendre qu'à moi-même. Pfff, après tout, qu'est-ce que je m'en fiche d'avoir mal. Je me fiche bien aussi que cette flotte me tombe dessus, le seul désavantage serait que je ne pourrais plus fumer.

J'arrive enfin devant ma maison. Par chance, le temps m'a épargné. J'ouvre le vieux portail blanc...enfin remplit de mousse verte. Il grince et je commence à entrer dans notre propriété. Je sors ma clé et ouvre la porte. Celle-ci me refuse. Pourquoi on ne change pas cette maudite porte ? Elle ne s'ouvre jamais ! Je jette par terre ma cigarette et finit enfin par l'ouvrir...mais m'étale de tout mon long par terre. Heureusement, personne ne m'a vu...enfin...sauf ma sœur qui me regarde la bouche remplit de chocolat ses cheveux blonds courts en bataille.

-Déjà rentrée ? Questionna-t-elle en me regardant de ses beaux yeux bleus.

Non ? Tu crois ? Quelle blonde celle-là ! Je souffle sur l'une de mes mèches pour finir par me relever et j'époussète mon training ainsi que ma jacket trop grande pour moi. Alors que j'allais répondre à ma petite sœur, celle-ci se faufila dehors avant que ma mère n'arrive en courant et hurlant :

-Soline ! Reviens ici immédiatement !

Elle me passe devant sans même un bonjour et j'enlève mes chaussures pour les jeter dans le hall. Puis, je monte les escaliers pour aller directement dans ma chambre la première porte à droite pour poser mon sac. Puis, je redescends car j'ai oublié ma basse dans le salon. Je vois alors ma chère mère dans le salon, ses cheveux bruns ébouriffer, en train de gronder ma pauvre et peste de sœur. Elle a encore volé de la nourriture.

-Prend un peu exemple sur Léo, lui il est sage ! S'exclama ma mère en montrant mon frère qui recoiffait ses cheveux bruns.

Celui-ci sur ces mots bomba fièrement le torse comme si c'était un exploit. Mais maladroit qu'il est, en faisant ce geste il fit tomber le vase qui était sur la table.

-Ah ouais, très sage. Ironisais-je pour défendre ma petite sœur.

Malheur à moi. Ma mère me fusilla du regard et je commençai à me dépêcher de chercher ma basse pour vite me réfugier dans ma tanière.

-Toi, ma chère fille, c'est de ta faute si ta sœur et ton frère sont si turbulent ! Tu leur montre le mauvais exemple. S'écria-t-elle.

Etant caché par le dossier du canapé car je suis penchée sur celui-ci tout en soulevant les coussins rouges, bleus et verts, je m'amuse à imiter ma mère par des grimaces toutes plus horribles les unes que les autres.

-Je ne peux même pas te faire confiance, au point que je dois trouver une baby-sitter pour ton frère et ta sœur ! Continua-t-elle.

Je me relevai alors immédiatement de ma cachette pour dévisager ma mère. Quoi ? Qu'avait-elle dit ?

-Une baby-sitter ? M'étranglai-je.

-Oui, je vais travailler dans un bar les soirs maintenant. Je commence lundi.

Je la dévisage. C'était dans deux jours et visiblement, ma mère ne s'était pas pressée pour me l'annoncer.

-Je peux les garder tu sais... Rouspétai-je.

Ce fut une armée de regard qui se posèrent sur moi. Quoi ? Je paraissais si immature que ça ?

-Je te signale que tu ne sais même pas te faire des pâtes ! S'outra ma mère.

Je soupirai à nouveau. Ce n'est pas parce qu'une fois j'ai mis le couvercle pendant que les pâtes cuisaient et que j'ai transformer la cuisinière en piscine bouillante que ça veut dire que je ne sais pas en faire !

-Je n'ai fait qu'une seule fois une erreur ! Rouspétai-je.

Ma mère haussa un sourcil, ce qui voulait clairement dire : « Une seule ? ». Bon, d'accord, je suis peut-être un peu turbulente...je pose alors mes coudes sur le dossier du canapé noir pour qu'elle finisse par s'énerver :

-Tu as failli ébouillanter Soline avec le four à vapeur et tu as mis le feu à la table en voulant faire une fondue !

Mais ce n'est pas de ma faute si je n'aime pas les fondues, non ? Je n'étais juste pas motivée à le faire correctement c'est tout...

-Et je te signale que ta chambre empeste la fumée et l'alcool, que tu n'arrêtes pas de ramasser des mauvaises notes ou de terminer au commissariat de police ! Tu ne fais que prendre des amendes, tu vas nous ruiner ! Je te signale que tu as vingt ans, quand vas-tu prendre tes responsabilités ?

