Pdv Louis:

Ça fait 1 semaine depuis que Styles m'a surpris avec Eleanor dans les toilettes. Je ne suis pas retourner l'embêter depuis.

Ça fait depuis la maternelle qu'on peut pas se tordre avec Styles, c'est pas le première fois qu'il joue à ça avec moi.

Je repasse en boucle dans ma tête tout ce qu'il s'est passé, ses mains se promenant sur mon torse, ses mots coquin et-

Bordel faut que j'arrête d'y penser, c'était juste une fois comme les autres. Il sait très bien que je ne suis pas gay, il fait ça juste pour me faire chier. J'avais prit l'habitude de passer outre mais cette fois ça reste dans ma tête. Fais chier.

Je suis dans les couloirs avec Zayn et Liam mes deux meilleurs ami. Ils sortent ensemble depuis 3 ans je pense.

-Oh, toi t'es contrarié. Me lance Zayn.

-Pas du tout. Je balance froidement.

-Ok.. Il souffle.

Au bout de 5 minutes de silence, je vois Styles arriver avec Niall, son meilleur ami. Il est habillé d'un jean noir moulant, une chemise blanche ouverte sur quelques boutons et ses fameuses bottines en daim marron.

Je ne me rend pas compte que je le fixe avant que Liam ne me frappe l'épaule.

-Qu'est-ce qu'il se passe avec Styles ? Il me demande en fronçant les sourcils.

-Rien pourquoi tu dis ça ? Je lui demande en fronçant les sourcils à mon tour.

-De 1 tu le fixe depuis 5 minutes et de 2 t'es pas déjà en train d'aller le faire chier. Répond Zayn.

Je les regarde tous les deux et je décide de partir faire chier le petit Styles. Voilà, ça faisait longtemps que je l'avais pas fait chier c'est pour ça que je pensais à lui.

Il est à son casier en train de ranger ses affaires. J'arrive à côté de lui.

-Alors Styles, bien passé ton week-end ? J'aborde un sourire mesquin.

Il se tourne vers moi, un sourire taquin aux lèvres.

-Ouais plutôt pas mal. Il était assez agréable. Il retourne à ses occupations.

Je fronce les sourcils.

-Tu-

Avant même que je puisse continuer ma phrase, un mec vient prendre Styles par les hanches et embrasser son cou.

-Tu disais ? Me lance Harry en souriant de toutes ses dents.

-Laisse tomber. Je rétorque sèchement et je m'en vais direction les toilettes.

Je m'enferme dans une toilette et je sens que ça revient.

Putain.

J'essaye de me calmer, de respirer, mais les mêmes images tournent dans ma tête, les mêmes mots.

Flash-back:

-Putain mais t'es qu'une merde ! Un gifle. Personne n'aimera jamais un raté comme toi. Un coup de genou dans le ventre. T'es un faible, une salope qui sert à rien, tu mérites de crever.

Mon esprit part de mon corps. Je ne ressens plus rien. Je me déteste. Personne ne m' aime. Je suis une merde, un raté, un faible, une salope. Je mérite pas de vivre.

Fin du flash-back.

Je suis assis sur le sol des toilettes, j'entends vaguement les coups sur la porte.

Je respire fort mais je n'y arrive pas, je m'étouffe et je tremble de tout mon être.

J'entends un énorme fracas et je sens quelqu'un à mes côtés. On me prend dans les bras et on me dit que je ne suis pas seul. Je n'arrive pas à tout comprendre.

Je n'arrive toujours pas à me calmer.

Je sens qu'on me soulève légèrement et je crois que je suis assis sur les cuisses de quelqu'un.

Je me met en boule pour me protéger. Je ne veux pas qu'on me fasse de mal.

Je me met à pleurer, à beaucoup pleurer. Je sanglote et je commence à répéter :

-Je suis une merde, je suis nul, je mérite pas de vivre, je suis un faible, une salope bonne à rien, moche, gros-

-Non Louis, tu n'es rien de tout ça, tu es un homme fort, courageux et définitivement magnifique, tu n'es pas gros du tout, tu es juste parfait, si tu savais à quel point je te trouve beau et incroyable. La voix me rassure, je la connais.

La personne se met à me bercer et elle me répète des mots doux. Mes pleurs se calment, ma vu redevient nette, je me détends petit à petit et je redescend de l'enfer.

Je me sens comme un enfant, je suis effrayé de ma crise, comme à chaque fois.

Les bras se resserrent encore plus autour de moi et je viens caler ma tête dans son cou.

Je respire cette odeur, une bonne odeur. Une odeur qui m'est familière.

