You're dead
Après le petit incident d'hier soir, Bucky ne me laissait plus le toucher : pas de baiser, pas de mains balladeuses, de caresses érotiques, ni même de sexe. J'étais en total manque ! J'avais pas fait mon plein de rapport sexuel et mon manche en avait à revendre... Je lui demande donc pourquoi il est si distant. Je n'ai reçu qu'une sale gifle à laquelle je m'y attendais pas et me fit gronder comme un enfant qui avait fait une très grosse bêtise.
-" T'ose poser la question en plus ? Tu m'as peut-être de nouveau mis enceinte, abruti !" Il avait tellement l'air en colère : ses joues rouges, son nez frémissant, sa respiration accélérée, les cheveux en désordre et les poings sur les hanches.
J'aurais tellement préféré qu'il ait cette expression parce que je le pénétrait au lieu de me faire bassiner...
Comme si c'était de ma faute si il était aussi fertile ! Il tombait enceinte qu'en dehors de ses périodes de chaleurs ! C'était le même schéma qui nous a emmené Janna comme les garçons. Du coup, je me suis fait à l'idée que j'avais le droit d'avoir des rapports sexuels non protégés seulement pendant ses périodes, puisqu'il ne tombe enceinte qu'en dehors. C'est logique, non ?
Mais bon ! Ainsi va la vie, hein.
J'étais sortis de suite après mettre fait crier dessus, à la recherche d'une pharmacie quelconque pour acheter des tests de grossesses. Quelle gênance...Les personnes autour de moi, dont principalement des femmes, n'arrêtaient pas de me fixer dans le rayon en me souriant discrètement. À vrai dire, c'était la première fois que j'allais chercher ce genre de chose dans ce genre de rayon. Pour Janna, c'est Buck qui me l'avait annoncé, pour les garçons, c'était Bruce et Jorgia.
Il y avait tellement de tests différents que je ne savais pas lequel choisir. Il y en avait à tous les prix : du plus cher au plus abordable. Je choisi donc trois au hasard au prix raisonnable et prit une boîte de pilule abortives : la fameuse pilule du lendemain !
Waw ! Qu'est-ce qu'il fallait pas faire pour éviter à tout pris une grossesse...
L'idée d'une troisième grossesse, donc d'un cinquième bébé, ne me dérangeait pas tant que ça. De toute façon, je voulais une grande famille. C'est juste que maintenant, bah...C'est pas le moment. On a trois bébé en bas-âge plus un autre, ça fait beaucoup quand même. Et Buck refuserait d'être mère au foyer, il aimait trop son job au café et au SHIELD pour penser à cette éventualité et je comprends. Pour rien au monde je le forcerai à faire ce qu'il ne veut pas. Et il ne me lasserais pas choisir à sa place de toute façon ou ferais ce que je lui ais dis.
On avait le temps de penser à un cinquième ajout à la famille plus tard.
N'empêche, maintenant que j'y pense, si Buck tombait enceinte après avoir accouché depuis trois mois, cela signifiait que petit un : il est hyper fertile, petit deux : j'ai un karma pourrit, petit trois : ma fierté est grave virile. Avec Janna j'ai appris que je pouvais procréer en une seule fois, et avec les triplés, j'ai découvert que j'étais un très bon tireur et qu'une seule balle a réussi à transpercer trois tête. Si ce n'est pas un tir de sperme de sniper d'élite ça !
La pharmacienne au comptoir me regardait avec un petit sourire en coin alors qu'elle passait mes achats dans l'enregistreuse. Elle était si lente ! J'en pouvais plus, je vacillais d'une jambe à l'autre tandis que j'essayais de ne pas prêter attention aux regards des femmes de tous genres qui me fixaient avec amusement.
-" C'est un petit-ami ou une petite-amie ? " Il releva les yeux vers la caissière. Mais quelle curieuse ! En quoi ça la regardait ! Il baissa les yeux sur son sachet qu'elle tenait : elle ne lui donnerait pas si il ne répondait pas.