Je levai les yeux au ciel pour faire mine de réfléchir. Effectivement, vingt ans et toujours pas fini le lycée, ce n'est pas très glorieux. Mais en même temps...je n'ai aucune motivation si ce n'est les multiples menaces de ma mère si je rate encore une fois mon année.

-Et qu'as-tu à l'oreille ? S'exclama-t-elle soudainement.

A l'oreille ? Ah oui ! Merde ! Je saisis mes cheveux et recouvre ma chère oreille qui me faisait tant mal.

-Rien. Mentis-je.

Mais ma mère me connaît bien...elle s'approcha de moi et arracha les cheveux qui cachait mon « secret ». Elle passa du blanc au rouge de colère. Je suppose donc qu'elle a pris très mal le fait que...

-Encore un piercing ? Tu te prends pour un gruyère où ça se passe comment ? Grogna-t-elle.

Ce n'est pas parce que j'ai un ou deux piercings que c'est la fin du monde ou bien ?

-C'est ce que tu as fait cet après-midi ? Mais tu traînes avec qui comme filles ? Je suis sûr c'est encore elles qui t'ont influencé tout comme pour la cigarette !

La cigarette est gentille comparé à ce que je prends...mais ça, vaut mieux qu'elle ne sache pas. Je me fis sauver par mon père qui fit claquer la porte d'entrée, signe qu'il venait de rentrer du travail. Mais c'était vraiment tôt...il était malade ?

-On ne claque pas les portes ! S'énerva ma mère. Et regarde ! Regarde là, elle s'est fait un piercing ! Dit quelque chose.

Mon père repoussa ses cheveux blonds en arrière. Il posa ses yeux bleus froid sur moi. Je serrai fort contre moi un coussin rouge en priant le bon dieu que mon père ne dise rien.

-Le repas est prêt ? Questionna-t-il en regardant ma mère.

Les yeux bruns de ma mère se plissèrent à ses paroles. Houlà, ça sent le roussit ! Bon, tant pis pour la basse, je la chercherais une autre fois ! Je me sauve donc dans ma caserne pour finir par entendre les cris de ma mère sur mon père. Mon frère et ma sœur m'imitèrent vite fait et s'enfermèrent dans leur chambre en claquant la porte. Puis, j'entendis ma mère hurler :

-Camille, reviens ici !

Je prends alors vite fait mon portable et enclenche la musique pour la mettre à fond pour ne plus entendre ma mère. Je me jette sur mon lit pour regarder mon plafond blanc. Et encore une journée pourri pour moi...Camille Mauli.

ENZO

Bonjour, nouveau chez-moi, bonjour école d'ingénierie ! Je pose mes affaires par terre. Moi, Enzo Lacrim entre dans deux jours dans une école d'ingénierie et je me réjouis vraiment ! Après, c'est clair que ça avait déplu à mes parents que je quitte la France pour m'installer en Suisse. Mais bon, ils sont aussi très protecteurs, comme pas très riche. Eh ouais, il fallait que je me trouve rapidement des petits boulots. Après avoir installé mes quelques affaires, je décide de faire le tour du quartier. C'est alors que quelqu'un m'appelle :

-Enzo !

Je me retourne et reconnais la tignasse brune de mon meilleur ami Joaquim. Il m'avait accompagné en suisse, mais malheureusement, on n'avait pas trouvé de colocation ensemble. Je lui fis un tchek et il répliqua :

-Alors ? Il est comment ce studio ?
-Nikel ! Un peu étroit, mais ce sera parfait. lui répondis-je avec un sourire.

Je reçois soudainement un message pour m'annoncer que je suis embauché pour mon premier petit boulot. Je souris alors avant de recoiffer ma chevelure blonde. Je regarde alors le ciel nuageux. Je sens vraiment que cette année va être géniale.

* * *

Je regarde l'heure qu'il est sur mon réveille. Il est temps que j'aie pour mon nouveau job : Baby-sitter. J'attrape mon sac déjà prêt et je sors de mon petit studio. Je dévale les escaliers pour me retrouver enfin dehors. Il fait encore bon, malgré ces nuages menaçants de tomber.

Je soupire. C'est qu'en plus, c'est après une dure journée de travaille à étudier. Bon, j'adore déjà étudier là-bas, c'est déjà ça. Les personnes qui y étudient sont super sympa. Enfin bref, j'arrive à destination après dix minutes de marche. J'atterri devant un portail blanc rempli de mousse. Il y a de la brume et des arbres qui servent de décoration dans le jardin qui se déroulait sous mes yeux.

Je l'ouvre et bien entendu, il grince, me rassurant au plus haut point. Je m'engage dans l'allée boueuse, sûrement dû à la pluie qui n'a cessé de tomber ces derniers temps. Je m'approche de la maison et finit par sonner. Un bruit horrible retenti alors dans tout le jardin. Je n'avais jamais entendu une sonnette aussi horrible.