Je viens déposer un baiser dans ce cou et serrer cette personne dans mes bras. La personne vient me serrer en retour et je me calme petit à petit. Je finis par rouvrir les yeux, mon corps est endoloris et tendu. Je commence à bouger et je me rend compte que la personne en question est un homme. Ma tête est posé sur son torse et je me dépêche de m'éloigner.

Putain, j'ai fais des câlins à un homme !

-Louis ? Ça va ?

Pdv Harry:

Quand Louis est parti vers les toilettes j'ai comme senti que quelque chose n'allait pas bien. Il ne m'a pas insulté de pédé, et il n'a fait aucune réflexion sur Nick et moi.

Je l'ai alors suivi jusqu'aux toilettes, au début je ne comprenait pas, il n'y était pas. Mais j'ai commencé à entendre des sanglots émaner d'une des cabines. J'ai tout de suite reconnu Louis.

Je me suis alors précipité vers la porte pour l'ouvrir, mais elle était fermé. Merde.

J'ai alors commencé à mettre de grands coups dans la porte, des coups de pieds, des coup d'épaules et j'en passe.

Au bout d'un énième coup d'épaule, qui d'ailleurs me fait maintenant atrocement mal, la porte s'est cassé et j'ai pu l'apercevoir.

Je ne l'avais jamais vu dans un état de faiblesse. Mais là. Il était en pleine crise.

Je me suis accroupie à sa hauteur et je l'ai consolé. Je l'ai pris dans mes bras et je l'ai posé sur mes cuisses.

Ça a duré 30 minutes. 30 minutes et mes larmes à moi coulait aussi. Parce que même si on se déteste, voir quiconque dans cette situation c'est vraiment une torture.

Quand Louis s'est remis de ses émotions, j'ai senti ses lèvres se poser dans mon cou.

J'étais très surpris mais ça ne m'a pas déplu. Parce que même si Louis est un vrai connard il n'est pas désagréable pour mes yeux.

Il avait l'air d'un enfant, enfoui dans mes bras. Le gros dur Louis Tomlinson a un traumatisme dans son enfance, j'en suis sûr.

-Louis, ça va ? Je lui demande.

D'un coup il relève son regard et tombe sur le miens, il a un mouvement de recule et vient se déplacer jusqu'au mur d'en face.

-Putain Styles, qu'est-ce que tu fou là ?! Il s'écrit mi-apeuré, mi-en colère.

-Je t'ai vu partir aux toilettes après notre discussion et je t'ai trouvé très bizarre et je suis allé vérifier si tu allais bien c'est tout. Je lui explique calmement.

-Mais putain on se déteste qu'est-ce que t'en as quelque chose à branler de savoir si je vais bien. Il se lève. Tu parle à personne de ce qu'il vient de se passer à je te jure que je te défonce. Il parle en serrant des dents.

Je devine qu'il est très énervé mais je ne comprend pas pourquoi. Je ne le juge pas je cherche juste à l'aider. Pourquoi il réagit comme ça.

Il commence à amorcer le pas en direction de la sorti, la porte est au sol.

Je me lève à mon tour et je le retiens par le bras.

-Non ! Ne te braque pas Louis.. Je sais que je suis sûrement la dernière personne à qui tu voudrais parler mais il faut que tu en parle à quelqu'un et du peu que je te connaisse je suis sûr qu'à part moi jamais personne ne t'as vu dans cet état. S'il te plaît Louis, garde pas tout pour toi.

Je vois dans ses yeux qu'il ne sait pas comment réagir. Il doit se battre entre en parler ou garder tout ça comme il l'a toujours fais. Mais si il garde tout ça, ça va le bouffer.

-Comment tu peux savoir que j'n'en ai jamais parler à personne ? Tu ne me connais pas Styles. Il lâche sèchement alors que je tiens toujours son poignet.

-Je te connais assez pour savoir que tu ne montre pas tes faiblesses, à personne, tu fais toujours en sorte d'être le connard populaire qui baise toutes les meufs. Je lui dis en resserrant mon emprise sur son poignet.

Pdv Louis:

Il a raison. Je le sais et ça me tue de l'admettre. Je peux pas lui en parler, ni à lui ni à personne.

-Je veux pas en parler. Je lâche d'un ton qui ne laisse pas place à la négociation et je me défais de son emprise.

Je pars des toilettes et je rentre directement chez moi.

Je monte sur ma moto et je décide avant d'aller faire un tour.

Sans le vouloir je me dirige vers cet endroit...

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Premier chapitre !!!

J'espère qu'il vous a plu ! Rdv bientôt pour un nouveau ! <3

L. Xx