-"Petit-ami" Dit-il finalement en se massant la nuque nerveusement. Elle lui tendit le sachet et il le prit volontiers. Elle lui souriait bizarrement...
-" Je vous ai glissé un petit quelque chose. Ça devrait vous être utile à l'avenir." Chuchote-t-elle en se penchant en avant et sa main droite sur le côté de sa bouche. Perplexe, j'ouvris le sachet et écarquilla les yeux en voyant la petite boîte bleue de la célèbre marque "Durex". Une soudaine chaleur monta dans mes joues et je remerci la jeune femme avant de me précipiter à l'extérieur.
J'aurais eu besoin de ça bien avant que je décide de viser ma cible au centre...
Des fois j'avais une de ses envies de me taper comme signe de punition.
En rentrant à la suite, la pièce était baignée dans la pénombre complète et seuls les sons de la télé perturbait le silence qui y régnait.
Il entra lentement dans la chambre et trouva Buck assis au milieu du lit, les yeux vagues perdus droit devant lui. Il était assis en tailleur, les mains joints entre ses jambes. Il tourna les yeux sur Steve quand il le vit s'approcher de lui. Il s'arrêta net face à lui.
-"Tiens."
-"C'est quoi ?"
-"Tu penses que j'ai acheté quoi à la pharmacie ?" Lui renvoya Steve, pas méchamment. Buck soupira longuement et se leva contre son gré, arrachant le sachet des mains de son mari qui le suivit du regard jusqu'à que la porte des toilettes ne se ferme en un claquement.
Steve tira sur le haut de son pantalon et s'assit sur le bord du lit en passant ses mains sur son visage alors qu'il lâchait un long et profond soupir.
Ça faisait une bonne dizaine de minutes qu'il attendait, son pied tapotant frénétiquement sur le tapis de couture de la suite, alors que son nez et sa bouche étaient cachés derrière ses mains jointes. Il était visiblement nerveux.
La porte de la salle de bain s'ouvrit et Buck y sortit avec les trois tests dans une main. Il se laissa tomber à ses côtés, le matelas oscillant sous leurs postérieurs. Ils s'assirent en face l'un de l'autre, fixant les tests que Buck avait disposé entre eux. Ils étaient anxieux et légèrement paniqués.
-"Bon, peu importe le résultat Buck, sache que je t'aime et que je ne regrette rien." Souffla Steve d'une voix étrangement rauque.
-"Quelque soit le résultat Steve, sache que je t'ai aimé et que je suis heureux de t'avoir connu. Merci énormément d'avoir contribué à la création de mes bébés." Lui sourit Buck alors qu'il le fixait avec un sourire trop joyeux et sincère qui dissimulait celui carnassier. Il déglutit. Ok. Buck comptait le tuer.
Buck fit signe vers les bâtons face cachée à eux.
-"Fais-le. J'ai pas le courage." Dit Buck d'une voix à peine audible après un long silence. Steve hoche de la tête et tend la main vers le premier bâton et le retourna après l'avoir vu. Son visage reste impassible, on ne pouvait savoir si c'était positif ou négatif. Il regarda le deuxième et ce fut la même expression. Puis, il lu le troisième et son sourire en coin était clairement visible : pas enceinte.
Buck relâche son souffle qu'il ne savait pas qu'il retenait et prit sa tête dans ses mains, pleurant presque de joie. Son dos et ses épaules tressautaient tandis qu'il essayait de calmer sa respiration, Steve sourit avec béatitude et tomba à la renverse sur le lit quand Buck lui sauta dessus.
- "Putain que je suis heureux !" s'extase-t-il en me plaçant deux baisers sur les lèvres alors que je riais. Il se releva soudainement et prit mon visage en coupe, caressant doucement mes joues de ses pouces et me fixant de ses yeux attendris, amoureux. "J'aurais jamais cru dire ça un jour, je sais que c'est mal, mais je ne veux pas d'autre bébé."