La porte finit par s'ouvrir sur une femme aux cheveux bruns et yeux brun. Je lui affiche un immense sourire en m'exclamant poliment :

-Bonjour, je suis...

-Le baby-sitter ? M'interrompit-elle. Enchanté ! Je suis Martine Mauli. Mais entrez donc.

J'entre alors avec toujours un grand sourire. J'ajuste mes lunettes sur mon nez tout en scrutant la maison qui est spacieuse et vraiment belle. La dénommée Martine hurle alors à ses enfants de descendre. Je dois avouer que je suis vraiment stressé de faire ce job pour la première fois.

Deux enfants dévalent alors les escaliers pour se retrouver juste en face de moi. L'une est blonde, avec de magnifiques yeux bleus tout comme son frère, mais lui à les cheveux bruns. Ils ont une bouille de petits anges surtout la fille. Je leur affiche un grand sourire. Le garçon se cacha timidement derrière sa sœur, qui pourtant, elle paraissait plus jeune et me lançait un sourire radieux.

Leur mère commença à m'expliquer les règles, le repas prévu pour ce soir et l'heure à laquelle ils devaient être couché, mais surtout...je ne devais surtout pas entrer dans la première porte à droit des escaliers. Elle ne m'avait pas dit pourquoi, mais...je devais écouter, sinon je risquais de vite perdre ce nouveau travail qui n'avait pas l'air si difficile. Elle m'averti aussi que sa fille aînée était censé être sorti et ne devrait pas m'embêter, car elle rentrerait tard.

Une fois leur mère partie, je me retourne pour proposer aux enfants un jeu ou autre chose de ce style, mais...ils avaient disparu ! Ils sont passés où ces galopins ?

-Euh...les enfants ? Vous êtes où ? Questionnai-je peu sûr de moi.

Génial ! Dès le premier jour, j'ai réussi à perdre les deux enfants que je devais garder dans leur propre maison. Je soupire, puis me laisse prendre au jeu, soi-disant :

-Vous voulez jouer à cache-cache ? Très bien...j'imagine que ça me fera visiter la maison.

Alors que je parti à la recherche de ces enfants, je sentis que quelqu'un m'observait. Sûrement l'un de ces deux petits monstres qui me regardent de leur cachette.

CAMILLE

Pffff, j'en ai marre de ma mère. Au moins, j'ai retrouvé ma basse ! En plus de ça, j'ai pu sortir ! Mais...ça fait une demi-heure que j'attends mes faignasses d'amies ! Enfin, surtout Emilie. Soudain, mon téléphone vibre. Je lis le message qui s'affiche :

De Emilie la best

« Désolé, mes darons m'empêchent de sortir ce soir. Ils m'ont emmené de force au restau pour l'anniversaire de mon petit frère... »

Je soupire, renverse la tête en arrière pour souffler la fumée de ma clope en l'air. Géniale. Soudain, j'ai un autre message d'Amandine :

De Ma petite amande

« J'ai la flemme de sortir, en plus de ça, j'ai pas envie de revoir Karim, déso »

Ah bah dit voir, j'ai des amis en or tient ! En parlant de Karim, il vient de m'envoyer un message...

De Karim l'abrutis

« Y A AMANDINE QUI Y VA ? Eh mais c'est mort hein ! J'viens pas pour me la taper toute une soirée ! »

Bon...je sens que je vais rentrer hein. En fait, on est une grande bande qui se voit de temps en temps. Emilie est ma meilleure amie, Amandine, c'est une pote et Karim, c'est son ex. C'est aussi mon pote, mais seulement quand ça nous arrange. Et les autres ne voulaient pas sortir, trop la flemme.

-A voir, je suis pas le seul à avoir eu un lapin. Ricana une voix que je ne connaissais que trop bien.

Je me retourne de surprise. J'avais oublié Joaquim. Je me retourne te le voit remettre sa mèche brune sur son côté droite. Je plonge mon regard dans ses yeux noisette. Je lui fais un grand sourire et m'approche de lui. Je me mets sur la pointe des pieds et lui embrasse légèrement les lèvres.

-Bonjour toi. Souriais-je.

Lui, c'est mon petit ami quand on le veut. On est plutôt libertin si l'on veut. On essaye de ne pas trop s'attacher l'un à l'autre, pour lui, je crois qu'il n'y a aucun risque. C'est moi qui ai un risque de m'attacher à lui, alors je vais voir à gauche à droit pour éviter de tomber dans la dangerosité de l'amour.

