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Chapitre 6
Alyanna
Penchée au-dessus de mon moteur je soupire me passant la main dans les cheveux. Nous sommes Lundi jour de la présentation et rien ne va. Premièrement mon réveil n'a pas sonné, deuxièmement ma voiture s'est subitement arrêtée, je suis donc en retard et pour finir il pleut.
Je claque le capot et retourne me mettre à l'abris en attendant la dépanneuse. En m'asseyant dans la voiture je constate que mon chemisier blanc et devenue transparent.
« - Journée de merde. »
Une dépanneuse vient se garer devant moi, je sors de la voiture et l'homme me rejoint.
« - Vous avez choisi la pire journée pour tomber en panne. »
Il ouvre le capot.
« - Croyez-moi je n'ai pas choisi de tomber en panne. » je lui réponds.
L'homme tourne sa tête et je reconnais Riley. Ses cheveux sont aplatis sur son front à cause de la pluie ce qui le rends encore plus sexy. Ses yeux bleus me dévisagent avant de se poser sur mon chemisier. Je croise les bras pour cacher mon soutien-gorge maintenant visible.
« - Deux fois en moins d'une semaine, je vais croire je tu me suis.
- Ce n'est pas le cas et j'aurai préféré ne pas avoir besoin de toi.
- Tu m'en veux toujours de ne pas t'avoir calculé après notre nuit ensemble ? » il jette un regard.
« - Tu avais fait le plein ?
- Y a deux jours.
- La batterie ?
- Elle a un an. »
Il retourne à son camion et revient avec une clé. Il démonte quelque chose.
« -Essaye de la démarrer. »
Je retourne à l'intérieur et je tourne le contacte mais rien ne se passe. Riley me fait signe d'arrêter, je le rejoins dehors.
« - Je vais l'emmène au garage je regarderai ce qu'elle a. »
Je récupère mes affaires avant qu'il n'accroche le treuil au crochet et qu'il monte la voiture. Il attache ensuite les sangles pour ne pas qu'elle tombe.
« - Je te dépose quelque part ?
- Je veux bien. »
Il m'ouvre la portière et pose un tissu sur le fauteuil.
« - Tu ne saliras pas ton beau pantalon.
- Pour maintenant... »
Mon regard se pose sur son débardeur trempé qui colle son torse musclé.
« - La vue te plaît chérie ? »
Je cligne des yeux et monte dans le camion.
« - J'ai une présentation à faire dans 30 minutes. »
Il rigole et ferme la portière avant de faire le tour.
On arrive devant l'agence, Riley s'arrête en double file. Je regarde ma chemise que j'ai essayé de faire sécher pendant le trajet.
« - Mon t-shirt te portera peut-être chance. » il me sourit.
Je lui jette ma chemise et récupère mes affaires avant de descendre du camion.
« - Ça a été un plaisir. »
Je le regarde.
« - Je passerai au garage ce soir.
- Ok. Hé ! » mon regard se pose dans le sien.
« - Bonne chance. »
Je souris et ferme la porte.
La présentation fini je regarde nos futurs fournisseurs qui après un moment de silence applaudissent. Je sens mon corps se détendre et je souris.
« -Vous avez fait de l'excellent travail Mademoiselle DAVIS.
- Merci.
- Mademoiselle j'aurai une question. »
Je réponds aux questions de chacun d'entre eux et la réunion se termine. Je rejoins mon bureau et je m'assois en soupirant. J'envoie un message à mon père pour le tenir informer.
//Moi : La présentation c'est bien passé. Ils donneront leur réponse à la fin de la semaine.//
Je lis mes mails, quand je reçois une notification Messenger.
« Riley JAMES souhait vous envoyer un message »
J'ouvre le message et le lis.
//Riley : Je viens de jeter un œil à ta voiture, apparemment ça serait l'alternateur qui serait mort.
Moi : Ça coûte cher ?//
Je verrouille mon portable et je me lève pour aller chercher un café. Je m'installe à une table haute et je regarde la réponse de Riley.
//Riley : On parlera du prix quand tu viendras au garage. Est-ce que mon t-shirt t'a porté chance ?
Moi : Pour le style vestimentaire, on repassera mais je pense que ma présentation s'est bien passée, ils m'ont félicité pour mon travail.//
J'envoie mon message avant de m'insulter mentalement en relisant mon message. Il n'en a sûrement rien à foutre.
//Riley : Le projet est validé alors ?
Moi : J'aurai la réponse dans la semaine.
Riley : Je réserve mon vendredi au cas où tu m'inviterais à boire un verre pour me remercier.//
Je rigole et bois mon café avant de retourner travailler.
Je sors du travail vers 18 heures, alors que je me dirige vers la bouche de métro j'envoie un message à Riley.
//Moi : Tu es toujours au garage ?
Riley : Je t'attends.//
Je monte dans le métro et je m'appuie contre la porte.
//Moi : Je suis là dans 15 minutes.//
Je branche mes écouteurs et j'attends la prochaine station.
Lorsque j'arrive au garage les lumières sont éteintes. Je scanne l'espace à la recherche de Riley ou de ma voiture.
« - Il y a quelqu'un ?
- J'arrive. »
Je lève la tête et je vois de la lumière, quelques secondes après, Riley apparaît et les lumières s'allume. Il descend les escaliers, et me rejoint.
« -Elle est là-bas. »
Je le suis et on s'arrête devant ma voiture. Il l'ouvre et déverrouille le capot.
« - C'est cette pièce-là qui est «morte. »
Il me montre une pièce reliée à une courroie.
« - C'est ça qui permet à la batterie de démarrer le moteur.
- Ok et ça coûte combien ?
- Tout dépend de la marque que tu prends mais ça peut monter à 250.
- Main d'œuvre incluse ?
- Non. T'en as pour 450. »
Je me passe la main dans les cheveux alors que Riley ferme le capot.
« -Je peux payer en plusieurs fois ?
- Oui, ou on peut trouver un arrangement. »
Je le regarde alors qu'il s'approche de moi me regardant de haut en bas. Je pose ma main sur son torse pour l'arrêter.
« - Tu me demandes de faire la pute ?
- Je ne voyais pas ça comme ça, mais plus comme des personnes consentantes qui prennent du plaisir.
- Et en échange je ne paie pas les frais de main d'œuvre, excuses moi mais je ne vois pas trop comment on pourrait voir ça autrement. »
Il sourit et se passe la main dans les cheveux.
« - Tu as fini de te prendre la tête ? »
Je le repousse et je m'éloigne de lui.
« -C'est possible d'avoir une voiture de prêt en attendant que la mienne soit réparer ?
- Oui, on prend une caution de 500€. »
Je me tourne vers lui.
« - C'est au cas où tu aurais un accident avec. »
Il sourit, énervé je pose mon sac sur le capot d'une jolie voiture rouge et je cherche mon chéquier.
« - Chérie, si tu peux éviter de poser tes affaires pour ne pas rayer la voiture... »
Je le fusille du regard et je remplis le chèque sur le capot.
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