Je fronce les sourcils. J'étais du même avis que Winifred, je voulais encore des enfants moi. Ma mère ne s'est arrêtée qu'à moi et c'est un peu chiant d'être fils unique et de parler tout seul ou de s'inventer des amis fantomatiques avec qui on se sentait libre et qui pouvait nous comprendre, sortant de notre imaginaire. Quatre enfant étaient le minimum pour moi. C'était peut-être le quota d'une famille nombreuse en Europe, mais pour moi, ce n'était rien. Au moins six et j'aurais compris.
- "Pourquoi ça ?", je lui demande d'un ton perplexe en descendant mes mains sur sa chute de reins. Buck soupira en roulant des yeux.
- "Steve", commence-t-il calmement et semblant peser ses mots.,"les triplés ont à peine trois mois et je n'ai que trente-quatre ans. Je veux encore profiter de ma vie, du reste de jeunesse qu'il me reste et voyager à travers le monde. C'est pas pour moi le rôle de l'oméga "éleveur" et mère au foyer; je me sentirai étouffé.", il se pencha une nouvelle fois pour m'embrasser langoureusement et s'écarte d'un millimètre de mon visage, ses yeux translucides plantés dans les miens alors qu'il souriait doucement.,"Je ne suis pas contre, mais on a un bout de temps pour réfléchir avant d'apporter une nouvelle vie sur Terre et avoir une nouvelle bouche à nourrir.", susurre-t-il d'un ton amusé en passant lentement ses doigts gracieux sur mes lèvres.
- "Très bien. D'accord.", j'acquiesce compréhensif en me rappellant ce que Sam m'avait dit quand je m'étais confessé à lui : "on ne peut pas forcer un oméga à faire ce dont il est contre et disposer de son corps. Il en revient à lui seul d'en décider quand il est bon et quand c'est le meilleur moment pour lui d'enfanter". Je devais juste le soutenir dans ses décisions et être à ses côtés. Maintenant, encore plus en tant que compagnon et mari. On était partenaire à vie.
Il fit un roulement de hanche sur mon bassin, me faisant grogner dans le fond de ma gorge et il sourit malicieusement en se mordant la lèvre inférieure.
- "Fais moi l'amour. Tout de suite.", il m'ordonna d'une voix suave en se frottant avidement contre moi, montant l'excitation en moi. Il mordilla ma lèvre inférieure avant de prendre celle supérieure entre ses lèvres charnues et de m'embrasser à pleine bouche. Nos pulpes se rencontraient dans une parfaite symbiose et se mordaient sensuellement, nos langues emprisonnées dans une valse endiablée. Une chaleur saugrenue naquit dans mon bas-ventre et Buck gémit de plus belle en frottant ses fesses galbées que j'empoigne contre mon érection naissante. Je le renverse sur le lit sans que nos lèvres ne se séparent et il m'enferme entre ses jambes qu'il noue autour de ma taille ainsi que ses bras autour de mon cou, ses mains descendant dans mon dos. Je me relève et retire mon chandail, profitant pour reprendre mon souffle et le comptemple de ma position dominante tandis qu'il se tortillait d'impatience dans le lit et gémissait à tout vent, sa lèvre prise entre ses dents.
-"Je vais te faire connaître ta meilleure partie de jambes en l'air, à tel point que tu pourras plus marcher demain.", je lui souffle d'une voix luxuriante, les yeux noirs et profonds de désir. Le sourire salace de Buck s'aggravit alors qu'il me tira vers lui pour un nouveau baiser de la mort.
- "C'est ce qu'on verra."
La nuit fut de nouveau longue et on entendit les voisins se plaindre des gémissements et des coups de la tête de lit contre le mur jusqu'au petit matin.
Bah oui : super soldat = super endurance = sexe à volonté et sur le long terme.
J'ai jamais été aussi heureux d'être Captain America.
Ne vous inquiétez pas ! J'ai utilisé la boîte de préservatifs que la dame de la pharmacie m'a donné !
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