ENZO

J'ai réussi à trouver les deux diablotins. Ils ont cassé un vase, un cadre et ont voulu inonder la salle de bain. C'est pour ça qu'on est les trois à quatre pattes en train d'éponger le sol. Sont adorables...ouais...ils ont de la chance que j'aie vraiment besoin de ce travail ! Je soupire et une fois la salle de bain nettoyer, je leur propose :

-Un jeu de société, ça vous dit ? C'est...plus calme...

Ils acceptent avec joie, puis le petit garçon du nom de Léo me demande :

-C'est quoi ?

-Mais idiot ! C'est le truc avec les cartes là ! Rigola Soline amusée que son frère ne sache pas ce que c'était.

J'eus une goutte de sueur qui perlait de mon front. Ne me dites pas que ces deux jeunes ne connaissent pas le Monopoly ou encore le Cluedo ? Je les entraine alors en bas. Je décide d'ouvrir une armoire et Soline m'hurle :

-Surtout pas !

Trop tard...me voilà ensevelit de BD, des DVD, du cheni et un jeu. Léo à l'air fasciner en touchant le tableau de jeu du Monopoly. Je rigole à son expression. Puis, après avoir ranger tout le petit cheni qu'on a fait, je commence à placer le Monopoly sur la table. Les deux enfants me regardent émerveillés. Effectivement, ce jeu n'a pas été touché depuis longtemps. Il est poussiéreux. De plus, c'est le seul jeu de société qu'ils ont avec des cartes. Je me rends compte alors que je ne connais même pas leurs âges. Je leur demande et la fille me répond en premier :

-J'ai neufs ans ! Et lui sept !

Il a l'air très timide ce garçon. Mais j'avais raison, il est plus jeune. J'ai passé un bon moment à leur expliquer comment jouer, je pense une demi-heure...soit c'est moi qui suis nul pour expliquer, soit, ces petits sont lents à la détente. Bref ! Après avoir joué et que Solin ait lancé les cartes dans toute la maison en disant que c'était des avions, nous mangeâmes des lasagnes.

Les deux galopins se plainèrent alors que c'était toujours la même nourriture. Je soupirais vu qu'il n'y avait que ça à manger, malgré que le frigo déborde de nourriture inutile, comme des crèmes ou des sauces. Ils mangèrent quand même et après le repas, ils eurent droit à leur fameux chocolat. Solin me supplia pour en avoir plus, mais je refusais comme leur mère me l'avait dit. Je les mis à la douche tous les deux. Ils s'amusaient à se gicler dans la baignoire tous les deux.

Ils avaient l'air de bien s'entendre. Puis, Soline recommença à m'harceler avec son chocolat. Je lui donnai alors un petit animal en plastique pour que son attention soit dirigée sur autre chose que la nourriture. Ce qui marcha ! Soudain, j'entendis une porte claquer. Sûrement une porte que j'ai oubliée de fermer. Je mis à coucher les deux enfants, après leur avoir lu une histoire. Ils dormaient dans la même chambre.

J'espère vraiment qu'ils ne vont pas me poser de problèmes, car après avoir inondé la salle de bain, massacré le jeu du Monopoly, je ne tiens pas encore à ranger toute leur chambre ! Je descends au salon et m'affale sur le canapé épuisé. Je prends dans mon sac mes cours pour les réviser. Je tiens vraiment à passer mon année et quoi de mieux que de commencer dès les premières semaines à répéter. Alors que je suis plongé dans mes feuilles, j'entends soudainement une musique venant de l'étage. Je soupire...ces galopins me laisseront donc jamais dormir ?

Je pose mes cours agacés, puis monte à l'étage épuisé. Mais à ma grande surprise, la musique ne vient pas de celle des enfants mais...de la première porte à droit des escaliers. J'avale alors ma salive et sent le stress, la peur monter. J'ajuste à nouveau mes lunettes rectangulaires et toque avec un petit :

-Il y a quelqu'un ? Soline ? Léo ?

J'entends alors un immense « BOUM » ! Je recule d'un pas de surprise. Puis, inquiet que ce soit l'un des deux enfants, je me décide à entrer. Je me fis alors agresser par une montagne de fumée. Je tousse à m'en arracher les poumons, car je déteste la fumée, je ne supporte pas ça. Je plisse les yeux et vois alors...une fille aux cheveux rouges par terre. Elle a dut tomber. Elle...elle est en sous-vêtements ? Je ferme alors immédiatement la porte un air choqué sur le visage. Qui...qui est cette fille ? Alors que je suis appuyé contre la porte, mon cœur battant à mille à l'heure, la porte s'ouvre à nouveau, me faisant tomber en arrière. Je vois alors la fille debout juste en dessus de moi. Elle se penche et met son visage à quelques centimètres de moi en me souriant.

-Salut toi !

Cette fille me dit affreusement quelque chose...mais je ne sais pas qui ! 

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